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INDUSTRIE DE L'ALIMENT DU BETAILSynonyme(s)industrie de l'alimentation animaleVoir aussi |
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Dynamiques d'innovation dans l'alimentation des bovins-lait : une analyse du processus de diffusion de la démarche "Bleu-Blanc-Coeur" et de ses répercussions
Marie-Benoît MAGRINI, Auteur ; M. DURU, AuteurComment un mode d'alimentation innovant peut-il se développer dans divers systèmes d'élevage ? L'amélioration de la qualité nutritionnelle avec la démarche Bleu-Blanc-Cur (BBC) est un exemple d'innovation combinant les aspects santé et environnement par l'augmentation de la teneur en oméga-3 des aliments (incorporation de lin extrudé), la réduction des émissions de méthane et la création d'un label privé pour une meilleure valorisation de la viande. L'article émet l'hypothèse d'une diffusion de la démarche BBC aux systèmes herbagers de montagne.
Impact d'une formule 2ème âge 100 % AB sans tourteau de soja sur les performances d'élevage et les résultats d'abattage des porcs
Florence MAUPERTUIS, AuteurLe projet Monalim a pour objectif d'étudier l'impact d'une formulation 2ème âge 100 % biologique sans tourteau de soja dans trois élevages porcins bio des Pays de la Loire. Les formules utilisent 10 à 13 % de Concentré Protéique de Luzerne (CPL, il contient 50 % de matière azotée totale) en substitution partielle ou totale du soja. En post-sevrage, les lots alimentés au CPL ont de meilleures performances dans deux élevages sur trois, alors que le coût de cet aliment n'est que de 2 % supérieur à une formulation classique à 95 % bio. L'enjeu principal est la disponibilité du CPL si ce type de ration vient à se généraliser.
Sommet de l'élevage : La bio auvergnate se mobilise
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLe Stand bio du Sommet de l'élevage 2014 (Cournon d'Auvergne, 63) a rassemblé une quinzaine d'acteurs du Massif Central et reflétait la nouvelle dynamique impulsée en Auvergne par rapport à l'AB. Suite à la dissolution d'Auvergne Biologique en juin, les professionnels bio se sont retrouvés, sous l'impulsion du Conseil régional et de la Chambre régionale d'Agriculture (CRA), au sein du CORAB (Comité d'orientation de l'AB), coanimé par la CRA et le GRAB. Des techniciens régionaux spécialisés en bio ont été recrutés. Le pôle de conversion est maintenu. La situation de la filière viande bio est présentée dans l'article, ainsi que la marque Coeur de Terroir, créée en 2012. Un encadré décrit l'entreprise Aurouze Aliments.
Répertoire 2013-2014 des Fournisseurs de l'Agriculture Biologique
BIOFIL, AuteurLa 1ère édition de ce Répertoire des Fournisseurs de l'Agriculture Biologique donne les coordonnées des fournisseurs français de produits et matériels utilisables en AB : - matériel agricole, fournitures et matériel d'irrigation ; - matières fertilisantes ; - alimentation et santé animales ; - semences, plants et stockage ; - protection des plantes ; - collecteurs, préparateurs et transformateurs. Les organismes certificateurs, laboratoires, centres de formations, organismes professionnels et institutionnels et spécialistes des énergies renouvelables sont également présents dans ce répertoire. Enfin, les principaux salons et évènements, spécialisés ou non en bio, sont listés.
Les Aliments Mercier : L'usine se consacre à la bio
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Philippe CALDIER, AuteurLa Ciab, Coopérative interdépartementale des aviculteurs du bocage, a racheté l'usine de production des Aliments Mercier, située en Vendée, ainsi que les trois usines d'aliments du volailler LDC. La multiplication de ses sites de production a ainsi permis à la coopérative de spécialiser l'usine des Aliments Mercier sur les produits bio, en facilitant ainsi la gestion des différentes matières premières. En 2012, la production d'aliments bio est de 14 000 tonnes, partagée entre les aliments pour volailles (70 %), pour porcs (20 %) et pour bovins (10 %). Les matières premières proviennent à 60 % des régions limitrophes (Pays-de-la-Loire et Charente) mais pour l'approvisionnement en soja, élément incontournable pour la ration des volailles, l'entreprise doit chercher plus loin, en privilégiant la production européenne.
Fabrication d'aliments : Cizeron Bio investit pour une bio durable
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLe fabricant d'aliments pour animaux Cizeron Bio, basé dans la Loire, a la volonté de développer sa gamme tout en diminuant son empreinte écologique. Pour cela, 1,4 million d'euros d'investissement sont prévus : augmentation des capacités de stockage, nouvelle tour de dosage permettant la réduction des déchets (emballages), panneaux photovoltaïques pour la production d'eau chaude nécessaire au process Le pôle Recherche et Développement se concentre, quant à lui, sur des nutriments plus adaptés aux besoins des animaux (cameline, tourteau de sésame ).
Viandes : un arrière-goût de déforestation : L'utilisation massive de soja dans l'alimentation animale française dégrade les écosystèmes d'Amérique du Sud
Boris PATENTREGER, Auteur ; Gabriel BREZET, Auteur ; Sophie BOISSELET, Auteur | LE PRÉ-SAINT-GERVAIS (35/37 Rue Baudin, 93 310, FRANCE) : WWF FRANCE | 2012L'augmentation de la consommation de viande et de produits d'origine animale et l'intensification des élevages basé sur le modèle « Maïs-Soja » ont entraîné une forte augmentation de la consommation de soja pour l'alimentation animale. Ainsi, la production de cet aliment en Amérique du Sud a doublé en 10 ans, principalement via la libération de surfaces à cultiver par la déforestation. La région du Cerrado est la plus touchée actuellement et de nombreuses espèces y sont aujourd'hui menacées d'extinction. La France est le troisième importateur de soja brésilien (22 % de leur production) et a donc une responsabilité importante face aux impacts environnementaux et sociaux d'une telle production intensive. Ce rapport de WWF France fait le point sur la production de soja au Brésil et la déforestation qui y est liée, ainsi que sur la consommation de cette matière première en France. Enfin, les auteurs proposent un panel de solutions à explorer, telles que le développement de cultures durables de protéines végétales locales, la mise en place de garanties environnementales pour le soja qui continuera à être importé, ou encore la modification des modes de consommation de viande de la société française.
Le boom des grandes cultures bio
Pierre-Louis BERGER, AuteurUne journée technico-économique sur les grandes cultures bio a été organisée par Corabio (Coordination Rhône-Alpes de l'agriculture biologique), le 18 Mai 2010, en Isère. Après un bilan positif pour l'ensemble des grandes cultures biologiques (hausse de 10 % du nombre d'exploitations et demande en blé tendre bio par les meuniers en hausse de 15 %), plusieurs entreprises, actrices de la bio, ont été présentées. L'entreprise privée Moulin Marion a décidé de développer le bio dès 1985 en créant une filière collecte de céréales, une filière nutrition animale et une filière meunerie, lui permettant de toucher trois marchés complémentaires. Elle produit aujourd'hui 10 000 tonnes d'aliments pour le bétail et 6 000 tonnes pour l'alimentation humaine grâce à 1300 agriculteurs répartis sur la France. Des partenariats doivent être mis en place entre des coopératives et des sociétés pour créer de nouvelles filières autour des céréales et des oléoprotéagineux. Un autre exemple a été celui de Joaquim Ferrand, paysan boulanger, qui se sert de plusieurs circuits de commercialisation pour vendre ses 350 kg de pain par semaine, en partie issus de la culture de ses 12 ha de céréales biologiques.
Des fourrages de qualité pour plus d'autonomie
Carole HIET, AuteurDaniel Brisard, éleveur ovin biologique dans l'Orne sur 110 ha, mise sur des fourrages de qualité, enrubannés, comme alimentation principale pour ses 480 brebis. Les fourrages sont enrubannés à 60-70 % de matière sèche, soit environ 300 tonnes de matière sèche de fourrage (1150 à 1250 balles d'enrubannage). Il cultive des légumineuses comme source de protéines et des mélanges d'avoine et de pois. Le fumier des brebis est composté et épandu. Il fauche 35 tonnes de foin. Récolter au bon stade est primordial pour garantir la qualité du fourrage. Il a fait le choix d'investir dans le matériel de fenaison pour être autonome et vient d'acheter une enrubanneuse à moteur lui permettant de gagner du temps. Le stockage des bottes se fait à l'extérieur. Les brebis pâturent du 15 avril au 15 octobre sur 25 ha de prairies permanentes. L'hiver, il fait varier les fourrages selon leur appétence et leur qualité. Seuls les agneaux sont engraissés avec un mélange de céréales, deux à trois mois avant l'abattage. Les agneaux sont vendus entre 16 et 22 kg à Unebio. L'enrubannage qui représente un surcoût à la récolte permet une économie importante par l'absence d'achat de concentré. Son système lui permet d'être autonome, de distribuer un fourrage de qualité à ses brebis malgré un temps de travail important.
Marché des céréales bio : Volumes en hausse et tension sur les prix
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLes surfaces cultivées en céréales bio augmentent chaque année en France. La demande est aussi soutenue et en progression (utilisation qui augmente en meunerie et chez les fabricants d'aliments, pour répondre à la demande des élevages en conversion). Néanmoins, en raison d'aléas climatiques exceptionnels (en France, mais aussi à l'étranger), la disponibilité n'est pas assurée pour certains produits. L'augmentation des surfaces en production et l'utilisation de produits en conversion dans la formulation des aliments ont en partie compensé la baisse de rendement. En revanche, concernant le blé meunier, comme l'utilisation de produits C2 n'est pas autorisée en alimentation humaine, les disponibilités n'ont pas augmenté. Néanmoins, si les rendements ont baissé par rapport à l'an dernier, la qualité est meilleure. L'origine des achats, pour compléter l'offre nationale, pourra être lointaine, en raison des aléas climatiques de la saison passée en Europe. Grâce aux conversions en cours, la situation devrait s'améliorer l'an prochain. Les acteurs s'inquiètent du manque de visibilité de la filière. Par ailleurs, la règlementation qui vise à utiliser 50 % de produits régionaux pose problème, en Bretagne notamment, où le prix des céréales est particulièrement élevé. Le prix de l'aliment bio du bétail s'envole d'ores et déjà. Il pourrait passer de 50 à 70 euros la tonne. Un tableau présente le bilan FranceAgriMer du marché du blé tendre bio pour 2009 - 2010.
Le point avec Ecocert : Aliments pour animaux : les règles de formulation
Jérôme VIEL, AuteurLes animaux biologiques doivent être nourris avant tout avec des produits biologiques (mais seules les matières premières animales biologiques listées dans l'annexe V du règlement sont autorisées). Néanmoins, les matières premières végétales en conversion peuvent être acceptées jusqu'à 30% de la part végétale de la ration. Jusqu'au 31 décembre 2011, les producteurs de monogastriques bénéficient d'une dérogation qui leur permet d'utiliser jusqu'à 5% maximum d'ingrédients conventionnels, à condition qu'ils soient indisponibles en bio, listés dans l'annexe V du règlement européen et qu'ils soient contrôlés (OGM, hexane ). Les minéraux et additifs utilisables dans l'alimentation du bétail doivent être listés dans les annexes V et VI. Concernant les règles d'étiquetage des aliments, il existe deux catégories : les aliments « issus de l'agriculture biologique » (plus de 95% du total est bio) et les aliments « utilisables en bio » (moins de 95% du total est bio) tels que les aliments minéraux ou les blocs à lécher. Pour faciliter le calcul des rations par les éleveurs, les pourcentages doivent être indiqués (% bio, % conversion, % conventionnel, part agricole sur le total).
Soja bio : le défi d'une production française ?
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLa fin de la dérogation autorisant l'utilisation de 5 % d'aliments non biologiques dans la ration des monogastriques prévue pour 2012 offre une opportunité historique pour développer la production de soja bio en France. Le soja est une des rares sources de protéines naturellement équilibrée en acides aminées et autorisée en bio. En 2008, cette production couvrait 4460 ha, concentrés dans le Sud-Ouest, et 70 % des volumes produits sont destinés à l'alimentation humaine. Le potentiel de progression des surfaces se trouve plutôt chez les bio en conversion, mais la mauvaise valorisation de sa production pour l'alimentation animale risque de freiner son développement. La culture de soja dans la moitié nord de la France semble également possible, grâce aux variétés très précoces (triples zéros 000). La difficulté majeure de cet oléagineux reste la gestion des adventices. Au niveau institutionnel, les initiatives se mobilisent pour mieux observer le comportement de la plante dans les zones concernées, et pour multiplier les surfaces d'expérimentation et de production.
OGM : Sens et contresens du "sans OGM"
Guy KASTLER, AuteurLa définition du "sans OGM" sera étudiée par le Haut conseil des biotechnologies (HCB) et cela doit intervenir dans les prochains mois. Elle est fondamentale, puisque la loi garantit la liberté de consommer et de produire avec ou sans OGM. Pour les industriels : sans OGM = 0,9% d'OGM, seuil de présence à partir duquel la loi oblige à étiqueter ! Mais pour les consommateurs, sans OGM = 0 OGM (ou tout au moins le seuil de détection, aujourd'hui à 0,01%). Qui va gagner ? Dans cet article, Guy Kastler, l'un des plus grands spécialistes de cette question, et représentant de la confédération paysanne au HCB, explique les enjeux.
Les fabricants d'aliments du bétail face au repab-F
Depuis l'adoption du Cc-Repab-F, les industriels de l'alimentation animale doivent jongler avec des contraintes supplémentaires propres à la France. Elles ne sont pas sans conséquences sur les performances des animaux, monagastriques surtout. Les formulateurs s'adaptent.