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FINANCEMENT PUBLIC |
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Bretagne : Plan de soutien à la bio : des mesures durgence
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurEn Bretagne, face aux difficultés rencontrées par la filière bio, le Conseil régional multiplie, depuis quelques mois, des actions de soutien durgence. Début avril 2023, il avait annoncé la reconduction de laide au maintien pour 2024, avec une enveloppe identique à celle de 2023 (5,5 millions deuros). Par ailleurs, afin daccompagner les fermes bio mal en point en raison de la crise, la région Bretagne débloque une enveloppe de 880 000 , en complément du fonds national de soutien à la bio de 10 millions deuros, annoncé au printemps 2023, par le ministère en charge de lAgriculture. Côté communication, la région Bretagne va lancer une campagne déclinée sur les messages Bioréflexe de lAgence BIO, pour un montant de 150 000 . Cette campagne de promotion bretonne s'étale sur trois semaines, du 30 septembre au 22 octobre. Une autre action menée par la Région vise la commande publique : lobjectif est daugmenter les approvisionnements en produits bio et locaux des 115 cantines de lycées publics, grâce à un effort budgétaire du Conseil régional de 1,35 million deuros. La Région soutient également le label « Territoire Bio et Engagé » et va poursuivre le cofinancement des mesures agro-environnementales et climatiques (MAEC), à hauteur de 3,5 millions deuros.
Les incidences économiques de laction pour le climat
Jean PISANI-FERRY, Auteur ; Selma MAHFOUZ, Auteur | PARIS Cedex 07 (20 Avenue de Ségur, TSA 90725, 75 334, FRANCE) : FRANCE STRATÉGIE | 2023Préparé à la demande de la Première ministre par France Stratégie, ce rapport vise à améliorer la compréhension des impacts macroéconomiques de la transition climatique, en vue de décisions politiques. Il prend appui sur onze rapports thématiques, auxquels ont participé une centaine d'experts, et couvrant différents thèmes (Bien-être, Compétitivité, Dommages et adaptation, Indicateurs et données, Enjeux distributifs, Inflation, Marché du capital, Marché du travail, Modélisation, Productivité et Sobriété). Une synthèse présente, en 18 points, des analyses et des recommandations issues de ces travaux. À la différence de précédents travaux en macroéconomie qui ont traité de l'enjeu climatique dans une perspective de long terme, ce rapport aborde le sujet dans une perspective à court terme. Ce document s'organise en deux parties : la première traite de la transition plutôt dans une perspective internationale ; la deuxième, moins conceptuelle et plus concrète, porte sur lhorizon 2030 et elle est centrée sur la France, dans le contexte aujourdhui déterminé par lenvironnement européen.
Viandes bio : Les freins et besoins de la restauration collective
La restauration hors domicile (collective et commerciale) peut être un débouché pour les éleveurs de bovins allaitants bio qui cherchent à valoriser leur production en circuit court. Elle peut aussi aider à répondre à la problématique déquilibre carcasse. Pourtant, en 2019, ce débouché représentait seulement 8 % des volumes de viande bovine bio commercialisés en France. Dans le cadre du projet BioViandes (tranche 2), des enquêtes visaient à mieux comprendre les éléments-clés permettant daméliorer larticulation entre lamont et laval de la filière viande bovine bio du Massif central, avec un focus sur les filières de proximité. Ce document se focalise sur la restauration collective. Après avoir rappelé les motivations à introduire de la viande bio et locale en restauration collective (attente des consommateurs, lois EGALim et loi « Climat & Résilience »), il effectue une synthèse des besoins des acteurs : types danimaux recherchés, morceaux privilégiés, taille des morceaux, organisations souhaitées pour lapprovisionnement Les différents freins à lintroduction de viandes bio locales en restauration collective sont aussi présentés et ponctués de verbatims : facteur humain (côté aval et côté amont), prix et freins structurels (cadre imposé par les marchés publics pour la restauration collective). Quelques exemples innovants et concrets viennent ensuite illustrer des solutions : 1 - La démarche de la collectivité de Lons-le-Saunier ; 2 Agrilocal, une plateforme virtuelle de mise en relation de loffre et de la demande à léchelle départementale ; 3 - Lassociation « De la ferme aux quartiers » et sa plateforme dapprovisionnement alimentaire solidaire ; 4 - « Paysans Bio dAveyron » : quand les éleveurs se regroupent. En complément de cette synthèse, un autre document (disponible sur le site internet du projet BioViandes) présente le cadre méthodologique utilisé pour obtenir ces informations.
Évaluation des actions financières du programme Écophyto
En 2015, devant la faiblesse des résultats du premier plan Écophyto (lancé en 2008), un plan Écophyto 2 a été défini. Lobjectif, qui était, en 2008, de réduire lusage des produits phytopharmaceutiques (PPP) agricoles de 50 % à horizon 2018, a été repoussé à 2025, avec une étape intermédiaire de -25 % à horizon 2020. En 2018, le Gouvernement a amendé le plan qui prit alors le nom dÉcophyto 2+. En 2021, une mission interministérielle (CGEDD, IGF et CGAAER), chargée de procéder à lévaluation financière du programme, a conclu que le plan avait démontré quune réduction de lusage des PPP était possible et que, dans certaines conditions, celle-ci était compatible avec le maintien du revenu agricole. Cependant, aucune des actions menées dans le cadre du plan ne semble susceptible dentraîner la massification de ces démarches de substitution aux PPP, à lexception du développement de lagriculture biologique. Convaincue de la place du plan Écophyto dans la transformation de lagriculture, la mission formule des recommandations pour améliorer la gouvernance, le processus de programmation, le choix des indicateurs, la mise en uvre du programme et lévaluation des actions soutenues. La mission recommande également de définir une nouvelle trajectoire à dix ans de réduction des PPP cohérente avec la nouvelle politique agricole commune (PAC) et avec lensemble des politiques conduites aux échelles européenne et nationale, et incluant un dispositif de massification.
Recherche : Est-elle toujours à notre service ?
Fabienne MALEYSSON, AuteurAlors que les travaux des chercheurs ont un impact concret pour chacun, larticle questionne les modalités de financement de la recherche, en France ou encore en Europe. Qui décide de ce qui doit être financé ou pas ? Selon quelles priorités ? Quid des moyens financiers de la recherche, de leur attribution ou encore des liens entre privé/public ? Alors que les moyens alloués à la recherche publique sont largement insuffisants, que la Cour des comptes indiquait déjà, en 2013, que les documents issus du ministère de la recherche ne permettaient pas « de rapprocher priorités scientifiques et programmes budgétaires », certains constats viennent encore sajouter. Le financement sur projet, maintenant généralisé, aboutit à une perte énorme de moyens, de temps et dargent, amenant à démotiver les chercheurs qui doivent toujours passer plus de temps à trouver des financements quà faire de la recherche. Par ailleurs, certains domaines de recherche sont les parents pauvres, notamment létude des risques (santé, environnement...) par rapport aux études sur les innovations. Ce déséquilibre est fortement lié au poids des partenariats privé-public, qui sont très fortement favorables au monde de lentreprise, ce dernier décidant dans certains cas, de ce qui est financé ou pas, sans contrôle par le politique. Le crédit dimpôt-Recherche illustre, à son niveau, cette dérive, ce dispositif permettant aux entreprises de financer des projets parfois à lintérêt douteux pour la société. Dans ce contexte, la voix des citoyens nest que très peu prise en compte, alors que ce sont les premiers intéressés. Pourtant, une meilleure communication entre société et monde de la science semble nécessaire, ne serait-ce que pour « restaurer la confiance dans la parole scientifique ».
Réduction des pesticides en France : Pourquoi un tel échec ?
Caroline FARALDO, Auteur ; Héloïse BERNARD, Auteur ; Amandine LEBRETON, Auteur ; ET AL., Auteur | BOULOGNE-BILLANCOURT (6 Rue de l'Est, 92 100, FRANCE) : FONDATION POUR LA NATURE ET L'HOMME (FNH) | 2021La France ambitionne de réduire ses usages de pesticides de 50 % à horizon 2025. Pourtant, le recours à ces produits a augmenté de 25 % en 10 ans. Afin de comprendre les raisons de cette situation, le Think Tank de la Fondation Nicolas Hulot sest intéressé aux financements publics et privés perçus par les acteurs du milieu agricole et alimentaire durant les dix dernières années (2008-2018). Lobjectif étant de répondre aux questions suivantes : quels sont-ils ? Où vont-ils ? Servent-ils vraiment à accompagner les agriculteurs vers la réduction des pesticides ? La Fondation Nicolas Hulot a ainsi travaillé, durant un an, avec le Bureau dAnalyse Sociétale pour une Information Citoyenne (BASIC), afin de dresser un panorama de ces financements, publics et privés. Il en ressort que les acteurs de lalimentation perçoivent, chaque année, 23,2 milliards deuros de fonds publics, dont des financements publics (ex : la PAC) et des dispositifs dallègements fiscaux. Si 11 % de ces financements ont pour intention de répondre à lobjectif de réduction des pesticides, seul 1 % contribue véritablement à cette réduction. Concernant les financements privés, principalement issus de banques et de coopératives agricoles, ils sont évalués à 19,5 milliards deuros par an. Ces derniers nont pas dimpact sur la réduction des pesticides et alimentent in fine le statu quo. Cette étude révèle également que laugmentation de lutilisation des pesticides est surtout liée à une frange minoritaire dagriculteurs, qui en utilise toujours plus. Parallèlement, les exploitations les moins utilisatrices réduisent encore leur utilisation. Une dualisation de lagriculture française est en cours. Ce rapport détaille plus amplement ces résultats et apporte des perspectives pour réduire de manière plus importante lutilisation des pesticides.
The World of Organic Agriculture : Statistics & emerging trends 2021
Helga WILLER, Auteur ; Jan TRAVNICEK, Auteur ; Claudia MEIER, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2021L'agriculture biologique est pratiquée dans 187 pays, par plus de 3,1 millions d'agriculteurs et sur plus de 72,3 millions d'hectares de terres agricoles. En 2019, les ventes mondiales d'aliments et de boissons biologiques ont atteint plus de 106 milliards d'euros. Cette 22ème édition de « The World of Organic Agriculture », réalisée par le FiBL et IFOAM Organics International, présente une photographie détaillée et réactualisée de lagriculture biologique à l'échelle mondiale. Elle sappuie, pour cela, sur les statistiques 2019. Cet ouvrage fournit notamment des données chiffrées sur les surfaces, l'utilisation des terres, les cultures, les exploitations agricoles, ainsi que sur les différents opérateurs des filières biologiques. Il contient également des données sur le marché (aliments achetés, importations), les normes et réglementations en vigueur, sur les systèmes de garantie participatifs (SGP), ainsi que sur le pouvoir des marchés publics alimentaires pour encourager la production et la consommation de produits biologiques. Il apporte aussi un aperçu des tendances actuelles et émergentes en matière d'agriculture biologique en Afrique, en Asie, en Europe, en Amérique latine, en Amérique du Nord et en Océanie. Cette édition 2021 aborde aussi les impacts de la pandémie de Covid-19 sur le secteur de l'agriculture biologique.
Sénat : Rapport d'information N° 277
Alain HOUPERT, Auteur ; Yannick BOTREL, Auteur | PARIS CEDEX 06 (15 Rue de Vaugirard, 75 291, FRANCE) : SÉNAT | 2020Ce rapport d'information, fait au nom de la commission des finances, sur les financements publics consacrés à l'agriculture biologique, par Alain Houpert (sénateur LR de Côte d'Or) et Yannick Botrel (sénateur PS des Côtes d'Armor) a été enregistré à la Présidence du Sénat le 29 janvier 2020. Ce rapport examine la situation actuelle et future de l'agriculture biologique, avec ses questionnements et dans le contexte du changement d'échelle.
Coopérative Biocer : Un nouvel outil pour valoriser les grains
Annie RIGAULT, AuteurBiocer, coopérative de céréales biologiques, comptait 230 adhérents en 2018. En cinq ans, les volumes collectés par Biocer ont augmenté de 50 %. Afin de répondre à lessor de la bio, Biocer a créé une nouvelle filiale, Normandie Grains Bio, avec lobjectif daugmenter les capacités de stockage et de structurer la filière. Cette filiale est une création partenariale, elle rassemble trois autres coopératives bio (Cocebi, Corab et Probiolor) et une coopérative conventionnelle (Natup). Les financeurs sont privés (Esfin Gestion, Défi Bio) et publics (Fonds Avenir bio de lAgence BIO et Agence de leau Seine-Normandie). Biocer a porté ses valeurs au travers dune stratégie dinvestissement attentive aux enjeux économiques, à lindépendance financière, au caractère humain, équitable et durable des projets, tout en maintenant les valeurs coopératives et participatives. Si ce projet de nouvel outil de stockage et de triage a pu voir le jour, cest dabord grâce aux adhérents, qui ont réuni en quelques jours plus de 25 % du capital social, indispensable au lancement. Cet équipement, prévu pour être opérationnel à la fin de lété 2019, possède la particularité de regrouper une structure de stockage évolutive, un trieur optique, et une ligne de conditionnement et densachage. En phase de concrétisation, la structure pourrait bientôt accueillir un atelier de meunerie.
Agir sur le foncier agricole : Un rôle essentiel pour les collectivités locales
Sophie LEJEUNE, Auteur ; Alice NORMAND, Auteur ; Damien ROUMET, Auteur | CREST (25 Quai André Reynier, 26 400, FRANCE) : TERRE DE LIENS | 2018La problématique du foncier agricole est complexe à appréhender. L'association Terre de Liens, de par son expertise, est souvent sollicitée pour apporter des réponses et accompagner les acteurs, citoyens, élus, techniciens, dans leurs démarches de gestion du foncier agricole. Depuis 2008, elle a étudié les rouages de laction possible des collectivités dans ce domaine et continue dintervenir auprès de celles qui sont soucieuses de préserver la vocation agricole des terres. Dans ce guide, Terre de Liens retrace les grands enjeux du foncier agricole et partage son expérience en la matière. Le document présente des définitions, des clefs de compréhension, des schémas explicatifs, des retours dexpériences, la législation ou encore des démarches de mobilisations locales avec élus, agriculteurs et citoyens. Principalement destiné aux élus et aux techniciens des collectivités locales, ce guide propose des outils et des méthodes pouvant être mis en uvre localement à linitiative ou avec le soutien des collectivités. Néanmoins, il accompagnera aussi les citoyens sur le terrain, en les aidant à mieux comprendre le rôle des collectivités et leurs moyens dintervention, afin de pouvoir agir en synergie avec elles.
Fournir la restauration collective en viande bio : repères et recommandations
Magali RUELLO, AuteurCet article fait le point sur lintroduction de la viande bio en restauration collective : chiffres clés, type de produits plébiscités, grammage et fréquence recommandés, maîtrise des surcoûts, veille sur les marchés publics, conditions sanitaires et traçabilité, planification et respect de léquilibre carcasse, type dorganisation pour que les éleveurs puissent répondre au mieux à ce marché.
Terra lacta développe son activité bio
Costie PRUILH, AuteurEn Poitou-Charentes, la coopérative Terra lacta affiche un objectif fort pour sa filière bio, avec la volonté de collecter 11 millions de litres de lait de vache bio en 2020, puis 20 millions de litres au cours des années suivantes. En 2018, la collecte devrait avoisiner 1,3 million. La filière caprine est également concernée par cette volonté de développement. Pour encourager les éleveurs, Terra lacta a mis en place une prime à la conversion de 40 /1000 L, prend en charge une partie du coût de l'aide au diagnostic et propose un appui technique.
Carbon footprint in green public procurement: Policy evaluation from a case study in the food sector
Alessandro K. CERUTTI, Auteur ; Simone CONTU, Auteur ; Fulvio ARDENTE, Auteur ; ET AL., AuteurDans les marchés publics de la restauration collective, des critères visant une réduction de l'impact environnemental peuvent être indiqués. Afin de voir si de tels critères peuvent être réellement efficaces, les auteurs de cette étude se sont penchés sur l'empreinte carbone de cinq types d'aliments, selon trois politiques publiques mises en place par la ville de Turin, en Italie, dans le service de restauration scolaire. Ces politiques concernent : - le mode de production des aliments (produits issus de l'agriculture intégrée ou biologique) ; - l'origine géographique des aliments (produits de la région) ; - et l'amélioration des transports urbains mobilisés (véhicules circulant au gaz naturel). Les résultats montrent que c'est la phase de production qui a le plus fort impact environnemental, avec 61 à 70 % des émissions de gaz à effet de serre de l'ensemble de la chaîne. Ainsi, il semble que ce soit les politiques publiques qui concernent les modes de production qui ont le meilleur potentiel pour une réduction de l'impact environnemental de l'approvisionnement de la restauration collective.
Entre espoir et inquiétude : Les demandes de conversion en bio se bousculent
Costie PRUILH, AuteurLe nombre de demandes dinformation sur lAB et les conversions augmente, notamment depuis 2015, en lien avec la crise du lait conventionnel. Le prix du lait bio motive certains agriculteurs, peut-être plus que lAB elle-même. Certes, la demande en produits laitiers bio augmente, aussi bien sur le marché national (+12.2% de ventes dultrafrais bio en grandes surfaces en 2015) quà lexport. Mais le rythme des conversions actuel (145 engagées en 2015) devrait permettre de répondre à la croissance actuelle des débouchés. Face à lafflux des demandes et des projets de conversion, certains professionnels sinquiètent. Une arrivée massive de lait bio pourrait déstabiliser la filière. De plus, une conversion doit être réfléchie et ne doit pas se faire uniquement en réponse à une crise : cela nécessite du temps, il faut se former, avoir une situation saine et une bonne technicité si on veut mettre en place un système biologique durable. A cela, sajoute la période de conversion difficile à passer : baisse de la production, pas de plus value bio, doù un besoin de trésorerie important pour passer le cap. Et avec laugmentation actuelle des conversions, les enveloppes daides se réduisent très vite. Alors, les acteurs de la filière bovin lait bio alertent et cherchent avant tout à accompagner les projets de conversion semblant les plus durables dun point de vue technique et économique. A cela sajoute la problématique des reprises dexploitations déjà en AB suite aux nombreux départs à la retraite attendus dici 2017-2018.
L'ancrage territorial et la mise en valeur du patrimoine : Soutiens financiers mobilisables pour l'approvisionnement de la restauration collective en produits locaux et de qualité
Cette brochure décrit les outils financiers mobilisables, à différentes étapes de construction et de réalisation d'un projet d'approvisionnement local et de qualité, pour la restauration collective. Elle présente 4 parties : - Appui à la construction de projets : Soutien à l'animation du territoire et à l'élaboration de stratégies locales (Les groupes d'action locale ; Le réseau rural national) ; Soutien au conseil à la construction d'un projet d'approvisionnement local (Le CASDAR) ; - Soutien à la mise en place d'une coopération entre acteurs (Le regroupement des producteurs et des fournisseurs ; Les groupements d'intérêt économique et environnemental (GIEE), pour encourager le regroupement des agriculteurs ; L'appui à la coopération entre acteurs de la chaîne d'approvisionnement) ; - Appui à la réalisation d'un projet : Soutien aux investissements matériels et immatériels (Le FEADER) ; Soutien à l'utilisation des technologies de l'information et de la communication (Le FEDER) ; - Appui à la mise en place de projets innovants ou exemplaires (Les appels à projets nationaux et régionaux du "programme national pour l'alimentation" ; Les appels à projets des pôles territoriaux de coopération économique (PTCE)).
L'ancrage territorial et la mise en valeur du patrimoine : Utiliser les plateformes collectives pour développer l'approvisionnement local en restauration collective
Ce guide s'adresse à tout acteur souhaitant s'investir dans l'approvisionnement de proximité et de qualité en restauration collective. Il a pour objectif d'appuyer la réflexion des porteurs de projets, de leur apporter des clés méthodologiques et des liens vers des ressources existantes (structures, guides, études...), et d'attirer leur attention sur des points de vigilance. Les différentes parties de ce guide correspondent aux étapes clés de la démarche de projet d'approvisionnement de proximité en restauration collective : - Prendre connaissance des différents objectifs poursuivis actuellement par les porteurs de projets pour situer leurs actions ; - Comment connaître l'offre alimentaire sur mon territoire ; - Connaître la restauration collective et la demande en produits de proximité ; - Mettre en place une gouvernance innovante d'un projet d'approvisionnement de proximité et de qualité en restauration collective ; - Penser la mise en synergie entre projets ; - Développer une interface web ; - Réfléchir à la mise en place d'une logistique de proximité ; - Connaître les règles de la commande publique et privée ; - Connaître la réglementation sanitaire ; - Appréhender les coûts engendrés par l'approvisionnement de proximité et de qualité pour les différents acteurs ; - Évaluer son projet.
Bonnes pratiques en mise en marché de proximité
Cette conférence porte sur les circuits courts et la mise en marché de proximité. La présentation focalise sur les facteurs clés de succès associés aux principaux modes de mise en marché de proximité (marchés publics, kiosques à la ferme, foires et événements). Parmi ces facteurs, on mentionne la bonne connaissance des motivations des consommateurs à acheter en circuit court (variété, fraîcheur, abondance), l'importance à accorder à la relation client et de l'expérience de consommation, la bonne communication des prix et des provenances, les dégustations, tirages et autres, l'aménagement adéquat du lieu de vente et le travail collectif. On termine en dressant un portrait rapide des spécificités de la commercialisation auprès des détaillants et restaurants, de la clientèle institutionnelle et des marchés virtuels. Cette présentation a eu lieu lors de la journée d'information du MAPAQ sur le maraîchage diversifié sous abris et en plein champ tenue le 27 janvier 2015 à Québec.
Financial competitiveness of organic agriculture on a global scale
David CROWDER, Auteur ; John P. REGANOLD, AuteurDans PROCEEDINGS OF THE NATIONAL ACADEMY OF SCIENCES (PNAS) (N° Vol. 112, n° 24 ) / p. 7611-7616 (6) + Annexes (9 pages)En vue d'assurer la sécurité alimentaire mondiale et la sécurité des écosystèmes, des systèmes agricoles innovants ont été identifiés comme permettant un meilleur équilibre entre les trois piliers de la durabilité. Parmi ces systèmes, l'agriculture biologique est celui qui connaît la plus forte croissance, mais c'est aussi le plus controversé. La poursuite de son développement sera probablement conditionnée par sa capacité à être économiquement compétitive vis-à-vis de l'agriculture conventionnelle. Les auteurs de cette méta-analyse ont étudié les performances financières de ces deux modes de production à travers les données sur 55 cultures dans les cinq continents. Si, à l'échelle mondiale, aujourd'hui, ce sont les primes qui permettent à l'agriculture biologique d'être plus performante économiquement que l'agriculture conventionnelle, les auteurs de l'étude suggèrent que l'agriculture biologique pourrait continuer à se développer même si les primes diminuaient. Par ailleurs, la rentabilité économique n'est pas le seul critère qui doit être pris en compte ; l'environnement, la fourniture de produits de qualité, le bien-être des agriculteurs et de leur communauté sont aussi importants. Les études entrant dans cette méta-analyse ne prenaient en compte ni les coûts environnementaux (externalités négatives), ni les services écosystémiques, deux points favorables à l'agriculture biologique.
Mobiliser les financements pour le climat : Une feuille de route pour financer une économie décarbonée : Rapport de la commission Pascal Canfin Alain Grandjean
Créée à la demande du Président de la République française, François Hollande, et en prévision de l'organisation, en France, de la 21ème Conférence des Parties à la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (COP 21), la Commission Canfin-Grandjean avait pour missions d'étudier et de proposer des pistes d'actions pour mobiliser davantage de financements publics et privés dans la lutte contre le changement climatique. Ce rapport conseille le gouvernement français sur la façon de faire avancer l'agenda des financements innovants dans les différentes enceintes internationales auxquelles il participe (G7, G20, FMI, OCDE...). Le présent rapport couvre les financements qualifiés d'innovants dans les années 2000 (taxe sur les transactions financières, mise aux enchères des revenus des marchés carbone...), mais ne s'y limite pas. Il fait des propositions d'utilisation innovante pour le climat d'outils à la disposition des acteurs privés et publics pour la mobilisation à une échelle nouvelle des financements publics et privés vers une économie décarbonée.
Organic agriculture more profitable to farmers
Une étude réalisée par des chercheurs de l'Université d'État de Washington conclut que, malgré des rendements plus faibles, les marges de profit de l'agriculture biologique sont significativement plus élevées que celles de l'agriculture conventionnelle. Les primes versées aux agriculteurs biologiques variaient de 29 à 32% au-dessus des prix conventionnels, alors que le seuil de rentabilité de l'agriculture biologique était de 5 à 7% de primes au-dessus du prix. Selon les auteurs de l'étude, ces résultats montrent qu'il y a de la place pour la croissance de l'agriculture biologique, car elle peut rester rentable, même si les primes baissent au fil du temps.
L'ancrage territorial et la mise en valeur du patrimoine : Guide pratique : Favoriser l'approvisionnement local et de qualité en restauration collective
Ce guide s'inscrit dans les actions découlant de la mise en uvre de la politique publique de l'alimentation, présentée par Stéphane Le Foll en Conseil des Ministres, le 8 octobre 2014. Il porte, plus spécifiquement, sur l'importance de l'ancrage territorial de la politique de l'alimentation. Il vise à donner des clefs aux gestionnaires de la restauration collective publique pour leur permettre de s'approvisionner avec des produits de proximité et de qualité, à l'heure où les consommateurs français souhaitent avoir plus d'informations sur l'origine et le mode de production des aliments. Au sommaire : - Préambule : Les conditions de réussite : I - Connaître l'offre locale, un préalable incontournable à la mise en uvre effective d'un approvisionnement local ; II - Adapter l'organisation de la restauration ; III - S'assurer de la qualité des produits ; IV - Passer d'un approvisionnement marginal à un approvisionnement significatif. - Le guide - Rédiger et organiser ses marchés : I - Le cadre général de l'achat public ; II - Comment organiser et rédiger ses marchés publics en vue de favoriser une restauration de proximité et de qualité ; III Index et bibliographie.
Coordonner l'offre et la demande de légumes bio en restauration collective : Vers la contractualisation par le biais d'un marché public
Agathe PERRIN, AuteurLes quatorze communes de Saint-Brieuc agglomération, avec l'appui de la MAB 22 (Maison de l'Agriculture Biologique), ont mené une importante démarche de concertation afin de mettre en place un approvisionnement régulier en légumes biologiques locaux pour leur restauration collective. La démarche engagée est présentée dans cet article. Débutée en 2010, cette dernière a amené les communes à créer un groupement d'achat afin de permettre de contractualiser avec les producteurs locaux partenaires à travers un marché public. Les échanges ont permis notamment la construction d'un cahier des charges pour appel d'offre incluant des critères tenant mieux compte des contraintes des producteurs. Ces derniers, pour répondre aux besoins des communes, ont choisi de s'organiser collectivement à travers un groupement solidaire. Cette expérience bretonne montre aussi certains facteurs-clés à prendre en compte en tant que maraîcher pour répondre et être retenu à un appel d'offre.
Guide pratique : Favoriser l'approvisionnement local et de qualité en restauration collective
Ce guide s'inscrit dans les actions découlant de la mise en uvre de la politique publique de l'alimentation présentée par Stéphane le FOLL en Conseil des Ministres, le 8 octobre 2014, et plus spécifiquement sur l'importance de l'ancrage territorial de la politique de l'alimentation. Ce guide vise à donner des clefs aux gestionnaires de la restauration collective publique pour leur permettre de s'approvisionner avec des produits de proximité et de qualité, à l'heure où les consommateurs français souhaitent avoir plus d'informations sur l'origine et le mode de production des aliments. Il a été réalisé en collaboration avec l'Etablissement public local d'enseignement agricole Les Sardières de Bourg-en-Bresse (01), à partir de nombreux témoignages recueillis auprès d'élus, de collectivités, de gestionnaires, de cuisiniers, de fournisseurs locaux, d'organismes professionnels et interprofessionnels Après un préambule consacré aux conditions de réussite d'un approvisionnement local, le guide propose des pistes concrètes pour rédiger et organiser les marchés pour une restauration collective de qualité.
Agriculture : Quels soutiens publics européens aux circuits courts ?
Pierre BONNEAU, AuteurL'article dresse un court état des lieux de la situation des circuits courts en Europe, qui prennent de l'ampleur : un cinquième des fermes françaises sont concernées, un tiers pour l'Autriche... Des réseaux européens de développement rural tentent de favoriser cet essor, mais il reste cependant difficile d'avoir une vision globale et exhaustive, tant il manque une harmonisation au niveau du vocabulaire pour désigner toutes les formes de circuits courts. Les aides PAC 2007-2013, à travers leur second pilier concernant le développement rural, n'avaient pas de lignes spécifiques pour cette commercialisation, ce qui n'a pas empêché certains États de les appuyer via les « mesures d'investissements de transformation à la ferme » ou de « diversification vers des activités non agricoles ». La PAC 2014-2020 devrait remédier à cela, avec une ligne spécifique consacrée à « la promotion de l'organisation de la chaîne alimentaire et de la gestion des risques dans le secteur de l'agriculture ». Toutefois, on ne constate aucune « remise en question des critères de concurrence libre pour la passation des marchés publics, lesquels ne simplifient pas la structuration des filières courtes ».
Dossier de presse : Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire
MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE, DE L'AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT, Auteur | PARIS SP 07 (DGPAAT / Service de la Production Agricole / Sous-direction des entreprises agricoles / Bureau des Soutiens directs, 3 Rue Barbet de Jouy, 75 349, FRANCE) : MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE, DE L'AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT | 2013Guillaume Garot, ministre délégué à l'agroalimentaire, a présenté, le 14 juin 2013, le Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire, dont l'objectif est de diminuer par deux le gaspillage alimentaire en France d'ici à 2025. Ce dossier de presse présente notamment les onze mesures du Pacte : Mesure 1 : Signe de ralliement manifestant la mobilisation de chacun pour lutter contre le gaspillage ; Mesure 2 : Journée nationale de lutte contre le gaspillage, prix "anti-gaspi" des pratiques vertueuses et labellisation de ces pratiques ; Mesure 3 : Des formations sur ce thème dans les lycées agricoles et les écoles hôtelières ; Mesure 4 : Clauses relatives à la lutte contre le gaspillage dans les marchés publics de la restauration collective ; Mesure 5 : Une meilleure connaissance du cadre législatif et réglementaire sur la propriété et la responsabilité lors d'un don alimentaire ; Mesure 6 : La lutte contre le gaspillage alimentaire dans les plans relatifs à la prévention des déchets ; Mesure 7 : La mesure de la lutte contre le gaspillage alimentaire dans la Responsabilité Sociale des Entreprises ; Mesure 8 : Remplacement systématique de la mention DLUO par "A consommer de préférence avant..." ; Mesure 9 : Une campagne de communication sur la lutte contre le gaspillage ; Mesure 10 : Une nouvelle version du site dédié : www.gaspillagealimentaire.fr ; Mesure 11 : Expérimentation, sur un an, du don alimentaire par les citoyens via une plate-forme numérique. Sont aussi, entre autres, donnés les engagements pris par les partenaires de l'État signataires du Pacte et la liste des signataires du Pacte.