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3 petits pois fait fleurir les p'tits magasins ; Un projet "clef en main" pour les demandeurs d'emploi ; A cheval sur les routes du Morbihan ; Entreprendre à moindre risque
Nicole GELLOT, AuteurDes petits commerces ont choisi de promouvoir le bio, le local et l'équitable avec l'appui de dispositifs ou de financements qui facilitent ce type de projet. A Lyon, une petite épicerie est installée au dixième étage d'une tour, dans le troisième arrondissement, à proximité du métro Garibaldi : des boutiques comme celle-ci, la coopérative "3 petits pois" en a une quinzaine à son actif (Olivier Bidaut et Julien West se sont associés pour lancer cette coopérative). Dans cette même ville, District solidaire, née en réaction au libéralisme et à l'individualisme, permet à des demandeurs d'emploi de monter leur entreprise au sein de la coopérative d'activité partenaire Oxalis. District solidaire, qui repère de nouveaux métiers correspondant à des besoins sociaux émergents, s'appuie sur un bureau d'études et un réseau d'adhérents appelés "consom'acteurs". A bord de sa roulotte épicerie et au rythme de son cheval de trait, Violaine Frappesauce dessert deux fois par semaine une dizaine de villages du Morbihan (elle compte sur un financement européen (Leader) attribué au titre de la dynamisation en milieu rural et a déjà touché une subvention du Fisac (Fonds d'intervention pour les services, l'artisanat et le commerce)). Béatrice, en Loire-Atlantique, et Joëlle, en Haute-Loire, ont créé leur entreprise au sein d'Oxalis. L'une a aménagé un ancien fourgon de La Poste et l'a transformé en épicerie itinérante, spécialisée dans le bio, le local et l'équitable. L'autre vend à Clermont-Ferrand des produits du terroir qui viennent tout droit des exploitations agricoles de Lozère.
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Des abeilles à Berlin
Thierry BORDAGE, AuteurLe Jardin des Princesses, à Berlin, a vu le jour en 2009 sur l'ancien no man's land du mur, au cur de la ville. Ancien terrain vague, devenu en 50 ans une véritable décharge, il s'est métamorphosé grâce à l'association de riverains et décologistes. Il est le jardin des Berlinois en recherche d'autres façons de produire des légumes et de vivre ensemble en milieu urbain. Menacé de fermeture, il a été sauvé grâce à une forte mobilisation citoyenne en 2012. La terre y étant très polluée, tous les légumes y sont cultivés en bacs, en pots, en sacs... C'est aussi un lieu d'éducation à l'écologie et au jardinage, au recyclage (des vélos, entre autres...) et à l'éco-construction à partir de matériaux de récupération. Des évènements culturels et des rencontres artistiques y sont programmés, ainsi que des débats autour de la citoyenneté. L'article propose de découvrir cet endroit, son atmosphère, ses activités, mais aussi un personnage, Heinz Risse, à l'origine d'un projet d'installation d'abeilles au cur du jardin. Après avoir rapporté le tronc habité d'une colonie d'abeilles qu'il avait à la campagne, cet apiculteur a ensuite développé un rucher pédagogique, qu'il conduit en biodynamie. Ce rucher est comme une sentinelle de l'environnement, objet d'observation de la mortalité des colonies d'abeilles, de leurs difficultés de reproduction, de leur comportement..., mais aussi objet d'émerveillement pour des adultes et des enfants qui les découvrent pour la première fois, parfois avec une réelle prise de conscience de l'union entre l'homme et la nature.
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Action de valorisation à Besançon
VEGETABLE, AuteurSur l'initiative de la communauté d'agglomération du Grand Besançon et de la Chambre d'agriculture du Doubs, une charte pour une agriculture périurbaine dynamique et porteuse de développement durable dans l'agglomération bisontine a été signée. Elle s'articule autour de quatre objectifs : maintenir une activité agricole dynamique, favoriser la création d'activités agricoles diversifiées en lien avec la ville, développer les liens entre ville et campagne et favoriser les démarches de développement durable en agriculture.
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L'AGENDA du jardinier BIO et son calendrier lunaire 2010 "Jardiner la ville"
Laurence BAUDELET, Auteur ; Rémy BACHER, Auteur ; Antoine BOSSE-PLATIERE | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2009
L'Agenda du jardinier bio constitue un outil indispensable pour noter ses dates de semis et de levées, celles de ses plantations, de ses récoltes..., ainsi que pour connaître et suivre le calendrier lunaire. Pour chaque mois de l'année, sont apportés les conseils d'Antoine Bosse-Platière et de Rémy Bacher. Ils révèlent les gestes et moments incontournables, ainsi que leurs trucs et astuces pour jardiner bio. Cette année, l'Agenda du jardinier bio invite à jardiner la ville grâce aux propositions de Laurence Baudelet (jardin partagé, ensemencement des friches, fleurissement de son balcon...). L'Agenda est illustré par Birgit Kilian-Debord.
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Alice au jardin des trouvailles
Blandine FLIPO, AuteurUne bande d'artistes a décidé de faire vivre, Rue de la Chapelle, dans le XVIIIème arrondissement de Paris, une maison, mais surtout un jardin de 800 m². Bien qu'abandonnés, la maison et le terrain appartiennent à Paris Habitat (l'ensemble ayant été racheté, en 2008, suite à la mort de sa propriétaire, Alice Blanc). Les artistes nomment le lieu « Le jardin d'Alice ». Sara Renaud et ses camarades artistes se rendent à la mairie afin de l'associer à leur démarche et Paris Habitat finit par se laisser convaincre. Les artistes peuvent investir l'espace. Bruno Dumont, peintre touche-à-tout, à la recherche d'un endroit pour réaliser un exemple d'éco-habitat à échelle humaine, dans un endroit urbanisé, trouve, avec ce jardin, un endroit idéal. Outre la construction d'une maison écologique de 20 m² habitable (coût 1 000 ), il décide, avec l'équipe, de s'investir à fond dans le jardin. Commencent les activités pour un jardin d'été : détermination d'un périmètre, mélange de la terre en surface avec du bois raméal fragmenté (BRF), apport de compost (fourni au bout de six mois par les toilettes sèches installées par Bruno). Résultat : plantes aromatiques, courgettes, aubergines, tomates font le bonheur des habitants du jardin d'Alice, ainsi que des voisins. L'ancienne maison d'Alice Blanc est aménagée pour accueillir des évènements Reste que le projet de loi Loppsi 2 a failli mettre un terme à la belle harmonie du lieu, en fin d'année 2010. Le combat pour préserver ce lieu "a permis... de considérer notre projet de manière plus globale, comme un acte nécessaire, militant", estime Sara. Un encart revient sur l'article 32 ter de la loi Loppsi.
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Apiculture : quand Paris fait bzzzz... ; Ecologique ou biologique ? ; Des abeilles et des hommes ; Un toit pour les butineuses
Perrine ROUX, Auteur ; Flore VIENOT, AuteurAujourd'hui, la ville de Paris compte entre 200 et 300 ruches, dont une grande partie appartient à des particuliers. Jean-Jacques Schakmundes, qui tient la boutique Les abeilles dans le quartier de la Butte aux Cailles, va former, à la Cité internationale, "des salariés volontaires à l'apiculture". Contrairement à ce qu'on pourrait penser, les abeilles se portent mieux à la ville qu'à la campagne. Pour éviter la disparition des abeilles, l'Unaf (Union nationale de l'apiculture française) a créé l'opération Abeille sentinelle de l'environnement. En France, l'apiculture certifiée "biologique" doit répondre aux critères définis par une directive européenne de 2009. Mais des consommateurs et des professionnels s'interrogent sur la viabilité de ces critères et certains donnent alors leur préférence à l'apiculture "écologique". Pour Guillaume Fontaine, apiculteur à Viuz-en-Sallaz (Haute-Savoie), l'important est de se libérer des carcans de la mono-pratique... Dans un quartier industriel grenoblois, une association Hommes et abeilles a installé des ruches. L'association propose des formations (nécessité de main d'uvre pour rendre possible l'existence de colonies en ville) et a un objectif essentiel, l'insertion sociale (« les gens recrutés ont en majorité peu d'argent, habitent en ville et sont mal dans leur peau... », indique Christophe, responsable de l'association). Les insectes influencent jusqu'à l'organisation de l'association. Face à la disparition des abeilles et des apiculteurs, l'association Un toit pour les abeilles a trouvé une solution : proposer aux entreprises et aux particuliers de parrainer des ruches. Cette structure pionnière et engagée s'est lancée, en septembre 2009, dans cette activité en pleine expansion.
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Aromatiques au balcon
Josiane GOEPFERT, AuteurCet article propose des conseils sur la culture d'aromatiques en bacs sur le balcon, en matière de gestion de l'arrosage, mais aussi d'association de variétés, de semis, de techniques de culture et de fertilisation. En complément, un exemple d'organisation des bacs facilitant l'arrosage et la fertilisation, selon un modèle inspiré de la permaculture, est présenté.
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Aubière (63) : Le travail du cheval de trait testé au coeur de la ville
Carole BENDOTTI, AuteurMirka, une jument de trait du Nord, et Océane, une jument Comtoise, ont travaillé pour une "mission de cheval territorial" sur la commune d'Aubière (63). La convention de 6 semaines, signée entre la commune, la Sarl Equida et l'association Attel'auvergne arrivait à son terme début octobre 2013. Au cours de cette opération, les travaux effectués avec Mirka et Océane ont été principalement l'arrosage et le désherbage thermique. Présentation de cette prestation d'un point de vue économique, écologique, social. A l'unanimité, les responsables des services espaces verts et services techniques espèrent la reconduction de l'opération sur les deux campagnes de désherbage à venir.
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Bâtir des villes durables : Bonnes pratiques et financements européens
L'explosion des villes est un sujet connu de tous : en 2025, les 2/3 de la population mondiale vivront en ville. Pour Jean-Marie Beaupuy, il est grand temps de trouver des moyens d'accompagner le développement de ces villes, développement qui ne peut être que durable. Il explique les outils mis à la disposition des acteurs de la ville pour promouvoir un développement urbain durable. Il aborde entre autres les enjeux et les défis de la gouvernance locale, les solutions apportées en terme de bonnes pratiques et de financements européens pour 2007-2013. Il donne de nombreux exemples pour sept sujets essentiels : démographie, mobilité, logement, étalement urbain, environnement, compétitivité et innovation, intégration sociale. Il s'agit là d'une véritable boîte à outils à l'attention de tous les acteurs de la ville, du citoyen à l'élu. L'auteur, fort de 30 ans d'expérience dans ce domaine, apporte ici des réponses concrètes et des solutions applicables à ce sujet d'actualité.
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Le boom du biogaz
Le biogaz est composé à 60% de méthane et se développe dans les décharges, les stations d'épuration, les exploitations agricoles. Or le méthane rejeté dans l'atmosphère est beaucoup plus nocif pour le réchauffement climatique que le CO2. Avec les crises pétrolières et gazières, le méthane contenu dans le biogaz intéresse les opérateurs énergétiques. Alors que l'Allemagne, le Royaume-Uni, l'Italie et l'Espagne ont investi des installations de méthanisation, la France, en dépit de son potentiel, est en cinquième place. Les politiques énergétiques ont privilégié le nucléaire et même si en 2006, le gouvernement a réagi, pour Christian Couturier, ingénieur chez Solagro, le prix de rachat de l'électricité issue du biogaz devrait être supérieur à 14 cts d'euros/kWh et il serait nécessaire d'accorder 30% d'aide à l'investissement. Par ailleurs, la législation actuelle ne prévoit pas la méthanisation agricole (par exemple, il n'existe pas de rubrique pour ce procédé dans la réglementation ICPE - Installations classées pour la Protection de l'Environnement). Du côté des collectivités, les usines de méthanisation urbaines sont soumises à des techniques toujours plus pointues dont le tri des déchets en amont. Seules, quelques villes françaises se sont lancées. Dans un entretien, Hélène Bourges, chargée de campagnes alternatives au CNIID (Centre national d'Information Indépendant sur les Déchets), revient sur le développement tardif de la méthanisation, ainsi que sur la réticence des populations à l'installation d'unités de méthanisation. Puis des témoignages quant à l'installation d'unités de méthanisation à la campagne et à la ville sont rapportés, ainsi que les critères à remplir selon l'association Solagro pour se lancer dans un projet.
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Bourg-en-Bresse : Objectif Zéro Pesticide
TERROIRS BIO RHONE-ALPES, AuteurBourg-en-Bresse a lancé, au printemps 2011, l'opération Zéro Pesticide pour l'entretien de ses espaces verts. Isabelle Maistre, maire adjointe, rappelle les enjeux de la démarche : santé de l'environnement, des agents communaux et des habitants, reconfiguration des espaces verts en ville, réduction des dépenses en produits phytosanitaires. Elle rappelle aussi que la concertation, la communication et la formation sont des conditions essentielles pour réussir la mise en uvre de l'opération, et, surtout, pour accompagner les changements de pratiques et de mentalités. Parallèlement, avec l'action "Nature en Ville", Bourg-en-Bresse entend apporter une dimension plus globale à sa démarche environnementale. Ainsi, plusieurs initiatives sont déjà bien installées (Incroyables Comestibles, jardins pédagogiques, végétalisation de murs, etc.).
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Au cur de la ville une ferme-boutique-bistrot : le Reyerhof à Stuttgart
Jean-Michel FLORIN, AuteurLa ferme de Christoph Simpfendorfer est située dans le centre de Stuttgart (Allemagne), à 20 min en métro de la gare centrale. Cette ferme en polyculture-élevage avec légumes de plein champ a une surface de 37 ha et un troupeau de 10 à 12 vaches laitières. La ferme possède un magasin de produits biologiques et bio-dynamiques et un bistrot-petite restauration. Christoph Simpfendorfer, président de Demeter Allemagne, explique que la proximité des hommes avec les animaux (la stabulation est dans l'enceinte de la ferme) permet de compenser l'absence de sortie dans les prés. Cette ferme, qui appartenait à ses parents, accueillait, en 1978, des enfants handicapés. En 1986, Christoph s'installa avec sa femme. Mais à son installation il n'avait pas de capital. Il dut alors faire preuve d'originalité pour créer son système. Il fit notamment appel au système « rent a cow » où le consommateur achète une vache. La ferme appartient à une société de clients et, chaque année, les 50 copropriétaires se réunissent pour étudier la situation économique de l'exploitation. La situation en ville permet, aux classes, d'effectuer des visites, de fournir des produits frais aux citadins, mais permet surtout d'apporter un peu de campagne aux citadins en mal de nature.
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Le cohabitat : Reconstruisons des villages en ville !
Cet ouvrage sur le cohabitat, a été rédigé par Matthieu Lietaert, docteur en Sciences Politiques et consultant auprès de groupes de cohabitat en Belgique, France et Italie. Après une préface de Christos Doulkeridis, Secrétaire d'Etat du Gouvernement bruxellois en charge du Logement, l'ouvrage est présenté comme suit : - Partie 1 : Qu'est-ce que le cohabitat ? : Une vieille idée, une approche contemporaine ; L'habitat groupé : solutions ou choix idéologiques ? ; - Partie 2 : Cas d'études : Munksogaard au Danemark ; Le cohousing en Grande Bretagne ; Angleterre : Springhill cohousing ; Stolplyckan, le plus grand cohousing suédois ; Le cohousing en Hollande ; Wandelmeent : le premier cohousing en Hollande ; La France : vers un essor d'un habitat participatif, écologique et solidaire ; Typologie des habitats groupés en Belgique ; Cohousing pour aînés ; - Partie 3 : Se jeter à l'eau : conseils pratiques : Comment démarrer un projet de cohabitat ; Trucs et astuces pour trouver le bon architecte ; Conseils pour commencer un cohousing ; La communication non-violente ; Introduction à la sociocratie ; Se faciliter la vie avec les outils du coaching d'équipe ; Cohabiter : quelques aspects psychologiques à prendre.
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Comme au temps de Louis XIV, palissez vos fruitiers au jardin
Marc FASOL, AuteurEn ville, le mode "autoproduction fruitière" est possible grâce à l'art du palissage et la Belgique en recèle un grand savoir-faire. Le bois souple du pommier et du poirier permet de guider les arbres en faisant courir leurs branches charpentières le long de fils, de lattes de bois ou de bambous à l'aide de ligatures souples : cordons simples, doubles, palmettes horizontales, obliques, en U, en double U ou encore la palmette Verrier (en forme de candélabre). Toutes ces "formes plates" peuvent être conduites soit "en espalier" ou "en contr'espalier"... Les fruitiers ainsi préformés font l'économie d'une taille de formation assez fastidieuse pour l'amateur... Des explications sont données (accompagnées de photographies) sur la façon de procéder et sont citées quelques variétés de pommes et de poires à palisser.
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Comment nourrir 7 milliards d'hommes
Danielle NIERENBERG, Auteur ; Brian HALWEIL, Auteur ; Royce Gloria ANDROA, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (25 Boulevard Romain Rolland, 75 014, FRANCE) : ÉDITIONS DE LA MARTINIÈRE | 2011
Comment nourrir 7 milliards d'hommes : Pour répondre à cette question, les experts du Worldwatch Institute, le plus prestigieux think tank américain en matière de développement durable, ont parcouru l'Afrique ; ils ont étudié les endroits où la faim est la plus forte et où les populations doivent faire face aux situations les plus difficiles. Ils en reviennent avec un message d'espoir. Car, sur le terrain, les paysans, les villageois, les membres des ONG, les experts des universités et les entrepreneurs inventent chaque jour de nouvelles solutions. L'équipe du Worldwatch les a analysées et rapporte ainsi un trésor riche des innovations les plus variées, des techniques de semis et d'irrigation jusqu'aux politiques agricoles. Elle a également retiré de la situation en Afrique des leçons générales, qui vont du rôle du continent pour prévenir le changement climatique à la manière pour les fermiers urbains de nourrir la population croissante des villes. Elle fait le point sur l'agriculture dans le monde avec une attention particulière à la durabilité et à la santé des écosystèmes, dans l'espoir d'inspirer les gouvernements, les ONG et les citoyens dans leurs efforts pour éradiquer la faim et la pauvreté.