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Dossier : Plus de recherche bio ? Ça ne va pas de soi !
Stéphanie FUCHS, Auteur ; Aline LÜSCHER, AuteurCe dossier est consacré à la recherche en agriculture biologique en Suisse. Cette dernière repose essentiellement sur le FiBL, un institut de recherche privé, reconnu dutilité publique et soutenu par des fonds publics. Elle repose également sur Agroscope, la HAFL et lEPFZ, des instituts de recherche publics sur lagriculture et lalimentation. En plus des fonds publics alloués par la Confédération suisse, la recherche est aussi directement financée par les producteurs et les productrices bio, puisquils reversent des contributions à Bio Suisse pour le développement de lagriculture biologique. Parallèlement, pour répondre au mieux aux besoins du terrain, les chercheurs suisses sappuient de plus en plus sur la recherche participative « on farm ». Les frontières entre la recherche fondamentale et appliquée sont ainsi de plus en plus ténues et perméables. De plus, le Forum national de la recherche bio (FNRB) a été créé en 2015 par Bio Suisse, afin de favoriser les échanges entre les différents organismes de recherche, notamment entre le FiBL et Agroscope, et de faciliter laccès aux résultats de recherche. Ce Forum a également pour objectif didentifier les besoins de toutes les parties et de planifier les recherches.
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Leviers dadaptation de lélevage des ruminants et des systèmes fourragers au changement climatique : état des lieux et propositions
Quels sont les leviers dadaptation mobilisables par lélevage de ruminants pour faire face au changement climatique ? Sont-ils suffisamment diffusés et encouragés ? Le Conseil général de lalimentation, de lagriculture et des espaces ruraux (CGAAER) tente de répondre à ces questions en sappuyant sur les résultats de projets de recherche-développement et formule des propositions damélioration. Le CGAAER sest plus particulièrement intéressé aux adaptations liées aux systèmes fourragers (sélection despèces végétales, techniques de pâturage et de conservation des fourrages, autonomie fourragère ), même sil a étendu sa discussion à la conduite des élevages de ruminants (sélection de races adaptées, conduite des troupeaux, valorisation des produits ). Ce rapport présente ainsi : 1 - un état des lieux de la R&D sur les adaptations des systèmes fourragers et de lélevage au changement climatique ; 2 - des propositions pour améliorer la diffusion, la vulgarisation et lappropriation des résultats obtenus ; 3 - une évaluation de la capacité des filières et des fournisseurs à sadapter ; 4 - les conséquences de ces changements sur les territoires délevage ; 5 des propositions pour favoriser ladaptation (améliorer la coordination ministérielle ; se doter de la capacité permanente de mesurer les évolutions en cours ; mobiliser les établissements denseignement technique agricole au travers de leur mission de développement des territoires ; faciliter lacquisition de données météorologiques régionales ; encourager davantage des leviers clés de la transition climatique ; assurer une meilleure coordination des actions locales et nationales ; encourager les paiements pour services environnementaux).
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Une question à un million
Tiphaine CHEVALLIER, Auteur ; Isabelle BERNOUX, Auteur ; Caroline GAUJOUR, Auteur | [S.l.] : GAUJOUR, Caroline | 2021Réalisée pour le compte de l'Institut de Recherche et de Développement, cette BD interactive a été conçue comme un outil pédagogique, pour illustrer la complexité des problèmes qui touchent les projets de recherche et de développement rural à Madagascar. L'histoire met en scène Thomas, jeune consultant international, qui reçoit une proposition d'un bailleur international souhaitant investir 1 million d'euros dans le développement rural. Il doit utiliser cet argent dans le cadre de laccord de Paris sur le climat, dans le secteur agricole et à Madagascar. La portée de ce projet et les conséquences sur les populations peuvent être importantes. Comment et avec qui définir de tels projets ? Quels sont les objectifs souhaitables ? Comment utiliser au mieux l'argent de la coopération ? Le lecteur est invité à aider Thomas à définir son projet de développement rural.
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Colloque - L'agriculture biologique, solution face au changement climatique ?
A l'occasion de son assemblée générale, en octobre 2020, la FNAB a organisé un colloque, intitulé « L'agriculture biologique, solution face au changement climatique ? ». Ce colloque a permis daborder les thèmes suivants : En quoi l'agriculture biologique est moins émettrice de gaz à effet de serre (GES) ? Est-elle plus résiliente que dautres modes de production et pourquoi ? Comment peut-elle améliorer ses pratiques ? Pour tenter de répondre à ces questions, de nombreux intervenants sont venus échanger et partager leur expertise : Laurence Tubiana (Fondation Européenne pour le Climat), Sylvie Corpart et Christophe Cottereau (agriculteurs bio et élus FNAB Environnement), Antoine Villar et Guillaume Riou (FNAB), Yoann Ollivier (agence franco-belge Vraiment Vraiment), Anne-Laure Sablé (fédération Les Amis de la Terre), Sylvain Pellerin (INRAE), Didier Jammes (Bio 46), Lucas Winkelman (ONG internationale GERES), Paule Pointereau (Association française arbres champêtres et Agroforesteries), et Nicolas Meteyer (association Solagro).
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Une coopérative alimentaire autogérée à Amiens
ÉQUIPE DU PEUPLIÉ, AuteurEn 2018, à Amiens, une vingtaine de consommateurs se sont réunis pour faire des commandes groupées de produits bio, avec pour objectif douvrir une épicerie solidaire autogérée. Les membres du groupe commencent alors à contacter des fournisseurs (des producteurs locaux et des grossistes), à organiser des commandes et à les reconditionner. Ils souhaitent alors étendre cette possibilité à un plus grand nombre de consommateurs. Ils contactent plus de producteurs et décident dappliquer une marge de 10 % sur les produits afin de constituer une réserve en prévision des dépenses à venir. Le Peuplié prend alors la forme dune coopérative et rassemble très vite une cinquantaine de coopérateurs. Pour continuer à sagrandir, la coopérative applique les principes de fonctionnement de Diony Coop (coopérative similaire basée à Saint-Denis). Les membres trouvent un local de 80 m2 quils aménagent. Les trois premiers mois de loyer sont payés grâce à la réserve des 10 % de marge. Mi-janvier 2019, la coopérative ouvre ses portes et fait le pari de réunir 200 coopérateurs dici la fin de lannée. Les 6 000 de frais sont couverts par une adhésion de 30 . Fin 2019, le Peuplié regroupe 185 coopérateurs, propose près de 900 références, et son bilan comptable est positif.
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Mon balcon en permaculture : Légumes, fruits, aromatiques, plantes sauvages comestibles...
Comment transformer son balcon en jardin productif et plein de vie ? Lauteur explique comment il a organisé le sien en prenant en compte : la gestion de l'eau, de la lumière et de la chaleur ; le contrôle du vent ; les déchets ; laccueil de la biodiversité... Tous les grands principes de la permaculture sont présents, concentrés sur 10 m2, démontrant que, moins que la surface, c'est l'organisation et la prise en considération des différentes interactions du milieu qui comptent. Se lancer, se faire plaisir et oser suivre ses intuitions sont ses principaux conseils, accompagnés de tous les enseignements tirés de sa propre expérience pour bien choisir son substrat et ses contenants, semer ou rempoter correctement, identifier les meilleurs emplacements et la meilleure exposition, créer des microclimats, optimiser les volumes, entretenir ses plantations, observer les consignes de sécurité...
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Rapport de stage : Peut-on mettre en place un transfert régulier de données entre la base française et européenne ?
Ce rapport de stage a été réalisé dans le cadre de la licence professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement" à l'occasion d'un stage effectué à ABioDoc. La gestion documentaire permet de mieux valoriser des documents et de faciliter la diffusion des connaissances entre les acteurs. Pour les documents traitant de la bio, il existe deux bases de données documentaires en Europe : la Biobase d'ABioDoc (à léchelle française) et Organic Eprints (base de données européenne dédiée plus spécifiquement à la recherche et à lexpérimentation en AB). Organic Eprints peut être enrichie par les acteurs européens de la bio (préférentiellement en anglais). Certains pays sont plus investis que dautres dans son enrichissement. La France narrive quen 8ème position en nombre de publications. En 2016, en concertation avec lITAB, ABioDoc a commencé à étudier le moyen denrichir Organic Eprints afin de mieux valoriser les documents français. Pour éviter une double saisie, ABioDoc souhaitait mettre en place un transfert automatique de certaines de ses données vers Organic Eprints. Au vu des différentes impasses techniques liées à cette automatisation, ABioDoc a ensuite opté pour la saisie manuelle et a travaillé sur le processus dindexation. Ce rapport de stage décrit la méthodologie employée pour y parvenir.
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Tech&Bio 2019 Le salon international des techniques agricoles bio et alternatives
La septième édition du salon Tech&Bio sest déroulée à lautomne 2019, au Lycée du Valentin, à Bourg-lès-Valence. Porté par les Chambres dagriculture, ce salon permet de découvrir les nouvelles techniques de production biologiques et alternatives. Organisé tous les 2 ans, il sadresse à tous les professionnels concernés par lagriculture. Lédition 2019 a rassemblé plus de 20 000 participants, avec une dimension internationale, car des représentants de vingt pays différents étaient sur place et toutes les productions étaient représentées. Le salon a accueilli des professionnels, des experts, des étudiants, des personnalités politiques et a compté plus dagriculteurs visiteurs conventionnels que biologiques. Ce salon propose des stands, des démonstrations, des conférences, mais aussi un marché de producteurs locaux. La réussite de cette édition est une preuve de la prise de conscience française, européenne et internationale.
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Agroécologie : Capitalisation d'expériences en Afrique de l'Ouest : Facteurs favorables et limitants au développement de pratiques agroécologiques ; Evaluation des effets socio-économiques et agro-environnementaux
Le projet CALAO Capitalisation dexpériences dacteurs pour le développement de techniques agroécologiques résilientes en Afrique de lOuest a été mis en uvre au cours de lannée 2017, dans le cadre du Projet dappui à la sécurité alimentaire en Afrique de lOuest (PASANAO). Sous le pilotage et la coordination dAVSF (Agronomes et Vétérinaires Sans Frontières), le projet CALAO a impliqué diverses ONG et universités françaises et africaines et des partenaires au Burkina Faso, au Sénégal et au Togo. Les agricultures familiales de la région ouest-africaine sont confrontées à des défis et à des difficultés auxquels le modèle de la révolution verte, basé sur l'usage intensif d'intrants de synthèse et le recours à des variétés commerciales à haut potentiel de rendement, ne semble pas en mesure d'apporter des solutions durables et adaptées aux besoins et aux capacités des familles paysannes. Le projet a consisté en un travail dévaluation et de capitalisation visant à mettre à disposition des praticiens, décideurs politiques et institutions de coopération des références sur les effets et impacts agro-environnementaux et socio-économiques des pratiques et des systèmes agroécologiques, ainsi que des éléments danalyse des freins et leviers pour le développement de ces pratiques. Ce document de capitalisation présente les résultats issus principalement d'études de terrain, réalisées au Burkina Faso, au Sénégal et au Togo.
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Critical factors for crop-livestock integration beyond the farm level: A cross-analysis of worldwide case studies
Masayasu ASAI, Auteur ; Marc MORAINE, Auteur ; Guillaume MARTIN, Auteur ; ET AL., AuteurMalgré leurs avantages en matière de durabilité agricole, le nombre des exploitations en polyculture-élevage a diminué dans l'hémisphère Nord. La mise en place déchanges entre des systèmes de culture et des systèmes d'élevage est une alternative possible pour limiter les effets liés à cette tendance. Toutefois, les facteurs de réussite pour linstallation de tels échanges sont méconnus. Lobjectif de cette étude est de les identifier. Pour cela, six cas concrets, répartis dans le monde entier (Asie, Europe et Amérique), ont été étudiés. La mise en uvre de ces échanges induit des coûts et ce, à trois niveaux : lors de la collecte de l'information et de l'identification de partenaires potentiels, lors de la mise en place concrète, à la prise de décision et après, pour assurer la réalisation et le suivi des opérations (contrats, etc.). Les résultats montrent que différents niveaux organisationnels sont possibles (ferme à ferme, groupes locaux et régionaux), avec une distinction entre les systèmes agricoles (conventionnels et biologiques). Les coûts liés à la collecte d'informations et à la prise de décision peuvent être réduits grâce aux réseaux sociaux. Quant aux coûts opérationnels, ils dépendent en grande partie de la proximité spatiale des exploitations. Des économies déchelle peuvent être réalisées en étendant les superficies et le nombre de participants. Dans ce cas, une coordination appropriée par une entité tierce est nécessaire. Un cadre juridique (contrat) peut également contribuer à réduire les coûts de suivi à long terme.
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Etat des lieux : Autorisation des pesticides : Comment manuvre l'industrie
Nadine LAUVERJAT, AuteurSuite au renouvellement de l'autorisation d'utilisation du glyphosate par l'Union européenne, fin 2017, et ce pour cinq ans, cet article revient sur le rôle joué par les industriels dans les procédures et instances officielles relatives à la réglementation et aux autorisations de mise sur le marché des pesticides. Le réseau PAN Europe (Pesticides Action Network) a notamment analysé cette influence sur les méthodes d'évaluation des risques liés aux pesticides et au sein des panels d'experts qui les définissent. Ainsi, pour 9 des 12 méthodes d'évaluation des risques des pesticides étudiées, des personnes proches de l'industrie étaient présentes dans les panels d'experts européens et mondiaux. Par ailleurs, PAN Europe estime que les avis émis par l'Anses, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de lalimentation, de lenvironnement et du travail, sur les autorisations de mise sur le marché n'étaient que rarement pris en compte par la Direction Générale de l'Alimentation qui statue sur les dossiers. Ainsi, l'auteur estime qu'une refonte importante du système d'autorisation et d'évaluation des pesticides serait nécessaire.
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Fournir la restauration collective en viande bio : repères et recommandations
Magali RUELLO, AuteurCet article fait le point sur lintroduction de la viande bio en restauration collective : chiffres clés, type de produits plébiscités, grammage et fréquence recommandés, maîtrise des surcoûts, veille sur les marchés publics, conditions sanitaires et traçabilité, planification et respect de léquilibre carcasse, type dorganisation pour que les éleveurs puissent répondre au mieux à ce marché.
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Ils s'organisent pour défendre et promouvoir leurs semences paysannes
Patrick PIRO, AuteurLe niébé est un haricot dAfrique de lOuest, très nutritif et populaire. Lassociation AOPP (ONG représentant 280 organisations paysannes maliennes) a monté une filière pour le promouvoir et le protéger, au Mali. Aujourdhui, elle travaille à la maîtrise des semences par les paysans, à travers différentes actions : - formation de producteurs de semences paysannes ; - développement de techniques de conservation ; - certification de variétés rustiques ; - création de son propre référentiel de certification (semence « norme paysanne »). LAOPP collabore avec le ministère de lAgriculture malien, les instances de recherche et les élus, pour faire lever les restrictions à la commercialisation des semences paysannes qui ne sont pas certifiées, précise Ntyo Traoré, chargé du programme souveraineté alimentaire de lAOPP.
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Introduire la biodynamie au Togo
Jean-Michel FLORIN, AuteurAu Togo, l'agriculture occupe presque les trois-quarts de la population et tient une place importante dans le PIB. La situation sociale et économique est assez difficile, avec une forte diminution du tourisme ces dernières années. Ce pays de l'Afrique de l'Ouest présente, au sud, une zone subéquatoriale bien arrosée à proximité de l'Océan Atlantique, mais dont les côtes sont actuellement menacées par l'urbanisation et le développement de bidonvilles. En allant vers le nord, c'est une zone de montagnes granitiques et volcaniques, au centre du pays, puis une zone de savanes sèches, à la frontière avec le Burkina Faso. Les cultures vivrières sont partout : maïs, sorgho, ignames, tarros, quelques arbres fruitiers... L'intérêt de ce petit pays francophone pour la biodynamie a germé grâce à l'initiative de plusieurs ONG françaises, dont le collectif Captogo et lassociation Indigo. Des contacts ont dabord été établis avec deux paysans togolais intéressés par la biodynamie : Joseph Arizina, agriculteur dans le centre du pays, qui a démarré tout seul la biodynamie sur sa petite surface ; et Komla Zivi, dont le petit domaine se situe au sud-ouest du pays. Un cycle de 4 conférences a pu être organisé, avec des formations à lélaboration de compost de bouse.
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Collectifs daujourdhui, une hétérogénéité de fonctionnement
Yasmina LEMOINE, AuteurDans le cadre du projet COTRAE (Collectifs agricoles en Transition Agro-Ecologique), mené depuis 2015 en Rhône-Alpes, sont étudiés plusieurs collectifs agricoles intégrant des agriculteurs avec lappui daccompagnateurs divers, et dont le but est dexpérimenter pour faire évoluer les pratiques. Lanalyse menée est faite selon deux entrées : sociologique et agronomique. Les premiers résultats présentés en mai 2017 montrent des collectifs hétérogènes, à la fois dans leur structure et leur composition. Ces collectifs peuvent même faire partie de groupes plus vastes et peuvent alors se fédérer autour dun projet, ne nécessitant pas linvestissement de tout le groupe originel. Ces collectifs sont aussi hétérogènes dans les activités quils mènent et dans les modalités mises en place pour la dynamique de groupe. Mais le partage des connaissances reste au cur de ces collectifs. Ces derniers sont aussi « au croisement de deux modalités de mise en réseau » : des réseaux basés sur la relation personnelle (voisins, amis denfance ), non bornée dans le temps, et des réseaux fondés sur la logique de projet (acteurs se retrouvant sur une action précise, avec un début, une fin ). Ces deux logiques coexistent et salimentent lune lautre, une démarche projet savérant un plus pour structurer un groupe et le maintenir. Ce maintien est aussi, pour nombre de collectifs, lié à la présence danimateurs.