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Île-de-France : Ville de Paris : « Une visibilité et un levier énormes »
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLancé en 2022, le nouveau plan Alimentation durable de la Ville de Paris a pour objectif dinstaurer, sur son territoire, une restauration collective 100 % bio et durable dici 2027. Les 1 300 restaurants collectifs municipaux (crèches, écoles primaires, collèges, Ehpad municipaux, cantines des agents, portages à domicile, cantines solidaires ) servent annuellement 30 millions de repas. Grâce à deux précédents plans, les objectifs de la loi Egalim ont déjà été dépassés : 53 % des repas servis en 2019 étaient durables, avec des produits certifiés bio, Label rouge, MSC Pêche durable Avec ce nouveau plan, la municipalité souhaite atteindre 75 % de denrées labellisées bio, 100 % de produits de saison et 50 % de produits venant de moins de 250 km autour de Paris. Pour Nicolas Hallier, directeur général de la Coopérative bio dÎle-de-France, ces objectifs apportent une visibilité sur plusieurs années et représentent un levier énorme pour développer la bio. La Scic (société coopérative dintérêt collectif) Coopérative bio dÎle-de-France, née en 2014 à linitiative de producteurs du Gab Île-de-France et qui regroupe actuellement 90 fermes sociétaires, est linterlocuteur privilégié de la Ville de Paris. Elle est en première ligne pour approvisionner la capitale. Les ventes en restauration collective représentent 60 % de son chiffre daffaires. Toutefois, lactivité de la coopérative a ralenti début 2023, puisque dautres collectivités de la métropole cherchent des produits bio avec des prix plus attractifs, quitte à opter pour des approvisionnements plus éloignés (voire hors frontière). La coopérative sefforce de soutenir ses producteurs en réorientant, si besoin, les cultures vers dautres débouchés.
Nouvelle-Aquitaine : Bordeaux : 1re métropole labellisée TBE
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurBordeaux Métropole, qui regroupe 28 communes et plus de 800 000 habitants, est la première métropole de France à être labellisée Territoire Bio Engagé. Cette distinction montre quil est possible de mener des projets de territoire ambitieux en zone urbaine. Au total, 20,5 % de la surface agricole de cette métropole est en bio et 22 % (en valeur dachat) des approvisionnements de sa restauration collective sont des produits bio. Bordeaux Métropole avait adopté un nouveau Projet Alimentaire Territorial (PAT) en 2022, qui visait à accompagner lagriculture biologique pour proposer une alimentation de qualité, mieux rémunérer les producteurs et préserver les ressources (eau, sol, biodiversité ). Par ailleurs, le Sivu Bordeaux-Mérignac (établissement public de coopération intercommunale), qui est la plus grande cuisine centrale de Nouvelle-Aquitaine, est labellisé Établissement Bio Engagé. En 2022, le Sivu a fabriqué et livré 3,8 millions de repas et a atteint 48,8 % de bio dans ses menus. 72 % de ses approvisionnements bio sont issus de productions loco-régionales, via Manger Bio Sud-Ouest. Un encart est aussi réservé à Cyril Fournier, maraîcher bio situé dans laire urbaine de Bordeaux, qui témoigne de la nécessité de diversifier ses débouchés, notamment vers la restauration hors-domicile, puisque le marché de la vente directe en frais sest effondré.
Huiles essentielles en renfort
Aino ADRIAENS, AuteurSuite au lancement, en 2009, du programme zéro phyto pour tous les espaces verts de la Ville de Lausanne (Suisse), Paolo Fornara, chef d'équipe au Service des parcs et domaines de la Ville, a dû développer des alternatives aux produits de synthèse. Il a commencé par préparer des extraits fermentés, des tisanes et des décoctions de plantes, pour soigner les plantes. Les préparations à base de plantes fraîches ou sèches ne parvenaient pas, cependant, à repousser certains ravageurs et certaines maladies cryptogamiques et sont surtout utilisées à titre préventif. Pour les soins curatifs, Paolo utilise des huiles essentielles, en pulvérisation et avec sobriété, contre les maladies fongiques et comme insectifuge et insecticide. Pour le traitement des arbres, d'autres techniques d'application d'huiles essentielles existent ; la perfusion dans le tronc et le badigeonnage, techniques présentées par Jean-Yves Meignen, responsable des jardins à l'Abbaye de Valsaintes (04). Sous serre, l'usage de diffuseurs d'huiles essentielles est également efficace pour lutter contre les maladies et les ravageurs, comme en témoigne Michel Bovy, contre-maître au Service des parcs et domaines de Lausanne, en complément d'extraits de plantes et en combinaison avec d'autres techniques de lutte biologique (pièges à phéromones, prédateurs naturels/auxiliaires). Une recette de base de traitement antifongique ou insectifuge est fournie dans un encart.
Des légumes bio tout autour de la ville
Julien BIGAY, AuteurDes ceintures vertes, avec installation et accompagnement de maraîchers bio, se mettent en place autour de villes (Pau, Valence, Limoges), afin de favoriser lapprovisionnement local en légumes, notamment en restauration collective. La structure juridique employée est une SCIC (Société coopérative dintérêt collectif), qui permet dassocier des investisseurs publics et privés. La SCIC offre, au maraîcher, le terrain aménagé (serre, bâtiment de stockage ). Le maraîcher reverse, ensuite, à la SCIC, une cotisation mensuelle.
Utopies bio en transition : En route vers de nouveaux imaginaires (2/2)
Sauveur FERNANDEZ, AuteurSelon une étude de juin 2020 (Observatoire société et consommation), face à 3 scénarios "souhaitables", 55 % des Français privilégient "l'utopie écologique" (moins, mais mieux) plutôt que "l'utopie sécuritaire" (préserver son identité) ou "l'utopie technolibérale" (14 %). 4 exemples d'éco-utopies sont présentés (États-Unis (Missouri et Nouveau-Mexique), Inde et Écosse), chacun intégrant à sa manière les 4 fondamentaux pour une société durable pacifique : communauté et développement personnel, économie circulaire, multiculturalisme et reconnexion avec la nature. Ces initiatives peuvent être une source d'inspiration pour les "écosecteurs", comme la bio, pour leur permettre d'anticiper les enjeux sociétaux et contribuer à fonder des promesses d'avenir vers une autre civilisation.
Une conserverie mobile et solidaire
Agnès CATHALA, AuteurDepuis 2017, trois maisons de quartier, situées à Romans-sur-Isère (Drôme), ont mis en place une conserverie mobile afin de sensibiliser les habitants (en particulier ceux en situation de précarité) à léconomie locale et de les inciter à adopter une alimentation saine et locale, en transformant des fruits et légumes bio disqualifiés ou en surplus. Cette conserverie est installée dans un camion laboratoire qui comporte un atelier de nettoyage, un poste de transformation, avec un autoclave. Les recettes sont choisies en fonction des saisons et un animateur de la maison de quartier, ainsi quun cuisinier sont présents pour accompagner les habitants dans la transformation des produits. Diverses structures font appel à cette conserverie mobile pour des animations : une école, une mairie, un ESAT, une association Ce projet a vu le jour grâce à des subventions du programme européen Leader. Pour faire face à la diminution des subventions, une participation financière est maintenant demandée aux structures qui sollicitent la conserverie mobile et il est envisagé de réaliser du travail à façon pour les agriculteurs, mais le camion ne peut traiter que de petits volumes.
Une coopérative alimentaire autogérée à Amiens
ÉQUIPE DU PEUPLIÉ, AuteurEn 2018, à Amiens, une vingtaine de consommateurs se sont réunis pour faire des commandes groupées de produits bio, avec pour objectif douvrir une épicerie solidaire autogérée. Les membres du groupe commencent alors à contacter des fournisseurs (des producteurs locaux et des grossistes), à organiser des commandes et à les reconditionner. Ils souhaitent alors étendre cette possibilité à un plus grand nombre de consommateurs. Ils contactent plus de producteurs et décident dappliquer une marge de 10 % sur les produits afin de constituer une réserve en prévision des dépenses à venir. Le Peuplié prend alors la forme dune coopérative et rassemble très vite une cinquantaine de coopérateurs. Pour continuer à sagrandir, la coopérative applique les principes de fonctionnement de Diony Coop (coopérative similaire basée à Saint-Denis). Les membres trouvent un local de 80 m2 quils aménagent. Les trois premiers mois de loyer sont payés grâce à la réserve des 10 % de marge. Mi-janvier 2019, la coopérative ouvre ses portes et fait le pari de réunir 200 coopérateurs dici la fin de lannée. Les 6 000 de frais sont couverts par une adhésion de 30 . Fin 2019, le Peuplié regroupe 185 coopérateurs, propose près de 900 références, et son bilan comptable est positif.
Le marché associatif bio entre dans la cour des grands
Sylvie COLAS, Auteur ; Benoît DUCASSE, AuteurUne nouvelle halle a été construite à Billère (banlieue de Pau) pour accueillir un marché bio. Ce bâtiment résulte dune démarche citoyenne cohérente : bois des forêts du Béarn et artisans locaux (scierie, charpentier et architecte). Il est aussi multi-usage : quand il ny a pas de marché (qui est organisé deux fois par semaine), cette halle sert de site de distribution à une Amap et dhébergement pour les activités associatives de la commune. Le maire de Billère, Jean-Yves Lalanne, est dailleurs très fier de cette synergie qui permet d'enrichir le patrimoine de la ville. Une association, ouverte à lensemble de la société et déjà existante, gère ce marché. Elle regroupe actuellement 200 membres, dont 40 paysans et artisans. Un conseil dadministration et une coprésidence, mixtes et paritaires, garantissent lexpression et le partage. Ce système favorise aussi lémergence de solidarités : un chantier solidaire a, par exemple, été organisé lorsquune tempête a détruit les tunnels dun maraîcher. Il permet également dorganiser des actions déducation populaire et culturelles.
Des systèmes alimentaires durables dans les villes
Christophe LESCHIERA, AuteurLe projet Urbal (Urban-Driven Innovations for Sustainable Food Systems) propose une méthode simple et en open-source pour caractériser les impacts dune innovation sur la durabilité dun système alimentaire. Cette méthodologie a été testée sur 12 initiatives en lien avec lalimentation et réparties dans le monde entier : Baltimore, Brasilia, Berlin, Cape Town, Hanoï, Milan, Mexico, Montpellier, Paris et Rabat. Deux dentre elles sont plus amplement détaillées. Au Brésil, la région du Cerrado est très riche en biodiversité, mais cette dernière est souvent délaissée au profit dune agriculture intensive. Une vingtaine de chefs cuisiniers de Brasilia a décidé de bousculer cette tendance en inscrivant à leurs cartes des produits typiques du Cerrado et en sapprovisionnant chez des petits producteurs. Les impacts économiques et sociaux sont nombreux : financement détudes supérieures pour les jeunes générations, meilleure intégration dans la vie démocratique, impact positif sur lenvironnement. Un risque de pression sur la ressource a aussi été identifié avec laugmentation de la demande. Au Maroc, à Rabat, un système participatif de garantie (SPG) a été élaboré en 2017 pour certifier les produits issus de fermes agro-écologiques. Sa mise en place a permis un meilleur accès aux marchés, des échanges de connaissances, un poids plus fort auprès des institutions publiques et lidentification des besoins des producteurs.
Tous acteurs de la révolution verte : Changer la ville, transformer le monde
La prise de conscience, par les populations urbaines, d'être déconnectées de la nature motive un retour vers les savoir-faire du jardinier et un besoin d'actions concrètes, liées à la nature, à mettre en place en ville. Dans les grandes villes de France, de nombreuses actions « vertes », socialement innovantes, tentent ainsi de contrer cette déconnexion. "Merci Raymond", collectif de jardiniers urbains qui militent pour des villes plus vertes, présente des initiatives positives : l'apiculture en milieu urbain, l'occupation des sous-sols de nos villes pour cultiver des endives, la culture des fraises dans des containers... La transition écologique implique de changer nos modes de vie et de repenser les villes. Cest pourquoi louvrage sadresse aussi aux responsables locaux, en listant des initiatives pragmatiques et réalisables à mettre en uvre. Pour aider les citoyens qui souhaitent sengager, 25 actions sont présentées, dont 10 à mettre en place sur son balcon, pour que chacun puisse prendre part à la révolution verte et devenir un jardinier urbain. Louvrage explique aussi comment devenir apiculteur en ville, comment obtenir un permis de végétaliser, comment bouturer pour mieux partager, semer des graines, mettre en place un jardin partagé, faire un compost, cultiver au pied d'un arbre, etc. Merci Raymond est allé à la rencontre de personnalités fortes, acteurs de la réintroduction du vert en ville qui portent ce mouvement avec enthousiasme et partagent une vision des villes de demain.
Zéro Phyto 100 % Bio
Guillaume Bodin, vigneron en biodynamie, réalisateur et producteur de documentaires, propose un tour de France des cantines bio et des villes sans pesticides. Le documentaire met en lumière plusieurs communes françaises qui ont, bien avant lentrée en vigueur de la loi Labbé interdisant lutilisation de pesticides dans les espaces publics, changé leurs pratiques. Ce film met aussi en avant les pionniers de la restauration collective biologique et leurs partenaires : associations, entreprises, agriculteurs, ingénieurs, artisans qui, ensemble, contribuent à lamélioration de la qualité des repas dans les collectivités. A travers lexpérience dune vingtaine dintervenants qui agissent au quotidien dans leurs communes, leurs espaces verts, leurs restaurants scolaires, nous sont montrées autant de démarches et dactions dutilité publique. Huit petites vidéos complètent le film : - Rencontre avec Cyril Dion ; - Versailles, la ville jardin ; - Comment gérer les cimetières en Zéro Phyto ; -Versailles, l'histoire du Potager du roi ; - Quel impact des pesticides sur votre santé ? ; - Rencontre avec Joël Labbé, Sénateur ayant fait interdire les pesticides en ville ; - 100 % bio et local dans les cantines : exemples de Mouans-Sartoux (06) et de Barjac (30).
Le guide de la permaculture urbaine : Balcon, cour, appartement, jardin...
Aujourd'hui, les initiatives d'agriculture urbaine se multiplient et la permaculture apparaît comme une nouvelle source d'inspiration pour imaginer la ville nourricière de demain. Véritable art de vivre, elle propose des outils pour créer des jardins productifs et repenser la place de la nature dans la cité. Ce guide explique en détail comment appliquer les principes permaculturels sur son balcon, terrasse ou toit, dans une cour, un passage et même en appartement. Les petits jardins, et plus particulièrement les jardins partagés, ne sont pas oubliés, non plus que l'élevage d'animaux - poules et canards, abeilles, poissons - qui fait partie de la démarche permaculturelle. Des témoignages de ceux qui sont déjà passés à l'acte montrent le chemin à suivre, même pour les débutants. Il suffit d'avoir envie d'adopter un mode de vie plus écologique, de manger des produits sains, d'embellir son quotidien, de tisser du lien avec son entourage. Et cela peut commencer aussi bien chez soi que sur un coin de trottoir ou un bout de pelouse inoccupé. Une nouvelle image de la ville se dessine, dans laquelle la nature envahit le bitume et devient en partie comestible.
Réenchanter le consom'acteur : Le temps du magasin lieu de vie expérienciel (3/5)
BIO-LINEAIRES, AuteurDans un contexte où les modes de distribution des produits biologiques se sont multipliés, vente en ligne, AMAP, augmentation du nombre de magasins spécialisés..., le magasin bio tente de se réinventer. Le phénomène américain de "third place", tiers-lieu communautaire conçu pour être un authentique lieu de vie, entre maison et travail, concerne de nombreux secteurs comme les articles de sport, l'optique, la librairie... En 1989, l'ouvrage The Great Good Place, par Ray Oldenburg, sociologue urbain, soulignait que certains lieux commerciaux (cafés, coiffeurs, épiceries, etc.) ont toujours été, de façon implicite, des "communs", espaces ouverts neutres de rencontres et d'échanges entre personnes issues d'horizons divers, jouant un rôle important pour la société civile et la démocratie. Cette notion de "tiers-lieu" s'est étendue ; elle est utilisée aujourd'hui pour des espaces de travail collectifs (coworking, fablabs...) et s'élargit depuis peu au réaménagement d'espaces publics ou à des projets citoyens. Aux États-Unis, de plus en plus de magasins bio mettent en place des initiatives de "lieux de vie" centrées sur le maintien de communautés physiques locales. En France, plusieurs projets sont actuellement en cours d'élaboration et pourraient préfigurer le magasin bio de demain. C'est le cas, par exemple, du Magasin Général de l'éco-lieu Darwin, à Bordeaux, qui regroupe une épicerie bio, un bistrot, des ateliers de bricolage... Bâtir un magasin lieu de vie bio doit tenir compte, pour construire son offre, de ces attentes multiples : un relationnel convivial, une offre de cours ou de stages, des espaces de rencontre, l'organisation d'évènements thématiques, des ateliers de fabrication ou de réparation qui incitent à la transition écologique, etc.
Des abeilles à Berlin
Thierry BORDAGE, AuteurLe Jardin des Princesses, à Berlin, a vu le jour en 2009 sur l'ancien no man's land du mur, au cur de la ville. Ancien terrain vague, devenu en 50 ans une véritable décharge, il s'est métamorphosé grâce à l'association de riverains et décologistes. Il est le jardin des Berlinois en recherche d'autres façons de produire des légumes et de vivre ensemble en milieu urbain. Menacé de fermeture, il a été sauvé grâce à une forte mobilisation citoyenne en 2012. La terre y étant très polluée, tous les légumes y sont cultivés en bacs, en pots, en sacs... C'est aussi un lieu d'éducation à l'écologie et au jardinage, au recyclage (des vélos, entre autres...) et à l'éco-construction à partir de matériaux de récupération. Des évènements culturels et des rencontres artistiques y sont programmés, ainsi que des débats autour de la citoyenneté. L'article propose de découvrir cet endroit, son atmosphère, ses activités, mais aussi un personnage, Heinz Risse, à l'origine d'un projet d'installation d'abeilles au cur du jardin. Après avoir rapporté le tronc habité d'une colonie d'abeilles qu'il avait à la campagne, cet apiculteur a ensuite développé un rucher pédagogique, qu'il conduit en biodynamie. Ce rucher est comme une sentinelle de l'environnement, objet d'observation de la mortalité des colonies d'abeilles, de leurs difficultés de reproduction, de leur comportement..., mais aussi objet d'émerveillement pour des adultes et des enfants qui les découvrent pour la première fois, parfois avec une réelle prise de conscience de l'union entre l'homme et la nature.
Aromatiques au balcon
Josiane GOEPFERT, AuteurCet article propose des conseils sur la culture d'aromatiques en bacs sur le balcon, en matière de gestion de l'arrosage, mais aussi d'association de variétés, de semis, de techniques de culture et de fertilisation. En complément, un exemple d'organisation des bacs facilitant l'arrosage et la fertilisation, selon un modèle inspiré de la permaculture, est présenté.
Bourg-en-Bresse : Objectif Zéro Pesticide
TERROIRS BIO RHONE-ALPES, AuteurBourg-en-Bresse a lancé, au printemps 2011, l'opération Zéro Pesticide pour l'entretien de ses espaces verts. Isabelle Maistre, maire adjointe, rappelle les enjeux de la démarche : santé de l'environnement, des agents communaux et des habitants, reconfiguration des espaces verts en ville, réduction des dépenses en produits phytosanitaires. Elle rappelle aussi que la concertation, la communication et la formation sont des conditions essentielles pour réussir la mise en uvre de l'opération, et, surtout, pour accompagner les changements de pratiques et de mentalités. Parallèlement, avec l'action "Nature en Ville", Bourg-en-Bresse entend apporter une dimension plus globale à sa démarche environnementale. Ainsi, plusieurs initiatives sont déjà bien installées (Incroyables Comestibles, jardins pédagogiques, végétalisation de murs, etc.).
Hors-série n° 18 : Renouer avec la Terre
Laurent DREYFUS, Auteur ; Ehrenfried PFEIFFER, Auteur ; Jean-Michel FLORIN, Auteur ; ET AL., AuteurCe hors-série de Biodynamis porte sur le thème "Renouer avec la Terre" : - Parcs et jardins, beauté et utilité ; - Que pouvons-nous apprendre du jardin ? ; - Maraîchage, traction âne-imale et accueil nature ; - L'entraide Berruyère : la biodynamie en insertion ; - Atelier paysage, maraîchage au foyer de vie de Ruzière dans l'Allier ; - Une retraite biodynamique dans les Deux-Sèvres ; - Gérard Augé, la biodiversité au quotidien ; - Sélectionner les plantes médicinales : Le réseau Hortus Officinarum ; - Des fermes en ville aux Pays-Bas ; - Vert urbain-jardins d'amour ; - Le domaine agricole comme jardin ; - Le jardin des abeilles ; - Le jardin du savoir être ; - Jardiner l'âme ; - Jardins ou parking ? ; - Jardiner pour transformer la vie à Bâle ; - Le jardin lieu de résistance à l'étalement urbain.
Jardins urbains
Françoise MARISSAL, AuteurCet article se compose de deux parties. La première, "Detroit : l'agriculture sur les ruines", s'intéresse à la ville de Detroit, aux États-Unis, longtemps capitale de l'industrie automobile, totalement ruinée par la crise, et qui est devenue un symbole mondial de l'agriculture urbaine aujourd'hui. Elle décrit la longue transformation de cette cité qui a perdu la moitié de ses habitants, a vu disparaître ses services publics et ses commerces, y compris alimentaires, jusqu'en 2000, où l'association "Keep Growing Detroit" a initié un travail de soutien aux habitants pour qu'ils aient leur propre potager. Aujourd'hui, grâce à son "Garden Resource Program", quelque 20 000 habitants cultivent un potager, familial ou communautaire (1 400 jardins) et environ 70 fermes urbaines sont répertoriées dans toute la ville. Le quartier de Brightmoor, autrefois synonyme de chômage, crime, drogue, violence et prostitution, abrite aujourd'hui une mini-ferme, un potager collectif et une quarantaine d'autres potagers. De nombreux projets se sont créés au fil des années, comme la "Detroit Food Academy", programme de sensibilisation à l'alimentation saine. Les obstacles dans cette reconquête restent présents, liés notamment aux fortes inégalités sociales et raciales, et aux difficultés d'attribution des terres. La deuxième partie, "Montréal cultive aussi le lien social", sintéresse à la dynamique de la métropole québécoise, où lon compte 95 jardins communautaires. La demande de parcelles à cultiver y est très forte. Certains font pousser des légumes sur leur balcon, dans leur cour ou sur les toits. Pour Éric Duchemin, spécialiste de lagriculture urbaine, cela traduit « un désir de réappropriation de lalimentation et sans doute un manque de confiance par rapport à la chaîne alimentaire ».
Plan Ecophyto : Le guide pratique des solutions
La réduction de lutilisation des produits phytosanitaires est une nécessité au regard de leurs effets néfastes sur lhomme, ainsi que sur lenvironnement et les milieux. La loi sur la transition énergétique interdira, à partir du 1er janvier 2017, lutilisation de pesticides chimiques dans les jardins et les espaces végétalisés accessibles au public ; cette interdiction sera élargie aux jardiniers amateurs dès 2019. Les produits de biocontrôle (cest-à-dire ceux qui utilisent les mécanismes naturels), les produits qualifiés à faibles risques et ceux utilisables en agriculture biologique pourront être utilisés. Ce guide propose des solutions pour accompagner les collectivités dans la mise en place de cette loi. Il donne des exemples de communes françaises déjà engagées dans des démarches de réduction ou de suppression des pesticides chimiques dans les espaces publics dont elles ont la gestion, en Corrèze, dans le Nord, dans le Haut-Rhin, dans le Bas-Rhin, en Seine-et-Marne et en Charente.
Répertoire des partenaires Zéro Pesticides des Collectivités : La formation et la transition écologique au sein des collectivités territoriales
INSTITUT NATIONAL SPECIALISE D'ETUDES TERRITORIALES (INSET) DE MONTPELLIER, Auteur ; CENTRE NATIONAL DE LA FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE (CNFPT), Auteur ; PLANTE & CITÉ, Auteur | PARIS CEDEX 12 (CS 41232, 80 rue de Reuilly, 75 578, FRANCE) : CENTRE NATIONAL DE LA FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE | 2015Conformément à la loi Labbé du 6 février 2014, les collectivités ne devront plus utiliser de pesticides dans les espaces verts et sur les voiries dès 2017. Ces mesures d'interdiction concernent également les particuliers. Outre le développement d'alternatives pour l'entretien des espaces publics, les collectivités seront amenées à accompagner les jardiniers amateurs pour favoriser l'appropriation de ces mesures. Réalisé par le CNFPT et Plante & Cité, ce répertoire des partenaires publics et associatifs apporte des éclairages sur les missions, les ressources et les moyens proposés par chacun des acteurs et des réseaux professionnels.
Manger local, penser global ?
Nabil HASNAOUI AMRI, AuteurLes arguments évoqués dans les discours politiques pour promouvoir le "manger local" sont divers. Mais, en pratique, qui définit le local ? Deux grandes familles d'initiatives peuvent être distinguées : celles portées directement par des citoyens (AMAP, groupements d'achats informels...), et celles portées par les collectivités (projets) ayant à charge des compétences de développement économique et de restauration collective. La question se pose alors de savoir comment définir le périmètre du projet. Le bassin d'approvisionnement alimentaire se confond-il avec les limites de la région, du Pays, de l'Agglomération ? Un travail a été initié, par une sociologue enseignante à AgroCampus Ouest (Bretagne), sur le Pays de Rennes, pour essayer de voir dans quelle mesure les productions agricoles du Pays pouvaient couvrir les besoins de la population de Rennes, sur la base d'un régime alimentaire équilibré et dans l'hypothèse d'un approvisionnement exclusif de la ville par les filières agricoles locales. Parallèlement, un chercheur du Cirad (centre de recherche agronomique pour le développement) a conduit, dans l'Hérault, le même type d'enquête. Cette étude met en évidence les limites de stratégies alimentaires se bornant à la seule optique du local. Un encadré présente le programme "Surfood", coordonné par le Cirad, visant à construire et tester des outils de diagnostic et d'évaluation de la durabilité des systèmes alimentaires urbains. Des expériences d'approvisionnement local sont présentées, dans la communauté de communes du Pays de Lunel (34) et en Haute-Normandie.
La Marmite à Roulettes : une cantine sur le pavé
Medhi BOUZOUINA, AuteurL'association "La Marmite à Roulettes" porte un projet dont un des objectifs est, selon la formule d'un de ses membres, de "reprendre en main le cours de nos existences". Basée à Pézenas (Hérault), elle est partie du constat selon lequel il manquait, dans cette ville, un lieu collectif, autonome et indépendant des organisations politiques. Elle s'inscrit dans une démarche qui s'inspire des mouvements ouvriers, et souhaite recréer des outils porteurs de valeurs de solidarité et d'égalité pour lutter, s'entraider et construire des alternatives sociales. Ainsi, elle a initié une cantine populaire, dont l'idée première est d'offrir à tous la possibilité d'aller au restaurant pour un prix juste, et de se nourrir avec des produits provenant de filières courtes (soutien aux producteurs locaux), de préférence issus de l'agriculture biologique. Les repas sont élaborés collectivement, chacun est invité à s'investir à tous les niveaux de l'organisation du repas, sollicitant une attitude active et responsable. Au-delà de la dimension restauration, la Marmite à Roulettes, en s'installant dans la rue, réinvestit l'espace et se réapproprie la rue comme lieu d'échange et de rencontres pour favoriser l'élaboration d'alternatives hors des circuits marchands traditionnels.
Aubière (63) : Le travail du cheval de trait testé au coeur de la ville
Carole BENDOTTI, AuteurMirka, une jument de trait du Nord, et Océane, une jument Comtoise, ont travaillé pour une "mission de cheval territorial" sur la commune d'Aubière (63). La convention de 6 semaines, signée entre la commune, la Sarl Equida et l'association Attel'auvergne arrivait à son terme début octobre 2013. Au cours de cette opération, les travaux effectués avec Mirka et Océane ont été principalement l'arrosage et le désherbage thermique. Présentation de cette prestation d'un point de vue économique, écologique, social. A l'unanimité, les responsables des services espaces verts et services techniques espèrent la reconduction de l'opération sur les deux campagnes de désherbage à venir.
Comme au temps de Louis XIV, palissez vos fruitiers au jardin
Marc FASOL, AuteurEn ville, le mode "autoproduction fruitière" est possible grâce à l'art du palissage et la Belgique en recèle un grand savoir-faire. Le bois souple du pommier et du poirier permet de guider les arbres en faisant courir leurs branches charpentières le long de fils, de lattes de bois ou de bambous à l'aide de ligatures souples : cordons simples, doubles, palmettes horizontales, obliques, en U, en double U ou encore la palmette Verrier (en forme de candélabre). Toutes ces "formes plates" peuvent être conduites soit "en espalier" ou "en contr'espalier"... Les fruitiers ainsi préformés font l'économie d'une taille de formation assez fastidieuse pour l'amateur... Des explications sont données (accompagnées de photographies) sur la façon de procéder et sont citées quelques variétés de pommes et de poires à palisser.
Génération végétale : Ils réinventent le monde
Elsa BASTIEN, Auteur ; Aurélie DARBOURET, Auteur ; Cécile DEBARGE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (27 Rue Jacob, 75 006, France) : ÉDITIONS LES ARÈNES | 2013Guerrilla Gardening, Incroyables Comestibles, Végan, Locavore... Ces mouvements ont germé subitement en France grâce aux réseaux sociaux. Ils répondent à des problématiques économique, écologique, sociale et philosophique. Discrets mais actifs, intelligents et inventifs, le plus souvent soucieux du vivant et de la terre, les protagonistes ont entre 10 et 30 ans, c'est la génération végétale. Ce livre dresse 22 portraits. Tous partagent une envie commune : agir. Comment créer sa ferme à la fenêtre de son appartement ? Comment faire la fête autour de légumes voués au rebut ? Quelles sont les plantes sauvages à manger près de chez soi ? Plus de 50 fiches pratiques aideront le lecteur à devenir un citoyen du végétal en zone urbaine.
Des troupeaux dans la ville
Carine MAYO, AuteurLoïc Le Noam, animateur du jardin pédagogique "Le semis urbain" créé par la Ligue de l'enseignement, espère bien que les ovins pourront à l'avenir participer à l'entretien des espaces verts du quartier du XIIème arrondissement de Paris : pendant une journée, au pied des immeubles, un troupeau de moutons y a pâturé... Carine Mayo, auteur de l'article, pour qui cette vision n'est pas si utopique, cite d'autres exemples d'intégration d'animaux à l'espace urbain : Bagnolet, en Seine-Saint-Denis, avec l'association Sors de terre ; le Nord et Ecozoone, le Var et l'association Anestérel ; la Dordogne et une entreprise d'entretien de propriétés, Toukiton' ; le domaine national de Saint-Germain-en-Laye, près de Paris ; la Roche-sur-Yon, en Charente-Maritime Les collectivités ont recours à des espèces différentes : poneys, vaches, ânes, chèvres, moutons , suivant les espaces à gérer Il est question, en outre, de renouer avec la nature, d'associer au maximum la population au projet, de se fier à un véritable savoir-faire tel celui du berger.
Urban food planning and city logistic for food products : new solutions for the last food mile
Eleonora MORGANTI, AuteurLa dernière distance parcourue par les produits alimentaires, appelée « le dernier kilomètre alimentaire » est la plus polluante, car les détaillants sont dispersés et de plus en plus exigeants. Il est donc nécessaire de trouver des solutions pour les approvisionner tout en limitant la pollution des villes. Une chaîne de distribution alimentaire urbaine est composée de grossistes, d'acteurs du transport, et de détaillants et services alimentaires. Ces derniers ont besoin de petites quantités livrées fréquemment, ce qui implique de nombreux passages de véhicules peu remplis. Il s'agit souvent de vieux véhicules diesel très consommateurs et polluants. L'un des enjeux de l'urbanisme est de développer une logistique de transport alimentaire durable au sein des villes. Certaines prennent des initiatives en ce sens, comme le fait la ville de Pise, en Italie,qui a créé un espace de concertation entre les différents acteurs du système alimentaire pour améliorer la logistique de la nourriture. Le développement de plateformes alimentaires par les grossistes est également une possibilité pour améliorer la durabilité du système de distribution alimentaire.
Le cohabitat : Reconstruisons des villages en ville !
Cet ouvrage sur le cohabitat, a été rédigé par Matthieu Lietaert, docteur en Sciences Politiques et consultant auprès de groupes de cohabitat en Belgique, France et Italie. Après une préface de Christos Doulkeridis, Secrétaire d'Etat du Gouvernement bruxellois en charge du Logement, l'ouvrage est présenté comme suit : - Partie 1 : Qu'est-ce que le cohabitat ? : Une vieille idée, une approche contemporaine ; L'habitat groupé : solutions ou choix idéologiques ? ; - Partie 2 : Cas d'études : Munksogaard au Danemark ; Le cohousing en Grande Bretagne ; Angleterre : Springhill cohousing ; Stolplyckan, le plus grand cohousing suédois ; Le cohousing en Hollande ; Wandelmeent : le premier cohousing en Hollande ; La France : vers un essor d'un habitat participatif, écologique et solidaire ; Typologie des habitats groupés en Belgique ; Cohousing pour aînés ; - Partie 3 : Se jeter à l'eau : conseils pratiques : Comment démarrer un projet de cohabitat ; Trucs et astuces pour trouver le bon architecte ; Conseils pour commencer un cohousing ; La communication non-violente ; Introduction à la sociocratie ; Se faciliter la vie avec les outils du coaching d'équipe ; Cohabiter : quelques aspects psychologiques à prendre.
Consom'action : Dix fermes urbaines de Lyon à San Francisco
QUELLE SANTE, AuteurSelon l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO), l'agriculture urbaine fait partie des solutions pour assurer la sécurité alimentaire des citadins. En effet, d'ici à 2030, les deux tiers de la population mondiale vivront dans les villes. La FAO accompagne plusieurs pays d'Afrique dans la structuration de cette forme de culture (exemple du Congo). Dans les pays développés, l'enjeu n'est pas le même mais des expériences se développent néanmoins (exemples de Détroit, aux Etats-Unis, et des Jardins de Cocagne, en France). L'article présente différentes initiatives autour de l'agriculture urbaine, telles qu'elles sont développées dans dix villes (jardin partagé, adolescents investissant des espaces urbains, ferme urbaine, jardin d'herbes et ruches gérés par une chaîne hôtelière ) : Berlin (Allemagne) ; Londres (Grande-Bretagne) ; Montréal et Toronto (Canada) ; San Francisco (Californie) ; Culemborg (Pays-Bas) ; La Havane (Cuba) ; Lyon (France) ; Brooklyn (New-York).
Dossier : Agriculture urbaine
Dominique PARIZEL, Auteur ; Franck MARION, Auteur ; Joanna MARION, AuteurCe dossier, consacré à l'agriculture urbaine, comprend 4 articles : - Réflexions autour de la possibilité d'une agriculture urbaine ; - Vin de Liège : L'inestimable vitrine des Coteaux de la Citadelle ; - La Ferme urbaine : le luxe de la cohérence, la nécessité de l'utopie ; - Les Fermes Lufa : l'avenir de l'agriculture sur les toits de Montréal ?
Dossier Ecoquartiers : Des aspirations individuelles à l'intérêt collectif
LaRevueDurable, Auteur ; Jürgen HARTWIG, Auteur ; Emmanuel REY, Auteur ; ET AL., AuteurDepuis quelques années, les initiatives d'écoquartiers se multiplient. Quatre ans après un premier dossier sur le sujet, La Revue Durable revient sur cette thématique. Après une présentation de la situation des écoquartiers en France et en Suisse en 2012, avec une liste de ceux mentionnés dans ce dossier, les auteurs abordent les points suivants : - Faire des écoquartiers des lieux propices à l'expression de la citoyenneté ; - Vauban : quand un repaire d'écolos-bobos fait rayonner l'écologie urbaine ; - Les friches urbaines, lieux privilégiés pour créer des quartiers durables ; - Que sont devenues les associations pionnières des écoquartiers ? ; - De Bonne pave la voie de la performance énergétique dans les bâtiments ; - Vers un urbanisme qui comprend les modes de vie et en tient compte ; - L'habitat participatif explose en Allemagne ; - L'habitat participatif s'invite dans les écoquartiers ; - La participation peine à se frayer une place dans les écoquartiers ; - Écoquartiers en France et quartiers durables en Suisse vers un label ; - Les quartiers durables inventent d'autres manières de faire la ville. En fin de dossier, un guide présente les principaux sites internet, ouvrages et associations relatifs aux écoquartiers.
Dossier : Les oiseaux au jardin
Véronique CORNUAILLE, Auteur ; Stéphane PERRAUD, AuteurCe dossier regroupe deux articles : - Installer un nichoir au jardin : choisir le type de nichoir (boîte aux lettres, balcon, nichoir semi-ouvert) selon les oiseaux (mésange bleue, mésange charbonnière, sitelle torchepot, rouge-gorge, rouge-queue noir), comment construire un nichoir à balcon... - Un refuge LPO en ville : A Échirolles, commune de 30 000 habitants dans la banlieue sud de Grenoble, Françoise a fait de son jardin une terre d'accueil pour les oiseaux. L'article fait une visite guidée.
L'économie humaine, mode d'emploi : Des idées pour travailler solidaire et responsable
Jérôme HENRY, Auteur ; Claire SEJOURNET, Auteur ; Anne GHESQUIÈRE, Auteur | PARIS CEDEX 05 (61 Boulevard Saint-Germain, 75 240, FRANCE) : ÉDITIONS EYROLLES | 2012"L'économie humaine, mode d'emploi" est un guide qui englobe le bio, l'éco-habitat, le recyclage, les réseaux sociaux, l'apprentissage, les circuits courts, l'économie des villes et des villages... S'adressant à toute personne qui souhaite donner du sens à son travail, il deviendra un compagnon indispensable pour comprendre les enjeux actuels, agir concrètement ou travailler au service d'une économie à visage humain. Le lecteur y trouvera des éclairages économiques clairs, des pistes concrètes pour travailler dans ce secteur, de courts portraits de professionnels passionnés qui vivent cette autre forme d'entreprendre. L'ouvrage reflète le travail passionné d'acteurs quotidiens de l'économie humaine. Écrit par Jérôme Henry, penseur et artisan du changement, ce livre fait rimer durable avec désirable et propose des idées concrètes à mettre en uvre.
Introduction à la permaculture
Bill MOLLISON, Auteur ; Jean-Luc GIRARD, Traducteur ; Muriel GASNIER, Traducteur | LA CHAPELLE-SOUS-UCHON (Corcelle, 71 190, FRANCE) : PASSERELLE ÉCO | 2012La permaculture est une philosophie et une approche de l'usage de la terre visant la conception de lieux de vie et d'activités écologiquement soutenables. En s'inspirant des écosystèmes naturels, la permaculture établit des interactions favorables entre les composantes des sites dont elle conçoit l'aménagement : les humains et leurs besoins, le territoire et ses caractéristiques, les plantes annuelles et pérennes qui y poussent, les animaux, les sols, les microclimats, l'eau... En connectant ces éléments, elle forme des associations productives, résilientes et aussi autonomes que possible. Les sujets abordés dans cet ouvrage sont : L'analyse efficace d'un site, les méthodes de planification et de conception ; L'emplacement de la maison et son plan selon le climat ; La permaculture urbaine : dessins de jardins, accès collectifs à la terre et financements solidaires ; Usage des clôtures, treillis, serres et ombrières économiques ; Systèmes fourragers pour les cochons et les poules ; culture mixte d'arbres et prairies pour les troupeaux ; Verger et bois domestiques sous climats tempérés, secs et tropicaux ; Jardins en permaculture : techniques et conceptions économes en énergie ; Création de microclimats autour de la maison et du jardin ; Liste d'espèces végétales sélectionnées, informations sur leur adaptation au climat, leur taille et leurs usages.
Jardins collectifs urbains : Parcours des innovations potagères et sociales
Les jardins collectifs essaiment en France depuis la fin des années 90. Mais qu'entend-on exactement par jardins collectifs ? Jardin partagé, potager urbain, jardin de quartier ou de pied d'immeuble, jardin communautaire... les jardins collectifs sont aussi nombreux que variés. "Jardins collectifs urbains : Parcours des innovations potagères et sociales" aborde le phénomène dans le cadre de la crise écologique et économique que nous traversons et met un accent particulier sur les potentielles fonctions alimentaires et d'expérimentations culturales pour pallier les contraintes du milieu urbain. L'auteure a parcouru les jardins collectifs de France et livre les expérimentations de huit jardins. Sa volonté est de détailler le fonctionnement de chacun dans une perspective historique, environnementale, économique et de permettre, ainsi, aux différents acteurs de la ville (habitants, associations, collectivités) d'élaborer un projet de jardin s'inspirant des expériences décrites. Voltaire nous invitait à "cultiver notre jardin". A l'heure où 73% de la population française est urbaine, cet adage semble répondre à un besoin : un besoin d'espaces verts, de retour à la nature, de reprise en main du système de production de notre alimentation.
José le jardinier vous emmène au Jardin de Pomone
Dominique PARIZEL, AuteurCe sont des problèmes de santé qui ont, au départ, poussé José Veys et sa compagne Anne Bortels, en région bruxelloise, à se pencher sur la question des légumes frais dans l'alimentation. Ils se sont alors mis à cultiver les légumes qu'ils ne trouvaient pas, de façon très empirique. La réflexion est ensuite allée plus loin vers le bio et le développement de la biodiversité. Aujourd'hui, ils cultivent, en pleine terre, 400 variétés de légumes différents. Avec leurs deux associations, Pomone puis Belgapétit, ils cherchent à ré-intéresser la population urbaine au jardinage (même avec très peu de place, en pot sur des balcons), à développer la diffusion, le partage, l'auto-production de semences des variétés intéressantes, à réintroduire une grande diversité de légumes dans les assiettes, via notamment des préparations culinaires qui valorisent le cru et ne nécessitent pas davantage de temps. La ville de Bruxelles a mis à leur disposition un local, et ils interviennent également dans les écoles. Pomone a aujourd'hui 6 000 membres, plus de 1 000 personnes visitent leur blog sur internet chaque jour et les listes d'attente pour les formations / démonstrations sont importantes, alors que leurs moyens de travail restent très limités, et donc à développer... La création d'un jardin médiéval en collaboration avec une école d'horticulture, ou un partenariat avec des maraîchers et l'IBGE (Institut bruxellois pour la gestion de l'environnement) pour populariser le compostage, font pourtant partie de leurs projets encore à venir.
Lufa Farms : Rooftop Farming in Montreal
Virginie LAVALLEE-PICARD, AuteurLes fermes Lufa ont été complétées en février 2011 dans la ville de Montréal. Elles consisteraient, selon son fondateur Mohamed Hage, la première ferme commerciale urbaine au monde localisée sur un toit. La serre de 31 000 pieds carrés (2850 mètres carrés) abrite une production hydroponique de 25 variétés de légumes, dont la tomate, le poivron, la laitue, l'aubergine, le concombre, etc. L'entreprise récupère l'eau de pluie pour l'irrigation. L'eau collectée est mélangée à des fertilisants non synthétiques. Les fermes Lufa n'utilisent aucun produit de synthèse pour le contrôle phytosanitaire. Le contrôle des ravageurs est effectué à l'aide de principes de lutte biologique. Les produits de la ferme sont écoulés par un système annuel de paniers basé sur le système d'agriculture soutenue par la communauté (ASC). L'entreprise offre également un autre format de panier qui comprend, en plus des légumes des fermes Lufa, des produits de 10 autres fermes biologiques du Québec. Les fermes Lufa offrent actuellement 700 paniers et prévoient être en mesure d'en livrer 1000 dans un avenir rapproché. Les fermes Lufa, en collaboration avec d'autres entreprises, prévoient augmenter leurs surfaces et surtout jumeler leurs prochains projets à des bâtiments ayant une conception environnementale et énergétique responsable. Au Canada, la production hydroponique ne peut pas être certifiée biologique. En attendant, les fermes Lufa travaillent à développer leur système de production sur toit de manière la plus écoresponsable possible.
Un million de révolutions tranquilles : Travail/Argent/Habitat/Santé/Environnement... : Comment les citoyens changent le monde
Ils sortent de la faim et de la pauvreté des centaines de milliers de personnes. Ils sauvent des entreprises. Ils construisent des habitats coopératifs, écologiques et solidaires. Ils ouvrent des cliniques gratuites, des microbanques, des épiceries sans but lucratif ou des ateliers de réparation citoyens. Ils reverdissent le désert et régénèrent les éco-systèmes. Ils financent des emplois ou des fermes bio. Et partout dans le monde, ils échangent sans argent des biens, des services et des savoirs, redynamisent l'économie locale ou rendent leur village autonome grâce aux énergies renouvelables. Qui sont-ils ? De simples citoyens et citoyennes. Mais, ils sont les pionniers de nouveaux modes de vie, qui sont en train de transformer la planète. Bénédicte Manier, journaliste, a parcouru plusieurs pays et observé la réussite de ces révolutions silencieuses. Son livre appréhende la dimension mondiale de ces alternatives qui foisonnent depuis trois décennies et ne cessent de se développer. Des initiatives qui n'émanent pas de groupes marginaux, mais de classes moyennes bien intégrées, aspirant à vivre dans un monde plus juste. Il s'agit là d'un mouvement inédit, mené par une société civile lucide, ayant décidé de reprendre en main les enjeux qui la concernent et qui, des États-Unis à l'Inde, du Canada à la France, de l'Argentine au Japon, fait émerger des solutions innovantes à la plupart des maux de la planète. Peu à peu, elle dessine ainsi les contours d'une société plus participative, plus solidaire, plus humaine.
Mon potager bio en ville : Sur cour, terrasse, balcon...
Eric PREDINE, Auteur ; Franck DAVID, Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2012Produire de beaux légumes, bio, même quand on ne vit pas à la campagne et qu'on n'a pas un grand jardin, c'est possible avec des techniques adaptées. Sur terrasse et balcon, on jardinera en pots, en jardisacs ou grâce à un meuble à jardiner. Dans une cour, on rendra le bitume fertile en créant une lasagne, dont le substrat est fort apprécié par de nombreux légumes. Sur un petit terrain, on optera pour le jardinage en carrés, une méthode très productive et à rotation rapide. Les auteurs apportent aussi les informations pour trouver un espace où jardiner, nourrir ses potées grâce à son compost ou vermicompost, récupérer l'eau de pluie (et la débarrasser des particules polluantes)... Les auteurs ont sélectionné 25 légumes, fruits et aromatiques incontournables, pour lesquels ils détaillent les techniques adéquates. Les fraisiers s'épanouissent sur une lasagne, les haricots verts sont à l'aise dans les carrés et la sauge dans un grand pot...
Sous les pavés, le compost
Carine MAYO, AuteurJean-Jacques Fasquel, jeune cadre issu d'une école de commerce et spécialisé dans l'évènementiel, a quitté, en 2005, son poste de directeur de Bercy Village. A travers des lectures, il a découvert l'envers de la consommation, s'est intéressé aux notions de pic pétrolier, d'empreinte écologique Il est devenu ensuite formateur en développement durable et en communication responsable. Suivant une expérience de compostage collectif au pied d'immeubles, à Rennes, il a monté un dossier sur ce thème avec l'association de locataires et le bailleur qui gère sa résidence de 600 logements (12ème arrondissement de Paris). Au bout d'un an, l'expérience a démarré avec trente volontaires et leur nombre a plus que doublé en quatre ans. Avec le compost arrivé à maturation, est né le jardin partagé sur le terrain entourant les bacs : 40 parcelles de 2 x 1 m et une parcelle collective ont été créées, deux ruches ont été installées. Pour Jean-Jacques Fasquel, "il suffit de démultiplier ce qui existe déjà en favorisant le bio, la relocalisation de l'économie, le compost...".
Vers l'autonomie alimentaire : Pourquoi, comment et où cultiver ce que l'on mange
La chaîne alimentaire de notre monde industrialisé est bâtie sur une dépendance sans précédent aux énergies fossiles : si l'agriculture intensive a besoin de pétrole pour faire tourner ses machines et se fournir en engrais de synthèse, le secteur de la distribution en dépend également pour approvisionner les villes. Que se passera-t-il quand cette ressource désormais rare aura atteint un prix rédhibitoire, ou quand elle sera épuisée ? La population francilienne ne dispose par exemple que d'à peine trois jours d'autonomie alimentaire. Quant au contenu de nos assiettes, mieux vaudrait parfois n'en rien savoir... Pourtant, chacun d'entre nous peut retrouver le chemin de la terre, dans son propre jardin, mais aussi sur un balcon, une terrasse, dans un jardin partagé... Des expériences en France et dans le monde entier, comme à Detroit ou à Cuba, prouvent que, même en ville, on peut cultiver et nourrir sainement une grande partie de la population. Frédérique Basset a mené l'enquête sur ces moyens de produire soi-même sa nourriture avec des méthodes douces pour la planète, sans effets secondaires pour la santé : son livre est à la fois un plaidoyer et un guide pour agir.
3 petits pois fait fleurir les p'tits magasins ; Un projet "clef en main" pour les demandeurs d'emploi ; A cheval sur les routes du Morbihan ; Entreprendre à moindre risque
Nicole GELLOT, AuteurDes petits commerces ont choisi de promouvoir le bio, le local et l'équitable avec l'appui de dispositifs ou de financements qui facilitent ce type de projet. A Lyon, une petite épicerie est installée au dixième étage d'une tour, dans le troisième arrondissement, à proximité du métro Garibaldi : des boutiques comme celle-ci, la coopérative "3 petits pois" en a une quinzaine à son actif (Olivier Bidaut et Julien West se sont associés pour lancer cette coopérative). Dans cette même ville, District solidaire, née en réaction au libéralisme et à l'individualisme, permet à des demandeurs d'emploi de monter leur entreprise au sein de la coopérative d'activité partenaire Oxalis. District solidaire, qui repère de nouveaux métiers correspondant à des besoins sociaux émergents, s'appuie sur un bureau d'études et un réseau d'adhérents appelés "consom'acteurs". A bord de sa roulotte épicerie et au rythme de son cheval de trait, Violaine Frappesauce dessert deux fois par semaine une dizaine de villages du Morbihan (elle compte sur un financement européen (Leader) attribué au titre de la dynamisation en milieu rural et a déjà touché une subvention du Fisac (Fonds d'intervention pour les services, l'artisanat et le commerce)). Béatrice, en Loire-Atlantique, et Joëlle, en Haute-Loire, ont créé leur entreprise au sein d'Oxalis. L'une a aménagé un ancien fourgon de La Poste et l'a transformé en épicerie itinérante, spécialisée dans le bio, le local et l'équitable. L'autre vend à Clermont-Ferrand des produits du terroir qui viennent tout droit des exploitations agricoles de Lozère.
Alice au jardin des trouvailles
Blandine FLIPO, AuteurUne bande d'artistes a décidé de faire vivre, Rue de la Chapelle, dans le XVIIIème arrondissement de Paris, une maison, mais surtout un jardin de 800 m². Bien qu'abandonnés, la maison et le terrain appartiennent à Paris Habitat (l'ensemble ayant été racheté, en 2008, suite à la mort de sa propriétaire, Alice Blanc). Les artistes nomment le lieu « Le jardin d'Alice ». Sara Renaud et ses camarades artistes se rendent à la mairie afin de l'associer à leur démarche et Paris Habitat finit par se laisser convaincre. Les artistes peuvent investir l'espace. Bruno Dumont, peintre touche-à-tout, à la recherche d'un endroit pour réaliser un exemple d'éco-habitat à échelle humaine, dans un endroit urbanisé, trouve, avec ce jardin, un endroit idéal. Outre la construction d'une maison écologique de 20 m² habitable (coût 1 000 ), il décide, avec l'équipe, de s'investir à fond dans le jardin. Commencent les activités pour un jardin d'été : détermination d'un périmètre, mélange de la terre en surface avec du bois raméal fragmenté (BRF), apport de compost (fourni au bout de six mois par les toilettes sèches installées par Bruno). Résultat : plantes aromatiques, courgettes, aubergines, tomates font le bonheur des habitants du jardin d'Alice, ainsi que des voisins. L'ancienne maison d'Alice Blanc est aménagée pour accueillir des évènements Reste que le projet de loi Loppsi 2 a failli mettre un terme à la belle harmonie du lieu, en fin d'année 2010. Le combat pour préserver ce lieu "a permis... de considérer notre projet de manière plus globale, comme un acte nécessaire, militant", estime Sara. Un encart revient sur l'article 32 ter de la loi Loppsi.
Apiculture : quand Paris fait bzzzz... ; Ecologique ou biologique ? ; Des abeilles et des hommes ; Un toit pour les butineuses
Perrine ROUX, Auteur ; Flore VIENOT, AuteurAujourd'hui, la ville de Paris compte entre 200 et 300 ruches, dont une grande partie appartient à des particuliers. Jean-Jacques Schakmundes, qui tient la boutique Les abeilles dans le quartier de la Butte aux Cailles, va former, à la Cité internationale, "des salariés volontaires à l'apiculture". Contrairement à ce qu'on pourrait penser, les abeilles se portent mieux à la ville qu'à la campagne. Pour éviter la disparition des abeilles, l'Unaf (Union nationale de l'apiculture française) a créé l'opération Abeille sentinelle de l'environnement. En France, l'apiculture certifiée "biologique" doit répondre aux critères définis par une directive européenne de 2009. Mais des consommateurs et des professionnels s'interrogent sur la viabilité de ces critères et certains donnent alors leur préférence à l'apiculture "écologique". Pour Guillaume Fontaine, apiculteur à Viuz-en-Sallaz (Haute-Savoie), l'important est de se libérer des carcans de la mono-pratique... Dans un quartier industriel grenoblois, une association Hommes et abeilles a installé des ruches. L'association propose des formations (nécessité de main d'uvre pour rendre possible l'existence de colonies en ville) et a un objectif essentiel, l'insertion sociale (« les gens recrutés ont en majorité peu d'argent, habitent en ville et sont mal dans leur peau... », indique Christophe, responsable de l'association). Les insectes influencent jusqu'à l'organisation de l'association. Face à la disparition des abeilles et des apiculteurs, l'association Un toit pour les abeilles a trouvé une solution : proposer aux entreprises et aux particuliers de parrainer des ruches. Cette structure pionnière et engagée s'est lancée, en septembre 2009, dans cette activité en pleine expansion.
Au cur de la ville une ferme-boutique-bistrot : le Reyerhof à Stuttgart
Jean-Michel FLORIN, AuteurLa ferme de Christoph Simpfendorfer est située dans le centre de Stuttgart (Allemagne), à 20 min en métro de la gare centrale. Cette ferme en polyculture-élevage avec légumes de plein champ a une surface de 37 ha et un troupeau de 10 à 12 vaches laitières. La ferme possède un magasin de produits biologiques et bio-dynamiques et un bistrot-petite restauration. Christoph Simpfendorfer, président de Demeter Allemagne, explique que la proximité des hommes avec les animaux (la stabulation est dans l'enceinte de la ferme) permet de compenser l'absence de sortie dans les prés. Cette ferme, qui appartenait à ses parents, accueillait, en 1978, des enfants handicapés. En 1986, Christoph s'installa avec sa femme. Mais à son installation il n'avait pas de capital. Il dut alors faire preuve d'originalité pour créer son système. Il fit notamment appel au système « rent a cow » où le consommateur achète une vache. La ferme appartient à une société de clients et, chaque année, les 50 copropriétaires se réunissent pour étudier la situation économique de l'exploitation. La situation en ville permet, aux classes, d'effectuer des visites, de fournir des produits frais aux citadins, mais permet surtout d'apporter un peu de campagne aux citadins en mal de nature.
Comment nourrir 7 milliards d'hommes
Danielle NIERENBERG, Auteur ; Brian HALWEIL, Auteur ; Royce Gloria ANDROA, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (25 Boulevard Romain Rolland, 75 014, FRANCE) : ÉDITIONS DE LA MARTINIÈRE | 2011Comment nourrir 7 milliards d'hommes : Pour répondre à cette question, les experts du Worldwatch Institute, le plus prestigieux think tank américain en matière de développement durable, ont parcouru l'Afrique ; ils ont étudié les endroits où la faim est la plus forte et où les populations doivent faire face aux situations les plus difficiles. Ils en reviennent avec un message d'espoir. Car, sur le terrain, les paysans, les villageois, les membres des ONG, les experts des universités et les entrepreneurs inventent chaque jour de nouvelles solutions. L'équipe du Worldwatch les a analysées et rapporte ainsi un trésor riche des innovations les plus variées, des techniques de semis et d'irrigation jusqu'aux politiques agricoles. Elle a également retiré de la situation en Afrique des leçons générales, qui vont du rôle du continent pour prévenir le changement climatique à la manière pour les fermiers urbains de nourrir la population croissante des villes. Elle fait le point sur l'agriculture dans le monde avec une attention particulière à la durabilité et à la santé des écosystèmes, dans l'espoir d'inspirer les gouvernements, les ONG et les citoyens dans leurs efforts pour éradiquer la faim et la pauvreté.
Demain, nos villes
Pierre BERTRAND, AuteurPartant de l'exemple de villes en transition (Angleterre, Irlande, France...) qui proposent des solutions collectives et écologiques pour penser l'avenir (face au déclin de la production du pétrole et avant la généralisation d'une solution énergétique, renouvelable ou non, d'ici 10 à 20 ans...), l'article revient sur le mouvement de la transition, né au Royaume-uni, en 2006. A été créée à Lewes (en 2008), une monnaie locale de complément, la livre de Lewes, qui circule parallèlement à la monnaie officielle, la livre sterling pour, notamment, accroître la capacité à résister à des chocs tels qu'un conflit énergétique. L'ambition du mouvement de la transition est de mobiliser, à l'échelle locale, la population autour d'une vision positive de l'avenir. Les "transitionneurs" accordent une grande attention à la dimension psychosociale du changement, ainsi qu'à l'alimentation (produire l'alimentation avec moins d'hydrocarbures et leurs produits dérivés). Il s'agit, par ailleurs, d'apprendre à se sevrer des énergies fossiles et à vivre sobrement. Depuis 2006, le mouvement s'est propagé dans le monde anglo-saxon, du Canada, à la Nouvelle-Zélande, puis dans le monde entier : Japon, Italie, Allemagne, Pays-Bas, Portugal... En 2009, la ville de Monteveglio (Italie) a été la première au monde à se déclarer officiellement en "transition" par délibération du Conseil municipal.
Dossier : L'agriculture regagne du terrain dans et autour des villes
LaRevueDurable, Auteur ; Nelly NIWA, Auteur ; Gilles BILLEN, Auteur ; ET AL., AuteurL'agriculture urbaine se définit comme la culture, la transformation et la distribution de différents produits agricoles (alimentaires et non alimentaires) à l'intérieur ou à la périphérie d'une ville ou d'une métropole. A travers différentes expériences en France et dans le monde, ce dossier explore les retombées énormes de cette agriculture en termes d'emploi, de qualité de vie, d'équilibre des cycles du carbone et de l'azote, de convivialité, de solidarité, de résilience et de pacification. L'agriculture urbaine, très présente jusqu'au début du XXe siècle, connaît un regain d'intérêt depuis une dizaine d'années. Un article traite notamment de l'histoire de l'agriculture parisienne. Dans le monde, l'agriculture urbaine permet de répondre à des enjeux différents ; ainsi, à Tokyo, la synergie ville-agriculture est un pilier culturel alors qu'à Genève, elle a pour objectif l'économie d'énergie et plus particulièrement de chauffage. Cependant, l'agriculture urbaine a également un rôle social à l'image de la Suisse qui, par la mise en uvre de moyens innovants, rapproche la vie urbaine des activités agricoles. A Sevran, en Seine-Saint-Denis, les jardins servent de support à des activités pédagogiques ou permettent l'insertion. L'État et les collectivités ont, par ailleurs, un rôle important et la question agricole urbaine occupe ainsi une place de plus en plus honorable dans l'ensemble des politiques urbaines. Les communes de Lille et de Genève, par exemple, s'efforcent de réintégrer les espaces naturels au sein de leur agglomération.
Ecologiser les documents d'urbanisme : protéger les espaces agricoles et naturels
Marc SAUVEZ, AuteurL'auteur répond à un précédent article publié en juillet 2011 dans la même revue, et qui faisait le constat de l'extension urbaine au détriment des territoires dits ouverts. Si l'auteur, spécialiste de l'urbanisme, fait le même constat, il n'identifie pas les mêmes causes. Pour lui, l'haro n'est pas à mettre sur l'état et les élus. Il identifie diverses causes qui devraient motiver la mise en place d'outils politiques de gestion des territoires différents. La première cause identifiée est la volonté des individus de mener à terme leur projet propre, aussi bien le particulier pour son logement que le chef d'entreprise. Autre cause, majeure pour l'auteur : l'absence d'un territoire pertinent pour porter la question du développement ville/espace ouvert. L'échelle pour définir un cadre de développement efficace serait la région, alors que l'agglomération serait le niveau de mise en pratique de ce cadre. Or, à ce jour, ni la région ni l'agglomération ne disposent des compétences, des fonds ou encore des outils pour agir. Enfin, les acteurs qui, à ce jour, ont des compétences en termes d'aménagement du territoire, sont fragmentés, non concertés, voire mus par des intérêts contradictoires. Les communes ont la main mise sur les permis de construire, les intercommunalités sur l'habitat, les départements sur les routes et transports, les régions sur l'emploi et l'aménagement du territoire. Il n'y a donc pas de cohésion ni de hiérarchie entre ces divers acteurs. L'ensemble fait l'inaction des pouvoirs publics, qui seront, pour l'auteur, amenés à travailler différemment, notamment face à des budgets diminuant et aux mutations à venir en termes d'agriculture et de production d'énergie.
Un écosystème sur mon balcon
Vous vivez en milieu urbain et la nature vous manque ? Grâce à ce livre pratique, transformez votre terrasse, balcon ou même appui de fenêtre en véritable lieu de vie accueillant fleurs, oiseaux, insectes... Pour l'auteur, un véritable écosystème ! A travers cet ouvrage illustré de schémas, photos, dessins, Simon Jouvion guide le lecteur pas à pas : de l'état des lieux au choix des plantes, de la multiplication à l'entretien quotidien, il fait part de son expérience et transmet les petits gestes simples qui lui ont permis de réaliser et de faire prospérer son bout de nature...
Entente de cohabitation harmonieuse
La MRC d'Arthabaska, au Québec, a élaboré une « Entente de cohabitation harmonieuse » dans le but de sensibiliser les citadins et les producteurs agricoles aux réalités de chacun. Ce projet prend la forme d'un dépliant humoristique sur lequel les citoyens peuvent signer et s'engager symboliquement à respecter les règles de cohabitation. Ce document, sans valeur légale, reflète bien l'agriculture et les problèmes de voisinage qui peuvent en découler.
Fleurs sur la ville
Stéphane PERRAUD, AuteurLa guérilla jardinière est un mouvement qui consiste à se réapproprier l'espace urbain à l'aide de végétaux. Lancé à New-York en 1973 sous le nom de "green guerrilla", il a été popularisé, en Europe, en 2004, par le Londonien Richard Reynolds qui semait des graines dans des lieux délaissés. En France, de nombreux jardiniers guérilleros se retrouvent sur un forum Internet où ils échangent des idées. Au printemps 2011, une cinquantaine de personnes (groupe des Robins des graines) se sont retrouvées dans le quartier de la Guillotière, à Lyon, pour végétaliser un terrain à l'abandon. A Paris, durant l'hiver 2010, trois guerilleros ont investi un parterre d'immeuble dans une rue du XXème arrondissement. Autre mode d'intervention, les "graphs" végétaux : l'idée consiste à écrire des messages, réaliser des dessins sur les murs à l'aide de mousse... A Bruxelles, selon le procédé du collectif isérois qui aime planter des tournesols dans la ville, un collectif de graphistes a lancé la journée internationale du tournesol, le 1er mai (journée au cours de laquelle sont distribués des milliers de sachets de graines). Emmanuelle Vibert et Hélène Binet, deux journalistes spécialisées en environnement, ont reçu le soutien de Natureparif, l'agence régionale pour la nature et la biodiversité en Ile-de-France, pour la création, il y a deux ans, en région parisienne, de l'opération « Laissons pousser ». A Lyon, pour laisser place aux végétaux, le service des espaces verts enlève le bitume des trottoirs : les habitants peuvent faire des plantations au pied de leur immeuble. Bernard Maret, responsable du jardinage urbain dans la ville, est à l'origine de cette initiative...
Gros plan : Quand l'agriculture reconquiert la ville
C. NOUZILLE-FAVRE D'ANNE, Auteur ; S. REYNE, AuteurAutrefois poussée en dehors des villes par l'urbanisation grandissante, l'agriculture du 21ème siècle revient au cur des débats de société. Elle pousse aujourd'hui les architectes à lui trouver une place centrale dans les écoquartiers et oblige les élus à l'intégrer à la politique de la ville. Le premier article "Ça se passe près de chez vous : Du maraîchage au cur de la ville" présente l'installation, en 2009, de deux jeunes maraîchers, Maxime Fleurance et Florent Dalus, en plein cur d'Ambert (63), un bourg de 7 000 habitants (un hectare est loué dans le centre ville, un autre à quelques kilomètres). Ils vendent tous types de légumes de saison : salades, tomates, courgettes, aubergines, pommes de terre, choux, carottes... Le second article « Agriculture urbaine : Tous paysans en ville, partout dans le monde » évoque le nombre croissant de métropoles qui misent sur le jardinage urbain : Shangaï, Hong Kong et Singapour encouragent l'agriculture péri-urbaine ; à Denver (Etats-Unis), il est possible d'élever des poulets, des canards et des chèvres en payant dorénavant une licence de 20 $ seulement ; mise sur pied, par la ville de Détroit (Etats-Unis), du plus vaste projet de ferme urbaine au monde 25 082 Montréalais ont signé une pétition demandant une consultation publique sur l'état de l'agriculture urbaine à Montréal. Plus au Sud du continent, Cuba est le seul exemple de transformation, à l'échelle d'un pays, d'une agriculture intensive et productiviste en agriculture urbaine, de proximité. Ce pays est imité en Amérique Latine (agriculture urbaine à Caracas). En Europe, aux Pays-Bas, certains éco-quartiers ont intégré une ferme urbaine dans leur périmètre L'agriculture en ville est une des solutions proposées et recommandées par l'ONU et la FAO pour faire face aux besoins de sécurité alimentaire...
Jardiniers du bitume : Des liens fleurissent dans les jardins partagés
Pascale DESMAZIÈRES, Auteur ; Jean-Pierre GRAS, Auteur ; Anne KRAFT, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (19 Rue Cavé, 75 018, FRANCE) : XÉROGRAPHES ÉDITIONS | 2011Parfois issus du mouvement de la Guerilla Gardening de New-York, parfois des jardins ouvriers, les jardins collectifs constituent des microcosmes du monde où se côtoient et s'affrontent les caractères, les méthodes de cultures, les utopies en autant de projets... Jardiniers, artistes, écologistes, amateurs, ou professionnels, enfants, retraités, travailleurs sociaux, amoureux des plantes, tisseurs de lien social, expérimentateurs d'humus ou squatteurs de friches, tous/toutes avec passion créent des jardins singuliers où poussent les carottes et les idées... Explorations en Île-de-France subjective, non exhaustive mais récits, portraits, images, impressions, et graines de passion, afin de croiser les regards sur cette réalité sociale touffue et sur la place du végétal dans les politiques de la ville et nos vies de citadins... Autant de trésors à partager à l'ombre des arbres, et des adventices enfin réhabilitées !
Je jardine ma ville : échange avec Sylvie Ligny
"Je jardine ma ville" est un projet d'ensemble mis en place au niveau d'une commune. Celle-ci fournit plantes et compost, en échange de quoi les riverains s'engagent à créer et à entretenir des massifs sur les trottoirs, les talus ou les bandes de terre situées au pied des clôtures, le plus souvent dans le prolongement de leur jardin. A cette occasion, les échanges entre les habitants sont encouragés, car la finalité de l'opération est autant de fleurir les rues de la commune que de créer des liens nouveaux entre voisins. Sylvie Ligny a voulu rendre compte de l'extraordinaire impact social et environnemental d'une expérience de jardinage citoyen menée par la paysagiste Sylvie Cachin. Elle l'a accompagnée dans plusieurs communes du Val d'Oise qui, depuis 2001, vivent l'aventure d'une réappropriation de l'espace public par le fleurissement. Cet ouvrage est à la fois le récit de cette opération "modeste mais géniale", et un mode d'emploi pour qui souhaiterait se lancer à son tour.
Je réussis mon compost et lombricompost
Ludovic MARTIN, Auteur ; Pascal MARTIN, Auteur ; Eric PREDINE, Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2011Que l'on soit installé en ville ou à la campagne, il existe une forme de compostage pour chacun. Grâce au compostage (individuel ou collectif) et au lombricompostage ou "vermicompostage" (plus adapté à la vie urbaine), il est possible de réduire ses déchets à la source en transformant les matières organiques (résidus de cuisine ou de jardinage) en nourriture pour des plantes. Les auteurs présentent de façon très pratique, les techniques pour réaliser compost ou vermicompost. Ce faisant, ils répondent aux questions suivantes : quels déchets composter ? Quand le compost est-il prêt ? Comment le récolter ? Où installer sa vermicaisse ?... Composter, c'est une bonne façon de réduire d'un tiers environ ses déchets, tout en fertilisant naturellement ses plantes et à moindre coût.
Magasin en images : Kingham (Angleterre) : Daylesford Organic
Béatrice MEHATS-DEMAZURE, AuteurPrésentation en images du magasin de Daylesford Organic, implanté à Kingham, dans le Comté de Gloucester (qui a réouvert ses portes en mai 2010) en Angleterre. Le magasin est situé sur une ferme de 700 hectares et invente un nouveau genre de petit centre commercial rural (706 m²). Daylesford Organic propose essentiellement du bio, produit dans la mesure du possible à la ferme ou dans la région. Plusieurs produits sont vendus : fruits et légumes, fromages, viandes, vins et boissons, plats préparés sur place. Outre l'alimentaire, plusieurs bâtiments séparés abritent un café, un restaurant, des cours de cuisine, un centre "bien-être", etc. De simple magasin à la ferme, Daylesford Organic a essaimé, en Angleterre (deux corners chez Selfridges et Harrods, deux magasins à Londres), à Munich (Allemagne), en Corée, et un troisième va être inauguré au Japon. Daylesford Organic appartient à la famille d'Anthony Bamford, président directeur général de JCB (matériel d'équipement pour travaux publics et agriculture).
Pierre Rabhi, une parole et des actes
Gaëlle POYADE, AuteurPierre Rabhi, fermier, écrivain et militant, est l'un des pionniers de l'agriculture biologique. Inventeur d'un nouveau mode de vie basé sur la modération, il promeut une "sobriété heureuse", la seule manière de faire cohabiter près de 7 milliards d'humains... Dans un entretien, il donne des explications : concept de "sobriété heureuse" ; adoption de cette posture par lui-même et sa famille ; quotidien de sa famille ; modération expliquée aux enfants ; mode de vie sans renoncement à l'essentiel ; mode de vie occidental et pays en voie de développement ; succès de son discours ; possibilité de ce mode de vie en ville ; création récente de la fondation Pierre-Rabhi. Des encarts sont réservés à quelques pensées-clés et à la biographie de Pierre Rabhi.
Québec, terre d'asphalte
Nicolas MESLY, AuteurL'étalement urbain est un problème de plus en plus important dans la province de Québec, en particulier dans la communauté métropolitaine de Montréal (CMM). La progression de la ville et la modification de la vocation du territoire se font la plupart du temps au détriment des meilleures terres agricoles de la plaine fertile du Saint-Laurent. Malgré son grand territoire, seulement 2 % de tout l'espace québécois est propice à l'agriculture et c'est près de 4000 hectares par année qui sont perdus au profit du marché immobilier. Certains intervenants du milieu agricole réagissent fortement à cette situation. Ils demandent aux ministres et aux maires des municipalités impliquées de réagir et ils questionnent les outils en place.
Solefood : Farming in Vancouver's downtown eastside
Virginie LAVALLEE-PICARD, AuteurL'entreprise SOLEFood farm est née d'une initiative du groupe « United we can » en 2009 à Vancouver au Canada. L'idée était de créer un projet social d'agriculture urbaine dans un quartier défavorisé de la ville. Avec l'aide de Michael Aberman, les fondateurs de SOLEFood ont mis en place une infrastructure de production agricole dans un stationnement de la ville d'une superficie de 0,5 acre. La mission du groupe est de créer des emplois dans le quartier et de favoriser la réinsertion ou l'emploi de gens mis de côté par la société. La production maraîchère et le travail avec des gens aux horaires variés, n'ayant aucune expérience agricole et ayant des problématiques sociales est un défi de tous les jours. Bien qu'ils soient appuyés par quelques partenaires, l'objectif du groupe est de s'autofinancer avec les revenus de la vente de légumes d'ici 2012. Plusieurs autres projets sont en cours. Plusieurs problématiques sociales demeurent dans le quartier mais, le co-directeur Seann Dory est très enthousiaste par rapport au projet et affirme que celui-ci sensibilise la communauté à la production de nourriture saine.
Au tour des arbres
Lise DOMINGUEZ, AuteurDepuis une vingtaine d'années, le regard porté sur l'arbre change. Côté champs, une réforme de la règlementation a abouti en 2010 à l'éligibilité complète aux aides financières des parcelles arborées. Selon une enquête menée entre 2001 et 2006, 30 % des agriculteurs sont intéressés par l'idée d'agroforesterie. Des études menées en Europe, aux Etats-Unis, en Chine montrent toutes que l'association double, arbre et culture, voire triple, avec l'élevage, produit entre 30 et 60 % de biomasse de plus que les cultures séparées... En ville, les citadins réclament des arbres et les paysagistes-urbanistes tiennent compte de critères d'adaptation comme le choix de nouvelles essences adaptées au milieu urbain. Jean-Louis Raboutet, fondateur à Lille des Hauts Perchés, association de grimpe dans l'arbre, reconnaît que grimper dans les arbres reste un plaisir (à condition toutefois de veiller à leur protection) et qu'il est bénéfique de profiter de la forêt santé. Concernant l'action de taille de l'arbre, avant 1986, on ne savait pas comment une branche était fixée à l'arbre ; c'est l'américain Alex Shigo qui a révolutionné l'arboriculture. Des initiatives en France tendent à la redécouverte de l'arbre : Atelier de l'arbre, institut de formation pour les professionnels de l'arbre de Périgueux (24), « Les rencontres de l'arbre » par la Société française d'arboriculture organisées en partenariat avec la ville de Strasbourg (en septembre 2010)
Vivre (comme) à la Campagne : Du rêve à la réalité
Dick STRAWBRIDGE, Auteur ; James STRAWBRIDGE, Auteur | PARIS CEDEX 06 (21 Rue du Montparnasse, 75 283, FRANCE) : ÉDITIONS LAROUSSE | 2011Vous souhaitez consommer de manière écoresponsable et réduire votre impact sur l'environnement ? Mener une vie plus simple et plus saine, en accord avec la nature et les saisons et déguster des produits faits maison ? Alors ce livre tentera de vous apporter des réponses pour produire son électricité à la campagne, vivre de son potager en banlieue, installer des ruches en ville... "Vivre (comme) à la campagne" contient de nombreuses informations pour vous accompagner dans vos projets : savoir-faire et gestes traditionnels, conseils pour la maison, le jardin, l'élevage, l'artisanat. Des mini-dossiers thématiques sont organisés en doubles pages, illustrés par de nombreux schémas, pour apprendre à : - économiser l'eau et l'énergie, isoler la maison, recycler ses déchets... ; - construire une serre, cultiver un potager bio, faire pousser des champignons... ; - élever des poules, des canards, des cochons... ; - faire soi-même du pain, de la bière, du fromage, des conserves, du miel... ; - installer un composteur, un poulailler, un système de récupération d'eau... ; - fabriquer un four à pain, un système de chauffage écologique...
Action de valorisation à Besançon
VEGETABLE, AuteurSur l'initiative de la communauté d'agglomération du Grand Besançon et de la Chambre d'agriculture du Doubs, une charte pour une agriculture périurbaine dynamique et porteuse de développement durable dans l'agglomération bisontine a été signée. Elle s'articule autour de quatre objectifs : maintenir une activité agricole dynamique, favoriser la création d'activités agricoles diversifiées en lien avec la ville, développer les liens entre ville et campagne et favoriser les démarches de développement durable en agriculture.
Cultivons notre compost
Sabrina COSTANZO, AuteurL'originalité de l'association Les Compostiers, créée en 2009 : proposer le compostage en ville. C'est à Lyon (69) que l'association s'est installée et transforme en compost les déchets organiques laissés par les habitants. Ils récupèrent ensuite le compost pour leurs balcons ou jardins. A l'avenir, des formations sont prévues sur la base d'une mallette pédagogique en partenariat avec l'association Les petits débrouillards.
Développement durable : De quoi parle-t-on ?
Yveline NICOLAS, Auteur ; Marc DUFUMIER, Auteur ; Claude AUBERT, Auteur ; ET AL., AuteurLe concept de développement durable est diffusé depuis le rapport des Nations Unies, paru en 1987 : Notre avenir à tous, dit "Rapport Bruntland". La Conférence internationale de Rio (ou Sommet de la Terre), en 1992, lui a ensuite donné un grand retentissement. Le dossier revient sur les perspectives du développement durable : - Développement durable : de quoi parle-t-on ? ; - La bio peut-elle nourrir durablement la planète ? ; - L'alimentation durable ; - Consommer "durable" durablement ; - Dérèglement climatique : entre science et géopolitique ; - "Habiter durable", c'est "habiter responsable" ; - La ville durable, bientôt une réalité ? ; - Énergie : vers une ère nouvelle ; - Quelles énergies durables pour le Sud ? ; - En route... vers les transports durables ? ; - Les guerres et la mondialisation contre le développement durable ; - La gestion des déchets en France ; - L'économie durable est-elle possible ? ; - Les emplois "verts", mythe ou réalité ?
Dossier : L'écohabitat
Caroline THOURET, Auteur ; Alexandre MARCIEL, Auteur ; Sue RIDDLESTONE, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier sur l'écohabitat aborde plusieurs thèmes : - Les écoquartiers, entre ville durable et écohabitat ; - Toulouse : la ville rose se met au vert ; - Londres : les leçons du bedzed (Beddington Zero Energy (fossil) Development) ; - Les jardins partagés ; - Vivre en habitat groupé ; - Les écovillages : vers une société en harmonie ; - L'accès à la terre ; - Faciliter la vie à la campagne ; - La maison passive ; - Ecoconstruction et rénovation écologique ; - Quelles villes pour demain ?
Dossier : Eloge de la biodiversité commune
LaRevueDurable, Auteur ; Tom TIRABOSCO, Auteur ; Robert BARBAULT, Auteur ; ET AL., AuteurLe dossier de LaRevueDurable ouvre des pistes pour parvenir à se réconcilier avec le vivant et montre que lorsqu'on se donne les moyens, les résultats sont au rendez-vous. C'est le cas en zone protégée, en terrain agricole, en milieu aquatique et, d'une manière générale, dans tous les jardins et parcs privés comme publics. Les pratiques écologiques font systématiquement revenir une flore et une faune plus généreuses. La biodiversité est cruciale pour le bien-être des êtres humains, a fortiori s'ils vivent en ville. Elle est vitale au fonctionnement harmonieux et pérenne des sociétés humaines et, grâce à la notion de service écologique, on commence à comprendre comment lui donner la place qui lui revient dans l'économie. Le dossier résolument tourné vers les solutions pour vivifier la biodiversité, placé sous l'égide de Romain Gary, auteur de l'ouvrage "Les racines du ciel", est composé comme suit : - Situation de la biodiversité dans le monde ; - Illustration ; - La biodiversité et ses services tendent leurs bras aux sociétés humaines ; - La biodiversité, affaire intime et planétaire ; - Au parc de Yellowstone, l'équilibre des écosystèmes dépend de la présence du loup ; - Une recherche participative pour mieux comprendre la dynamique du vivant ; - La perdrix grise, symbole d'une riche biodiversité en milieu agricole ; - Des écologues et des écologistes tentent de sauver le saumon de la Loire ; - La biodiversité en ville est source de bien-être ; - Biodiversité en ville : bref état des lieux ; - Oiseaux, papillons, pollinisateurs... La biodiversité ordinaire s'ouvre au public ; - Les services écologiques à l'honneur ; - Guide sur la biodiversité.
Dossier : Energie : Les territoires sur la voie de la transition
LaRevueDurable, Auteur ; Tom TIRABOSCO, Auteur ; Jérôme FAESSLER, Auteur ; ET AL., AuteurPour préparer l'avenir et sortir au plus vite de l'ère éphémère du pétrole et, d'une manière générale, des énergies fossiles, un mouvement, dit de la transition, balbutie à peine en Europe francophone, mais affiche une belle vigueur outre-Manche et dans la plupart des pays anglo-saxons. Le mouvement de la transition part de l'idée que consommer moins d'énergie et, du coup, émettre moins de gaz à effet de serre est le meilleur moyen d'apprendre à vivre mieux... D'où la nécessité de tisser des liens de solidarité et de coopérer avec les pouvoirs publics. Réciproquement, de nombreuses collectivités publiques s'activent pour favoriser sur le territoire dont elles ont la charge des pratiques énergétiques plus sobres. Partant notamment d'actions développées en Europe (Suisse, Allemagne...) ou en France, le dossier aborde plusieurs aspects du mouvement dit de la transition et de la consommation de l'énergie sur les territoires : - Situation de l'énergie dans les territoires ; - Illustration ; - Sortir du déni ou du dépit, rejoindre l'élan collectif ; - Les initiatives de transition renforcent la résilience des territoires ; - La transition débarque en Europe francophone ; - Transition : principes de base pour un décollage en France ; - Négocier ensemble le virage de l'énergie ; - Vers des villes à basse consommation d'énergie et haute qualité de vie pour tous ; - Les bons plans climat-énergie des collectivités françaises ; - Plans climat : à chaque échelle sa mesure ; - A Genève, on planifie l'avenir énergétique du canton ; - Pistes pour valoriser de façon intensive les énergies renouvelables sur un territoire ;- Mannheim teste les réseaux électriques intelligents ; - Vers un urbanisme en harmonie avec le soleil, le vent, les arbres, l'eau... et les citadins ; - Les villes se cherchent une place au soleil ; - Guide.
La guérilla jardinière
La guérilla jardinière (ou Guerrilla Gardening) est une forme d'action directe citoyenne et écologiste. Ses activistes occupent des endroits délaissés, dont ils ne sont pas propriétaires, pour y faire pousser des fleurs, des légumes. Ils récupèrent les terres de la négligence ou du mauvais usage pour leur donner une nouvelle vie. La guérilla jardinière défend le droit à la terre et la réforme agraire ; remet en question le régime foncier et interpelle les pouvoirs publics sur l'utilisation de ces terres en friche. Dans certains cas, c'est un pied de nez au "tout béton" de nos villes, dans d'autres une revendication pour des cultures vivrières, comme le Mouvement des sans-terre au Brésil. Parfois, cela débouche aussi sur des jardins partagés ou communautaires. Le mouvement Guerrilla Gardening existe à Londres, New York, Los Angeles, San Francisco, Miami, Vienne et Berlin. Il est prêt à s'implanter sur la France, à Rennes, Nantes, Lyon... L'ouvrage propose de découvrir ce mouvement, ses aspirations... Il est scindé en deux parties : - Le mouvement : une définition, pourquoi nous combattons, ce que nous combattons, historique ; - Le manuel : l'arsenal, sur le terrain, propagande, victoire.
Le guide de l'organisateur d'évènements écoresponsables
La Ville de Victoriaville est soucieuse de l'environnement et s'avère être un chef de file en matière de développement durable au Québec. L'organisation d'un évènement écoresponsable se traduit par un souci de l'environnement dans les différentes étapes de la planification et de réalisation de l'activité. Ce guide présente des actions concrètes à mettre en place pour les ressources humaines, le lieu, l'accessibilité, les communications et la programmation. La Ville veut également conscientiser les participants en proposant des actions sur l'hébergement, l'eau, l'énergie, les achats et les décors. Un évènement vert se doit d'effectuer une bonne gestion de ses déchets et des services de l'alimentation. Des actions sont également offertes pour la réduction des gaz à effet de serre dont un programme de compensation carbone et un formulaire pour l'achat d'arbres.
Inventer les villes-natures de demain... : Gestion différenciée, gestion durable des espaces verts
Influencées par le contexte politique international de l'après-sommet de Rio, les collectivités repensent, depuis les années quatre-vingt, les "espaces de nature" comme de véritables laboratoires d'expérimentations paysagères et écologiques au cur même des espaces publics. Cet ouvrage raconte comment les pionniers des collectivités locales et des réseaux professionnels ont inventé et diffusé le mouvement de la "gestion différenciée" et propose des réponses aux questions liées au développement durable dans les villes ("biodiversification" et "bioclimatisation" des villes)... L'ouvrage aborde aussi les nouvelles symboliques et images des paysages, ainsi que l'évolution des demandes sociales. Il est conçu comme suit : - Partie 1 : La construction de la gestion différenciée : une généalogie d'idées depuis 40 ans ; - Partie 2 : L'entretien différencié : priorités scientifiques et techniques ; - Partie 3 : La conception différenciée : l'offre des trois natures pour des usages urbains ; - Partie 4 : Au-delà de la gestion différenciée : quelles nouvelles politiques durables de la nature en ville ?
Un jardin sur le toit
Sandra LEFRANÇOIS, AuteurLe jardin de Serge Hauduc est aménagé sur la terrasse de son appartement, lui-même situé au dernier étage d'un immeuble en plein cur de Rouen (Normandie). Serge Hauduc n'a pas lésiné sur les moyens (la terrasse devait être apte à supporter le poids de la terre - poids autorisés de 450 kg/m²) : 5 tonnes de terre végétale, 32 bacs en teck issu de forêts écogérées. Parmi ses protégés, quelques buis (taillés en forme d'animaux), deux chênes et un châtaignier (taillés en bonsaï). Tout autour de la terrasse, des arbustes : photinia, oranger du Mexique, mahonia... Les plantes sont soumises à des conditions très difficiles : vent, froid, soleil, sécheresse, culture en bacs. L'entretien du jardin de Serge Hauduc couvre plusieurs aspects : système d'arrosage au goutte-à-goutte, limitation des besoins en eau (les bacs sont couverts d'un paillis de fèves de cacao intégré à l'automne), fertilisation apportée par un lombricomposteur (et complétée à l'automne par un apport de sang séché et de corne torréfiée), protection contre les insectes à l'aide de produits naturels... Sont évoqués, par ailleurs, le lombricomposteur de balcon et l'otiorhynque, ravageur des plantes en pots.
Le maraîchage dans les villes
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLe Groupement régional d'agriculture biologique de Haute-Normandie, en partenariat avec les collectivités territoriales, a pour projet d'implanter des zones de maraîchage biologique au sein de plusieurs agglomérations de la région. Des groupes de travail sont constitués pour répondre aux problématiques du foncier, des porteurs de projet et des filières de commercialisation. La première zone, de 22 ha, est en train de voir le jour sur la communauté d'agglomération Seine Eure. Elle permettra d'installer 3 à 6 jeunes agriculteurs, qui mutualiseront leurs moyens de production, de stockage, de conditionnement et de commercialisation. La phase de construction du projet a été lancée durant l'hiver 2010, pour un accompagnement efficace des maraîchers. Les conclusions de ce travail seront présentées lors du colloque « Maraîchage biologique et restauration collective en Haute Normandie » en janvier 2011.
Pratiques alternatives au désherbage et de désherbage
Louis DAMOISEAU, AuteurUn colloque, intitulé « Aménagement urbain et solutions alternatives au désherbage chimique », a été organisé, le 1er avril 2010, en Ille-et-Vilaine, par Proxalys Environnement et a réuni plus de 200 participants. Des alternatives au désherbage chimique ont été présentées. L'opération « Embellissons nos trottoirs et nos murs », menée dans un quartier de Rennes, encourage les habitants à végétaliser la portion de trottoirs le long de leurs murs. Des conseils sont donnés sur le choix des espèces, ainsi que sur l'entretien des espaces verts (paillage ). Des démonstrations de désherbage alternatif ont au final été réalisées (désherbage thermique, balayeuses mécaniques, combinés balayeuse-désherbeuse ).
Quelle place pour les plantes urbaines ?
François COUPLAN, AuteurPour François Couplan, il semble préférable, plutôt que de détruire les plantes sauvages qui poussent en ville, de mieux les approcher pour mieux les connaître... En effet, bien des plantes de l'espace urbain sont bourrées de vertus qu'il est possible d'apprécier. Il n'est pas conseillé de consommer les plantes sauvages poussant au bord des trottoirs ou en bordure d'un axe fréquenté, mais certains coins des Bois de Boulogne ou de Vincennes, ainsi que diverses friches banlieusardes sont propices à la cueillette. François Couplan fait une description de ces plantes qui, pour la plupart, font partie des espèces rudérales (c'est-à-dire qui poussent dans les décombres), des lieux où elles vivent et se reproduisent (parcs, plates-bandes...), des capacités de certaines de ces plantes à s'adapter ou à résister aux herbicides... Il fait ainsi mention de la bryone, du pourpier, du laiteron, de la mercuriale, de l'amaranthe, du plantain moyen, des porcelles, de la benoîte..., des pariétaires, chélidoines et morelles noires... La biodiversité est maximale dans les terrains vagues, les friches et les décombres. C'est là que les plantes sauvages prospèrent et prennent refuge. Il s'agit d'une végétation variée composée d'arbrisseaux, d'arbustes, d'arbres : millepertuis et millefeuille, armoise et ambroisie, tanaisie et réséda ; ronces et églantiers, buddleia ; sureau et prunellier ; tremble, bouleau ou robinier...
Tous écocitadins : Pédibus, cantine bio, compost de quartier...
Nous pouvons tous, simples citoyens, nous mobiliser pour rendre chaque jour nos villes plus écologiques. La preuve : Carine Mayo présente dans cet ouvrage trente initiatives remarquables et réussies aux quatre coins de la France. Ainsi, des copropriétaires se mobilisent au sein de leur conseil syndical pour économiser l'énergie en faisant poser une isolation extérieure sur leur immeuble en Ile-de-France. D'autres militent dans des associations pour réduire le volume des déchets en créant un compost de quartier près de Nantes, ou pour instaurer des repas bio à la cantine de leurs enfants à Mougins et à Issy-les-Moulineaux. Des étudiants installent des panneaux solaires sur le toit de leur école à Marseille. Des parents d'élèves se mobilisent pour organiser un pédibus à Toulouse, ou créent un jardin partagé dans une école parisienne. Des salariés mettent en place des bus cyclistes pour effectuer le trajet domicile-travail, ou fondent une AMAP au sein de leur entreprise... Pour chacune de ces initiatives, l'auteure présente les personnes qui l'ont concrétisée, expose les problèmes rencontrés et les solutions trouvées... Bref, toutes les informations utiles permettant à chacun d'entre nous de s'en inspirer !
Le vermicompostage : pour un compost de qualité supérieure
Béatrice BIEBUYCK-BARBAY, Auteur ; Daniel COLLART, AuteurLe vermicompostage permet de fabriquer du compost à partir de déchets ménagers en ville, et ainsi de disposer de substrat riche en éléments nutritifs pour la culture de plantes « hors sol ». Par ailleurs, le compost obtenu est d'une granulométrie très fine, et peut compléter le compost habituel, fabriqué au jardin. Cet article fournit des conseils techniques pour la fabrication de son bac de vermicompostage, sur la mise en route du processus, son alimentation et la récolte du compost. Deux types d'installations sont présentés : le système vertical à bacs empilables, et le système en fosse.
L'AGENDA du jardinier BIO et son calendrier lunaire 2010 "Jardiner la ville"
Laurence BAUDELET, Auteur ; Rémy BACHER, Auteur ; Antoine BOSSE-PLATIERE | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2009L'Agenda du jardinier bio constitue un outil indispensable pour noter ses dates de semis et de levées, celles de ses plantations, de ses récoltes..., ainsi que pour connaître et suivre le calendrier lunaire. Pour chaque mois de l'année, sont apportés les conseils d'Antoine Bosse-Platière et de Rémy Bacher. Ils révèlent les gestes et moments incontournables, ainsi que leurs trucs et astuces pour jardiner bio. Cette année, l'Agenda du jardinier bio invite à jardiner la ville grâce aux propositions de Laurence Baudelet (jardin partagé, ensemencement des friches, fleurissement de son balcon...). L'Agenda est illustré par Birgit Kilian-Debord.
Un compost de quartier, c'est possible
Muriel BEAUDOING, AuteurEn France, la réflexion sur la gestion des déchets à la source a démarré en 1995, sous l'impulsion de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe). Si de 1995 à 2005, les quelques opérations menées par les communes ont surtout encouragé le compostage individuel, le projet BioLoQual a consisté, de 2001 à 2003, à suivre neuf opérations pilotes de compostage collectif de proximité. Dans le cadre du Grenelle de l'environnement, l'agence a proposé d'étendre le plan national concernant le compostage domestique, lancé en novembre 2006, au compostage de proximité au sens large. Des communes sont pionnières : Saint-Philbert-de-Bouaine et Dompierre-sur-Yon, en Vendée ; Mens en Isère, et des initiatives naissent en agglomération : opération de Rennes Métropole, opération menée par Paris Habitat dans le XIIème. Marie Linglart-Lime, maître composteur, qui a organisé l'atelier dans le XIIème arrondissement de Paris, en réfère à la Belgique, pays où le compostage collectif a été organisé et institutionalisé.
Comprendre le réchauffement climatique
Dans ce livre pédagogique, l'auteur aborde les multiples facettes du réchauffement climatique, détaille les mécanismes physiques de la machine climatique, l'impact des activités de l'homme sur l'atmosphère et les conséquences potentielles sur la vie et les organisations humaines. Il informe également le lecteur sur les outils économiques (systèmes de quotas et taxes qui donnent un prix aux émissions), et analyse l'effet de ce prix sur l'ensemble des sociétés. Le livre est composé comme suit : - 1. La machine climatique ; - 2. Les émissions liées à l'activité humaine : gaz à tous les étages ; - 3. Menace sur les équilibres naturels ; - 4. Payer pour l'atmosphère : pourquoi et comment ? ; - 5. Ce que change l'économie du carbone pour la société.
Devenez urbainculteurs !
Marie EISENMANN, AuteurCultiver ses légumes en ville, c'est possible ! Si l'on ne possède pas de jardins, un système de bacs à haute productivité permet de transformer son balcon, sa terrasse ou son toit en véritable potager. Organisme à but non lucratif, les Urbainculteurs ont été créés, début 2009, au Québec. Francis Denault (qui souhaitait depuis longtemps favoriser l'autoproduction alimentaire en milieu urbain) est l'initiateur du projet auquel s'est rapidement joint, Simon Lepage (diplômé en architecture, qui veille notamment aux services d'architecture et de design), ainsi que Marie Eisenmann (jardinière dans l'âme et chargée des communications). La mission de l'organisme : faire la promotion de la culture maraîchère et ornementale en milieu urbain auprès des particuliers comme des organisations. La solution repose sur un bac très productif développé et testé depuis 15 ans par Biotop, une firme montréalaise, en collaboration avec Agriculture et Agroalimentaire Canada. L'article donne un aperçu de la technologie déployée et des atouts du système, adaptable à toutes les échelles et notamment aux toitures. Il revient sur l'opportunité pour les organisations privées ou publiques, de se positionner comme entité responsable tant en matière environnementale que sociale, sur la nécessité de cultiver en milieu urbain (diminution des émissions de gaz à effet de serre et impacts sur le réseau routier, réduction des emballages nécessaires à l'acheminement des denrées, santé...), ainsi que sur la réappropriation de sa "souveraineté alimentaire".
Dossier Botanique
Yaël HADDAD, Auteur ; Valérie VIDRIL, AuteurLa botanique est une science qui a pour objet la connaissance, la description et la classification des végétaux. Elle peut s'avérer très utile pour optimiser la gestion des espaces verts, notamment pour les collectivités développant des pratiques de gestion différenciée. Les plantes se développant spontanément sur ces sites aménagés sont de plus en plus souvent conservées, et il est nécessaire de les connaître afin de savoir lesquelles présentent des caractéristiques intéressantes (bonne adaptation à l'absence d'arrosage ou de produits phytosanitaires, ), ou lesquelles doivent être éliminées (allergènes, caractère envahissant, ). Le lien entre jardin botanique et services des espaces verts est encore rarement privilégié. Ce n'est pas le cas à Nantes, où le personnel du jardin des plantes propose des formations à la botanique aux personnels des espaces verts, et les deux structures mènent des expérimentations communes. L'association des parcs botaniques de France a créé en 2008 l'agrément d'intérêt botanique. Celui-ci permet aux parcs et jardins qui le souhaitent de se distinguer dans les guides touristiques. La botanique apporte des réponses aux enjeux actuels auxquels sont confrontés l'horticulture et le paysage.
Dossier Phytoremédiation
Francisco CABELLO HURTADO, Auteur ; Abdelhak EL AMRANI, Auteur ; Yaël HADDADLa phytoremédiation s'appuie sur la capacité de certaines espèces végétales pour stocker et/ou dégrader les polluants présents dans l'eau et dans le sol. Ce dossier propose trois articles à ce sujet. Dans un premier article, deux chercheurs de l'Université de Rennes, après avoir défini la phytoremédiation, évoquent ses différentes formes possibles, ainsi que ses avantages et inconvénients, puis exposent les nouvelles stratégies d'amélioration de la phytoremédiation sur lesquelles ils travaillent. Un deuxième article donne les exemples de mise en application de la phytoépuration dans trois collectivités : - des jardins filtrants pour épurer l'eau de la Seine dans les Hauts-de-Seine ; - un canal planté de roseaux pour les eaux de ruissellement à Grenoble ; - des mares filtrantes et bassin de rétention à Sevran. Un dernier article évoque les activités de la société gardoise Nymphéa qui produit une large gamme de plantes de bassins parmi lesquelles des végétaux spécialement destinés à la phytoépuration.
Dossier : Quand les territoires se mettent au durable...
Didier BIEUVELET, Auteur ; DYNAMOS'OLIDAIRE, AuteurAfin de contribuer à la stabilisation du climat, la France s'est donné comme objectif la division par quatre de ses émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2050, par rapport à 1990. Cet effort, appelé "facteur 4", a été inscrit dans la loi française, en juillet 2005, puis confirmé par le Grenelle de l'environnement. Pour atteindre cet objectif au niveau national, les collectivités locales occupent une place centrale. Le programme Agenda 21 local et le Plan Climat Territorial (PCT) sont des outils aptes à la mise en place d'un projet territorial de développement durable. Tous les niveaux du territoire peuvent engager une politique durable qui fait appel à la consultation citoyenne. Le projet "Biovallée", porté par quatre communautés de communes (120 communes de la Drôme), réunissant 50 000 habitants sur 1 850 km², soit un tiers de la superficie du département, ambitionne d'ici 2015, de porter à 50% la surface agricole en bio. Le village de Silfiac (56), qui compte 460 habitants et souhaite attirer des populations nouvelles, a misé sur un accueil centré sur le développement durable. Créée en 1991, l'association Nature et Culture a pour objet la promotion du développement durable, à l'échelle de la Bretagne. Fabrice Jaulin, directeur de l'association, expose, dans un entretien, comment accompagner des communes et des structures voulant mettre en place un Agenda 21. La commune de Chalon-sur-Saône (71), qui compte 50 000 habitants, a souhaité offrir un habitat de haute qualité environnementale, proche du centre et des transports en commun. Suite à un appel à projet, est né le projet de Saint-Jean-des-Jardins, qui répond aux 14 cibles de Haute qualité environnementale. Estelle, habitante de l'éco-quartier, témoigne sur son agencement. La ville a, par ailleurs, profité de la construction de l'éco-quartier pour construire une chaufferie bois capable d'alimenter 7% du réseau de chaleur.
Graines de permaculture
Patrick WHITEFIELD, Auteur ; PASSERELLE ECO, Traducteur | LA CHAPELLE-SOUS-UCHON (Corcelle, 71 190, FRANCE) : PASSERELLE ÉCO | 2009Pensée globale, action locale, la permaculture est une manière de voir et d'agir qui relie les humains et leur environnement en un tout cohérent et coopérant. Pour qui veut aménager un site, un jardin, une ferme, un balcon ou un écovillage, la permaculture apporte une vision précieuse : la qualité ne vient pas de la quantité d'énergie fossile, musculaire ou financière dépensée, mais d'une bonne conception, d'un bon aménagement. Grâce à l'adéquation aux besoins réels, grâce aux synergies avec la nature dans toute sa diversité, il est possible de créer ou recréer un écosystème équilibré et favorable dans la durée à l'ensemble de ses habitants. Le livre "Graines de Permaculture" explore différents éco-systèmes : la ville, la ferme, le jardin,... Partant de ces situations et d'exemples de mise en oeuvre, il énonce des principes essentiels. Certaines pratiques sont ensuite détaillées : nouvelles ou déjà connues, elles se trouvent alors reliées dans un tissu d'interactions bénéfiques qui en multiplie les potentiels.
Jean-Jacques Fasquel : Le composteur du 107
Pascale SOLANA, AuteurEn plein XIIème arrondissement de Paris, l'association de locataires "Les composteurs du 107" a été créée, à l'initiative de Jean-Jacques Fasquel, dans le courant de l'été 2008. Après avoir validé le projet collectivement, puis convaincu de sa faisabilité le bailleur, Paris Habitat, et surtout des élus, 4 "bio sceaux" de 600 l ont été obtenus, ainsi qu'une formation par un maître composteur. La nouvelle fonction qui incombe aux locataires (composteurs) et le projet d'un jardin collectif contribuent au lien social.
Méthanisation : Une alternative aux incinérateurs de déchets
Nathalie COLIN, AuteurDans l'agglomération de Montpellier (34), un choix audacieux a été fait : construire une gigantesque unité de méthanisation, plutôt qu'un incinérateur pour le traitement des déchets. Plus de 70 millions d'euros d'investissement, et à la sortie une production de 28 000 tonnes de compost et 30 000 MW sous forme de biogaz, revendus à EDF. Pour des nuisances somme toute minimum, selon le directeur d'exploitation.
Les (nouvelles) ruralités en débat : une étude prospective de l'INRA et quelques controverses
Lisa GAUVRIT, Auteur ; Olivier MORA, AuteurEn 2008, l'Inra a présenté une étude intitulée Nouvelles ruralités, qui identifie quatre scénarios d'évolution des zones rurales à l'horizon 2030. Après une présentation de la manière dont le groupe de travail a pris en compte les controverses liées à la thématique (notions floues de campagne et ruralité ), le texte présente les quatre scénarios puis les débats qui ont suivi après leur présentation auprès de différents publics. Les discussions sur la méthode ont mis généralement en évidence les divergences de vue sur l'analyse des phénomènes en cours. Quant aux scénarios, contrastés par définition, ils deviennent fréquemment, au sein des groupes, le support de visions antagonistes des futurs souhaitables. La plupart des acteurs « de terrain » se sont servis des scénarios comme de cadre d'interprétation les aidant à analyser des situations concrètes, permettant d'imaginer des évolutions à l'échelle de leurs territoires. Quelques points de controverse sont apparus, parmi lesquels figurent : la primauté accordée aux relations villes-campagnes dans les scénarios ; la faible place des espaces ruraux en déclin dans les dynamiques territoriales envisagées ; la question foncière, avec des opinions très variées de la part des acteurs publics, des acteurs privés de la construction et des agriculteurs.
Un potager bio sur mon balcon
Josep Maria VALLES, Auteur ; Caroline LAMARCHE, Traducteur | ARLES CEDEX (47 Rue du Docteur Fanton, BP 90038, 13 633, FRANCE) : ÉDITIONS DU ROUERGUE | 2009Ce livre met à disposition du citadin des conseils pour lui permettre d'aménager un véritable potager bio sur son balcon et sa terrasse. Accessible à tous, y compris aux apprentis jardiniers, largement illustré de photos, schémas, dessins, ce manuel aborde tous les aspects à prendre en compte pour l'installation, l'entretien et la planification du potager. Josep Maria Vallès, ingénieur agronome, fait part de sa longue expérience de jardinier urbain. Conçu comme un guide, l'ouvrage aborde, en préambule, le fonctionnement des plantes (photosynthèse, respiration...), puis aide à installer son potager (emplacement, planification de l'arrosage, récipient pour la culture...). Présentant des techniques de culture simples (semence, semailles, pépinière, tâches liées à la culture, l'entretien du substrat, l'engrais, l'arrosage...), donnant des recommandations pour la planification du potager, la production de compost sur le balcon, le guide fait également un point sur la saison de culture de chaque légume et aborde les parasites et les maladies (définition, milieu ambiant de la plante, observation et diagnostic, le déficit de nutriments, la biodiversité comme défense...).
Projet Atestoc : De la serre fermée à l'écoquartier
PHM-REVUE HORTICOLE, AuteurLe projet Atestoc a pour ambition d'étudier les verrous et les facteurs de réussite pour la conception d'écoquartiers basés sur l'association logement/serre productrice d'énergie thermique stockée en aquifère. Le concept vise aussi à fermer au maximum les cycles entre les besoins, les ressources disponibles et les déchets produits, ceci par exemple grâce à une unité de méthanisation. De nombreux partenaires accompagnent les porteurs de ce projet qui sera conduit pendant trois ans à Valenciennes grâce au soutient de l'Agence Nationale de Recherche. Le début des travaux est prévu pour 2011 et fera suite à une importante phase d'étude.
Projet pilote de lombricompostage en habitat urbain
Pascale CHENON, Auteur ; Nicolas THEVENIN, AuteurUn projet pilote mené par RITTMO Agroenvironnement et porté en partie par l'Ademe vise à évaluer la faisabilité du lombricompostage en habitat urbain (surface de jardin insuffisante pour un compostage classique, personnes habitant en appartement ), ceci dans le cadre de la législation européenne qui promeut la gestion des biodéchets par des voies alternatives aux décharges et à l'incinération. L'expérimentation se déroule avec des foyers volontaires d'une Communauté de communes alsaciennes. Les premiers résultats montrent que, pour 60% des foyers concernés, le poids moyen des bacs de poubelle a baissé de 30%. La quantité de biodéchets introduits mensuellement dans la lombricompostière varie de 500 g à 14 kg par mois, avec une moyenne de 4 kg par mois. Les foyers volontaires sont principalement de jeunes couples, dont 59% vivent en appartement, 30% en maison avec jardin et 11% en maison sans jardin.
Le projet urbain participatif : Apprendre à faire la ville avec ses habitants
Elus locaux, militants associatifs, urbanistes, sociologues et intervenants sociaux... pensent être les maillons essentiels pour construire la ville, la comprendre, la faire vivre... et partagent l'intuition que l'amélioration du cadre de vie peut être le point de départ d'un mieux être, collectif comme individuel. Mais l'ambition est difficile à conduire : incompréhension du grand public, frilosité des décideurs, persistance de problèmes sociaux lourds.... L'ouvrage tout en faisant découvrir la complexité des faits et des enjeux, propose à ceux qui s'intéressent à la préparation des projets urbains une double initiation, sociale et spatiale, et une boîte à outils pour comprendre ce qu'est la ville et la notion actuelle de projet urbain. Par ailleurs, au fil des pages, un point de vue critique apparaît, sur les conditions de production de la ville, et l'ambition de refuser les facilités de recettes d'imageries urbaines.
Vivre Bio
A. BRIDGEWATER, Auteur ; G. BRIDGEWATER, Auteur | PARIS CEDEX 06 (21 Rue du Montparnasse, 75 283, FRANCE) : ÉDITIONS LAROUSSE | 2009Cet ouvrage est un guide pratique pour apprendre à vivre écologique, en autosuffisance alimentaire et énergétique, à la campagne ou à la ville. Des fiches techniques recensent tout ce qu'il faut savoir pour économiser et recycler l'eau, monter des dispositifs utilisant les énergies renouvelables (solaire, géothermique, éolienne), renforcer l'isolation ou recycler ses déchets. On y retrouve aussi de nombreux conseils pour cultiver bio, réaliser des petits élevages (volailles, moutons, ) ou fabriquer son miel, sans oublier la fabrication et la conservation des produits faits maison (confitures, cidre, savon artisanal, bougies, ).
Bâtir des villes durables : Bonnes pratiques et financements européens
L'explosion des villes est un sujet connu de tous : en 2025, les 2/3 de la population mondiale vivront en ville. Pour Jean-Marie Beaupuy, il est grand temps de trouver des moyens d'accompagner le développement de ces villes, développement qui ne peut être que durable. Il explique les outils mis à la disposition des acteurs de la ville pour promouvoir un développement urbain durable. Il aborde entre autres les enjeux et les défis de la gouvernance locale, les solutions apportées en terme de bonnes pratiques et de financements européens pour 2007-2013. Il donne de nombreux exemples pour sept sujets essentiels : démographie, mobilité, logement, étalement urbain, environnement, compétitivité et innovation, intégration sociale. Il s'agit là d'une véritable boîte à outils à l'attention de tous les acteurs de la ville, du citoyen à l'élu. L'auteur, fort de 30 ans d'expérience dans ce domaine, apporte ici des réponses concrètes et des solutions applicables à ce sujet d'actualité.
Le boom du biogaz
Le biogaz est composé à 60% de méthane et se développe dans les décharges, les stations d'épuration, les exploitations agricoles. Or le méthane rejeté dans l'atmosphère est beaucoup plus nocif pour le réchauffement climatique que le CO2. Avec les crises pétrolières et gazières, le méthane contenu dans le biogaz intéresse les opérateurs énergétiques. Alors que l'Allemagne, le Royaume-Uni, l'Italie et l'Espagne ont investi des installations de méthanisation, la France, en dépit de son potentiel, est en cinquième place. Les politiques énergétiques ont privilégié le nucléaire et même si en 2006, le gouvernement a réagi, pour Christian Couturier, ingénieur chez Solagro, le prix de rachat de l'électricité issue du biogaz devrait être supérieur à 14 cts d'euros/kWh et il serait nécessaire d'accorder 30% d'aide à l'investissement. Par ailleurs, la législation actuelle ne prévoit pas la méthanisation agricole (par exemple, il n'existe pas de rubrique pour ce procédé dans la réglementation ICPE - Installations classées pour la Protection de l'Environnement). Du côté des collectivités, les usines de méthanisation urbaines sont soumises à des techniques toujours plus pointues dont le tri des déchets en amont. Seules, quelques villes françaises se sont lancées. Dans un entretien, Hélène Bourges, chargée de campagnes alternatives au CNIID (Centre national d'Information Indépendant sur les Déchets), revient sur le développement tardif de la méthanisation, ainsi que sur la réticence des populations à l'installation d'unités de méthanisation. Puis des témoignages quant à l'installation d'unités de méthanisation à la campagne et à la ville sont rapportés, ainsi que les critères à remplir selon l'association Solagro pour se lancer dans un projet.
Dossier : Utiliser l'eau de pluie
Comme l'affirme James Chéron, hydrogéologue, "les plus grandes civilisations ont toujours commencé par apprendre à gérer l'eau de pluie, pour maîtriser les productions agricoles, mais aussi pour alimenter les cités. Les égouts de Paris, construits à partir de 1350, l'ont été, au départ, pour récupérer l'eau de pluie !". Or, l'utilisation de l'eau de pluie revient, depuis quelques années, sur le devant de la scène. Elle peut être réutilisée au jardin, pour tous les usages de la maison et aussi comme boisson. Le dossier traite des possibilités offertes aux personnes intéressées (- Le retard français ; - L'eau de pluie passe à table ; - Les aides publiques ; - Dimensionner son installation ; - Des kits pour tous les goûts ; - Les filtrations de la gouttière à l'évier ; - Station de pompage : le coeur du système ; - Les matériaux de toiture ; - L'eau de pluie en ville). Le dossier informe aussi sur les aspects règlementaires, financiers, techniques ( - Ce que dit la loi ; - Quel retour sur investissement ? ; - Tableau comparatif des différentes familles de citernes de stockage) et fait état de témoignages (- Une citerne en centre ville (réaménagement du système de récupération de pluie d'un atelier de ferronnier à Bruxelles) ; - Témoignage : le vent et la pluie, amis du boulanger (Daniel Testard dans le Morbihan fabrique son pain à l'eau de pluie) ; - Témoignage : la maison ne boit que de l'eau de pluie (la ferme gasconne de Pierre n'est alimentée que par l'eau de pluie)). Une dernière rubrique est consacrée aux documents à consulter et aux adresses de professionnels (fabricants, distributeurs-installateurs, réseaux de professionnels).
Un jardin en ville
En ville, posséder un jardin, si modeste soit-il, constitue toujours une grande chance... Il est permis, même en milieu urbain, d'être amateur de plantes, de vouloir créer un petit coin de paradis et de contribuer ainsi au maillage écologique. L'exploit consiste à surmonter des conditions très défavorables aux cultures : atmosphère polluée, manque de luminosité, encaissement entre de hauts immeubles, sol de mauvaise qualité... Le jardin doit aussi avoir son caractère propre et doit donner une impression de confort et de détente. L'ouvrage est organisé comme suit : composition et disposition générales du jardin ; circuler et s'abriter ; les arbres et arbustes ; pelouse et décor floral ; les ornements ; les fruits et les légumes.
Jardins partagés : Cultivons la convivialité
Inspirés d'initiatives newyorkaises, les premiers jardins partagés français datent de la fin des années 90, et s'étendent aujourd'hui aux grandes villes (plus d'une trentaine à Paris), mais aussi à la campagne. La charte du réseau des jardins partagés "Le jardin dans tous ses états", née en octobre 1997, insiste sur le lien social de proximité, le respect de l'environnement, la gestion participative et l'organisation d'activités ouvertes au public. La production n'est donc pas l'objectif premier, comme c'est le cas des jardins familiaux. Les jardins partagés sont des lieux où l'on plante des légumes, mais aussi des fleurs, des baies, des aromatiques... et qui permettent de développer notamment des valeurs d'entraide et de solidarité. Les jardins fonctionnent en autogestion et, pour Evelyne, membre du jardin Brin d'Guill à Lyon, les jardins partagés sont un "lieu canaille qui permet aux habitants d'intervenir sur des terrains habituellement réservés à ceux qui gèrent l'espace public". Dans les collectivités où la dynamique des jardins a été lancée, des élus se montrent réceptifs voire incitatifs à la constitution d'un tel espace. Selon les projets, le jardin est divisé en parcelles individuelles ou 100% collectif, à moins que le groupe n'opte pour un mélange des deux. Sa gestion participative demande de penser l'intérêt général avant l'intérêt personnel et les motivations de chacun doivent pouvoir s'y cotoyer (mettre la main à la terre, rencontrer des habitants du quartier, donner libre cours à l'invention...). En fin d'article, un mode d'emploi pour la constitution d'un jardin partagé est proposé.
Lecture : Jardins partagés : Utopie, écologie, conseils pratiques
Très utiles en milieu urbain, les jardins partagés gagnent du terrain en France. Souvent créés à l'initiative des habitants, ces jardins à usage collectif deviennent souvent des lieux de convivialité et de création. L'art et la culture poussant sur un même terreau, voilà de quoi ramener chacun aux fondamentaux. Mais d'où vient ce concept de jardin partagé ? Et comment peut-on en développer un près de chez soi ? L'article, référant à des extraits de l'ouvrage "Jardins partagés : Utopie, écologie, conseils pratiques", revient sur des idées clés : espace commun que les citoyens se réapproprient sur la ville, lieu de résistance (exemple des jardiniers du parc Clemenceau à Montpellier), espace où construire ensemble (apprentissage citoyen), opportunité de tisser des liens, mise en avant de la mixité et de la solidarité.
Les nouvelles ruralités à l'horizon 2030
Olivier MORA, Auteur ; Martin VANIER, Auteur ; Lisa GAUVRIT, Auteur ; ET AL. | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2008Les Français adorent leurs campagnes, et leurs voisins européens aussi. La preuve : ils y habitent de plus en plus nombreux. Mais la façon de se représenter les campagnes reste à réinventer. "Paradoxe de la prospective : c'est en passant par le futur que l'on peut faire bouger les représentations du passé, qui nous empêchent de bien lire et comprendre notre présent", comme le souligne Martin Vanier dans la préface de cet ouvrage. En posant la question des "nouvelles ruralités", le groupe de travail rassemblé par l'Inra, sous le pilotage scientifique de Guy Riba et Bernard Hubert, a souhaité étudier les dynamiques de tous ordres qui jouent sur les rapports entre villes et campagnes. Ce choix a permis de dénouer l'opposition de destins entre l'urbain et le rural, et d'y substituer le monde des liens, des circulations et des interactions qui unissent chaque jour davantage les villes et les campagnes. Cet ouvrage présente tout d'abord un état des lieux des espaces ruraux et leurs tendances d'évolution, puis propose quatre scénarios de devenirs possibles des ruralités à l'horizon 2030, qui constituent le point fort de cette prospective. A partir de ces scénarios, le groupe de travail a ensuite conduit une réflexion sur l'agriculture. En conclusion, cette prospective met en évidence que la diversité rurale perdurera tout en se modifiant, et qu'il s'agira d'être attentif à cette "géodiversité" des territoires, selon la formule d'Armand Frémont, et de l'intégrer dans les enjeux de recherche. Cet ouvrage intéressera aussi bien les acteurs de l'agriculture et de la recherche agronomique que ceux de l'aménagement du territoire, des collectivités territoriales, ainsi que les étudiants, les enseignants et chercheurs dans ces domaines.
Pour un nouvel urbanisme : La ville au coeur du développement durable
Denis CLERC, Auteur ; Claude CHALON, Auteur ; Gérard MAGNIN, Auteur ; ET AL. | GAP (5 Allée du Torrent, 05 000, FRANCE) : ÉDITIONS YVES MICHEL | 2008"Montrez-moi votre ville, je vous dirai qui vous êtes", pourrait dire l'urbaniste-devin. L'exercice serait aujourd'hui cruel pour la société, les villes n'étant pas toujours des modèles d'urbanisme. Le constat n'est pas tout à fait nouveau, mais les enjeux se précipitent : l'urgence écologique générale et le réchauffement climatique en particulier accélèrent la mutation de la société vers un développement durable. Mais comment espérer y arriver à l'échelle planétaire si chacune des villes continue sur sa lancée ? Les auteurs s'attellent dans cet ouvrage à renouveler l'urbanisme à l'aune de ces nouvelles exigences. Équité sociale, gestion responsable des terres et des transports, révolution du bâti, fin du mitage et des "champs de pavillons", ré-invention d'une proximité fonctionnelle... Des villes d'Europe montrent la voie. Ce livre les met en avant, et donne des pistes concrètes d'action et de réflexion pour changer les villes, ici, maintenant.
Slow Food, un art de vivre hors mode ; Animer un jardin-école
A l'initiative de Carlo Petrini, Slow Food a vu le jour en Italie en 1986. Aujourd'hui, des antennes sont implantées dans une cinquantaine de pays : Suisse, Allemagne, Royaume-Uni, Japon, USA, Afrique du Sud... et bien sûr en France. L'association travaille à restaurer le lien entre agriculture, éthique et écologie et est engagée sur plusieurs fronts : amélioration de l'alimentation, lutte pour la survie des traditions, soutien aux petits producteurs locaux... Slow Food est aussi à l'initiative des "Citta slow", villes du monde entier qui s'engagent à améliorer la qualité de vie de leurs habitants. Le concept de jardin-école implanté à Perpignan témoigne de certaines des actions mises en oeuvre par l'association. Les enfants sont impliqués dans la culture de potagers, apprennent à préparer les légumes, les fleurs comestibles, les fruits pour en goûter toutes les saveurs.
Le Domaine de la Terre, vingt ans après
Le Domaine de la Terre caractérise la construction en terre crue d'un HLM, supervisée par l'OPAC (Office public d'Aménagement et de Construction) et par une promotion de jeunes architectes s'interrogeant sur l'habitat social et l'environnement. Cette construction entre dans le cadre de la création de l'Isle d'Abeau, ville nouvelle implantée dans les champs au milieu des années 70, pour maîtriser l'expansion de Lyon. Vingt ans après, des locataires, un responsable de l'OPAC, ainsi qu'un des pionniers du CRATerre (Centre de recherche et d'application pour la construction en terre) témoignent de cette expérience et de l'avenir de cet usage et de ce savoir-faire.