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Les circuits courts alimentaires rapprochent les habitants
François FUCHS, AuteurL'auteur présente les bienfaits qui découlent d'un rapprochement entre consommateurs et producteurs, via un point de vente directe, qu'il s'agisse d'une AMAP, d'un magasin de producteurs, ou d'autres systèmes... Côté producteurs, la plus-value est en général plus intéressante en filière courte, et le contact avec les consommateurs leur permet d'en connaître à la fois les attentes et les retours sur leurs produits. Côté consommateurs, se trouve la satisfaction de manger des produits sains, frais et écologiques issus d'un environnement local (connaissance du producteur, économie de CO2, réduction des emballages...), et de rencontrer d'autres personnes avec les mêmes préoccupations. Cela débouche souvent sur un resserrement du lien social dans les campagnes, et d'une meilleure compréhension du monde agricole.
La commercialisation des légumes une affaire collective !
Baptiste VICTOR, AuteurUn groupe de maraîchers bio s'est réuni, lors de la commission maraîchage, le 29 juillet 2013, à la Chambre d'agriculture de Loire-Atlantique, afin d'échanger sur leurs pratiques de commercialisation. Le nombre de maraîchers en agriculture biologique augmente fortement, ce qui peut apporter quelques inquiétudes concernant les débouchés. De plus, l'Agence Bio estime que seulement 10 à 15% de la population est touchée par la vente directe bio : il y a donc des perspectives de développement de cette filière, à condition d'effectuer un travail de fond pour identifier et atteindre la population encore non touchée. La commercialisation impose un certain nombre de contraintes et difficultés, auxquelles la coopération peut répondre. Cuma, échange de temps de travail aux périodes clés et autres organisations collectives génèrent de nombreux atouts : amélioration de la gestion du temps de travail, prospection de nouveaux débouchés, échanges techniques entre producteurs, etc. Les organisations collectives permettent aux maraîchers d'assurer des revenus satisfaisants tout en rendant leurs produits plus accessibles.
Culture bio : L'organisation de l'équipe agrobiologique Lemaire en 1972
BIO-LINEAIRES, AuteurC'est le Service des Ventes des Blés Lemaire (SVB Lemaire), emmené par Raoul Lemaire, qui est à la base de l'organisation dont l'article présente le schéma. Raoul Lemaire, sélectionneur et obtenteur de variétés de céréales, qui avait mis au point, dès 1936, les premiers blés de force en France, en assurait la commercialisation et poursuivait ses recherches de phytogénétique. Le lancement de la culture biologique avec lithothamne allait transformer, en 1962, sur le plan juridique, le SVB Lemaire, simple structure commerciale, en une socité à responsabilité limitée, avec comme actionnaires principaux : Raoul Lemaire, son épouse et deux de ses fils Jean-François et Pierre Bernard. Quatre autres actionnaires venaient compléter l'effectif de la société, dont M. Racineux et Louis Caye.
DinABio 2013 : Session Dynamique des filières et des territoires
Laurent BEDOUSSAC, Auteur ; Pierre TRIBOULET, Auteur ; Marie-Benoît MAGRINI, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 07 (147 Rue de l'Université, 75 338, FRANCE) : INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) | 2013Le développement de l'agriculture biologique et les évolutions au niveau des techniques de production, comme, par exemple, l'introduction de légumes de plein champ dans les rotations de grandes cultures ou le recours aux associations céréales-légumineuses, impliquent le développement, la structuration et l'adaptation des filières. La session « Dynamique des filières et des territoires » des actes du colloque DinABio 2013 recueille des résumés de communications dédiées à l'analyse des freins, leviers et impacts de la structuration et du développement de filières en AB. Des cas d'études sont présentés : filière porcine et légumes de plein champ. Les travaux avec un fort ancrage territorial sont aussi présents : développement de la filière bio en Camargue et de filières agroalimentaires de proximité en Rhône-Alpes. Au-delà de l'organisation des filières, l'essor de l'agriculture biologique nourrit différents questionnements, abordés dans cette session : comment répondre à la demande croissante en protéines, comment intégrer des acteurs de plus en plus nombreux sans perdre l'âme de l'agriculture biologique, comment prendre en compte les services écosystémiques rendus par l'agriculture biologique à différentes échelles, etc. Enfin, la sécurité des produits biologiques est aussi évoquée : une méthode de discrimination des produits bio est en cours d'élaboration, et le projet SECURBIO vise à gérer les risques de contamination des produits bio.
Dossier : Distribution spécialisée : le bio dans tous ses étals...
BIO-LINEAIRES, AuteurPour la première fois depuis plusieurs années, le réseau spécialisé a repris des parts de marché dans la distribution des produits bio. En effet, il a gagné un point en passant à 36 % alors que les grandes surfaces alimentaires ont reculé de 2 % en 2012, en passant de 49 % à 47 %. On constate que cette performance est essentiellement due au dynamisme des réseaux organisés ou de certains indépendants qui ont su revoir ou adapter leur stratégie de développement. L'article fait une analyse économique du secteur et donne la parole aux principaux intéressés, qu'ils soient organisés en réseau intégré, en franchise, en coopérative, sous forme de groupements de magasins indépendants ou de façon indépendante. Au sommaire : - Place de la distribution spécialisée bio française dans le marché bio ; - Distribution des produits biologiques : les spécificités de chaque canal ; - Réseaux organisés, groupements : des organisations qui séduisent ; - Réseaux organisés : Bio c' Bon, Biocoop, Biomonde, L'eau Vive, La Vie Claire, La Vie Saine, Le Grand Panier Bio, Les Nouveaux Robinson, Naturalia, NaturéO, Satoriz ; - Groupements nationaux : Accord Bio, AmiDiététique, GVA Bio, Les Comptoirs de la Bio ; - Chaînes régionales : Bio&Co / Bio Azur, BioGolfe / Chlorophylle, Coop Nature / Epicerie Verte, Label Vie / Le Marchand Bio, Marcel & Fils / So Bio.
Dossier Emploi-Transmission : L'agriculture biologique, le GAB et l'emploi...
Lucas BRIAND, AuteurL'agriculture biologique génère en moyenne plus d'emplois que l'agriculture conventionnelle : 2,4 Equivalents Temps Plein (ETP) en AB contre 1,5 ETP en conventionnel, en France. En région Pays-de-la-Loire, les fermes en AB emploient 1.13 ETP contre 0.58 ETP en conventionnel. Alors que 5.3 % des fermes et 5% des surfaces sont conduites en AB, 7,2 % des travailleurs agricoles de la région se trouvent sur des fermes AB (ORAB, 2012). D'après les premiers retours d'une enquête, il semble qu'un certain nombre de fermes bio de Loire-Atlantique projettent d'embaucher dans les mois ou les années à venir. Cependant, malgré ces besoins effectifs en main d'uvre, il semble que les producteurs rencontrent certaines difficultés pour y répondre (difficultés d'ordre financier en maraîchage, rareté des candidats en élevage). L'article présente également les appuis que peut fournir le GAB 44.
Entretien : Accaparement de terres : questions à Clara Jamart, d'Oxfam France
Cécile CROS, AuteurPour mesurer les enjeux de l'accaparement des terres, Cécile Cros (auteur, avec Lionel Astruc, de « Manger local, s'approvisionner et produire ensemble ») s'est entretenue avec Clara Jamart, responsable de plaidoyer « Sécurité alimentaire et droit à l'alimentation », à Oxfam France. Le sujet de l'accaparement des terres est, depuis quelques années, une préoccupation internationale. Le 11 mai 2012, les Directives Volontaires sur les régimes fonciers applicables aux terres, aux pêches et aux forêts ont été ratifiées par le Comité pour la Sécurité Alimentaire mondiale (CSA). Des recommandations émanent de plusieurs ONG, comme : mettre fin aux politiques de soutien à la production d'agrocarburants, reconnaître et sécuriser tous les droits existants sur les terres agricoles Concernant les autres initiatives, lors de la 37ème session qui s'est tenue à Rome, en octobre 2011, Clara Jamart précise que le CSA a décidé de lancer une grande consultation internationale et multi-acteurs Plusieurs Etats comme le Sénégal, se sont dits prêts à mettre en place des réformes agraires et foncières (Directives Volontaires). Ce qui peut changer, pour C. Jamart, c'est notamment la façon dont les Etats décident d'encadrer les investissements privés dans le secteur agricole En juin 2011, Oxfam a lancé une grande campagne de lutte contre l'accaparement des terres, appelée « Cultivons ». La Coalition Internationale pour l'accès à la terre (ILC) a aussi sa définition de l'accaparement des terres.
Grâce à l'action de Nature & Progrès, la formation des techniciens agricoles en bio est en chemin...
Dominique PARIZEL, AuteurLe 14 janvier 2013, au Parlement Wallon, la députée Monika Dethier-Neumann constatait qu' « en Fédération Wallonie-Bruxelles, les formations liées à l'agriculture ne comportent aucun module lié, d'une façon ou d'une autre, à l'agriculture biologique ou à l'agroécologie. » A cette intervention orale, Carlo Di Antonio, ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité et du Patrimoine, répondit aussitôt qu'il ne manquerait pas « d'impliquer (s)es collègues dans la suite des travaux afin qu'ils puissent orienter les formations en fonction de la vision de l'agriculture dont se dotera la Wallonie ». Le ministre a rappelé que Nature & Progrès effectue un travail important dans ce domaine de la formation agricole Selon cet article, en Wallonie, seul un petit nombre de personnes maîtrisent parfaitement les bases de la production en agriculture biologique Le projet de Nature & Progrès Belgique porte notamment sur la formation des techniciens agricoles issus des Hautes écoles.
Image et perception de WWF : Vague 3
L'IFOP a réalisé une étude pour WWF (World Wide Fund for Nature), une organisation non gouvernementale internationale de protection de la nature et de l'environnement, relative à son image et à sa perception par les citoyens. Présentation : - 1. Méthodologie ; - 2. Les résultats de l'étude : A. Notoriété et niveau de connaissance de différentes ONG, associations ou fondations impliquées dans la protection de la nature ; B. Jugements et perceptions de différentes ONG, associations ou fondations impliquées dans la protection de la nature ; C. La légitimité de WWF et les modes d'action prioritaires.
Limousin : Sans Gablim, la bio se recompose
Myriam GOULETTE, AuteurSuite à l'arrêt de l'activité de l'association Gablim en octobre 2012 (redressement judiciaire) après 22 ans d'existence, l'agriculture biologique limousine doit se restructurer. L'interprofession Interbio Limousin, créée en 2011, a notamment repris une partie des missions de Gablim. Pour cela, elle est accompagnée du réseau des Chambres d'agriculture et des trois Gab en cours de création. Les Chambres sont notamment chargées d'assurer l'appui aux producteurs et d'autres aspects techniques. Concernant les conversions et les installations, les candidats doivent désormais s'adresser aux trois conseillers bio des Chambres départementales et aux points info installation. Pour conserver le lien entre l'agriculture biologique limousine et la FNAB, le collège Producteurs d'Interbio Limousin pourrait adhérer à la fédération nationale.
Pierre Trichot : vétérinaire praticien et vétérinaire conseil : "Accompagner les éleveurs dans les soins des animaux"
Marion ALLIROT, AuteurPierre Tricot, vétérinaire praticien et vétérinaire conseil en Savoie, présente le travail au sein des « groupes vétérinaires conventionnés » (GVC). Tous ces groupes sont fédérés au sein de la Fédération des éleveurs et vétérinaires conventionnés (FEVEC). Le principe : un groupe d'éleveurs, constitué en association, signe une convention avec une structure vétérinaire classique (société civile professionnelle, par exemple), avec le but de favoriser la mutualisation des risques et des coûts, et de favoriser une dynamique collective (entre autres de formation...). La philosophie qui sous-tend ce type d'organisation est de deux ordres : au niveau sanitaire, le vétérinaire ne doit plus être un pompier, mais s'attacher au contraire à la prévention. Et la personne la mieux placée pour cela est l'éleveur, accompagné par les conseils du vétérinaire ; au niveau organisationnel et de compétence : chacun, éleveur et vétérinaire, a des choses à apporter, complémentaires ; et l'autonomie des éleveurs passe par la prise en main progressive de la maîtrise sanitaire de leur troupeau. Enfin, et cet interview le montre, les relations humaines sont primordiales, confortées notamment par la transparence des coûts et la discussion annuelle des thèmes de formation. L'exemple de cet article est situé en Savoie. Pour plus d'information, voir www.fevec.fr
Rapport annuel 2012
Présentation du rapport annuel 2012 de Bio Suisse : - Avant-propos : Des pas importants vers encore plus de durabilité ; - Garantie d'une pizza Bourgeon (bien-être des animaux, globalité, goût, diversité, confiance, équité, protection des ressources) ; - Agriculture : Les fermes Bourgeon protègent le climat et favorisent la biodiversité, la mise en place complexe de "La Suisse, Pays Bio" ; - Transformation : Bio Suisse soutient les transformateurs dans leur développement ; - Commerce : La confiance dans le Bourgeon est un capital essentiel ; - Finances et Fédération : Bilan du 31 décembre 2012 et comparaison avec 2011, Compte d'exploitation du 1er janvier au 31 décembre 2012 et 2011, Finances, Organisation et contacts ; - Fédération.
Semences : pour la reconnaissance des droits des paysans
Benoît DUCASSE, AuteurPour abroger la loi « semences » de décembre 2011, le collectif « Sauvons la biodiversité » (intégré par une quinzaine d'associations paysannes et environnementalistes) a écrit aux députés et sénateurs, le 8 janvier 2013. En effet, cette loi renforce la propriété industrielle sur les semences, en permettant à la fois le dépôt de brevet et le certificat d'obtention végétale (COV) ; en interdisant à l'agriculteur de ressemer une partie de sa récolte ; en l'obligeant, pour 21 espèces, à payer des royalties (contribution volontaire obligatoire - CVO) ; et en lui interdisant de sélectionner une nouvelle variété à partir d'une variété protégée. Bref, cette confiscation du vivant, aux yeux de la Confédération paysanne, est inacceptable, et une grande campagne est lancée en 2013 pour abolir cette loi et en produire une autre, à caractère positif, de reconnaissance des droits des paysans de conserver, échanger, et ressemer leurs variétés.
Société d'économie montagnarde : De l'utilité de l'organisation collective
Magdeleine BARRALON, AuteurDepuis plus de 50 ans, la Société d'économie de montagne (SEMA) de l'Ain agit en faveur du pastoralisme et de la gestion des espaces extensifs. A partir de plusieurs sources de financements (locaux, régionaux, Massif ou encore européens), elle mène diverses actions : médiation, animation, information (par exemple vis-à-vis des promeneurs en zone de pastoralisme), appui pour des dossiers de demandes d'aide pour des améliorations et des aménagements pastoraux Une de ces actions mobilise beaucoup de ses moyens : l'appui à la création et au pilotage d'associations foncières pastorales (AFP), au nombre de 17 sur le département actuellement. Les surfaces pastorales dans l'Ain sont caractérisées par un morcellement parcellaire très important. Vouloir les exploiter ou les gérer sous-entend un véritable « parcours du combattant » pour obtenir tous les baux nécessaires. La création d'AFP apporte ici une solution et ces associations sont de plus en plus mises en place par des communes pour gérer de tels espaces.
The Organic Movement Worldwide : Directory of IFOAM Affiliates : 2013
Cette édition 2013, qui donne une présentation d'IFOAM, la Fédération Internationale des Mouvements d'Agriculture Biologique, actualise les données concernant les affiliés d'IFOAM : membres, et associés. Le classement est effectué par pays, par ordre alphabétique. On y retrouve les coordonnées de l'ensemble des organisations membres et des organisations associées (adresse postale, téléphone, fax, E-mail, site internet, logo...), ainsi que, pour un bon nombre, une petite présentation de la structure, et un contact. En fin de document, se trouve la liste, par ordre alphabétique, des personnes soutenant la Fédération.