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Projet pilote de lombricompostage en habitat urbain
Pascale CHENON, Auteur ; Nicolas THEVENIN, AuteurUn projet pilote mené par RITTMO Agroenvironnement et porté en partie par l'Ademe vise à évaluer la faisabilité du lombricompostage en habitat urbain (surface de jardin insuffisante pour un compostage classique, personnes habitant en appartement ), ceci dans le cadre de la législation européenne qui promeut la gestion des biodéchets par des voies alternatives aux décharges et à l'incinération. L'expérimentation se déroule avec des foyers volontaires d'une Communauté de communes alsaciennes. Les premiers résultats montrent que, pour 60% des foyers concernés, le poids moyen des bacs de poubelle a baissé de 30%. La quantité de biodéchets introduits mensuellement dans la lombricompostière varie de 500 g à 14 kg par mois, avec une moyenne de 4 kg par mois. Les foyers volontaires sont principalement de jeunes couples, dont 59% vivent en appartement, 30% en maison avec jardin et 11% en maison sans jardin.
Le projet urbain participatif : Apprendre à faire la ville avec ses habitants
Elus locaux, militants associatifs, urbanistes, sociologues et intervenants sociaux... pensent être les maillons essentiels pour construire la ville, la comprendre, la faire vivre... et partagent l'intuition que l'amélioration du cadre de vie peut être le point de départ d'un mieux être, collectif comme individuel. Mais l'ambition est difficile à conduire : incompréhension du grand public, frilosité des décideurs, persistance de problèmes sociaux lourds.... L'ouvrage tout en faisant découvrir la complexité des faits et des enjeux, propose à ceux qui s'intéressent à la préparation des projets urbains une double initiation, sociale et spatiale, et une boîte à outils pour comprendre ce qu'est la ville et la notion actuelle de projet urbain. Par ailleurs, au fil des pages, un point de vue critique apparaît, sur les conditions de production de la ville, et l'ambition de refuser les facilités de recettes d'imageries urbaines.
Vivre Bio
A. BRIDGEWATER, Auteur ; G. BRIDGEWATER, Auteur | PARIS CEDEX 06 (21 Rue du Montparnasse, 75 283, FRANCE) : ÉDITIONS LAROUSSE | 2009Cet ouvrage est un guide pratique pour apprendre à vivre écologique, en autosuffisance alimentaire et énergétique, à la campagne ou à la ville. Des fiches techniques recensent tout ce qu'il faut savoir pour économiser et recycler l'eau, monter des dispositifs utilisant les énergies renouvelables (solaire, géothermique, éolienne), renforcer l'isolation ou recycler ses déchets. On y retrouve aussi de nombreux conseils pour cultiver bio, réaliser des petits élevages (volailles, moutons, ) ou fabriquer son miel, sans oublier la fabrication et la conservation des produits faits maison (confitures, cidre, savon artisanal, bougies, ).
Bâtir des villes durables : Bonnes pratiques et financements européens
L'explosion des villes est un sujet connu de tous : en 2025, les 2/3 de la population mondiale vivront en ville. Pour Jean-Marie Beaupuy, il est grand temps de trouver des moyens d'accompagner le développement de ces villes, développement qui ne peut être que durable. Il explique les outils mis à la disposition des acteurs de la ville pour promouvoir un développement urbain durable. Il aborde entre autres les enjeux et les défis de la gouvernance locale, les solutions apportées en terme de bonnes pratiques et de financements européens pour 2007-2013. Il donne de nombreux exemples pour sept sujets essentiels : démographie, mobilité, logement, étalement urbain, environnement, compétitivité et innovation, intégration sociale. Il s'agit là d'une véritable boîte à outils à l'attention de tous les acteurs de la ville, du citoyen à l'élu. L'auteur, fort de 30 ans d'expérience dans ce domaine, apporte ici des réponses concrètes et des solutions applicables à ce sujet d'actualité.
Le boom du biogaz
Le biogaz est composé à 60% de méthane et se développe dans les décharges, les stations d'épuration, les exploitations agricoles. Or le méthane rejeté dans l'atmosphère est beaucoup plus nocif pour le réchauffement climatique que le CO2. Avec les crises pétrolières et gazières, le méthane contenu dans le biogaz intéresse les opérateurs énergétiques. Alors que l'Allemagne, le Royaume-Uni, l'Italie et l'Espagne ont investi des installations de méthanisation, la France, en dépit de son potentiel, est en cinquième place. Les politiques énergétiques ont privilégié le nucléaire et même si en 2006, le gouvernement a réagi, pour Christian Couturier, ingénieur chez Solagro, le prix de rachat de l'électricité issue du biogaz devrait être supérieur à 14 cts d'euros/kWh et il serait nécessaire d'accorder 30% d'aide à l'investissement. Par ailleurs, la législation actuelle ne prévoit pas la méthanisation agricole (par exemple, il n'existe pas de rubrique pour ce procédé dans la réglementation ICPE - Installations classées pour la Protection de l'Environnement). Du côté des collectivités, les usines de méthanisation urbaines sont soumises à des techniques toujours plus pointues dont le tri des déchets en amont. Seules, quelques villes françaises se sont lancées. Dans un entretien, Hélène Bourges, chargée de campagnes alternatives au CNIID (Centre national d'Information Indépendant sur les Déchets), revient sur le développement tardif de la méthanisation, ainsi que sur la réticence des populations à l'installation d'unités de méthanisation. Puis des témoignages quant à l'installation d'unités de méthanisation à la campagne et à la ville sont rapportés, ainsi que les critères à remplir selon l'association Solagro pour se lancer dans un projet.
Dossier : Utiliser l'eau de pluie
Comme l'affirme James Chéron, hydrogéologue, "les plus grandes civilisations ont toujours commencé par apprendre à gérer l'eau de pluie, pour maîtriser les productions agricoles, mais aussi pour alimenter les cités. Les égouts de Paris, construits à partir de 1350, l'ont été, au départ, pour récupérer l'eau de pluie !". Or, l'utilisation de l'eau de pluie revient, depuis quelques années, sur le devant de la scène. Elle peut être réutilisée au jardin, pour tous les usages de la maison et aussi comme boisson. Le dossier traite des possibilités offertes aux personnes intéressées (- Le retard français ; - L'eau de pluie passe à table ; - Les aides publiques ; - Dimensionner son installation ; - Des kits pour tous les goûts ; - Les filtrations de la gouttière à l'évier ; - Station de pompage : le coeur du système ; - Les matériaux de toiture ; - L'eau de pluie en ville). Le dossier informe aussi sur les aspects règlementaires, financiers, techniques ( - Ce que dit la loi ; - Quel retour sur investissement ? ; - Tableau comparatif des différentes familles de citernes de stockage) et fait état de témoignages (- Une citerne en centre ville (réaménagement du système de récupération de pluie d'un atelier de ferronnier à Bruxelles) ; - Témoignage : le vent et la pluie, amis du boulanger (Daniel Testard dans le Morbihan fabrique son pain à l'eau de pluie) ; - Témoignage : la maison ne boit que de l'eau de pluie (la ferme gasconne de Pierre n'est alimentée que par l'eau de pluie)). Une dernière rubrique est consacrée aux documents à consulter et aux adresses de professionnels (fabricants, distributeurs-installateurs, réseaux de professionnels).
Un jardin en ville
En ville, posséder un jardin, si modeste soit-il, constitue toujours une grande chance... Il est permis, même en milieu urbain, d'être amateur de plantes, de vouloir créer un petit coin de paradis et de contribuer ainsi au maillage écologique. L'exploit consiste à surmonter des conditions très défavorables aux cultures : atmosphère polluée, manque de luminosité, encaissement entre de hauts immeubles, sol de mauvaise qualité... Le jardin doit aussi avoir son caractère propre et doit donner une impression de confort et de détente. L'ouvrage est organisé comme suit : composition et disposition générales du jardin ; circuler et s'abriter ; les arbres et arbustes ; pelouse et décor floral ; les ornements ; les fruits et les légumes.
Jardins partagés : Cultivons la convivialité
Inspirés d'initiatives newyorkaises, les premiers jardins partagés français datent de la fin des années 90, et s'étendent aujourd'hui aux grandes villes (plus d'une trentaine à Paris), mais aussi à la campagne. La charte du réseau des jardins partagés "Le jardin dans tous ses états", née en octobre 1997, insiste sur le lien social de proximité, le respect de l'environnement, la gestion participative et l'organisation d'activités ouvertes au public. La production n'est donc pas l'objectif premier, comme c'est le cas des jardins familiaux. Les jardins partagés sont des lieux où l'on plante des légumes, mais aussi des fleurs, des baies, des aromatiques... et qui permettent de développer notamment des valeurs d'entraide et de solidarité. Les jardins fonctionnent en autogestion et, pour Evelyne, membre du jardin Brin d'Guill à Lyon, les jardins partagés sont un "lieu canaille qui permet aux habitants d'intervenir sur des terrains habituellement réservés à ceux qui gèrent l'espace public". Dans les collectivités où la dynamique des jardins a été lancée, des élus se montrent réceptifs voire incitatifs à la constitution d'un tel espace. Selon les projets, le jardin est divisé en parcelles individuelles ou 100% collectif, à moins que le groupe n'opte pour un mélange des deux. Sa gestion participative demande de penser l'intérêt général avant l'intérêt personnel et les motivations de chacun doivent pouvoir s'y cotoyer (mettre la main à la terre, rencontrer des habitants du quartier, donner libre cours à l'invention...). En fin d'article, un mode d'emploi pour la constitution d'un jardin partagé est proposé.
Lecture : Jardins partagés : Utopie, écologie, conseils pratiques
Très utiles en milieu urbain, les jardins partagés gagnent du terrain en France. Souvent créés à l'initiative des habitants, ces jardins à usage collectif deviennent souvent des lieux de convivialité et de création. L'art et la culture poussant sur un même terreau, voilà de quoi ramener chacun aux fondamentaux. Mais d'où vient ce concept de jardin partagé ? Et comment peut-on en développer un près de chez soi ? L'article, référant à des extraits de l'ouvrage "Jardins partagés : Utopie, écologie, conseils pratiques", revient sur des idées clés : espace commun que les citoyens se réapproprient sur la ville, lieu de résistance (exemple des jardiniers du parc Clemenceau à Montpellier), espace où construire ensemble (apprentissage citoyen), opportunité de tisser des liens, mise en avant de la mixité et de la solidarité.
Les nouvelles ruralités à l'horizon 2030
Olivier MORA, Auteur ; Martin VANIER, Auteur ; Lisa GAUVRIT, Auteur ; ET AL. | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2008Les Français adorent leurs campagnes, et leurs voisins européens aussi. La preuve : ils y habitent de plus en plus nombreux. Mais la façon de se représenter les campagnes reste à réinventer. "Paradoxe de la prospective : c'est en passant par le futur que l'on peut faire bouger les représentations du passé, qui nous empêchent de bien lire et comprendre notre présent", comme le souligne Martin Vanier dans la préface de cet ouvrage. En posant la question des "nouvelles ruralités", le groupe de travail rassemblé par l'Inra, sous le pilotage scientifique de Guy Riba et Bernard Hubert, a souhaité étudier les dynamiques de tous ordres qui jouent sur les rapports entre villes et campagnes. Ce choix a permis de dénouer l'opposition de destins entre l'urbain et le rural, et d'y substituer le monde des liens, des circulations et des interactions qui unissent chaque jour davantage les villes et les campagnes. Cet ouvrage présente tout d'abord un état des lieux des espaces ruraux et leurs tendances d'évolution, puis propose quatre scénarios de devenirs possibles des ruralités à l'horizon 2030, qui constituent le point fort de cette prospective. A partir de ces scénarios, le groupe de travail a ensuite conduit une réflexion sur l'agriculture. En conclusion, cette prospective met en évidence que la diversité rurale perdurera tout en se modifiant, et qu'il s'agira d'être attentif à cette "géodiversité" des territoires, selon la formule d'Armand Frémont, et de l'intégrer dans les enjeux de recherche. Cet ouvrage intéressera aussi bien les acteurs de l'agriculture et de la recherche agronomique que ceux de l'aménagement du territoire, des collectivités territoriales, ainsi que les étudiants, les enseignants et chercheurs dans ces domaines.
Pour un nouvel urbanisme : La ville au coeur du développement durable
Denis CLERC, Auteur ; Claude CHALON, Auteur ; Gérard MAGNIN, Auteur ; ET AL. | GAP (5 Allée du Torrent, 05 000, FRANCE) : ÉDITIONS YVES MICHEL | 2008"Montrez-moi votre ville, je vous dirai qui vous êtes", pourrait dire l'urbaniste-devin. L'exercice serait aujourd'hui cruel pour la société, les villes n'étant pas toujours des modèles d'urbanisme. Le constat n'est pas tout à fait nouveau, mais les enjeux se précipitent : l'urgence écologique générale et le réchauffement climatique en particulier accélèrent la mutation de la société vers un développement durable. Mais comment espérer y arriver à l'échelle planétaire si chacune des villes continue sur sa lancée ? Les auteurs s'attellent dans cet ouvrage à renouveler l'urbanisme à l'aune de ces nouvelles exigences. Équité sociale, gestion responsable des terres et des transports, révolution du bâti, fin du mitage et des "champs de pavillons", ré-invention d'une proximité fonctionnelle... Des villes d'Europe montrent la voie. Ce livre les met en avant, et donne des pistes concrètes d'action et de réflexion pour changer les villes, ici, maintenant.
Slow Food, un art de vivre hors mode ; Animer un jardin-école
A l'initiative de Carlo Petrini, Slow Food a vu le jour en Italie en 1986. Aujourd'hui, des antennes sont implantées dans une cinquantaine de pays : Suisse, Allemagne, Royaume-Uni, Japon, USA, Afrique du Sud... et bien sûr en France. L'association travaille à restaurer le lien entre agriculture, éthique et écologie et est engagée sur plusieurs fronts : amélioration de l'alimentation, lutte pour la survie des traditions, soutien aux petits producteurs locaux... Slow Food est aussi à l'initiative des "Citta slow", villes du monde entier qui s'engagent à améliorer la qualité de vie de leurs habitants. Le concept de jardin-école implanté à Perpignan témoigne de certaines des actions mises en oeuvre par l'association. Les enfants sont impliqués dans la culture de potagers, apprennent à préparer les légumes, les fleurs comestibles, les fruits pour en goûter toutes les saveurs.
Le Domaine de la Terre, vingt ans après
Le Domaine de la Terre caractérise la construction en terre crue d'un HLM, supervisée par l'OPAC (Office public d'Aménagement et de Construction) et par une promotion de jeunes architectes s'interrogeant sur l'habitat social et l'environnement. Cette construction entre dans le cadre de la création de l'Isle d'Abeau, ville nouvelle implantée dans les champs au milieu des années 70, pour maîtriser l'expansion de Lyon. Vingt ans après, des locataires, un responsable de l'OPAC, ainsi qu'un des pionniers du CRATerre (Centre de recherche et d'application pour la construction en terre) témoignent de cette expérience et de l'avenir de cet usage et de ce savoir-faire.
Dossier : Eau : Des méthodes alternatives de fleurissement pour économiser l'eau
La problématique de l'eau est d'abord abordée par rapport aux stratégies de fleurissement des collectivités. Plusieurs techniques de réduction des apports en eau ont été expérimentées : l'utilisation de vivaces dans les massifs, la modification des techniques d'entretien (mulch de paille,...), l'amélioration du matériel du réseau et des techniques d'arrosage, l'utilisation d'espèces locales et/ou rustiques, etc. Dans une région désertique du Maroc, l'efficacité de plusieurs méthodes d'irrigation de jeunes plantations de palmiers dattiers ont été étudiées, dont certaines sont transférables au milieu urbain, pour les conditions sèches et chaudes. Enfin, quelques réalisations et projets internationaux de serres économes en eau sont présentés dans ce dossier : serre "watergy" (fermée), serre à l'eau de mer, serre "flottante", etc.
Dossier : Fleurissement
Développer le fleurissement dans les espaces verts tout en réduisant les coûts et l'impact environnemental lié à la production et à l'entretien des massifs est possible. L'exemple de la ville de Grenoble (38) montre comment la situation peut évoluer favorablement, notamment grâce aux changements opérés au sein du centre de production horticole. La réussite d'un fleurissement dépend fortement du choix des associations de couleurs, qui est une affaire de perception, mais passe aussi par une démarche de concepteur paysagiste. Depuis 2004, la ville de Genève troque ses espaces verts propres et ordonnés contre des massifs originaux, des prairies fleuries ou des fleurissements éphémères.