Thésaurus
Documents disponibles dans cette catégorie (87)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
Journées techniques viticulture biologique : 15 & 16 décembre 2010, à Angers
Cécile COULON, Auteur ; André CRESPY, Auteur ; Olivier GEFFROY, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2010Ce document rassemble les interventions (conférences) qui se sont déroulées à l'occasion des Journées Techniques Viticulture Biologique de l'ITAB qui se sont tenues les 15 et 16 décembre 2010, à Angers (Maine-et-Loire). Le document est organisé comme suit : - Conférence 1 : Choix des itinéraires techniques : pratiques agro-viticoles et qualité des moûts ; nutrition de la vigne et amélioration de la qualité des moûts et des vins ; évaluation de trois préparations biologiques appliquées par voie foliaire sur vigne pour corriger le statut azoté des moûts ; techniques alternatives d'entretien des sols en agriculture biologique ; - Conférence 2 : Protéger le vignoble en AB : lutte contre la cicadelle verte ; synthèse des résultats d'expérimentation sur la lutte contre l'oïdium en Languedoc-Roussillon ; - Conférence 3 : Quelle organisation pour une filière en croissance exponentielle ? : la mise en marché des vins issus de l'agriculture biologique ; vinification biologique : bilan et perspectives ; Charte Européenne de Vinification Biologique (CEVinBio) ; substances et techniques autorisées et interdites par la Charte Européenne de Vinification Biologique ; - Conférence 4 : Transformation des raisins biologiques : pratiques nologiques en vinification biologique : outils et critères de décision ; choix de pratiques nologiques : conséquences sur la concentration finale en SO2 ; maîtrise des niveaux de sulfites à l'issue de la fermentation alcoolique ; élaboration de jus de raisin artisanaux : un complément de gamme pour la vente directe.
Sulfites : La course à la réduction
ORGANIC PRO, AuteurEn viticulture, l'indication "contient des sulfites" est obligatoire depuis début 2006. La nouvelle mention informe ceux, de plus en plus nombreux, qui ne les tolèrent pas, mais manque de clarté. La loi impose d'indiquer la présence de sulfites à partir de 10 mg/l présents. Vu la production naturelle du vin, il est quasiment impossible d'avoir du vin sans sulfites, mais seulement sans sulfites ajoutés. D'où la cohabitation sur certaines étiquettes de 2 mentions : "contient des sulfites" et "sans sulfites ajoutés". Cette seconde précision se situe hors du cadre de contrôle des chartes de vinification bio et repose actuellement uniquement sur la confiance du consommateur qui aujourd'hui, chez les cavistes comme en magasins bio, accorde beaucoup d'importance à ce critère. Réduire les sulfites sans les supprimer est le grand défi des viticulteurs bio : des viticulteurs tentent des cuvées isolées (en fonction de la qualité du raisin, du profil organoleptique) ; d'autres pensent qu'il est possible de travailler sans sulfites ; certains pensent que le sans sulfites est très risqué et dessert le bio. Une étude comparative bio/conventionnel des vins de Languedoc-Roussillon faite en 2007 (travail AIVB-LR/Labos d'nologie régionaux) montre que tous les vins analysés, bio ou conventionnels, ont des teneurs de 20 % inférieures à la limite autorisée par les cadres européens des pratiques de vinification. En bio, 80 % des rouges affichaient moins de 75 mg par SO2 total / l et 60 % des blancs et rosés restaient en deça de 100 mg SO2 total / l. En juin 2010, le projet de règlement bio a été reporté. Pour Thierry Julien, président de l'AIVB-LR (Association interprofessionnelle des vins biologiques du Languedoc-Roussillon), les pratiques doivent progresser sur cette question, mais il faudrait plus de recherche. Un tableau présente les teneurs maximum autorisées en SO2 total par des chartes de vinification bio (NOP (USA), Bio Suisse, FNIVAB, Nature & Progrès, Demeter, Biodyvin), le réglement CEE 479/2008 et le Projet de règlement bio.
Amap : un nom pour une diversité de pratiques
Laurence ROUHER, AuteurCet article rend compte brièvement des différences de pratiques entre AMAP, notamment en ce qui concerne la fixation des prix des paniers. Car si la charte nationale des AMAP impose "une définition à chaque saison d'un prix équitable entre producteurs et consommateurs", elle ne décrit pas de mécanismes précis pour y arriver. A chacune des 500 AMAP répertoriées en France de trouver la bonne méthode. Là, un agriculteur s'appuiera sur les salaires moyens des amapiens pour définir son propre salaire ; ailleurs, les prix varieront en fonction des saisons... Deux structures interrégionales coexistent pour accompagner ces démarches : Creamap France (Centre de Ressources pour l'Essaimage des AMAP en France) et Miramap (Mouvement interrégional des AMAP).
Charte des bonnes pratiques
Rémy SALLIOT, AuteurRémy Salliot, technicien terrain à Biolait, répond à quelques questions sur la mise en place de la Charte des Bonnes Pratiques à laquelle Biolait souhaite faire adhérer 80% des exploitations d'ici 2010, ceci afin de répondre à une demande de traçabilité de ses clients et de se mettre à l'abri des problèmes d'écoulement passés. Les éleveurs déjà adhérents à la Charte vivent souvent la visite du technicien comme un moyen de diffuser leurs bonnes pratiques, ceux qui n'y adhèrent pas encore la ressentent généralement comme un contrôle supplémentaire pour une charte qui leur semble imposée. Pour Rémy, cette visite représente une opportunité pour l'éleveur de prendre du recul sur son système et ses pratiques, grâce au regard extérieur d'une personne non impliquée dans l'exploitation et force de proposition du fait des nombreux exemples qu'elle a rencontrés.
Le nouveau guide des vins bio 2010-2011
Evelyne MALNIC, Auteur ; Georges LEPRE, Auteur ; Antoine PETRUS | PARIS (91, avenue de la République, 75 011, FRANCE) : EDITIONS SANG DE LA TERRE | 2009Le nouveau guide des vins bio 2010-2011 présente, sur les 635 vins biologiques ou biodynamiques dégustés, les 546 vins retenus. Une sélection à l'aveugle par deux grands professionnels : Georges Lepré (qui a été sommelier au Grand Véfour, au Ritz, puis directeur de la qualité au Savour Club..., qui est aussi dégustateur à la Revue du Vin de France) et Antoine Pétrus (assistant-chef sommelier au restaurant les Ambassadeurs de l'Hôyel de Crillon..., désigné sommelier de l'année en 2008), présentée et co-écrite avec Evelyne Malnic (journaliste et auteure spécialisée dans le domaine du vin et de la gastronomie). Le guide recense les différentes régions viticoles : Alsace, Beaujolais et Bourgogne, Bordelais, Champagne, Jura-Savoie-Bugey, Languedoc et Roussillon, Provence et Corse, Sud-Ouest, Vallée de la Loire, Vallée du Rhône. Il aborde plusieurs questions : définition d'un vin bio, déguster et savourer les vins en connaisseur, découvrir de vrais talents, acheter sans se tromper, comment accorder vins et mets, gérer sa cave. Il indique où acheter les vins bio et décrit les différentes chartes de vinification (Nature & Progrès, Demeter, FNIVAB, charte de qualité renaissance des AOC, charte de vinification Biodyvin 2009). Par ailleurs, il fait apparaître un index des domaines et des producteurs.
Les Paniers Bio des producteurs Nature & Progrès
Norbert BUYSSE, Auteur"La charte de Nature & Progrès définit et précise les critères environnementaux, énergétiques et socio-économiques qui sont indissociables de l'agriculture biologique telle que la concevaient ses fondateurs. C'est une démarche globale, soucieuse de la production, mais aussi de la durabilité de l'environnement et de l'équité des échanges socio-économiques. La charte vient en complément du cadre réglementaire défini par le cahier des charges". En Belgique, Nature & Progrès travaille, depuis quelques mois, avec un groupe de producteurs et de consommateurs, à la mise en place d'un projet pilote consistant à l'application de la Charte de Nature & Progrès aux paniers de fruits et légumes bio, accompagnée d'un système de garantie participatif (mise en place, par Nature & Progrès et ses producteurs de paniers de légumes bio adhérants, en collaboration avec un groupe de consommateurs, d'enquêtes participatives qui ont pour objectif de garantir la mise en application de la charte, et qui visent aussi l'amélioration collective des pratiques agricoles). Dans cet article, l'auteur explique les raisons d'une telle initiative, ainsi que son déroulement. A la fin de l'article, un encart présente la Charte de la "mention Nature & Progrès".
Synadiet : Plus d'un demi siècle au service de la profession
BIO-LINEAIRES, AuteurSYNADIET, Syndicat des fabricants de produits naturels, diététiques et compléments alimentaires, représente aujourd'hui plus de 165 acteurs de ce secteur professionnel. Créé en 1950, SYNADIET a su faire évoluer ses missions, et propose désormais à ses adhérents d'assurer la promotion et la représentation de la profession auprès des instances réglementaires françaises et européennes, ainsi que l'accompagnement de ses adhérents dans l'application de la réglementation et des exigences qualité, et enfin la reconnaissance et la valorisation des compléments alimentaires comme partie intégrante d'une politique globale de santé. L'article présente le syndicat et ses engagements : - Organisation ; - Une présence au niveau national et international ; - Des outils et des services destinés aux adhérents ; - Les groupes de travail SYNADIET ; - La Charte de qualité des Compléments Alimentaires. A noter qu'un nouveau groupe de travail doit être mis en place sur les compléments alimentaires bio.
L'achat durable au coeur de la restauration collective
Depuis l'entrée en vigueur, le 1er septembre 2006, du nouveau Code des marchés publics, les collectivités locales ont la possibilité de s'engager dans une politique d'achat public durable. Ainsi, par l'intermédiaire de leurs achats alimentaires, les collectivités locales peuvent défendre une restauration citoyenne, à condition de maîtriser les aspects juridiques. Quelques-uns des articles du Code sont commentés. Allonnes, dans la Sarthe, est citée comme exemple d'une ville engagée pour une restauration durable. La parole est également donnée à Marie-Laure Motreuil, conseillère régionale des Pays de la Loire où la charte de qualité des services, signée en septembre 2007 pour quatre ans, a vu le jour.
Agro-écologie contre désertification
Un premier article "L'agro-écologie contre la désertification du Sahel" présente l'association Sahel People Service, présidée par Pierre Gevaert, qui est l'une des associations qui luttent contre la désertification à travers tout le Sahel, et qui intervient au Sénégal. Elle propose à des familles de creuser un puits à usage agricole, financé par un micro-crédit, remboursable en trois ans par tranches mensuelles. Les méthodes agricoles s'inspirent du travail de Pierre Rabhi et de l'agro-écologie. Les paysans qui profitent du micro-crédit signent une charte agro-écologique avec l'association. Les actions concrètes de l'association et leurs retombées sont présentées dans le second article "Une action qui prend de l'ampleur". L'association a creusé, début 2007, 24 puits pour tester la méthode et a mis en place, à Ndiemane, un Centre de formation destiné aux paysans. Pour l'année 2008, Pierre Gevaert envisage de creuser 200 puits là et dans les villages alentours. Le troisième article "Retour au village ?" apporte le témoignage d'Alphonse Dieng, un paysan qui a signé un contrat avec Sahel People Service.
Artisans unis pour bâtir
Les artisans ont la volonté de se regrouper pour faire connaître l'habitat écologique et mieux agir. C'est ainsi qu'apparaissent des groupements d'artisans (Arche 37, l'Association d'artisans et commerçants pour l'habitat écologique, créée en octobre 2007, dans le souci de participer, à moindres frais, à des salons professionnels ; la Zéco des Acacias, conçue en juin 2007, qui regroupe différents corps de métiers identifiables sur un même lieu (grâce à la location commune d'un bâtiment muni d'une façade vitrée et facile d'accès, à proximité du centre-ville d'Orléans)) et Arthema, une SCIC (société coopérative d'intérêt collectif), située en Bourgogne et spécialisée dans la restauration du patrimoine. L'adhésion à cette dernière structure est conditionnée par la signature d'une charte qui donne une ligne de conduite aux professionnels et assure aux clients une qualité de services prédéfinis. La société est garante de la qualité des prestations et les artisans ainsi associés peuvent oeuvrer sur un même chantier, permettant une cohérence architecturale et logistique. En outre, des critères éthiques peuvent entrer en ligne de compte. La Zéco des Acacias, grâce à une charte, invite ses membres à se doter d'une politique commerciale non agressive, à orienter une partie des dividendes de leurs entreprises au profit de l'épargne solidaire, de partenariats commerciaux, de la prise en charge sociale... Quant à Tout Naturellement Solidaire, elle a une politique de diminution des coûts, d'accès facilité aux énergies renouvelables pour les familles à revenus modestes. Elle a instauré le concept d'assistance à l'installation. Jean-Paul, client depuis quelques mois de la société coopérative, raconte son expérience. Un encart, réservé aux grandes corporations, montre que celles-ci se lancent dans la mouvance écologique
Découvrir... BIO SOLIDAIRE : Principes et critères du commerce équitable "Nord/Nord"...
Le commerce équitable ne dispose pas d'une règlementation publique. En revanche, un dispositif officiel de sa reconnaissance a été présenté en mai 2006. Le décret, élaboré après consultation des principaux acteurs et qui devait fixer les conditions à remplir pour être reconnu par la Commission Nationale du Commerce Equitable, n'a pas été publié, car cette commission n'a pas encore vu le jour. Seuls les grands principes du commerce équitable (loi du 2 août 2005 en faveur des PME, article 60) ont été posés par la loi française. Ces principes reposent surtout sur des partenariats étroits et stables avec des producteurs des pays dits du "Sud". Peu ou pas de démarches "Nord/Nord" ou "locales" ne reprennent ces aspects : respect de l'environnement, conditions sociales, garantie économie durable... C'est pourquoi, l'association BIO EQUITABLE a mis en place BIO SOLIDAIRE pour que les opérateurs (producteurs, transformateurs) au Nord comme au Sud puissent bénéficier de ces mêmes critères équitables... Présentation de la démarche, des garanties, de la charte BIO SOLIDAIRE, de l'historique du projet BIO SOLIDAIRE et des filières concernées.
Développement durable : La filière lavande-lavandin se lance dans la démarche
L'Office National Interprofessionnel des Plantes à Parfum, Aromatiques et Médicinales (ONIPPAM) et le Comité Interprofessionnel des Huiles Essentielles Françaises (CIHEF) ont élaboré en partenariat avec l'Association Française de Normalisation une stratégie de développement durable (DD) des huiles essentielles de lavande et de lavandin. Cette démarche novatrice dans le domaine de l'agriculture et qui a réunit la filière dans son ensemble a permis de définir une charte d'engagement en 10 points et un plan d'actions opérationnel qui en reprend les principes, les deux ayant été signés en avril 2008 par le Ministre de l'Agriculture et de la Pêche. Le comité de pilotage constitué assure la mise en place opérationnelle, le suivi et l'évaluation du plan d'actions qui se décompose en différents points : - La mise en place, pour la campagne 2009, d'un système de certification des produits. Une opération pilote en 2008 permettra de définir et de tester un cahier des charges puis, pendant l'inter campagne, un plan et une organisation de contrôle seront définit ; - La mise en place de l'organisation permettant de procéder à l'enregistrement et à l'évaluation des huiles essentielles conformément au règlement européen REACH ; - L'étude de faisabilité d'un dispositif renforcé d'assistance technique aux producteurs engagés dans l'agriculture biologique ou dans des démarches de qualité ; - L'évaluation des programmes de recherche au regard de leur impact en terme de DD ; - Le développement d'outils de communication et de promotion permettant de présenter la démarche ; -Une manifestation de communication interne et de formation pour diffuser et expliquer la stratégie aux producteurs, distillateurs et distributeurs avec notamment les résultats de l'action pilote de certification ; - la mise en place d'un centre de ressources et de veille économique et réglementaire ; - la définition des éléments de faisabilité pour la constitution d'une plate-forme euro-méditerranéenne de DD des PPAM. L'agriculture biologique fait partie intégrante de la démarche puisque la charte indique que son développement doit être favorisé et qu'une action du plan lui est consacrée.
Dossier : Passeport vert pour traversées en solidaire
L'Organisation mondiale du Tourisme (OMT) estime qu'il y aura 1,1 milliard de touristes en 2010. Le secteur est florissant et a dégagé 733 milliards de dollars en 2006, soit 11% du PNB mondial. Cependant, pour Achim Steiner, sous-secrétaire général des Nations-Unies et directeur exécutif du Programme des Nations-Unies pour l'Environnement (PNUE) "aujourd'hui, le défi est de gérer le tourisme durablement". Plusieurs constats sont faits notamment sur les conséquences environnementales du tourisme avec, en particulier, les émissions de CO2 : à raison de 80 000 vols par jour dans le monde, 1,3 milliards de tonnes de CO2 sont émises annuellement, soit environ 5% du total mondial (la France accueille 79 millions de touristes par an et, tous les ans, 8 millions de Français partent à l'étranger. Parmi eux, moins de 150 000 ont voyagé de manière solidaire, équitable ou responsable). En 1995, une conférence mondiale du Tourisme durable, organisée aux îles Canaries, faisait valoir une charte de 18 articles, définissant ses principaux enjeux. En 1999, cette charte se change en code mondial d'éthique du tourisme lors d'une assemblée générale de l'OMT au Chili. Sont alors définies différentes règles que doivent respecter les acteurs du tourisme : voyagistes, compagnies aériennes... Selon l'article 5, les populations locales doivent être associées aux activités touristiques et participer équitablement aux bénéfices qu'elles génèrent. L'article 3 estime qu'il est "du devoir de l'ensemble des acteurs du développement touristique de sauvegarder l'environnement et les ressources naturelles...". En France, première destination touristique, une quinzaine de prestataires ont ratifié la charte. En quelques années, les initiatives se sont multipliées pour changer les pratiques touristiques : en 1997, les espaces protégés de l'Union européenne se penchent sur la question de la compatibilité entre développement touristique et préservation naturelle ; depuis le 12 mars 2000, les tour-opérateurs du monde entier se retrouvent au sein du réseau Tour Operators Initiative (TOI) pour développer des prestations favorables à l'environnement et aux populations locales ; en 2003, l'Union nationale des associations de tourisme et de plein air (UNAT) définit les critères du tourisme équitable et solidaire et labellise une vingtaine de structures. Toutes sont regroupées aujourd'hui sous l'égide de l'Association pour le Tourisme équitable et solidaire (ATES). En 2005, l'Association pour un tourisme responsable (ATR) lui emboîte le pas et tente de clarifier l'appellation tourisme responsable cette fois en optant pour la voie de la certification officielle.
Guide de la restauration collective bio : Edition 2008-2009
Le SEDARB (Service d'Ecodéveloppement Agrobiologique et Rural de Bourgogne), soutenu par le Conseil régional de Bourgogne et la Fondation de France, a réalisé ce document afin d'appuyer la volonté de responsables et de gestionnaires qui veulent introduire des produits bio en restauration collective. Conçu comme un guide, le document présente les outils dont dispose le SEDARB pour aider dans la réalisation d'un tel projet, et contient : une présentation de l'agriculture bio, des conseils pratiques pour mettre en oeuvre un projet réussi, des recommandations en terme d'approvisionnement, une information sur les outils d'animations pédagogiques existants.
In vino bio veritas
Alors que seule la culture du raisin est règlementée en bio et non la vinification, la Fédération nationale interprofessionnelle des vins issus de raisins de l'agriculture biologique (FNIVAB) travaille à pallier cette lacune en proposant une charte aux vignerons adhérents. Nature et Progrès, Biodyvin et Demeter possèdent également leur charte. Des considérations sont rapportées sur la conservation des vins non bio et sur les savoir-faire propres au traitement de la vigne en biodynamie (emploi de la bouse de corne qui aide la vigne à trouver ses ressources dans la terre) et en agriculture biologique (pour lutter contre les maladies, le domaine Guillot-Broux, à Cruzille, près de Mâcon, procède au tri sur table. Il travaille ainsi sur de plus petits rendements pour garantir la qualité). Par ailleurs, des détails sont donnés sur la vinification du vin bio depuis l'entrée des raisins dans le chai jusqu'à l'élevage et la mise en bouteille, sans recours à la chaptalisation ou au sulfitage. Enfin, sont exposées, dans un tableau, les caractéristiques, qualités et étapes de vinification de différents vins : Beaune 1er cru, Côtes du Jura, Château Bousquette, Château Haut Mallet, Pierre Frick..., labellisés Ecocert, AB, Demeter, Qualité France, Nature et Progrès.