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Dossier : Le maraîchage bio fourmille de projets
Nicolas HERBETH, AuteurCe dossier donne un aperçu du maraîchage bio en Lorraine, à travers 4 articles apportant chacun un éclairage particulier : - "La Réunion annuelle : un temps de partage" ; le compte-rendu de la réunion de février 2016 permet de connaître les interrogations qui ont pu être formulées à cette occasion par les maraîchers bio de la région, par exemple sur les stratégies de commercialisation, et les sujets qui ont fait l'objet d'une présentation ; - "Projet SEMBIO : Savoir Écologique Maraîcher en Agriculture Biologique" ; cet article propose un focus sur ce projet, qui vise à mettre en partage des pratiques entre paysans et à favoriser les échanges grâce à divers outils et avec l'appui de plusieurs structures, comme par exemple l'association Geyser. Cette dernière, spécialisée dans la médiation territoriale liée à l'environnement et aux questions des savoirs écologiques paysans, accompagnera les partenaires du projet ; - "La restauration hors domicile : Témoignages" ; 28 tonnes de légumes bio lorrains sont consommées aujourd'hui par la RHD en Lorraine. 2 maraîchers bio apportent leurs témoignages sur ce débouché qui est amené à se développer ; - "Des légumes à fortes valeurs ajoutées" ; Dans le cadre des formations sur le maraîchage bio, Charles Souillot, technicien maraîcher du Finistère, est venu partager des itinéraires techniques de légumes qui permettent de diversifier les productions.
Eleveurs et vaches laitières : le lien par le travail
Philippe DRUGEON, AuteurDans une société où la place accordée à lanimal est en mutation, entre le rejet de lélevage, le bien-être animal défini souvent par des critères liés à lélevage productiviste, ou encore la personnalisation de lanimal, Philippe Drugeon, adhérent Bioliat, souhaite faire comprendre et valoriser le lien si particulier, associant économie, travail et social, qui lie de nombreux éleveurs et leurs animaux. Biolait, en particulier à travers la création dune commission qualité dédiée au thème « ces hommes et leurs vaches », en sappuyant sur ses valeurs liées à une agriculture paysanne, veut engager un dialogue avec le reste de la société et éviter que les mutations en cours ne remettent en question les savoir-faire des éleveurs.
La Fromagerie du Gros Chêne : La passion et l'excellence des fromages au lait cru
Sylvie LA SPINA, AuteurDaniel Cloots s'est installé, avec sa famille, dans le petit village de Méan (Wallonie), dans les années 1980. Il y a créé sa fromagerie après un séjour en Ardèche où il a décidé de se lancer dans la fabrication de fromage de chèvre, activité très marginale à cette époque-là. Depuis, il développe son activité avec une passion pour le lait cru. Aujourd'hui, sa fromagerie est devenue une coopérative et commercialise une trentaine de produits laitiers de chèvre, de brebis et de vache. Cet article consacre une partie à la découverte de cet éleveur passionné et s'intéresse, plus largement, aux petits producteurs wallons qui travaillent le lait cru.
Les métamorphoses du bon berger : Mobilités, mutations et fabrique de la culture pastorale du Sud de la France
Bergers, alpages et pastoralisme appartiennent-ils à l'Histoire ? Alors que beaucoup leur fabriquent une image passéiste d'activité "traditionnelle" teintée de nostalgie, cinq cent mille brebis transhument chaque année entre Provence et Alpes, signe de la vivacité de la culture pastorale du Sud de la France. Sur la base d'une ethnographie précise, Guillaume Lebaudy analyse la culture de la mobilité des bergers et des troupeaux. Il nous donne à comprendre un métier qui suppose des savoirs et savoir-faire, mais aussi une obsession de la domestication commune à tous les éleveurs et bergers dans le monde. Se dévoile peu à peu tout le génie de ce métier dans ses mutations pour composer au fil du temps, avec les évolutions de nos sociétés. Sans pessimisme mais avec lucidité, cet ouvrage alerte sur la crise actuelle de la culture pastorale et met en lumière ses enjeux environnementaux, territoriaux, administratifs, sociaux et culturels. Cet ouvrage est publié dans la collection Hors-Les-Drailles.
Najel : L'authenticité d'une tradition séculaire pour répondre aux tendances actuelles
BIO-LINEAIRES, AuteurNajel est la marque de la société de Manar Najjar, créée en 1996 à Villeurbanne et initialement dédiée à l'import-export de savons d'Alep provenant directement de la savonnerie familiale située en Syrie, à Alep. Chez Najel, l'histoire du savon d'Alep est une véritable tradition familiale et la marque s'inscrit dans une continuité. L'ancienne savonnerie familiale a rejoint la ville d'Afrine, au nord d'Alep, à la frontière turque, comme une quinzaine de savonneries qui ont fui les combats. Manar Najjar fait ainsi travailler, en saison haute, plus de 80 familles qui apportent la main duvre nécessaire à la récolte des baies de laurier et des olives, au pressage de l'huile, à la saponification, à la coupe des savons, au séchage, à l'emballage et à l'expédition, et 20 personnes travaillent en permanence en saison basse. Ce savon authentique et de qualité est à la fois la vitrine d'un savoir-faire ancestral de la marque et l'inspirateur de l'ensemble d'une gamme garantissant bien-être et dépaysement.
Recueil de pratiques observées en viticulture biologique : des pistes pour innover ?
Audrey PETIT, Auteur ; Raphaël CHATAIN, Auteur ; Céline CRESSON, Auteur | LE GRAU DU ROI (Domaine de l'Espiguette, 30 240, FRANCE) : IFV (Institut français de la vigne et du vin) | 2016Ce recueil a pour ambition de mettre en place une méthode pour détecter et évaluer les pratiques innovantes mises en uvre chez les viticulteurs biologiques avec, en point de mire, la diffusion de ces pratiques pour un développement de la viticulture biologique. Ce document, réalisé dans le cadre du projet CASDAR VITINNOBIO, est le fruit dune enquête réalisée à partir dentretiens au cours de lhiver 2014-2015. Étaient particulièrement ciblées les pratiques jugées innovantes concernant des points techniques identifiés comme potentiellement verrouillés ou difficiles à maîtriser en viticulture biologique (doses de cuivre, gestion des adventices, gestion du temps de travail ). A ce stade, aucun travail dévaluation, de validation, de contrôle de ces techniques nayant été effectué, lobjectif du document est avant tout de montrer la diversité, la créativité, lingéniosité de pratiques qui peuvent répondre à divers points de blocage de la viticulture biologique, et qui représentent un véritable terreau dinnovations pour les viticulteurs bio ou conventionnels.
Recueil de savoir-faire paysans : Commercialisation viticulture bio
Entre 2004 et 2014, les surfaces dédiées à la viticulture biologique en Pays de la Loire ont pratiquement triplé, selon les chiffres de l'Observatoire de l'Agence bio et de l'ORAB. En 2014, il y avait 1 921 ha de viticulture bio dans la région et 513 en conversion. Le réseau GAB-CAB propose aux vignerons expérimentés et à ceux récemment installés un accompagnement technique en viticulture et en vinification. Ce recueil, porté par la CAB Pays de la Loire, a pour objectif de diffuser les techniques et savoir-faire des vignerons du réseau en matière de commercialisation auprès de l'ensemble des vignerons, en AB ou en conventionnel. Il est organisé en grandes thématiques et fait une large part aux témoignages et aux paroles des viticulteurs. Il aborde les thématiques suivantes : construction de la politique prix, élaboration et évolution de la gamme, circuits de commercialisation, développement de la politique de communication, mutualisation, perspectives et vision d'avenir. Une carte permet de localiser ces domaines viticoles bio de la région, qui sont ensuite brièvement présentés.
Salon La terre est notre métier : Place au changement d'échelle
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Frédéric RIPOCHE, AuteurLes 28 et 29 septembre 2016, le salon La terre est notre métier, organisé par le réseau Gab-Frab breton et la Fnab, à Retiers, en Ille-et-Vilaine, présentait sa nouvelle formule. Auparavant couplé au salon Ille-et-Bio, à Guichen, il est désormais indépendant et consacré aux professionnels. 110 exposants et 6000 visiteurs ont fait le déplacement. Parmi les sujets phares abordés pendant ces deux jours : le développement de la bio. Plusieurs acteurs de la grande distribution étaient présents. Dans cet article, les enseignes se veulent rassurantes et affirment vouloir s'engager dans des relations « gagnants-gagnants durables » avec les producteurs. La Fnab les appelle à appliquer sa charte, adoptée en avril 2016 et qui vise à préserver les valeurs de la bio (autonomie, bien-être animal jusqu'à l'abattoir...). En encarts, quelques initiatives sont présentées : - la création d'un groupe technique bio-énergie-climat, au sein de la Fnab, pour étudier de façon plus approfondie l'impact de l'agriculture biologique sur le climat ; - sur le salon, quatre hectares étaient consacrés à des démonstrations et essais sur cultures ; - Bernard Cano, qui souhaite mettre en place une filière betterave sucrière bio en Bretagne, a présenté les 20 ares consacrés à cette culture ; - un Cabaret des savoir-faire a permis à des producteurs de présenter leurs techniques, outils ou démarches innovantes, en marge du Pôle démo dédié aux fabricants de matériels.
Autoconstruction : Un terreau fertile d'innovations !
TERROIRS BIO RHONE-ALPES, AuteurDe nombreux agriculteurs en AB font le constat que certains outils et machines agricoles, dans leur version standard, sont peu, voire pas du tout, adaptés à l'agriculture biologique et à leur propre exploitation. C'est pour pallier certaines impasses techniques vécues par les agriculteurs sur le terrain qu'ADABio avait lancé, en 2009, une initiative pour rendre possible l'autoconstruction par les échanges et la formation. Devenue en 2014 l'Atelier Paysan, cette initiative s'est développée, en assurant notamment deux activités complémentaires, la recherche et développement participative et la diffusion de savoirs paysans, avec toujours comme objectif de rendre les agriculteurs acteurs de leurs pratiques et de soutenir l'innovation en auto-construction.
Cuba : la bio à grande échelle
Jean-Pierre CAMO, AuteurA Cuba, le mouvement agro-écologique atteint une ampleur nationale. Il relie les échanges horizontaux de savoirs et de savoir-faire à de grands programmes nationaux de développement de l'agro-écologie, comme celui de l'agriculture urbaine et périurbaine. Dorian Félix, ingénieur agronome, a participé, de 2013 à 2015, à la mise en place d'un partenariat avec les différents acteurs du mouvement agro-écologique cubain. Aujourd'hui, il cherche à s'installer dans ce pays, sur une ferme en polyculture-élevage. Dans cet article, il revient sur le contexte historico-politique dans lequel les cubains ont dû s'organiser pour réinventer leur agriculture, se réappropriant, en les adaptant, de nombreuses pratiques traditionnelles, tout en introduisant de nouvelles pratiques, comme la lutte biologique ou la lombriculture... Chaque lopin est mis à contribution pour produire l'alimentation : balcons, toitures, cours intérieures, terrains vagues, friches industrielles... L'État accompagne ce mouvement pour conduire son expansion dans tout le pays, qui compte notamment près de 4 000 coopératives agricoles (appelées organoponiques). Il est difficile d'estimer la part de la production biologique dans la production nationale, du fait qu'il n'existe pas encore de système de certification. Cependant, il semblerait que les productions réellement biologiques concernent essentiellement les légumes issus du programme d'agriculture urbaine et les productions traditionnelles paysannes locales.
Dossier : Le service arrière va de l'avant...
BIO-LINEAIRES, AuteurLe service arrière correspond à la vente à la coupe de fromage, de viande, de charcuterie, de produits "traiteur" ou encore de poisson. Dans les magasins bio, ces rayons se multiplient, souvent dans des magasins spécialisés de taille assez importante, mais aussi dans de plus petits. Ce dossier propose de faire un point sur le "service arrière" en magasin bio, souvent encore mal connu de la filière, en abordant, de façon très pratique, les précautions à prendre pour mettre en place les rayons concernés. De nombreux conseils sont donnés : critères de choix des produits pour constituer et présenter le rayon, gestion de l'approvisionnement, conseil et fidélisation des clients, démarches administratives, respect des règles d'hygiène, etc. Plusieurs articles composent le dossier : - Rayon fromage coupe : une offre qui a fait ses preuves... ; - Viande et charcuterie bio : 10 points pour oser le service arrière ; - Un rayon poissonnerie en magasin bio... ; - La marche avant du service arrière ; ce dernier article présente les résultats d'une enquête auprès de consommateurs, visant à mieux cerner l'attrait de ce concept de rayon traditionnel en magasin bio, en France.
Le génie écologique : Pratiques innovantes pour les écosystèmes et les territoires
En écho aux politiques publiques nationales et européennes de protection de la nature, un nouveau domaine d'activités est apparu dans le champ de l'aménagement de l'espace : celui du génie écologique. Si les finalités de la conservation d'espèces ou de la restauration d'écosystèmes restent parfois mal comprises ou admises, un secteur professionnel s'est pourtant développé et a aujourd'hui acquis une légitimité qui rejoint celle d'autres secteurs tels que l'aménagement paysager, l'agriculture ou la sylviculture. Le génie écologique se développe parce qu'il apporte des solutions pratiques, concrètes, pour lutter contre la dégradation de notre environnement, pour restaurer des écosystèmes dégradés et valoriser les bienfaits que ceux-ci offrent à l'homme. Cet ouvrage se propose de mieux faire connaître les contours de ce secteur professionnel naissant par le biais tout à la fois d'éléments de connaissances, d'exemples de savoir-faire qui sont propres à ce domaine d'activités, et de pistes de réflexion sur la professionnalisation et l'éthique du génie écologique. Des témoignages de personnes qui ont décidé de se former et de travailler au profit des espèces ou des écosystèmes émaillent les différents chapitres, réaffirmant leur choix de participer favorablement à renforcer les liens entre l'humanité et le vivant pour garantir, à long terme, leur respectueuse coexistence. Pour construire, ensemble, les écosystèmes de demain.
L'innovation ouverte au service de l'agriculture paysanne et biologique
Benoît DUCASSE, AuteurAu sein de l'ADABIO, groupement d'agriculteurs bio du nord de Rhône-Alpes, la diffusion horizontale des techniques et outils de production est depuis toujours un leitmotiv. Si bien qu'en 2009, un salarié et un adhérent ont l'idée, concrétisée en 2011, de développer ADABIO Autoconstruction pour répertorier les innovations paysannes en matériel agricole, exclusivement en bio, et les reproduire en les améliorant. Le succès est tout de suite au rendez-vous, avec 350 usagers durant les cinq premières années. La structure évolue ensuite en Société coopérative d'intérêt collectif (SCIC), en 2014. Elle est rejointe par différents groupes d'acteurs lors de son AG 2015 : des particuliers, des personnes morales, comme la couveuse d'activité « Les Champs du possible », le GAB du Finistère, ou l'association Hippotèse, qui promeut la traction animale ; mais aussi par les clubs d'investisseurs Cigale, autour de l'économie sociale et solidaire. Lors de cette même AG, le choix est fait d'essaimer dans d'autres régions de France (il existe déjà une antenne en Bretagne), toujours au service de l'agriculture paysanne et biologique. Pour le moment, la SCIC compte sept salariés, mais elle a voté le doublement de son budget (le montant à 800 000 euros). On trouvera des exemples de tutoriels pour auto-construire son matériel sur : www.latelierpaysan.org
Une pépinière collective
Bruno CHOC, AuteurLaurent Welsh et Jonathan Sénéchal sont maraîchers et arboriculteurs bio en Haute-Garonne. Motivés par l'envie de développer les arbres fruitiers sur leurs terres et de progresser dans la polyculture en associant des plantations de fruits et de légumes, ils ont eu l'idée de monter une pépinière collective d'arbres fruitiers. Basé sur des principes de partage de savoirs et de savoir-faire, d'échange et de solidarité, ce projet a aussi pour objectif la diversité des fruits avec des variétés anciennes. Des journées d'apprentissage et d'enseignement du greffage sont organisées, rassemblant amateurs et professionnels. Les novices peuvent ainsi s'initier aux grands principes de la technique de greffage dans une ambiance conviviale. Le projet permet également à Laurent et à Jonathan d'expérimenter dans leur ferme la mixité fruits-légumes, de réintroduire des arbres dans l'espace agraire et ainsi de reconstruire le paysage. D'autres idées de projets font leur chemin dans l'esprit des deux maraîchers, comme celle de créer un Conservatoire génétique des fruitiers.
Quand agroécologie et vente directe riment avec agriculture andine...
Marie BOYEUX, Auteur ; Léo LÉNÉE-CORRÈZE, AuteurLes auteurs, jeunes ingénieurs agronomes, témoignent, dans cet article, de leur voyage en Amérique Latine, où ils sont allés à la rencontre des petits producteurs. Ils se sont particulièrement intéressés à l'agroécologie et à la façon dont elle s'incarne dans leurs pratiques. De par leurs traditions et leurs modes de vie, les petits paysans disposent déjà de nombreux savoirs et savoir-faire ancestraux relevant de l'agroécologie : absence d'intrants de synthèse, associations de plantes, rotations, diversification des cultures, travail du sol adapté à la parcelle, etc. Ils ont aussi, depuis toujours, la culture du troc, ainsi que l'habitude de travailler en collectif, d'échanger entre communautés et de s'entraider. Bien que ces pratiques de production et d'échanges soient "naturelles", elles ont cependant dû être redynamisées dans le contexte de l'exode rural actuel et du développement de nouveaux systèmes agricoles. Pour AVSF (Association Agronomes et Vétérinaires Sans Frontières), ce qu'il faut accompagner, c'est surtout la création de points de vente où les petits producteurs peuvent valoriser la qualité de leurs productions à leur juste prix. Sur place, des associations accompagnent aussi des actions qui permettent aux femmes d'être mieux reconnues dans leur travail.