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Jardiner avec la Lune en biodynamie
Comme le présente l'ouvrage, « travailler en tenant compte des rythmes cosmiques, c'est impulser une dynamique qui contribue à donner aux plantes des forces qui vont leur permettre de croître et se développer pleinement tout en résistant mieux aux maladies et aux parasites. » Avec ce livre, le lecteur dispose d'un outil pour comprendre l'influence de la Lune et des planètes au jardin et au rucher, ainsi que pour la conservation et la transformation des fruits et légumes. Ce guide est aussi conçu comme un agenda où le lecteur pourra noter ses travaux au jardin, sa météo locale et ses observations personnelles. Des techniques culturales (préparations biodynamiques, compost, engrais verts, rotations, associations de cultures, etc.) sont d'abord proposés. Mois par mois et jour par jour, en fonction des rythmes cosmiques, un agenda de cultures est détaillé pour le potager et le verger (plantations, semis, désherbage, soins, taille, arrosage, récolte...). Un tableau reprend, culture par culture, les différentes opérations à effectuer. Un calendrier lunaire 2023 détachable est fourni.
Jardiniers des marais
Aurélie SÉCHERET, AuteurCet article s'intéresse à deux des derniers marais maraîchers de France : celui de Saint-Omer, dans le Pas-de-Calais, et celui de Bourges, dans le Cher. Ces jardins, constamment saturés d'eau, bénéficient d'un sol riche et fertile, composé à plus de 50 % de matière organique : dans ces zones humides, les légumes gourmands en éléments nutritifs et en eau y poussent très vite. Cependant, contrairement à Saint-Omer où leau est régulée par un système d'écluses et de pompes installées en bordures des marais et du canal fluvial, les marais de Bourges sont régulièrement inondés, par défaut dentretien des canaux et de curage des fossés. Guy Boulnois et Yolande Letur, jardiniers de marais, ainsi que Michel Besse, fondateur de lassociation Les jardiniers solidaires, partagent leurs témoignages.
"Je bichonne mes agrumes depuis vingt-cinq ans"
Jean-Baptiste ROBERT, AuteurDans cette interview, Robert Cornillon, passionné d'agrumes en Isère (38), partage ses connaissances et ses réussites dans la culture des citronniers. Aujourd'hui autonome avec deux gros citronniers, il livre ses conseils sur la culture d'agrumes : installation, préparation de substrat, traitement des carences en fer, taille..., ainsi que ses techniques de multiplication : bouturage et marcottage aérien.
"Je suis un inconditionnel du presse-mottes"
Josiane GOEPFERT, AuteurDans cette interview, Freddy Hirlemann, jardinier dans les Vosges, présente son utilisation des presse-mottes, qui lui permettent d'optimiser ses semis, d'éviter l'achat de godets et de réduire celui de terreau. Il élabore son substrat en mélangeant du terreau bio du commerce (1/3), du sable pour la porosité et du compost maison à 50 %. Avec ses trois modèles de presse-mottes, Freddy réalise des mottes de tailles différentes, qu'il adapte à la grosseur des graines. Pour certaines espèces, lorsque les plants grandissent, il les repique dans des mottes plus grandes. Un encart fournit des informations sur son activité et ses débouchés.
Labyrinthe à croquer
Brigitte LAPOUGE-DEJEAN, AuteurC'est en 1997 que Joël Dendaletche, enseignant en biologie féru de plantes, s'installe avec sa famille dans le hameau d'un village en Aveyron (12). La ferme, laissée à l'abandon, est en piteux état. Après débroussaillage et remblayage afin de former un espace de vie à l'extérieur, Joël découvre une biodiversité qu'il s'évertue à préserver, ainsi que des ruines où il installe un potager. Il transforme la prairie à vaches en construisant des buttes, de 0,60 m de haut sur 1,50 m de large, afin de doubler l'épaisseur de la terre. Ce nouveau jardin, édifié comme un véritable labyrinthe, est transformé en verger-forêt, où Joël fait pousser 300 espèces et variétés de fruitiers différents. Cet article fournit des détails sur le système de Joël, fonctionnant comme un écosystème de forêt.
Légumes frileux au chaud !
Josselin RIVOIRE, AuteurDes essais de culture en climat montagnard ont été réalisés au Centre Terre Vivante, en Isère. Situé à 750 m d'altitude, avec un sol argileux et lourd, le contexte n'est pas favorable à la culture de légumes frileux comme les melons et les aubergines. Pour réussir ces cultures, il faut viser, à la plantation, une température du sol de 18°C, pour assurer le bon développement des racines. Pour pallier ce besoin, les jardiniers de Terre Vivante ont utilisé la couche chaude, une méthode traditionnelle. Ils ont réalisé un "coffrage" formé de bottes paille, dans lequel ils ont entassé du fumier de cheval et de l'herbe fraîchement tondue, le tout compacté et recouvert de paille. Ils ont plus tard planté les melons et les aubergines dans ce substrat.
"Le lombrithé, un nectar magique"
Marie ARNOULD, AuteurDepuis 2015, Yolande Letur, jardinière dans l'Ain, élève des vers, dans un lombricomposteur, pour obtenir du "lombrithé". Pour les nourrir, elle leur donne des fruits et des légumes, du marc de café, de la cellulose (papier et carton), un peu de coquilles dufs broyées, de charbon et de cendre. Les agrumes, l'ail, les viandes et les poissons sont exclus du compostage, ainsi que tout ce qui est huileux, les vers ne digérant pas le gras. Deux fois par an, Yolande récupère le lombricompost mûr, qu'elle utilise pour fertiliser ses plantes. Elle récupère également, en moyenne, 1 litre par mois de lombrithé, l'urine des vers, très riche en oligo-éléments, qu'elle utilise en engrais, dilué à 10 %, pour les fleurs et les plantes exigeantes.
Le lupin, plante miracle ?
Guylaine GOULFIER, AuteurLa culture du lupin, plante riche en protéines, a été relancée en 2010, avec d'autres protéagineux, avec le Plan protéines. Occupant aujourd'hui 3 000 ha en France, la culture du lupin présente de nombreux avantages ; en effet, le lupin est un excellent engrais vert : il a la capacité de fixer lazote atmosphérique dans le sol et ses racines "protéoïdes" lui donnent la capacité d'extraire le phosphore du sous-sol, et de le rendre ensuite assimilable pour les autres plantes. Le lupin peut pousser dans des terres très pauvres et ne nécessite aucune fertilisation. Sil supporte bien les sols acides, le lupin tolère cependant mal les excès deau et les terres trop argileuses et limoneuses. Il faudra donc sélectionner une variété adaptée à son jardin. Pour finir, les graines de lupin présentent de nombreux atouts pour lalimentation humaine : elles sont très riches en protéines et en fibres et se conservent facilement.
Microferme : L'autonomie familiale à portée de main ! : Légumes - Fruits - Petits élevages
Sally MORGAN, Auteur ; Pierre BERTRAND, Traducteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2022Nul besoin d'un immense terrain pour cultiver tous les fruits et les légumes nécessaires pour nourrir une famille, pour avoir quelques petits élevages et même pour produire son bois de chauffage, tout en menant de front travail et vie de famille. Cet ouvrage, traduit de l'anglais et écrit de manière simple et accessible, fournit les bases de la création d'une petite exploitation : - planification et mise en place des espaces à cultiver ; - entretien de la fertilité du sol ; - cultures de fruits et de légumes ; - élevages de volailles, de cochons, de chèvres ou de moutons, aquaponie et apiculture ; - la forêt-jardin, tout en appliquant des principes durables et biologiques. Conception du jardin, serre, lutte contre les indésirables, compost, engrais verts, rotations et associations de cultures, santé et fertilité du sol pour un jardin productif y sont abordés. L'auteure met en uvre des idées issues de la permaculture et du maraîchage bio et essaie de nouvelles pratiques provenant de travaux expérimentaux vus au cours de ses voyages dans le monde.
Un minijardin d'aromatiques
Brigitte LAPOUGE-DEJEAN, AuteurUn jardinier dispose de différentes options pour cultiver des plantes aromatiques, selon la place dont il dispose : - en pots ou en bacs, pour les petites surfaces ; - en carrés, pour les petits lopins de terre ; - en lasagne, quand le sol est inadapté ou pour une production très rapide et productive. Cet article fournit des informations sur les pratiques culturales permettant de réussir les cultures d'aromates, en précisant les besoins des différentes espèces, de la plantation à l'entretien, pour chacune des trois techniques proposées.
Mon jardin est un organisme - 1 : La haie
Jean-Marc BABOUT, AuteurJean-Marc Babout, installé en biodynamie dans les Deux-Sèvres (79), revient sur la notion fondamentale, en biodynamie, qu'un domaine agricole est un organisme individualisé. Il est à la fois fermé sur lui-même et, en même temps, ouvert et en relation avec le monde environnant. Dans son analogie avec l'être humain, Jean-Marc partage son approche de la haie comme « peau » de son domaine-organisme : c'est elle qui protège le domaine des agressions extérieures, des écarts de température, et qui rafraîchit le jardin. Pour terminer, il présente des modèles de haies diversifiées, comment les mettre en place et les entretenir.
Mon jardin est un organisme - 2 : Un dialogue fécond
Jean-Marc BABOUT, AuteurDans le deuxième volet de cet article, Jean-Marc Babout, installé en biodynamie dans les Deux-Sèvres (79), propose une approche basée sur l'écoute active de la Nature présente dans le jardin, c'est-à-dire en considérant la présence de ravageurs et d'adventices comme des indicateurs de l'état d'une plante ou du sol. Il s'agit, avant tout, de soigner la cause du symptôme plutôt que de chercher à éradiquer le ravageur (ex : puceron du pêcher). Il s'agit aussi de passer des "contrats" avec certaines plantes ou fleurs et de leur laisser un endroit où se développer. Pour finir, Jean-Marc Babout partage ses conseils pratiques pour réaliser quatre types d'aménagements : - le tas de bois ; - le pierrier ; - la bande enherbée ; - le nichoir à chauves-souris.
Mon jardin est un organisme - 3 : Les humeurs d'un jardin biodynamique
Jean-Marc BABOUT, AuteurDans ce troisième volet, Jean-Marc Babout, installé en biodynamie dans les Deux-Sèvres (79), souligne l'importance de l'élément Eau dans le vivant. En effet, l'eau, présente dans tous les tissus et dans toutes les cellules, occupe une place centrale dans l'organisme jardin : elle est le support du vivant en ce qu'elle permet la circulation des humeurs (sève, lymphe, sang). Pour mieux comprendre le rôle d'une zone humide dans un domaine, comme une prairie inondable ou une mare, Jean-Marc Babout utilise une analogie avec le système digestif : aménager une zone humide permettra de canaliser les microbes (bactéries et champignons) dans l'organe et de les confiner à un endroit où ils s'épanouiront, ce qui limitera leur "errance" sur les cultures. Pour finir, il explique comment créer une mare dans son jardin.
Moyens de lutte contre le charançon de la blette et de la betterave : Lixus juncii
Emilie JANOYER, Auteur ; Hélène CADIOU, Auteur ; Camille GIRAUDET, AuteurConnu d'abord pour ses ravages dans le sud de la France, le charançon de la betterave, Lixus juncii, a également, depuis quelques années, colonisé les cultures de betteraves du nord de la France. En maraîchage biologique, il pose également problème sur les côtes de blettes, ses piqûres rendant les légumes invendables. Pour le contrôler, les moyens de lutte reposent principalement sur le respect des rotations de 3 ans et la pose de voiles au moment du vol. Un tableau fournit des indications sur le calendrier à suivre pour protéger les différents types de betteraves (primeur, conservation...) de ce ravageur.
Palette de couleurs
Xavier MATHIAS, AuteurFocus sur le légume-fruit à grande diversité variétale le plus cultivé au monde : la tomate. Dans cet article, quelques variétés de tomates sont présentées. Un encart explique ce qui provoque la différence de couleur entre les variétés. Peu de différences, en termes d'exigences en préparation de sol et en fertilisation, sont à noter entre les variétés ; cependant, il faudra veiller à tailler le plant de manière adaptée, selon le climat et la taille des fruits. Il faudra veiller à protéger les plants contre leurs principaux ennemis : le mildiou et les punaises. Pour cela, quelques précautions et solutions sont fournies. Jackie Mercier, maraîcher bio à Frontenay-sur-Dive (86), partage ses conseils de culture.