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Aide-berger : Aide-loup
Les dégâts dont le loup est responsable sont bien insignifiants comparés à ceux causés par les maladies, catastrophes naturelles ou chiens errants et/ou divagants. Pourtant, par méconnaissance le loup est devenu pour beaucoup de bergers et éleveurs la cause de tous les maux. C'est pour éclaircir les choses et "éduquer" ces éleveurs aux techniques de protection des troupeaux notamment, que l'association "A pas de loup" se mobilise donc depuis 1992. Explications sur cette initiative originale qui tente de favoriser la cohabitation homme/prédateur, dans les Alpes.
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L'alpage au pluriel
Guillaume LEBAUDY, Auteur ; Bruno MSIKA, Auteur ; Bruno CARAGUEL, Auteur ; ET AL., Auteur | AVIGNON (19 Rue Agricol Perdiguier, 84 000, FRANCE) : CARDÈRE ÉDITEUR | 2015
Les espaces pastoraux se distinguent par leurs modes de collaboration originaux où le contrat de travail constitue un enjeu central de la coopération entre berger-e-s et éleveur-se-s. Singulier, l'alpage est aussi objet d'approches plurielles, sources de débats, de tensions, voire de conflits. De ces relations dynamiques, comment en tirer des moteurs d'innovations et de prospectives, pour que la pérennité de l'alpage en tant qu'outil collectif ne soit pas menacée ? Le "métier" est soumis à des contraintes externes fortes : rude loi du marché, tracasseries administratives, conséquences de la prédation sur les troupeaux, du côté éleveur ; exigences techniques croissantes, prédation en alpage, relation avec les touristes et randonneurs, horaires de travail, risques professionnels, habitat en site isolé, forte saisonnalité du métier, précarité socioprofessionnelle, du côté berger. Mais, l'écart culturel se creuse entre le groupe social des gardiens de troupeaux et celui des éleveurs. Le risque de perte des savoirs et des compétences, sentiment partagé par les éleveurs et les bergers, est une question cruciale. Les éleveurs employeurs ne doivent-ils pas mieux formuler leurs exigences, définir des profils de poste précis, les objectifs à atteindre et les critères d'évaluation de leurs salarié-e-s, ainsi que les marges de progrès ? Ouvrage collectif proposant un regard multiple sur l'alpage (historique, descriptif et prospectif), dans le champ des sciences humaines et sociales, l'Alpage au pluriel apporte des voix plus distanciées à la problématique de la relation centrale éleveurs-bergers. Les 27 contributeurs de cet ouvrage sont des berger-e-s (et enfants de), un éleveur, un aide-berger, des agents de développement local, d'accompagnement et de représentation professionnelle (services pastoraux, Mutualité sociale agricole, groupements pastoraux, associations de bergers), des scientifiques (historiens, géographes, sociologues, ethnologues, botaniste), un éditeur en pastoralisme.
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André Leroy, berger d'alpage
Etienne LANDAIS, Auteur ; Jean-Pierre DEFFONTAINES, Auteur | AVIGNON (19 Rue Agricol Perdiguier, 84 000, FRANCE) : CARDÈRE ÉDITEUR | 2020
André Leroy est berger. Originaire des Flandres, il a fait ses études secondaires en banlieue parisienne avant d'entreprendre des études de sociologie, puis de se former finalement à la menuiserie. En 1974, après quelques années à l'usine, il a décidé, à 25 ans, de devenir berger. Les auteurs de cet ouvrage, docteur vétérinaire spécialisé dans l'étude des systèmes d'élevage pastoraux et agropastoraux des zones tropicales et tempérées pour le premier, géographe et agronome, chercheur à l'Inrae pour le deuxième, ont rencontré André Leroy à plusieurs reprises. Leurs échanges ont abouti à un projet de recherche qui a donné lieu à un rapport, publié en 1988, et dont est issu, pour partie, cet ouvrage. Sa diffusion a changé le regard sur l'alpage et sur le métier de berger, en révélant toute sa complexité. André Leroy a décrit son métier avec passion, rigueur et précision et a fourni d'innombrables détails et réflexions sur sa manière d'envisager les relations avec la nature. Sa façon d'exercer son métier de berger s'inscrit dans un cadre large et exigeant, celui d'un projet profondément moderne d'une autre gestion possible de la nature qui plonge ses racines dans le sens commun. Ce projet interpelle profondément nos contemporains et explique en grande partie le profond écho que soulève la lecture de ses propos chez la plupart des lecteurs. Aujourd'hui, André Leroy a plus de 70 ans et continue de garder l'estive. Avec une conception peu commune de son métier d'animalier, il est considéré par ses pairs comme une référence, un des meilleurs bergers du monde.
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Le berger allie pastoralisme et conservation de la faune
Laurence GEFFROY, AuteurGuillaume Constant est berger en Haute-Savoie, sur l'alpage du Méris, dans le massif des Aravis. Il gère le pâturage de ses 1000 brebis Mérinos d'Arles en respectant les périodes de reproduction de la faune locale, ce qui lui a valu le prix Agrifaune, remis par l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage. Le tétras-lyre, la bartavelle et le lagopède alpin sont trois espèces de galliformes de montagne menacées, indicatrices des autres espèces nicheuses au sol. Présentes à différents étages des alpages, leurs habitats se raréfient en raison des activités humaines. Le pâturage représente également une menace pour eux, en raison des risques de piétinement des poussins après éclosion. Guillaume Constant gère son alpage en trois quartiers, en tenant compte à la fois de la floraison de l'herbe, et des périodes de nidification de l'avifaune. L'utilisation de filets électriques lui permet de maîtriser les déplacements de ses brebis. Dans le cadre du programme Agrifaune, des colliers GPS ont été posés sur deux d'entre elles en juin 2010, afin de suivre les déplacements du troupeau et d'évaluer son emprise sur le milieu.
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Un berger, des bergères... : nouveaux enjeux d'un métier en mutation
Bruno CARAGUEL, Auteur ; Juliette CASTANIERIS, Auteur ; Alice CHENAL, Auteur ; ET AL., Auteur | LES ADRETS (La Grange, 38 190, FRANCE) : FÉDÉRATION DES ALPAGES DE L'ISÈRE | 2011
Cet ouvrage est une co-édition de la Maison du Berger, de la Fédération des Alpages de l'Isère et de Cardère Éditeur. Que sait-on aujourd'hui des bergers, de leur travail et de leur quotidien ? Longtemps enfermé dans une image archétypale - un métier d'homme, rude et solitaire - le métier s'ouvre à d'autres réalités. Depuis des dizaines d'années, les actions d'accompagnement, d'animation, de développement, de prévention, de formation, de communication, de recherche..., participent largement à transformer le métier de berger en veillant à sa pérennisation. Une enquête technique, ethnologique et photographique, menée en 2010 sur le terrain à la rencontre de bergères et bergers des Alpes, dévoile une diversité et une évolution insoupçonnées de ce métier : trajectoires individuelles et professionnelles, conditions de vie et de travail, féminisation, image du métier, professionnalisation, créativité... Elle montre aussi que ce métier, pourtant poussé par une formidable vague de modernité, offre à celles et ceux qui le pratiquent, une incomparable richesse culturelle, philosophique et poétique.
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Un berger dans mon école
"Le 17 mai dernier, au Grand-Bornand (Haute-Savoie), près de 1200 enfants accompagnés de leurs instituteurs sont venus partager une journée consacrée à la découverte du pastoralisme. Mise en oeuvre en partenariat avec l'Education Nationale et les organisations professionnelles agricoles, l'opération ""Un berger dans mon école"" vise à initier les enfants, dès leur plus jeune âge, à ces aspects culturels aussi bien qu'à la vie au quotidien des bergers. "
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Collectif d'estive : Evolution et fonctionnement - Le cas de l'estive de Manson (63)
Jean-Yves PAILLEUX, AuteurDans la gestion d'un espace pastoral, éleveurs et bergers sont amenés à travailler ensemble et constituent de ce fait un collectif. Dans cet article, Jean-Yves Pailleux, travaillant au sein de l'UMR Metafort de l'INRA de Theix dans le Puy-de-Dôme, partage son expérience sur l'estive de Manson, en tant qu'éleveur mais également en tant que président de l'estive. Il décrit l'évolution du collectif constitué, les différents acteurs et leurs niveaux d'engagement. Il apporte ensuite quelques éléments sur l'organisation du travail sur l'estive et sur l'intervention des différents partenaires.
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Composer avec les moutons : Lorsque des brebis apprennent à leurs bergers à leur apprendre
Vinciane DESPRET, Auteur ; Michel MEURET, Auteur | AVIGNON (19 Rue Agricol Perdiguier, 84 000, FRANCE) : CARDÈRE ÉDITEUR | 2016
Si les moutons traînent derrière eux une réputation d'animaux stupides, c'est la faute de Panurge. Or, les moutons n'adoptent de comportement "moutonnier" que lorsqu'ils sont d'accord et y trouvent de l'intérêt : il n'y a pas de moutons idiots, juste des animaux "mal élevés". Les auteures, une philosophe et un écologue, ont retracé, avec une dizaine de bergers, la façon avec laquelle des animaux apprennent à des humains à leur apprendre. Leur objectif : comprendre comment cet apprentissage se construit. Cet ouvrage révèle que bergers et brebis sont engagés dans une conversation permanente, faite d'apprentissages réciproques et de respect. Composer avec les moutons, notamment en les regardant manger, voilà ce qu'apprennent à faire, au quotidien, ces bergers.
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Cuidar el monte, cuidando el rebaño
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Le Domaine du Merle et la Maison de la Transhumance : Une mise en synergie pour le développement et la reconnaissance de l'agro-pastoralisme euro-méditerranéen
Eléonore BECHAUX, Auteur ; Etienne LANDAIS, Auteur ; Pierre-Marie BOUQUET, Auteur ; ET AL., AuteurLe Domaine expérimental agricole du Merle dépend du Centre International d'Etudes Supérieures en Sciences Agronomiques de Montpellier et accueille, depuis juin 2012, le siège de la Maison de la Transhumance. Le Domaine du Merle veut renforcer les liens et les synergies avec les professionnels ovins, la recherche et les acteurs du développement local afin de développer un plan stratégique à l'horizon 2020 et ainsi toujours mieux répondre à sa mission d'accompagner l'élevage ovin et le pastoralisme. Divers projets sont envisagés sur ce domaine : développement des actions de recherche et de formation, création d'un centre euro-méditerranéen de ressources sur la transhumance (en collaboration avec la Maison de la Transhumance), mise en place d'un itinéraire d'interprétation doublé d'un lieu d'accueil pour le public ou encore intégration du domaine à l'itinéraire LA ROUTO, programme européen sur la valorisation des métiers et des produits de la transhumance.
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Domestiquer autrement : Homme-animal en élevage extensif, une relation de confiance
Jean-Marie DAVOINE, Auteur ; Bruno CARAGUEL, Auteur ; Laurent FOUR, Auteur ; ET AL., Auteur | AVIGNON (19 Rue Agricol Perdiguier, 84 000, FRANCE) : CARDÈRE ÉDITEUR | 2014
En alpage ou sur les zones de parcours alpins, ovins et bovins - animaux domestiques - en semi-liberté parcourent de vastes espaces, parfois boisés. Dans l'objectif de rester maîtres de leurs troupeaux et d'être en capacité de les "conduire", les bergers et les éleveurs doivent conserver le meilleur contact possible avec leurs bêtes, afin qu'elles ne "s'ensauvagent pas". Construite à partir des connaissances biologiques et éthologiques des ovins et des bovins, la relation homme-animal domestique nécessite d'être finement entretenue : des animaux ayant perdu leur docilité deviennent dangereux, difficiles à conduire, imprévisibles, et demandent beaucoup de temps de travail. Leur peur diminue leur potentiel de production sur l'alpage. Anticiper les réactions de l'animal a des effets bénéfiques sur la prévention des risques professionnels et sur le respect du bien-être animal. Réussir une bonne gestion pastorale implique également de bien connaître la manière dont les ovins et les bovins analysent et comprennent leurs environnements, et réagissent à ces informations.
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Dossier : Berger, un métier sociable et moderne
Bérenger MOREL, AuteurCe dossier est consacré au métier de berger. Ce métier sest fortement professionnalisé ces dernières années. Il attire une nouvelle génération, plus connectée, souvent en reconversion professionnelle et qui a le désir de faire avancer les choses. Diverses initiatives voient dailleurs le jour pour mieux accompagner cette profession qui peine tout de même à recruter, notamment en raison de la précarité du métier et des conditions de vie difficiles. Par exemple, lors de lédition 2020 du Salon de lAgriculture, bergers, éleveurs, acteurs du pastoralisme et développeurs informatiques sétaient réunis pour créer de nouveaux outils afin de répondre à des problématiques liées à la transhumance et au pastoralisme. Par ailleurs, le métier de berger ne signifie plus être un ermite, il demande au contraire de beaucoup communiquer, notamment avec les éleveurs. Joseph Boussion, berger connu sous le nom de « Carnet de Berger » sur les réseaux sociaux, sest donné pour mission de faire connaître la vie en estive. En 2017, il a créé une page Facebook afin de faire face à un manque daccès à des informations utiles aux bergers (techniques, équipements ). Cette page est vite devenue une interface de communication pour la profession et, depuis un an, elle a été élargie au grand public. Joseph Hurand, berger depuis trois ans dans les Alpes, a constaté que le métier de berger faisait rêver, mais que le grand public na quune vague notion de lintérêt de cette profession et des conditions de travail. Marjolaine Guigue, bergère depuis cinq ans, explique ce que signifie être berger dun point de vue vie sociale. Enfin, de nombreuses initiatives se mettent en place pour collecter les savoirs et savoir-faire des bergers. Par exemple, la Maison de la Transhumance (Salon-de-Provence) détient plusieurs milliers de documents consultables sur place. La FAO a également mis en place une plateforme dédiée aux connaissances pastorales à travers le monde.
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Éco-pâturage : Les brebis, l'éco solution à la gestion de lenherbement des cultures
Arnaud FURET, AuteurJulia Chardon est installée en Isère. Elle cultive 13 ha en agriculture biologique : 1,75 ha de PPAM, 6,75 ha de prairies et 1,5 ha de noyers. Peu après son installation, un berger (double actif) est arrivé sur sa commune. Julia lui propose de faire pâturer ses parcelles de noyers par les brebis. Ils mettent alors en place un écopâturage en morcelant les parcelles de noyers en petites sections, à laide de filets mobiles. Plus tard, lors dune journée technique, Julia rencontre un producteur drômois de PPAM qui fait pâturer des brebis sur sa production. Elle en discute avec le berger de son village et ils commencent à expérimenter cette méthode en 2018. Il faut alors trouver une organisation de travail compatible avec leurs contraintes respectives. Après plusieurs expérimentations, ils optent pour le partage des parcelles de PPAM en parcs de 5 000 m2 sur lesquels les brebis restent une semaine. Ainsi, en mars-avril, les brebis pâturent les parcelles de thym, puis les parcelles de lavandin et de romarin. Durant lété, elles sont sous les noyers. Elles retournent ensuite dans les PPAM à lautomne. Ceci permet à Julia de ne quasiment plus utiliser le gyrobroyeur et la débroussailleuse.
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Eleveurs et artisans de bouche préviennent les risques dincendies
Emma SOY, AuteurLe bassin méditerranéen se caractérise par des forêts souvent non exploitées et très vulnérables face aux incendies (cette vulnérabilité est accrue par le changement climatique). Pour limiter les risques dincendies de manière durable, les forêts et paysages forestiers doivent être entretenus. Cest dans ce contexte que le projet « Ramats de Foc » (« Troupeaux de feu ») a vu le jour en Catalogne. Lobjectif est que des troupeaux aident à la prévention des feux de forêt. Ce projet regroupe des propriétaires forestiers, des éleveurs, des boucheries, des charcuteries, des restaurants, des pompiers, des ingénieurs et gestionnaires forestiers. Comme le fait de pâturer dans les bois demande des efforts supplémentaires aux éleveurs et entraîne une baisse de la productivité du troupeau, le label « Ramats de Foc » a été créé pour mieux valoriser les produits animaux (viande, fromages et autres produits laitiers) des troupeaux qui aident au contrôle du risque incendie. Les éleveurs travaillent ainsi directement avec les pompiers et des ingénieurs forestiers, et font pâturer des zones préalablement définies. Les artisans de bouche qui commercialisent les produits sengagent à expliquer aux clients la valeur ajoutée garantie par ce label.
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Enseigner le pastoralisme
Le dossier débute par une présentation rapide et pédagogique, pouvant servir de support de cours, sur l'intérêt du pastoralisme dans les montagnes. Suivent des données économiques (coût par brebis pour une saison d'estive, surcoût dans les zones à loup, ) permettant de déterminer la rentabilité du pastoralisme. Les 4 dernières pages retracent les changements intervenus dans ce mode de conduite des animaux.