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Les 4 saisons du jardin bio : Mon potager bio passe à table, Hors-série n° 2 printemps 2010
Claude-Marie VADROT, Auteur ; Denis PEPIN, Auteur ; Josiane GOEPFERT ; ET AL. | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2010
Ce numéro des 4 saisons du jardin bio "Mon potager bio passe à table, Hors-série n° 2 printemps 2010" aborde, à travers l'expérience de collaborateurs réguliers du magazine, spécialistes reconnus, plusieurs aspects du jardin biologique : - Jardin vivrier : Enquête : le grand retour du jardinage en France ; Une année au potager ; Herbes, fleurs et légumes anciens à découvrir ; Démarrez un poulailler ; Débutez un verger ; Cultivez les fruits rouges ; - Cuisiner le jardin : Légumes : une sacré santé ! ; Ils apprivoisent les légumes ; Le jardin s'invite à l'apéro ; 12 recettes de jardiniers ; Les pickles et chutney, condiments maison ; Les bons petits plats de Cléa ; Comment conserver ses récoltes ; - Jardin pratique : Les outils indispensables ; Les recettes du compost ; Un sol vivant et bien nourri ; Récoltez vous-même vos graines ; La pharmacie des plantes bio ; Bonnes adresses.
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Actualité : Biodiversité animale : Quelle sélection animale pour une agriculture paysanne ?
Alexandre HYACINTHE, AuteurDe nombreuses démarches d'éleveurs pour se réapproprier la sélection animale sont issues d'un même questionnement : « Comment sortir des schémas de sélection pyramidaux qui, dans le contexte des productions animales industrielles, ont participé à l'érosion de la diversité génétique, avec un nombre de mâles extrêmement réduit dans la plupart des grandes races, et quelques critères de sélection dominants liés uniquement à la production ? ». Pour répondre à cette question, en Rhône-Alpes, l'association régionale pour le développement de l'emploi agricole et rural (Ardear) coordonne une réflexion d'éleveurs depuis 2010, dont beaucoup ont refusé la vaccination contre la fièvre catarrhale ovine (FCO). Mais cette problématique déborde des seuls troupeaux ovins : bovins, porcins et volailles sont également concernés, avec le pari qu'un élargissement de leur base génétique renforcera leurs défenses globales et leurs capacités d'adaptation. Le réseau européen « Libérons la diversité » travaille aussi dans ce sens. C'est urgent, car à partir de 2015, il est prévu que les mâles ruminants fassent l'objet d'une certification obligatoire... (Art. l. 653-6 du code rural et maritime).
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Actualité et modernité du pastoralisme
Les différents acteurs du pastoralisme, bien qu'ils doivent se confronter à des enjeux souvent contrastés, peuvent se retrouver autour de grandes thématiques : la reconnaissance de l'homme comme "producteur d'écosystèmes" ; une confrontation de ces activités d'élevage avec les autres usagers de l'espace ainsi que l'ensemble de la société, son économie et ses territoires ; une problématique d'innovations techniques adaptées à des systèmes marqués par la mobilité, etc.
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Agriculture paysanne et changement climatique : Espoir et action (Dossier : Changeons les politiques agricoles, pas le climat)
Claire LAVAL, AuteurUne vigneronne bio, en Gironde, explique que le salut de la planète face au réchauffement climatique passe par la faculté de résilience des systèmes (possibilité d'adaptation avec retours à des équilibres). Et pour cela, selon elle, seuls des systèmes à base de petites fermes diversifiées peuvent maintenir une biodiversité suffisante pour s'adapter aux nouvelles contraintes. L'observation de la nature, des « mauvaises » herbes par exemple encadré instructif à ce sujet et l'explication de son fonctionnement et des interactions devraient être les nouveaux sujets de la recherche agronomique : « Plus que des techniques de pointe, les besoins sont ceux de formation des hommes ».
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Un amour de laine
Ygaëlle DUPRIEZ, AuteurLa laine de mouton est une matière aux propriétés multiples : saine, naturelle, biodégradable, isolante du chaud, du froid, du bruit, elle régule l'humidité, résiste au feu, absorbe les composés organovolatils toxiques dans l'atmosphère... Quant à ses usages, ils sont quasiment illimités. C'est qu'il n'y a pas « une laine », chaque type de race de mouton offrant une laine aux qualités différentes. Différentes techniques seront mises en uvre pour la transformer en fonction de l'usage envisagé : cardage, peignage, aiguilletage, fillage, tissage... Au jardin, la laine laissée brute sera idéale pour protéger les jeunes plants après le repiquage, pailler une zone pour empêcher les mauvaises herbes de pousser, en faire un paillis pour les cultures, envelopper les rosiers pendant l'hiver, etc. Au verger, mettre un peu de laine dans le trou de plantation des jeunes arbres éloigne les mulots ; installée au pied des jeunes arbres, la laine garde le sol humide et permet d'éviter la pousse des herbes concurrentes. Dans le bâtiment, elle procure une matière isolante. Dans la maison, la laine « propre » est présente sous de multiples formes. Quelques conseils seront bons à connaître pour prévenir une invasion par les mites, en particulier grâce à l'utilisation de certaines huiles essentielles.
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Arbres et paysage : place des arbres champêtres
Cette brochure présente des expériences de mise en valeur du paysage en Europe, centrées sur la qualité des produits et la durabilité des systèmes agricoles.
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L'Atelier Paysan, une ingénierie en "open source"
PJ. DELORME, AuteurJoseph Templier est l'un des passionnés à l'origine de l'Atelier Paysan. C'est lorsqu'il était maraîcher bio et qu'il expérimentait la culture sur planches permanentes qu'il a commencé à faire le constat suivant : aucun matériel n'était adapté à cette nouvelle agronomie. Alliant aptitude au bricolage et connaissance de son domaine, il a cherché à prendre le meilleur de chaque outil existant pour concevoir et adapter les siens. Les premières formations aux techniques de l'autoconstruction sont nées de l'envie de mutualiser toutes les bonnes trouvailles des uns et des autres, qui bricolent dans leur coin, et d'en faire profiter un maximum de maraîchers. C'est en 2010 qu'a commencé le travail de recensement sur les outils autoconstruits en maraîchage bio, et, en 2011, qu'a eu lieu la première formation, avec 8 participants. Depuis, ce sont près de 200 stages qui ont été proposés, et 75 qui sont prévus sur l'année 2017. Se réapproprier son outil de travail, conserver les savoir-faire et les partager, tels sont aujourd'hui les principaux moteurs du succès des ateliers d'autoconstruction. 11 permanents de l'Atelier Paysan travaillent pour répondre à cette demande de plus en plus forte de formations, qui touche désormais aussi les grandes cultures.
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L'atelier paysan, un levier pour devenir plus économe et autonome en matière d'agroéquipement
Cindy SCHRADER, AuteurL'Atelier Paysan accompagne les agriculteurs, depuis 2014, autour de la conception et de l'autoconstruction d'outils et de bâti. Les stages organisés permettent aux participants d'apprendre à lire des plans et à utiliser diverses techniques (travail du bois, des métaux). Ils acquièrent ainsi plus d'autonomie, comme l'explique Vincent Bratzlawsky, animateur formateur de l'antenne Grand Ouest. Certaines sessions visent même à concevoir des outils collectivement, pour répondre à des besoins spécifiques. Les prototypes ainsi créés sont ensuite mis à l'épreuve sur des chantiers tests.
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L'autoconstruction du matériel fait germer un nouveau réseau
François FUCHS, AuteurL'association pour le développement de l'Agriculture Biologique (ADABio) réunit actuellement 200 agriculteurs de l'Ain, de l'Isère, de la Savoie et de la Haute-Savoie. Forte de 13 salariés, elle a pu développer un programme de formations en auto-construction de matériel agricole, essentiellement au départ pour l'adapter au maraîchage biologique. Succès immédiat, qui a conduit l'association à créer une entité spécifique : ADABio auto-construction, avec à terme l'idée de transformer cet outil en société coopérative d'intérêt collectif (SCIC). Le concept repose sur des échanges de savoirs et savoir-faire entre paysans, qui les mettent en commun, avec des plans de constructions, le tout dans une base de données web (http://forum.adabio-autoconstruction.org/), toutes ces innovations étant « libres de droit » (sans brevets ni licences). Outre un atelier situé à proximité de Grenoble (le Fab Lab), l'association dispose d'un camion atelier qui lui permet d'intervenir en direct dans les fermes. L'article est complété par un témoignage d'un agriculteur auto-constructeur dans les Deux-Sèvres, qui explique sa démarche, initiée notamment pour se débarrasser des rumex dans une situation pédologique particulière.
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Autoconstruction : Un terreau fertile d'innovations !
TERROIRS BIO RHONE-ALPES, AuteurDe nombreux agriculteurs en AB font le constat que certains outils et machines agricoles, dans leur version standard, sont peu, voire pas du tout, adaptés à l'agriculture biologique et à leur propre exploitation. C'est pour pallier certaines impasses techniques vécues par les agriculteurs sur le terrain qu'ADABio avait lancé, en 2009, une initiative pour rendre possible l'autoconstruction par les échanges et la formation. Devenue en 2014 l'Atelier Paysan, cette initiative s'est développée, en assurant notamment deux activités complémentaires, la recherche et développement participative et la diffusion de savoirs paysans, avec toujours comme objectif de rendre les agriculteurs acteurs de leurs pratiques et de soutenir l'innovation en auto-construction.
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Binette & Cie : Le test
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurPour aider le jardinier à choisir le ou les outils les plus appropriés, 13 outils différents ont subi des essais au Parc de Terre Vivante et chez plusieurs jardiniers. Il s'agissait de noter chaque outil après l'avoir essayé au moins 10 minutes dans différentes configurations : planches de potager ou parterres de fleurs... Les deux familles d'outils les plus utilisés ont été testées : les binettes ; les sarcloirs, ratissoirs ou grattoirs. Présentation de l'intérêt de ces deux familles d'outils et des résultats de l'essai sous forme de tableau : nom de l'outil (fabricant) et prix, maniabilité, efficacité, fatigue au travail, solidité, rapport qualité/prix, note sur 5. Des encarts présentent les personnes mises à contribution pour l'essai et de bonnes adresses pour acquérir ces outils.
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La bio souligne les arômes du Comté : Un savoir-faire ancestral
Dans les années 1960, l'affineur Marcel Petite se tourne vers l'agriculture biologique. Au début des années 1970, pour inciter les producteurs à choisir la bio, Marcel Petite offre des primes dès la première année de conversion, même si le Comté ne peut être valorisé en bio. En 1972, une fruitière fait le grand saut. Aujourd'hui, elles sont au nombre de cinq, trois dans le Doubs (Cerneux-Monnols, Lachaux et Chapelle-des-Bois) et deux dans le Jura (Val de Loue et Lajoux), approvisionnées par une cinquantaine de producteurs de lait : Marcel Petite est le seul affineur franc-comtois à travailler avec des fromageries complètement dédiées à la bio. Le comté bio représente 1 500 tonnes par an (sur les 52 000 tonnes de l'AOC). L'affineur Marcel Petite en écoule 700 tonnes par an, affinées aux Grandes Narboz et au Fort de Saint-Antoine. L'article présente la parcours de l'affineur, les règles auxquelles sont soumis les agriculteurs avec la cohabitation AOC et bio, le savoir-faire du maître fromager.
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Le blé meunier d'Apt ressurgit du fond d'un sac
Retrouvée dans les années 80 par les naturalistes du Parc naturel régional du Lubéron, la touzelle est une vieille variété de blé tendre du sud-est de la France. Encore appelée "blé meunier d'Apt", ou "Touzelle blanche de Perthuis", elle était réputée pour s'adapter aux conditions de sécheresse, ainsi qu'à la pauvreté des sols. Elle est aujourd'hui remise au goût du jour par quelques amateurs passionnés : douze agriculteurs bio, un moulin, et une vingtaine d'artisans boulangers, qui commercialisent le "pain du Lubéron". Non inscrite au catalogue officiel des variétés, donc en théorie interdite à la vente, elle bénéficie cependant d'un flou juridique avec une inscription dans une des mesures agrienvironnementales.
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Bon, propre et juste : Ethique de la gastronomie et souveraineté alimentaire
Au-delà des préoccupations du "manger bien manger mieux", c'est l'idée même de gastronomie et de cuisine que Carlo Petrini veut révolutionner. Il entraîne le lecteur aux quatre coins du monde à la rencontre des peuples, des paysans, des chefs cuisiniers, de produits rares, de recettes et de saveurs oubliées. Au fil des récits se clarifient les enjeux terribles qui se cachent derrière le simple acte de faire ses courses ou manger : des actes qui pèsent sur l'avenir de la société et de la planète. Ce livre fonde une éthique de la gastronomie. Carlo Petrini propose une nouvelle définition de la qualité d'un produit alimentaire : c'est l'alliance nécessaire du BON, du PROPRE et du JUSTE. Il s'agit d'adopter un comportement responsable en privilégiant la production et la consommation des aliments remarquables du point de vue gustatif, respectueux des typicités alimentaires, des écosystèmes et de la biodiversité, et assurant en même temps des conditions de vie équitables aux producteurs et aux communautés nourricères du monde. L'auteur, notamment fondateur du mouvement international "Slow Food", appelle à un engagement personnel et collectif dans la "bataille" pour la souveraineté alimentaire. Un vaste réseau est en train de naître où se rencontrent des producteurs, des commerçants, des chercheurs, des chefs, des gourmets et des consommateurs.
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Bonneterre : créateur de Bio gourmande et authentique
BIO-LINEAIRES, AuteurEn 1963, Robert Bonneterre a créé sa société en proposant comme signature « offrir le meilleur de la Terre ». 10 ans après sa création, les produits à base de soja étaient lancés, et quelques années plus tard, ce fut la création des premiers produits bio issus du terroir. Aujourd'hui, Bonneterre compte 120 collaborateurs, 1 000 références, une présence dans 1 600 points de vente et 500 fournisseurs. Pour Thierry Chiesa, Directeur Général depuis janvier 2012, il importe de perpétuer les valeurs de la bio « comme avant ». La volonté de Bonneterre est d'entretenir les valeurs chères à la marque, de valoriser savoir-faire et terroirs. La nouveauté 2013 réside dans le redéploiement de la société : de distributeur-grossiste, Bonneterre devient un fabricant. 80 innovations seront ainsi lancées, dont 70 % seront issues des structures internes : boissons végétales, barres, miel