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Savoir garder la pêche
En bio depuis 1970, l'exploitation agricole Combier, à Pont-de-l'Isère, dans la Drôme, mise avant tout sur la qualité gustative. Avec 45 ha de cultures, dont 25 ha de vergers et 20 ha de vignoble, le père Maurice, puis le fils Laurent, n'ont qu'un seul leitmotiv : mettre tous les moyens techniques en oeuvre pour réussir leur pari. Et prouver que la bio pouvait être rentable, en gardant son éthique.
Les vins de pays du Gard
Depuis quelques années, les vins de pays gardois se sont nettement améliorés grâce à la restructuration du vignoble et à un meilleur travail en cave et dans les chais. Ici le vin bio se développe tranquillement grâce à un environnement favorable.
Vin de pays en Val de Saône : Guy Bussière
Le témoignage de Guy Buissière, repreneur d'un domaine viticole familial après une vie professionnelle loin de sa terre natale.
Manuel de production intégrée en viticulture
Cet ouvrage, résolument tourné vers la pratique quotidienne des exploitations, présente la genèse et les itinéraires techniques de la production viticole intégrée : l'installation, la plantation, la conduite du vignoble, la fertilisation, l'entretien du sol, la protection intégrée, et, enfin, les méthodes de pulvérisation. ll détaille chacun des points du Référentiel National afin d'aider concrètement le viticulteur qui souhaite adopter les principes de la production intégrée. Il est un outil d'explication des engagements et des recommandations retenues pour l'application de ce type de production. Quatre ingénieurs viticoles de terrain ont associé leurs compétences pour élaborer ce manuel de production intégrée en viticulture.
L'Alsace : l'or du Rhin : 1ère partie
"Ce dossier met en valeur l'Alsace viticole : 14 000 hectares couverts de ces appellations de cépages auxquels la production intensive a fait du tort en les dénaturant. Il existe des cépages dits simples et d'autres dits nobles. Ces derniers ont droit aux appellations ""vendanges tardives"". Un détail, la bouteille longue leur est réservée par réglementation. Visite de cinq domaines viticoles bio."
Création d'un vignoble : Greffage de la vigne et porte-greffes : Elimination des maladies à virus
Cet ouvrage aborde deux aspects primordiaux de la création d'un vignoble : le choix du porte-greffe et l'élimination des maladies à virus graves. Dans la première partie de l'ouvrage, la méthodologie concernant le choix du porte-greffe rappelle les précautions à prendre pour éviter les échecs dans la conduite du vignoble. La seconde partie est consacrée à l'étude du comportement des porte-greffes dans la quasi totalité des régions viticoles. Enfin, dans la troisième partie consacrée aux maladies à virus, l'auteur rappelle en particulier les caractéristiques des deux viroses (court-noué et enroulement) qui influencent fortement le comportement de la vigne (symptômes, conséquences sur la vigne et le vin, mode de contamination) et préconise des moyens de lutte efficaces (sélection sanitaire, désinfection des sols).
Enherbement et bandes enherbées dans le vignoble
On peut considérer une bande enherbée comme la plus élémentaire des zones tampons que sont les haies et talus, les bois, les prairies, les mares, les marais... Dans le vignoble, une bande enherbée trouve naturellement sa place dans les tournières et les accès. Mais à quoi sert-elle ? En ralentissant la vitesse de l'eau, une bande enherbée permet de limiter les pertes de sol par érosion hydrique et diminuer les transferts d'intrants agricoles dans les eaux, principalement celles de surface. Ainsi, elle contribue à la préservation des sols et de la qualité de l'eau. De même, un couvert herbacé, en comparaison avec un sol nu, abrite et favorise la reproduction d'espèces animales. Conseils pour implanter et entretenir ces bandes enherbées, techniquement utiles et efficaces qui, en plus de favoriser la diversité biologique, reflètent l'image d'une agriculture partenaire de la nature.
Flavescence dorée et vignobles biologiques en Languedoc-Roussillon
Apparue dans les années 50, la flavescence dorée, considérée comme l'un des plus redoutables ennemis de la vigne, est loin d'être maîtrisée. Depuis 1994, la lutte contre cette maladie et son vecteur est obligatoire. En bio comme en conventionnel, seules les mesures prophylactiques et la lutte contre la cicadelle vectrice sont efficaces. Pour respecter le cahier des charges bio, les producteurs bio n'ont d'autres choix que la roténone dont l'efficacité se limite aux premiers stades larvaires et dont la rémanence est de courte durée. Une enquête menée par l'ITAB en Languedoc Roussillon montre que les conseils des instituts techniques sont très peu appliqués. D'autre part, une étude approfondie sur sept vignobles a essayé de mettre en évidence les facteurs de risques pour la flavescence dorée. Certains cépages, le paysage, la présence de points d'eau pourraient en être. Cette étude soulève un certain nombre de questions de recherche.
Flore favorable et flore nuisible à la vigne
Extraits d'un ouvrage du même auteur "Le nouveau vignoble". Dans cet article, il traite exclusivement de la flore rencontrée dans les vignobles, en précisant sous la forme d'un tableau assez exhaustif les plantes adventices souhaitables ou indésirables, ainsi que le niveau de présence acceptable par la vigne. Certaines sont mêmes proposées comme cultures intercalaires.
Implantation de haies, le choix des essences en question
Réservoir de biodiversité, les haies sont également utiles et utilisées en viticulture dans les procédés de lutte intégrée. L'ENITA de Bordeaux travaille ainsi sur ce sujet, notamment en testant plusieurs variétés arbustives et leur capacité à constituer une plante hôte pour les auxiliaires, ou à éloigner certains insectes ravageurs. L'expérimentation débute, il reste à déterminer les conditions optimales de mise en place, et à convaincre les vignerons !
La vigne conservatoire des cépages du Berry
Les vignes paysannes disparaissent irrémédiablement les unes après les autres. Dans les rares parcelles restantes, en dehors de vignobles réputés du Berry où l'encépagement est sévèrement contrôlé et limité, figurent des cépages devenus rares (Genouillet, Gros Meslier, Gouge...) ou spécifiques de certains terroirs viticoles ainsi que de très nombreux hybrides (Baco, Rayon d'Or...). Convaincue de l'intérêt de conserver ces cépages, tant d'un point de vue culturel et historique qu'économique, la Société Pomologique du Berry a lancé, dès 1987, le projet d'une vigne conservatoire. En 1994, après l'inventaire des cépages en Berry depuis 120 ans, la sélection des cépages répertoriés puis l'obtention et la plantation de ces derniers, le conservatoire a obtenu l'agrément de l'Association Française pour la Conservation des Espèces Végétales.
Le vignoble dans le paysage
Les terroirs participent à la diversité des vins mais également à la valorisation esthétique du patrimoine et du potentiel touristique. Très vite, les viticulteurs ont compris à quel point le paysage constituait un atout économique et une reconnaissance sociale. Travailler à donner une réalité à "la qualité des produits par la qualité des paysages" permet d'être reconnu par le consommateur et les différents partenaires concernés par l'aménagement de l'espace rural. Les viticulteurs s'affirment ainsi comme une composante essentielle dans la construction et la protection des paysages de demain...
Le vignoble : un milieu de valeur pour la faune
Les terrains de culture, lieux façonnés par l'homme, ne sont pas tous des milieux défavorables aux oiseaux, aux reptiles et aux insectes. Cet article présente les résultats empiriques d'une dizaine d'observations effectuées lors de divers mandats ou à titre privé. Si les espèces changent d'une région à l'autre, les principes concernant la valeur écologique des vignobles et les mesures favorisant la faune peuvent être transposés dans la plupart des vignobles d'Europe Centrale.
Les vins du Pays Nantais
"Tour d'horizon des vins du pays nantais, avec trois appellations qui se côtoient : le Gros Plant ""au pied épais et charnu"", le Muscadet, élevé sur lie, dont les bios sont les seuls à pratiquer la vendange manuelle, et enfin les Coteaux d'Ancenis, 250 ha d'un vignoble rare. Ce dossier présente trois pionniers de la bio : les vins de Guy Bossard au Domaine de l'Ecu (en bio depuis 1972) ont atteint aujourd'hui une réputation mondiale ; ceux de Michel Ménager, à La Parentière (en bio depuis 1985) atteignent aujourd'hui une constante qualité, surtout le Muscadet ; au Domaine de la Brégeonnette, Stéphane Orieux a pris la suite de son père, lui aussi pionnier de la bio. Ils ont été rejoints plus récemment par de solides compagnons de route, présentés également dans ce dossier."
L'analyse foliaire toujours peu utilisée
L'analyse foliaire permet d'ajuster la fumure d'entretien et elle peut être envisagée tous les 3-4 ans en alternance avec l'analyse de sol, c'est du moins ce que recommande Jean-Pierre Soyer, de l'INRA de Bordeaux. Pour lui, cette analyse est un très bon indicateur pour le potassium et le magnésium. Mais elle est aujourd'hui peu utilisée malgré la mise en place dans différents vignobles de référentiels régionaux.
L'assurance-qualité des vins bio
Troisième volet de la revue suisse Bio Actualités consacré au problème des résidus de pesticides dans le vin bio. Maintenant que de nouvelles techniques d'analyses permettent de trouver des résidus même infimes dans certains échantillons, on peut se demander d'où proviennent ces contaminations. Les produits ne peuvent certainement pas être plus purs que l'environnement dans lequel ils sont cultivés et produits. En traitant soigneusement, les viticulteurs conventionnels et en production intégrée peuvent contribuer à la bonne qualité des vins bio.
Assurance-qualité des vins bio
Dans le premier article de la série en trois volets que la revue suisse Bio Actualités consacre au problème des résidus de pesticides dans le vin bio, la question de l'origine de la polllution du vin bio par ces impuretés a été abordée. Une campagne générale d'analyses a été mise en place : les vignerons, les caves et le commerce apportent une importante contribution à la clarification de la situation. L'IRAB/FIBL et le Service du contrôle des denrées alimentaires étudient des cas particuliers pour identifier les possibles voies de contamination et en tirer des recommandations "depuis la vigne jusqu'à la bouteille". L'étude n'est pas encore terminée mais cet article présente certaines observations.
Champagne / Protection : Chauffage au gaz propane
Dans la zone de Champagne du Sud de l'Aube et dans le Chablis, le vignoble exige une protection contre le gel pendant la période sensible depuis avril jusqu'à début juin. Dans ces régions de coteaux, l'aspersion est problématique (disponibilité en eau, ruissellement avec érosion et donc pollution des cours d'eau) et le fioul pulvérisé, largement utilisé, présente des inconvénients (manutention, risque de pollution, risque de brûlure de la végétation). Un nouveau système alimenté par du gaz propane en phase gazeuse a été testé avec succès sur deux vignobles de la région : à Loches sur Ource, dans les conditions de 1999 en situation de coteau, le système a sauvegardé la récolte par -4,5°C. Le chauffage alimenté par du gaz propane en phase gazeuse n'implique pas de risque de pollution, pas de fuite, pas de fumée. C'est un système propre pour le personnel qui n'occasionne pas de brûlure de végétation et dont l'entretien reste facile. Restent cependant quelques inconvénients, notamment un coût trop élevé et un manque de réglementation en France spécifique à l'utilisation du gaz propane dans ces conditions extérieures.
Essai de lutte par confusion contre les vers de la grappe dans le vignoble du Dézaley en 1999 et 2000
La lutte par confusion contre les vers de grappe cochylis (Eupoecilia ambiguella) et eudémis (Lobesia botrana) a été appliquée dans le vignoble très escarpé du Dézaley sur 15 ha en 1999, puis étendue à 47 ha en 2000. En 1999, la pression de la première génération des vers de grappe était très faible et la technique de confusion a donné de bons résultats. En revanche, la seconde génération de 1999 et les deux générations de 2000 ont été beaucoup plus menaçantes, les conditions climatiques étant exceptionnellement favorables aux vers de la grappe. Ainsi, dans les vignobles de référence voisins où une lutte classique renforcée a été menée, un net accroissement de l'attaque a été enregistré, tandis que la lutte par confusion s'avérait nettement plus efficace, avec les diffuseurs homologués RAK 1+2 comme avec les diffuseurs expérimentaux RAK 1+2R ou ISONET.
Etats-Unis : La lutte contre le gel
Les tours à vent ou wind machines sont largement utilisées aux Etats-Unis pour lutter contre le gel, en Californie pour les agrumes et dans les vignobles de Napa Valley, mais également dans les vignobles et vergers des Etats d'Oregon et de Washington où elles sont utilisées en combinaison avec un apport de chaleur soit par chauffage, soit par aspersion sous frondaison. En France, l'usage s'est fortement développé depuis les gels de 1997 et 1998 mais elles ne sont pas toujours adaptées à toutes les zones de production fruitière et des problèmes de nuisance sonore commencent à apparaître. Pour mieux apprécier la façon d'utiliser les tours à vent, le CTIFL a organisé, en partenariat avec le BGSO, une mission dans l'Ouest des Etats-Unis en octobre 1999, afin d'étudier la lutte contre le gel, en situation de plaine et de coteau, dans ce pays. Restitution des connaissances acquises lors de ce voyage.
La Gestion Globale du Vignoble Biologique
Les 27 et 28 novembre 2001, la Drôme accueillait les journées techniques Viticulture de l'ITAB. Accueilli par AgribioDrôme et CORABIO sur le site de la Cave de Die Jaillance (Drôme), l'ITAB a choisi le thème "la gestion globale du vignoble" pour ses journées techniques. Après la séance plénière de la commission viticole, la première journée était consacrée à une visite chez un vigneron du Diois, suivie d'une présentation de l'organisation de l'expérimentation en bio en région Rhône-Alpes et d'une première conférence sur le matériel végétal. La deuxième journée a mis l'accent sur trois thèmes : L'efficacité des traitements et la protection de l'environnement, l'environnement du vignoble et enfin, les méthodes physiques de vinification permettant de limiter les additifs. La manifestation s'est conclue par une table ronde sur le thème "les pépinières viticoles biologiques".
Nouveaux systèmes de conduite pour les vignes en forte pente : Essais sur Merlot au Tessin
V. ZUFFEREY ; F. MURISIER ; M. FERRETTI ; ET AL.Dans REVUE SUISSE DE VITICULTURE ARBORICULTURE HORTICULTURE (N° vol.33, n°4 01/07/2001) / (4 p. 207-210)Dans le vignoble expérimental de Gudo (TI), cultivé en banquettes, un essai de nouveaux systèmes de conduite a été mis en place avec le cépage Merlot. Divers modes de conduite ont été étudiés, avec pour objectif de mieux occuper l'espace disponible. Des systèmes à double plan de palissage, ascendant et retombant, conduits en Guyot ou en cordon, ont été comparés à un système Guyot double à palissage vertical simple. L'accroissement de la charge en rameaux combiné au dédoublement des plans de palissage ont entraîné une augmentation de la biomasse foliaire (poids cumulé des rognages), de la surface foliaire totale et de la surface foliaire exposée (SFE) par rapport au système classique à un seul plan de palissage. Le port retombant de la végétation a provoqué une réduction de la croissance végétative et de la surface moyenne des feuilles principales et secondaires. Le feuillage de la partie retombante su couvert végétal a bénéficié d'une excellente interception lumineuse.
Nouveaux systèmes de conduite pour les vignes en forte pente : Essais sur Merlot au Tessin
Un essai de nouveaux systèmes de conduite a été mis en place avec le cépage Merlot au vignoble expérimental de Gudo (TI), cultivé en banquettes. La pente naturelle du terrain s'élève à 65% et la distance entre les banquettes ou les rangs est de 3 m. Six systèmes de conduite ont été testés, avec pour objectif de mieux occuper l'espace disponible. Au témoin traditionnel, conduit en Guyot double à palissage vertical simple, ont été comparées des variantes à double plan de palissage, ascendant et retombant au-dessus des talus, conduites soit en Guyot, soit en cordon. La charge en rameaux des systèmes à double plan de palissage a été augmentée de 20 à 60% par rapport au témoin. En moyenne des années (1995-2000), cet accroissement de la charge a permis d'augmenter les rendements de 30 à 50% et, en même temps, de favoriser légèrement la qualité des raisins, dans les teneurs en sucres et en acide malique. Cette sauvegarde de la qualité s'explique essentiellement par le rapport de la surface foliaire exposée par Kg de raisin qui a pu être maintenu assez constant dans l'ensemble des variantes. La taille en cordon a provoqué une augmentation du poids des bois de taille et de celui des baies et a réduit la fertilité des bourgeons ainsi que le pourcentage d'yeux non débourrés et de rameaux faibles. Les nouveaux modes de conduite expérimentée ont entraîné, par rapport au témoin et selon les systèmes, une augmentation des travaux au cep de l'ordre de 30 à 150 h/ha. Ce supplément d'heures a été largement compensé par l'accroissement des rendements.
Raisins biologiques riment avec grand cru
Cent hectares de vignes entourés de 400 hectares de garrigue. Dans l'Aude, au coeur des Corbières, à une trentaine de kilomètres de Narbonne, le domaine de Château Caraguilhes élève du vin issu de raisins biologiques. En agriculture biologique depuis 1989, les vignes sont choyées. Ni pesticides, ni insecticides, ni engrais chimiques ne viennent les polluer. Lutte biologique, désherbage mécanique et vendanges à la main... Toutes les techniques de cultures et de vinification bio au service d'une AOC Corbières dont la renommée dépasse nos frontières. De l'Europe du Nord au Japon, en passant par les plus grandes tables parisiennes, Château Caraguilhes est dans la cour des grands.
La bio-dynamie en Californie
Un petit air de Bourgogne du Nord, teinté parfois de Valais suisse : voilà l'allure du Comté de Mendocino, qui héberge l'un des vignobles les plus septentrionaux de Californie. Hivers doux et très humides, étés secs, longs et chauds. Mais Mendocino, c'est aussi le vignoble le plus bio du monde. Petit parcours en compagnie de quelques personnes de caractère.
La bio-dynamie en Californie
Christophe Beau nous fait partager ses rencontres et ses visites en Californie, dans le Comté de Mendocino, qui héberge le vignoble le plus bio du monde avec 20% de l'ensemble. Entre la Brown-Forman Corporation (sorte de parc d'attractions viticole) et la tribu Frey (plutôt communauté autonome), la viticulture biodynamique trouve outre Atlantique des voies d'expression bien différentes.
Un bon cru pour la bio
La viticulture biologique ne cesse de gagner du terrain. La surface consacrée au vignoble bio devrait, selon les estimations de l'Observatoire National de l'Agriculture Biologique, atteindre les 7500 ha en 2000. Le marché des vins français est extrêmement soutenu, notamment à l'export (70% de la production française), avec comme principal client l'Allemagne qui représente à elle seule 48 % des exportations.
Dossier : Des bio au royaume de Champagne
Aujourd'hui, malgré la nette progression des conversions bio en France et l'engouement des consommateurs, les champenois qui ont fait ce choix restent peu nombreux, perdus dans ces 2,6% du vignoble français que représente la Champagne. Au total on ne dénombre que 13 exploitations bio certifiées et contrôlées. Découverte de la viticulture champenoise : - conduite des vignobles, - vide réglementaire concernant l'apellation "biologique", - secrets de la méthode champenoise de vinification, et rencontre avec des experts passionnés.
Establishing a plant corridor to enhance beneficial insect biodiversity in an organic vineyard
L'essai, mené par le Centre de Contrôle Biologique (de l'Université de Californie, Berkeley), a pour but d'étudier comment le fait de modifier l'aménagement spatial d'une vigne (en implantant une allée de végétation contenant 65 espèces différentes, par exemple) peut améliorer la biodiversité des insectes auxiliaires.
La protection phytosanitaire en viticulture biologique
Le raisonnement de la protection en viticulture biologique passe par l'application de mesures prophylactiques, l'identification du parasite ou du ravageur, l'estimation du risque de propagation et, en dernier, le traitement. En bio, la prophylaxie doit être un mode de pensée, un souci permanent du viticulteur s'il ne veut pas recourir à une phytopharmacie polluante et au succès limité.
Le soufre
Le soufre est utilisé dans le vignoble depuis 1850, et son utilisation s'est généralisée à partir de 1853, pour faire face à l'épidémie d'oïdium qui ravageait le vignoble français. Depuis cette époque, l'étude des effets secondaires du soufre n'a pas fini de surprendre les chercheurs et les utilisateurs. C'est un produit incontournable en viticulture, utilisé sciemment en agriculture biologique, ses effets bénéfiques potentialisent les autres méthodes utilisées pour renforcer l'équilibre du sol et de la plante.
Utilisation de l'argile dans le soutien à la lutte antiparasitaire dans le vignoble en agrobiologie
L'argile possède un grand nombre de propriétés envers tout être vivant, que l'homme n'est pas toujours capable d'expliquer. On peut notamment l'utiliser dans la vigne de nombreuses façons, et la qualité de celle-ci n'en est que meilleure (adhérence, aspect, tenue, coûts de traitement).
Les bienfaits du traitement à l'eau
L'INRA et la région Bourgogne, dans le cadre de la protection sanitaire du vignoble, ont initié, dès 1995, un programme d'étude sur le traitement des plants à l'eau chaude. Après trois années d'expérimentation, aucune mortalité n'a été constatée sur l'ensemble des ceps introduits et le traitement à l'eau chaude n'a pas influé sur la vigueur, la quantité et la qualité
Le bois noir - Une maladie complexe
On parle de plus en plus de cette jaunisse de la vigne, qui sans avoir l'ampleur critique de la flavescence dorée, cause de graves dégâts un peu partout en France. Depuis les années 60, beaucoup d'inconnues subsistaient sur l'identité de l'agent pathogène et de l'insecte vecteur. La détermination et la connaissance des deux facteurs révèlent une certaine complexité de la lutte car la présence de l'insecte est totalement imprévisible.
La confusion sexuelle, une approche collective
Contre eudémis et cochylis, la confusion sexuelle gagne du terrain en France. Avec 10% de ses surfaces, la Champagne est de loin la région la plus concernée par cette technique.
Contrôle des maladies et des ravageurs en viticulture biologique
Le mildiou et l'oïdium demeurent les problèmes phytosanitaires les plus importants des vignobles biologiques. Grâce à de nouveaux produits de traitement, la sécurité sanitaire des vignobles a pu être augmentée ces dernières années. L'entretien du sol, le maintien des auxiliaires, l'effeuillage et les autres soins culturaux sont essentiels pour une bonne santé de la vigne. Cette fiche technique présente les maladies et les ravageurs principaux, décrit les symptômes, donne des informations sur leur cycle de vie et des conseils pour des mesures préventives ou une lutte directe.
Les organismes auxiliaires entomophages et entomopathogènes en vignoble
"L'étude sur les auxiliaires en vignobles a été réalisée dans le cadre d'un programme de recherche plus large intitulé ""Amélioration qualitative du raisin de table et de cuve par une lutte rationnelle contre les tordeuses de la grappe en première génération"". Ce programme avait pour objectifs de mettre au point une lutte rationnelle visant la 1ère génération d'Eudemis à partir d'un modèle de prévision des risques et de mesurer les effets directs et indirects de cette méthode sur les 2ème et 3ème générations d'Eudemis, la qualité de la vendange, la qualité du raisin de table et l'évolution des autres ravageurs ainsi que le comportement de la faune auxiliaire. Ce dernier point confié à l'ACTA a fait l'objet d'une étude bibliographique et d'observations dans plusieurs vignobles du Sud-Est de la France de 1995 à 1997. Ce document est un extrait de cette synthèse."
Le retour des précieux typhlodromes
La mise au point de programmes de lutte raisonnée, et en particulier l'emploi de fongicides et d'insecticides classés neutre à faiblement toxiques vis à vis des prédateurs, a permis aux précieux typhlodromes de se développer en quantité suffisante. Le retour de ces insectes, prédateurs naturels des acariens, a ainsi permis la suppression des traitements acaricides dans plusieurs vignobles.
Sauvegarde, conservation et valorisation de la diversité génétique de la vigne en Valais
D. MAIGRE ; JJ. BRUGGER ; P. GUGERLI ; ET AL.Dans REVUE SUISSE DE VITICULTURE ARBORICULTURE HORTICULTURE (N° Vol. 31, n° 2 01/03/1999) / (7 p. 111-117)Le climat privilégie du Valais, Suisse, permet la culture d'une large palette de variétés viticoles locales ou étrangères, de maturité précoce à tardive. Les variétés locales suscitent à nouveau de l'intérêt et les surfaces cultivées tendent à augmenter. Depuis 1992, un double travail de prospection sur le terrain et de conservation des ressources génétiques est réalisé pour des cépages locaux ou des variétés anciennement cultivées dans cette région. Cette étude porte essentiellement sur des variétés originales qui présentent un grand intérêt qualitatif comme la Petite Arvine, le Cornalin, l'Humagne rouge, l'Amigne et l'Humagne blanc.
Vineyard Reclaimed : The story of Fetzer's Californian organic wines
L'histoire commence en 1958 lorsque Barney et Kathleen Fetzer décident d'acheter un ranch délabré à Redwood Valley, Mendocino (Californie) pour en faire leur demeure et celle de leurs onze enfants. La maison leur a été vendue avec un terrain d'une surface de 720 acres qui comprend un vignoble vieux de 100 ans. Celà a été le point de départ pour l'entreprise Fetzer qui est devenue aujourd'hui le leader des producteurs de vins bio Californiens. Jem Gardener, qui dirige le Club de Viticulture Biologique du HDRA, raconte à travers cet article, l'épopée fantastique d'une famille qui, grâce au travail et au courage de ses membres, a pu créer une entreprise et la développer pour en faire une société reconnue au niveau national et même mondial.
Viticoltura biologica
Les exploitations ayant adopté les méthodes de culture biologiques de la vigne sont environ une vingtaine dans la région de Frioul-Vénétie-Julienne et couvrent une superficie totale d'à peu près 150 hectares. Et même si ces fermes ne sont pas encore bien nombreuses, l'espoir d'en voir apparaître plus dans l'avenir subsiste car il est évident que dans cette région-là, la viticulture biologique est techniquement possible et il semble relativement facile d'y produire un vin de bonne qualité qui pourrait être vendu tant au niveau national qu'au niveau international. Dans cet article sont transposés les aspects les plus caractéristiques de la viticulture bio (réglementation, fumure, conversion, vinification, marché,...) et les principaux problèmes agronomiques et phyto-pathologiques que doit affronter le viticulteur (les maladies de la vigne, les parasites et les moyens de lutte préconisés, le mildiou, l'oïdium de la vigne, les acaridiens, les chenilles,...).
Viticulture biologique : une filière qui s'institutionnalise
En dix ans, la filière des vins bio a pris modestement sa place sur le marché (6900 ha, moins de 1% du vignoble français). Mais elle est en plein développement malgré les incertitudes liées à la flavescence dorée. Il faut dire que les aides à la conversion sont passées en 1997 de 1000 à 5000 F/ha ! De quoi en convaincre plus d'un ! Entretien avec J. Rousseau, responsable de la filière viticole au CIVAM bio et directeur de l'Association Interprofessionnelle des Vins Biologiques du languedoc-Roussillon.
Détermination des espèces d'armillaire responsables du pourridié-agaric de la vigne au Tessin
S. PROSPERO ; D. RIGLING ; ET AL.Dans REVUE SUISSE DE VITICULTURE ARBORICULTURE HORTICULTURE (N° Vol. 30, n°5 01/09/1998) / p. 315-319 (5)Le pourridié-agaric de la vigne est une maladie très commune dans les vignobles du Tessin. Une enquête a été effectuée dans dix vignobles de la région. Dans ces parcelles, le pourcentage de ceps présentant des symptômes d'armillaire se situait entre 2 et 20%. A partir de 47 plantes analysées, on a obtenu 30 cultures pures de champignons. En confrontant ces isolats avec des souches-tests haploïdes d'armillaire et en utilisant une méthode basée sur l'analyse par PCR (réaction en chaine de la polymérase), tous les isolats ont été identifiés comme Armillaria mellea sensu stricto. L'influence de facteurs comme la proximité de la forêt, le précédent cultural et l'utilisation des piquets en bois sur la présence de pourridié-agaric dans les vignobles est mise en relation avec les résultats. Le rôle de ces facteurs devra être éclairci par des essais spécifiques.
Précis de viticulture
A l'usage de tous les étudiants, formateurs, techniciens et agriculteurs, cet ouvrage livre l'essentiel des connaissances acquises sur la vigne (ampélographie, morphologie, anatomie et physiologie) et sa culture (climat, sol, multiplication, vignoble et conduite), depuis les bouleversements du XIXème siècle aux transformations culturales. L'étude des techniques viticoles a d'ailleurs été envisagée sous l'angle de leur évolution en fonction de la disparition prgogressive de la main d'oeuvre et de tous les moyens mis en oeuvre pour abaisser le prix de revient, tout en conservant une qualité suffisante. Les problèmes économiques, consommation des produits, débouchés et concurrence internationale, ont également été abordés.