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COOPERATION INTERNATIONALE |
Documents disponibles dans cette catégorie (55)
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Les incidences économiques de laction pour le climat
Jean PISANI-FERRY, Auteur ; Selma MAHFOUZ, Auteur | PARIS Cedex 07 (20 Avenue de Ségur, TSA 90725, 75 334, FRANCE) : FRANCE STRATÉGIE | 2023Préparé à la demande de la Première ministre par France Stratégie, ce rapport vise à améliorer la compréhension des impacts macroéconomiques de la transition climatique, en vue de décisions politiques. Il prend appui sur onze rapports thématiques, auxquels ont participé une centaine d'experts, et couvrant différents thèmes (Bien-être, Compétitivité, Dommages et adaptation, Indicateurs et données, Enjeux distributifs, Inflation, Marché du capital, Marché du travail, Modélisation, Productivité et Sobriété). Une synthèse présente, en 18 points, des analyses et des recommandations issues de ces travaux. À la différence de précédents travaux en macroéconomie qui ont traité de l'enjeu climatique dans une perspective de long terme, ce rapport aborde le sujet dans une perspective à court terme. Ce document s'organise en deux parties : la première traite de la transition plutôt dans une perspective internationale ; la deuxième, moins conceptuelle et plus concrète, porte sur lhorizon 2030 et elle est centrée sur la France, dans le contexte aujourdhui déterminé par lenvironnement européen.
FiBL : Rapport d'activité 2019/2020 : Façonner l'avenir de l'agriculture : Recherche ; Développement ; Vulgarisation
Franziska HÄMMERLI, Auteur ; Hella HANSEN, Auteur ; Elisabeth KLINGBACHER, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2021Le FiBL existe depuis 45 ans et constitue l'un des plus anciens instituts de recherche en AB au monde. Ce rapport présente les activités 2019/2020 du Groupe FiBL, qui réunit, à l'heure actuelle, le FiBL Suisse (fondé en 1973), le FiBL Allemagne (2001), le FiBL Autriche (2004), ÖMKi (institut de recherche hongrois sur l'agriculture biologique, 2011), le FiBL France (2017) et le FiBL Europe (2017). Le rapport fournit une vue densemble des travaux de tous les sites du FiBL, qui vont de la culture sans labour aux jalons pour la formation et les transferts de connaissances, en passant par la sélection de plantes et danimaux plus robustes, les plans dactions régionaux, les villes comestibles, le changement climatique et lagriculture biologique dans les pays en voie de développement.
FiBL : Rapport d'activité 2018 : Le développement et la recherche avec et au service des professionnels
Le FiBL existe depuis 45 ans et constitue l'un des plus anciens instituts de recherche en AB au monde. Ce rapport présente les activités 2018 des 3 FiBL : Suisse, Allemagne et Autriche. Les activités portent, entre autres, sur les technologies, les sols, le bien-être animal, l'alimentation animale, les extraits de plantes comme substituts au cuivre, les cultures associées, la coopération internationale... Depuis 2 ans, le FiBL développe le FiBL Europe à Bruxelles. La législation, la politique agricole et le programme de recherche de l'UE fixent en effet le cadre nécessaire pour le développement de la future agriculture biologique.
En direct de lInao : Linfluence internationale au service de la bio
Arnaud FAUGAS, Auteur ; Olivier CATROU, AuteurDéfendre les intérêts commerciaux des produits sous signe de qualité passe avant tout par leur reconnaissance au niveau international. En 2017, les activités de coopération internationale menées par lInao ont concerné 25 pays avec la mise en place dactions pour lutter contre la contrefaçon, défendre les intérêts commerciaux, ainsi que pour créer de potentielles alliances de négociation. Historiquement, ces actions portaient majoritairement sur les indications géographiques (AOP/IGP) mais, en 2014, une première mission dans le secteur de lagriculture biologique sest effectuée au Maroc afin de structurer la filière bio : consolidation du cadre légal, mise en place dun système de contrôle, développement de la recherche, communication auprès des consommateurs et opérateurs. Depuis 2017, les actions pour la bio se sont multipliées (Thaïlande, Serbie, Vietnam et le Pacifique). Par ce biais, lInao essaye de promouvoir des règles bio homogènes afin de ne pas brouiller le message véhiculé par le logo AB en informant sur les règles françaises et européennes ainsi que sur le modèle de contrôle français. Cet article est complété par linterview de François Viel, chef de projet français à lInao sur le jumelage avec la Serbie. Il explique en quoi consiste un jumelage, pourquoi leffectuer avec la Serbie, quelles activités sur la bio sont menées dans ce pays, ainsi que les intérêts pour la France de sinvestir dans une telle mission.
Orienter les interventions futures pour répliquer à grande échelle la gestion durable des terres
Le but de lanalyse des leçons apprises des expériences du programme stratégique dinvestissement sur la gestion durable des terres en Afrique subsaharienne (SIP) était dorienter les engagements / investissements futurs, en particulier dans le cadre des récentes déclarations de lUnion africaine sur lagriculture et la réhabilitation des terres par le NEPAD, le FEM, TerrAfrica, lInitiative de la Grande Muraille Verte pour le Sahel et Sahara (GGWISS), les organismes des Nations Unies et autres bailleurs de fonds. Ce document présente un résumé des résultats destiné aux décideurs nationaux, organismes, partenaires de développement et bailleurs de fonds, et à prendre en compte pour des interventions futures à grande échelle de la gestion durable des terres (GDT).
L'innovation dans la solidarité internationale
Hédia HADJAJ-CASTRO, Auteur ; Toon DEFOER, Auteur ; Marie-Jo DUGUE, Auteur ; ET AL., AuteurCe numéro des Échos du COTA est consacré à la notion d'innovation. Qu'est-ce qui motive l'innovation ? Par rapport à qui et à quoi pense-t-on innover ? L'aide sert-elle à innover ? Un premier article s'interroge sur l'innovation au sein de la coopération et de l'aide. Même si elle paraît nécessaire dans l'accompagnement du développement, l'innovation peut paraître risquée, notamment de par le fait que ses résultats sont rarement valorisables sur le court terme. Un second article se focalise sur l'exemple des bas-fonds, zones relativement fertiles, du Mali sud, où des plateformes multi-acteurs ont été mises en place pour favoriser l'innovation. Un troisième article se pose la question à laquelle les ONG sont confrontées : Qu'est-ce que l'innovation dans les projets de développement ? La capacité d'innovation de ces organisations pouvant être un critère pour les financeurs et partenaires. Le quatrième article s'appuie là encore sur un exemple, celui du projet Appui aux Irrigants et aux Services aux Irrigants (ASIrri). Enfin, les auteurs s'interrogent sur le financement de l'innovation dans la coopération, est-ce un tremplin ou un carcan ? Une fiche-outil sur l'accompagnement de l'innovation et de nombreuses références bibliographiques complètent ce dossier.
Terre et liberté ! : A la conquête de la souveraineté alimentaire
Paul NICHOLSON, Auteur ; Xavier MONTAGUT, Auteur ; Javiera RULLI, Auteur | GENEVE (6 Rue Amat, 1202, SUISSE) : CETIM (Centre Europe - Tiers Monde) | 2012"Terre et liberté !", c'est avec ce cri que des milliers de paysans mexicains se soulevèrent contre les grands propriétaires terriens. Guidés par Emiliano Zapata, ils occupèrent leurs haciendas, au début du 20ème siècle, revendiquant la réforme agraire et la révolution sociale. Plus d'un siècle après, ce cri reste d'une actualité cuisante. L'orientation des politiques économiques imposées, le développement de l'agriculture industrielle et productiviste éjectent les paysans familiaux de leurs terres, les privant de leur rôle millénaire. En se regroupant au sein de La Vía Campesina, des organisations paysannes ont propagé dans le monde le "concept action" de la souveraineté alimentaire. A partir des questions agricoles et alimentaires Nord et Sud, la souveraineté alimentaire porte en elle les fondations nécessaires pour construire une autre société et d'autres manières de travailler. Mais elle s'inscrit dans une dynamique, un processus qui se conquiert et qui ne se décrète pas. Le but de ce livre est de préciser la portée politique et stratégique de la souveraineté alimentaire. Ce livre s'adresse à toute personne intéressée par l'agriculture, la solidarité internationale, le commerce équitable... Il s'articule autour d'un entretien avec Paul Nicholson, qui a joué un rôle de premier plan au sein de La Vía Campesina. Cette entrevue est complétée par un article de Xavier Montagut (commerce équitable) et de Javiera Rulli (coopération internationale).
Des maraîchers bio malgaches en Vendée
Frédéric RIPOCHE, AuteurCet été, le festival vendéen Champs et Cultures du Monde accueillait Mamabio, une association de maraîchers biologiques malgaches. Cette coopérative a été créée en 2005 par Christian Gaulon, instructeur auprès de formateurs agricoles. Son but est de motiver les paysans à adopter des méthodes naturelles et biologiques. L'association leur apporte un soutien technique, s'appuyant sur des pratiques locales, afin qu'ils deviennent autonomes. Des contrats de commercialisation sont signés avec les producteurs et c'est Mamabio qui se charge de la livraison, équivalente à une recette mensuelle de 200 . Les invités malgaches ont pu visiter des exploitations vendéennes et les échanges, très enrichissants pour tous, vont probablement se poursuivre.
16th IFOAM Organic World Congress (Modena, 16-20 june 2008) : Cultivate the Future : Book of abstracts
Le 16ème Congrès Biologique Mondial d'IFOAM a eu lieu du 16 au 20 juin 2008, à Modène (Italie). Cet ouvrage rassemble les résumés d'interventions ayant eu lieu lors des différentes conférences : Conférence sur le vin et la viticulture biologiques ; Conférence sur les fruits biologiques ; Conférence sur le textile et les fibres biologiques ; Scientific Research Track - 2ème Conférence scientifique ISOFAR : "Cultiver le Futur en se Basant sur la Science" ; Atelier sur l'agriculture biologique et le changement climatique ; Les femmes en agriculture biologique ; Coopération internationale pour le développement et agriculture biologique ; Les liens entre agriculture biologique et conservation de la nature et biodiversité ; Pratiques en AB et innovations ; Présentation du Rapport Europe 2008 sur le commerce de détail de produits biologiques ; Recherche sur l'agriculture biologique et l'agriculture à faibles intrants financée par l'Europe dans le 6ème Programme cadre (FP6) : Soutien scientifique aux politiques et à la qualité des produits ; Aquaculture biologique ; Une voix mondiale pour l'agriculture biologique (Session IFOAM) ; Défendre le concept de certification de groupe : Stratégies de défense et de lobbying par rapport aux Etats-Unis et à l'UE (Session IFOAM) ; Vision de la recherche pour l'agriculture biologique ; Consortium européen pour un atelier sur la sélection animale biologique ; Atelier sur Comment améliorer la collecte de données mondiales sur l'agriculture biologique ; Politiques gouvernementales de soutien à l'AB : une perspective mondiale ; Enseignement ; Travail d'IFOAM avec les Agences des Nations-Unies : Session d'information (Session IFOAM) ; Justice sociale ; Ateliers QLIF ; Agriculture biologique et sécurité/souveraineté alimentaires ; Atelier sur le génie génétique et les OGM ; Atelier sur les nanotechnologies ; Marchés biologiques ; Systèmes de Garantie participative (Session IFOAM) ; Normes biologiques régionales en Afrique de l'Est et dans le Pacifique : Défis et options pour la commercialisation locale et régionale des produits bio (Session IFOAM) ; Système de garantie biologique (Session IFOAM) ; Cultiver le Futur dans la région méditerranéenne ; Cosmétiques naturels ; Semence viable pour l'AB.
Agrécol Afrique au cur du Blouf (Ziguinchor)
Famara DIEDHIOU, AuteurCet article rapporte les activités menées par Agrécol Afrique dans la région de Ziguinchor (Sénégal), dans le cadre du projet d' "appui à la production et à la commercialisation de fruits et légumes du blouf", financé par la coopération française. Ce projet a pour principales bénéficiaires les femmes les plus pauvres, qui sont très démunies sur le plan organisationnel et technique, ceci malgré leur forte volonté à travailler. Le défi a donc été de restructurer les groupements de femmes, de les initier à l'agriculture biologique, aux techniques de mise en place et d'entretien des pépinières et des cultures, ainsi que de veiller à l'intégration de leurs légumes dans le marché local. Trois techniciens ont assuré des cours théoriques et pratiques en agriculture biologique et un encadrement rapproché. Ceci a permis aux femmes bénéficiaires d'introduire six nouvelles cultures et d'être dans la capacité de produire, transformer et conserver des légumes biologiques. Le nouveau défi à relever est la conquête du marché de Ziguinchor.
Une algue contre la malnutrition
Frank SEURET, AuteurAntenna Technologie appuie la création, dans les pays du Sud, d'unités de production de spiruline, une micro-algue très riche en micro-nutriments qui constitue un bon complément alimentaire pour les enfants malnourris. Ce reportage présente la mise en place de trois fermes au Niger, sur le plan technique, financier et commercial. Ces exploitations doivent à terme pouvoir s'autofinancer, l'idéal serait de trouver un bailleur qui accepte d'acheter et de subventionner la production pour la mettre à disposition des hôpitaux. La spiruline a en effet déjà montré de effets positifs sur les enfants. La technique de production de l'algue est rapidement évoquée.
La Bretagne construit une filière de coton bio équitable
Sylvie LUNEAU, AuteurLa Région de Bretagne et l'Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) se sont engagées dans un programme de codéveloppement dont le premier résultat est la construction d'une filière de coton bio équitable en provenance du Mali et du Burkina-Faso. Il approvisionnera la filière textile bretonne, dont plusieurs entreprises sont partenaires du projet. La forte demande en coton biologique devrait permettre de développer une production plus respectueuse de l'environnement et de la santé des producteurs en améliorant leurs revenus et conditions de vie. En 2010, environ 2 900 t de coton sont prévues avec l'objectif à terme de transformer le maximum de coton sur place. Un encart présente l'entreprise TDV Industries qui constitue le maillon entre l'Afrique et les entreprises textiles bretonnes.
Dossier : Environnement et changements climatiques dans les initiatives de développement
Jean-Paul LEDANT, Auteur ; Marie-Ange BAUDOIN, Auteur ; Anne CHETAILLE ; ET AL.Ce dossier se propose de retracer brièvement l'évolution de la question de l'intégration des aspects environnementaux dans le développement, d'apprécier si les résolutions prises sont suivies d'applications concrètes au niveau des politiques de coopération et des initiatives de développement, de mettre en balance les bénéfices et les travers que cette intégration implique et de mettre en lumière les rôles effectifs ou possibles des organisations de solidarité internationale dans la lutte contre le changement climatique. Il se compose de six articles intitulés : - A quand le développement durable ? ; -L'adaptation aux changements climatiques dans l'aide au développement de l'Union Européenne ; - Intégrer concrètement l'environnement dans la conception et la gestion des projets ? ; - Le rôle des organisations de solidarité internationale (OSI) dans la lutte contre les changements climatiques ; - Oxfam-Solidarité face aux changements climatiques ; - Mieux mettre en évidence la nature des changements climatiques et comprendre leurs impacts.
Spécial micro-projets
Anne D'ORGEVAL, Auteur ; Carol DUBOIS, Auteur ; Bernard LELARGE, Auteur ; ET AL.Ce numéro de la revue Aventure est consacré aux micro-projets. L'Agence des micro-projets (AMP), co-financée depuis 2001 par le ministère des Affaires Etrangères, propose du conseil en conception et montage de projets, gère deux appels à projets par an, ainsi que les dotations Nord-Sud pour lesquels elle mobilise, outre le ministère, des partenaires privés, tel Vivendi. La Compagnie Régionale des Commissaires aux comptes de Paris est également partenaire de l'AMP. Les micro-projets financés par les Dotations Nord-Sud sont très divers et concernent par exemple : la culture de spiruline dans une commune du Mali pour lutter contre la malnutrition ; la diffusion de cuiseurs solaires auprès des habitants des bidonvilles d'Aréquipa, au Pérou ; la rénovation du réseau d'eau potable dans le village sénégalais de Bokidiawé ; le soutien au petit élevage de chèvres laitières au Togo pour lutter contre l'insécurité alimentaire ; un projet de développement agricole (basé notamment sur la culture du riz) à l'île Sainte-Marie à Madagascar, la mise en place d'énergies renouvelables (systèmes hydriques, éolien, solaire photovoltaïque) à Bluefields, au Nicaragua ; l'introduction de l'apiculture dans une province du Centre au Cameroun ; etc. L'AMP propose aussi ses formations au montage de projets en région, en lien avec les réseaux régionaux existants, composés d'associations, de collectivités locales, d'établissements publics Exemple de réseaux régionaux en Rhône-Alpes, en Basse-Normandie, en Auvergne et en Ile de France. Plusieurs dispositifs de financement sont ensuite présentés.
Rapport d'activité 2004
Qui fait quoi au FiBL? Sur 72 pages, le Rapport d'activité 2004 témoigne des résultats et des prestations de l'Institut en matière de recherche et de conseil. Des textes facilement abordables et de nombreuses illustrations permettent de prendre connaissance de projets en cours ou terminés. Une vue d'ensemble de toutes les activités du FiBL Suisse et de ses instituts affiliés en Allemagne et en Autriche ainsi qu'une liste de tous les collaborateurs et de leurs dernières publications complètent le rapport.
De l'agriculture durable à l'économie durable
Les scandales agroalimentaires, les négociations internationales, les contrariétés météorologiques, relayées par l'incapacité de l'environnement à être un régulateur efficace, ont mis l'agriculture sur le devant de la scène, et nous ramènent à la question du sens de l'agriculture et du rôle que notre société lui accorde. Pierre Dagallier, auteur du livre "Une économie responsable pour une agriculture vivante", tâche de démontrer, dans cet article, que l'économie doit suivre la même voie que l'agriculture, à savoir la recherche de la durabilité. L'économie devrait servir en effet à un développement humain, qui est bien autre chose qu'un développement uniquement quantitatif. L'agronomie doit effectuer aujourd'hui une mutation pour devenir sociale, c'est à dire prendre en compte son environnement naturel et humain. De même, l'économie de marché sera, à terme, confrontée au même type de problème. En définitive, un développement ne sera durable qu'avec une synergie effective entre une agronomie nouvelle et une économie nouvelle capable d'en prendre le relais.
OGM : la fin de la faim ?
Les OGM pourraient-ils être une solution au problème de la faim dans le monde ? C'est en tout cas l'un des arguments des compagnies de biotechnologies, dans leurs campagnes et actions de promotion des OGM. Pourquoi veut-on croire à ce nouveau mythe du pouvoir des biotechnologies à nourrir le monde alors que la question reste pratiquement sans réponse depuis qu'elle est posée dans les enceintes onusiennes et dans la littérature socio-économique comme l'une des priorités du développement mondial ? Ce dossier se propose de faire une synthèse critique de ce lien qu'un certain nombre d'acteurs et d'organismes tentent d'établir entre OGM et lutte contre la faim. On peut montrer que les différentes facettes du problème, à savoir l'annonce d'une seconde génération d'OGM, l'amélioration de la productivité des cultures, le bénéfice de l'aide alimentaire, le brevetage des variétés traditionnelles, sont autant de miroirs aux alouettes pour les pays en voie de développement. L'hypothèse de l'auteur est qu'un tel lien établi entre OGM et la fin de la faim alimenterait non seulement une bonne conscience occidentale, mais aussi les intérêts économiques des pays développés. La récente polémique sur l'aide alimentaire américaine aux pays africains et refusée finalement par le gouvernement de la Zambie en est un exemple.
Développement durable : l'après Johannesburg
Quelles pistes pour le développement durable au lendemain de Johannesburg ? Celles dessinées par le sommet sont minces : seul l'engagement ferme de réduire de moitié le nombre de personnes n'ayant pas accès à l'eau, parmi les propositions européennes, a survécu aux négociations, et au blocage des Etats Unis. Les engagements sur la biodiversité, la pêche, les énergies renouvelables... sont restés bien flous ! En ce qui concerne les stocks halieutiques par exemple, le plan d'action de Johannesburg impose leur maintien et leur rétablissement à un niveau permettant d'obtenir un rendement maximal constant là où c'est possible. L'Europe manifeste cependant sa détermination : le développement de la pisciculture apparaît comme une solution à la gestion des stocks halieutique : 8 à 10 000 créations d'emploi sont ainsi proposées par la Commission. Encore faudrait-il réussir à stabiliser les prélèvements de poisson fourrage pour la pisciculture, sa pollution chimique et biologique, la menace que représente ses poissons fugueurs pour les espèces menacées... L'Europe s'est également engagée de façon unilatérale à augmenter de 2 points la part d'énergies renouvelables dans la production primaire d'énergie. Ceci devrait conduire à mieux valoriser la biomasse et en particulier le méthane agricole, ce qui limiterait également l'effet de serre. La recherche, quant à elle, ouvre de nouvelles pistes de développement durable : elle peut faire reculer la faim sans passer par les OGM. En Afrique, où le riz représente à la fois la première source de calorie et des surfaces cultivées importantes, la recherche rend l'autosuffisance en riz réaliste, en proposant aujourd'hui un hybride "Nerica" permettant de limiter le problème n°1 de la riziculture africaine : les adventices. En outre les variétés créées sont gratuites, multipliables sans perte de vigueur et issues d'une sélection participative !
Les enjeux du pastoralisme au Nord et au Sud
Cet article a été rédigé à partir des travaux du séminaire régional Rhône-Alpes qui a eu lieu au lycée agricole de la Côte Saint André. Ce séminaire réunissait des enseignants, des élèves et étudiants, des O.N.G. et des professionnels du pastoralisme. Face au "toujours plus" du système mondial de production, l'étude des sociétés d'éleveurs peut fournir des pistes d'action pastorale durable sur la gestion des ressources naturelles, ce qui constitue aussi une garantie de paix entre populations humaines, mais aussi des pistes pour une meilleure entente sociale. Explications.
A social agenda for organic agriculture ?
L'idée de créer un agenda social en parallèle à l'agriculture biologique n'est pas nouvelle. Cet aspect social était en effet intégré à l'agriculture biologique au commencement du mouvement. L'agriculture biologique, qui a une approche prenant en compte les droits et besoins des êtres humains, est supposée être bénéfique pour tout le monde à tous les niveaux. Un but aussi louable qu'ambitieux.
Une agriculture "durable" plutôt bio...
Dans le cadre d'un voyage d'étude, une jeune diplômée en agronomie fait part de ses observations sur la situation de l'agriculture biologique au Bénin. La filière bio reste encore peu organisée. Mais, vu la situation économique précaire du pays, les consommateurs béninois ne trouveraient pas d'avantages significatifs dans un système de certification.
Les enjeux du développement durable : le cas du Brésil
La finalité de cet article est de dégager les aspects fondamentaux du développement durable. Premièrement, que le développement humain intègre le développement soutenable, ce qui veut dire que la préservation de la nature inclut la préservation et le bien-être des populations locales. Il n'y a donc pas de développement durable sans développement humain. Deuxièmement, que les richesses naturelles se trouvent majoritairement dans les pays du Sud, alors que ceux-ci ne disposent pas toujours des capacités financières ou technologiques pour gérer leur capital naturel, d'où la nécessité d'une coopération internationale entre les pays du Nord et les pays du Sud pour sauvegarder un patrimoine d'intérêt mondial : l'environnement.
Environnement et développement : l'enjeu pour la France
Suite à la réticence des Pays du Sud à prendre en considération la dimension environnementale dans leur développement, Lionel Jospin a missionné Laurence Tubiana afin qu'elle mène une réflexion sur la mise en oeuvre des capacités diplomatiques, scientifiques et technologiques de la France pour contribuer à relancer la dynamique de Rio. Les propositions élaborées dans ce contexte ont été la base d'une nouvelle orientation de la politique extérieure française, fondée à la fois sur l'exigence de protection de l'environnement et les impératifs de développement durable. Rapport officiel de Laurence Tubiana remis au premier Ministre Lionel Jospin en avril 2000.
A glimpse into the largest organic project in Asia - Seven years of development : the Maikaal Fibres bioRE project
Il y a 7 ans, un essai concernant la production de coton biodynamique a été mis en place à Madhya Pradesh, une importante région de culture du coton du centre de l'Inde. A ce moment-là, les chercheurs du gouvernement et les adeptes de l'extensif étaient à la fois évasifs et sceptiques : il n'existait alors pas d'autre projet de certification biologique dans le pays. De plus, les agriculteurs faisaient face à de graves problèmes d'attaques de ravageurs qui ont amplifié l'utilisation de pesticides. Dès lors que la mouche blanche a développé sa résistance, énormément de fermiers ont abandonné la culture du coton à cause de la chute des marges de cette production et de l'intoxication par les pesticides. Le projet a été le résultat d'une alliance entre 4 partenaires : les agriculteurs locaux, l'entreprise Maikaal Fibres Ltd. (une filature de coton), les compétences de conseil technique de Ecotropic UK et celles de Remei AG (des sponsors européens qui coordonnent toute la chaîne du textile, de la production de coton à la confection des vêtements).
Organic Farming in China
En 1994 a été créé le Centre de Développement de l'Alimentation Biologique en Chine (OFDC). En bénéficiant de l'accélération du commerce international de produits biologiques, l'agriculture biologique chinoise se développa rapidement, si bien que, dés 1998, il existait près de 44 666 ha de surface cultivée certifiée bio. Environ une centaine de produits comme les céréales, les graines de soja, le thé, le miel, les champignons, les légumes et plantes médicinales traditionnelles chinoises étaient cultivés ; la plupart étaient exportés au Japon, aux Etats-Unis, au Canada et dans l'Union Européenne. A cette même époque, l'OFDC et la Compagnie de Coopération et de Technologie allemande (GTZ) mettent en place un projet de coopération sino-allemand, intitulé "le développement de l'AB en Chine", et ayant 4 objectifs principaux : développer la technologie et les concepts de l'AB, convertir des groupements de producteurs à l'agriculture biologique dans des villages pilotes, diffuser l'information et offrir des services de conseil sur l'AB, renforcer la compétence des systèmes d'inspection et de certification nationaux. Description et perspectives d'avenir de ce système de promotion et de développement de la bio en Chine, dans lequel la recherche, l'enseignement et la formation ont une place primordiale.
Limitaciones europeas a la agricultura ecologica en Africa
La Côte d'Ivoire est un pays d'Afrique de l'Ouest à forte tradition agricole. De plus, selon l'Indice de Développement Humain des Nations Unies, il se situe à la 147ème place sur une étude de 174 pays : il dépend totalement de la variation des prix mondiaux de certains de ses produits agricoles (cacahuètes, coton, café, cacao,...), le fossé entre les pauvres et les riches se creuse de plus en plus et d'autres indicateurs sociaux sont à un niveau très bas. Pour avoir une possibilité de sortir de ces problèmes économiques et sociaux compliqués, la Côte d'Ivoire s'est lancée, avec l'aide du Canada et de l'Allemagne, dans diverses initiatives dont l'agriculture biologique. Quatre projets ont d'ailleurs été menés en collaboration avec la Gesellschaft für Technische Zusammenarbeit (GTZ), dont une étude commune avec pour objectifs principaux : - avoir un aperçu général de l'offre et de la demande en agriculture biologique en Côte d'Ivoire, - connaître la demande de produits agricoles, - développer la diversification, - et promouvoir la protection de l'environnement.
Agriculture "biologique" ou "ecologica" ?
Rapide compte-rendu d'un colloque bio transpyrénéen (Aquitaine, Navarre, Pays Basque).
Amérique Latine : le Fondation Patino, pionnier du développement de l'agriculture biologique
Animateur national du réseau "agriculture biologique" : du dynamisme pour un nouveau départ de l'agriculture biologique
L'annonce d'un plan de relance de l'agriculture biologique par Louis Le Pensec, le 12 décembre 1997, a donné une nouvelle impulsion à ce secteur. L'intervention des organismes de formation et de recherche-développement est au coeur de la démarche engagée. La mission d'animateur de réseau de Jean-Marie Morin, en poste au CFPPA de Rennes Le Rheu, s'inscrit dans cette perspective.
Reconquête de l'espace rural : la revanche des campagnes
Comme il y a urgence, l'avenir du monde rural est naturellement l'une des composantes majeures de la réforme de la Pac. Et toutes les politiques européennes et nationales vont dans le même sens !
L'AFDI Massif Central informe les agriculteurs vénézuéliens
Accueillis par AFDI Massif Central, quatre jeunes vénézuéliens découvrent actuellement l'agriculture auvergnate et limousine. Particulièrement intéressés par les techniques du maraîchage, qui est leur spécialité, ces jeunes producteurs espèrent tirer profit des pratiques de culture biologique que le contexte économique de leur pays les contraint à développer. Reportage.
La biodiversité - Stratégie politique
La biodiversité représente un enjeu mondial. Enjeu financier, enjeu de stratégie politique, révélant des vieilles tendances colonisatrices. La planète se partagera une fois de plus et à force de découper le gâteau, on se demande si les affamés trouveront de quoi se nourrir. Moralité oblige, dans la nature c'est toujours le plus fort ou le plus futé qui gagne.
Biological farming research in Europe
Devant la volonté du SREN d'élargir son implication en matière d'environnement à la recherche en agriculture biologique, le REU (Régional Office for Europe) a demandé ce rapport, état des lieux de la recherche actuelle, afin de fournir un document de travail contenant suffisamment d'informations pour permettre à la FAO et aux experts d'évaluer le besoin et l'intérêt d'un réseau de recherche, tel que ESCORENA (European System of Cooperative Research Networks in Agriculture) pour le développement de la recherche en agriculture biologique. Après une première partie permettant de rappeler la pertinence de l'agriculture biologique du point de vue agricole, environnemental, économique et social en Europe, le rapport présente les activités, priorités et tendances de la recherche, une discussion sur les barrières au développement de la recherche en agriculture biologique et une analyse des besoins des chercheurs. La question est ensuite de déterminer quelle sorte de coopération sera en mesure de résoudre certains des problèmes soulevés, afin de promouvoir la recherche à l'avenir. C'est le sujet de la dernière partie du rapport.
Contrôle et certification des produits de l'agriculture biologique dans un état ACP. L'exemple de Madagascar : un succès en quatre étapes
Dans le domaine de l'agriculture biologique, la coopération entre les organismes locaux des pays en développement et les organismes internationaux de contrôle, susceptibles de transmettre leur savoir-faire, joue un rôle décisif pour le succès des stratégies nationales de développement. Ce processus peut être considérablement renforcé et accéléré par un appui financier ciblé.
Le développement, l'animation rurale et la coopération internationale
La participation et l'implication de l'enseignement agricole au développement et à l'animation rurale relèvent non seulement de l'apprentissage d'une profession, mais également de la mise en oeuvre d'une démarche citoyenne. Ainsi, les acteurs de la formation, leurs élèves, les apprentis et les stagiaires sont-ils préparés à s'adapter non seulement à l'emploi, mais aussi à l'évolution du monde.
Une expérience pilote en Inde : le coton biodynamique
La culture intensive du coton se classe parmi les plus polluantes au monde. Les producteurs du tiers-monde ne reçoivent que la portion congrue du bénéfice et sont contraints par les banques de répandre toujours plus de produits chimiques. Voici pourtant l'histoire d'un projet généreux (et qui marche) d'exploitation cotonnière en biodynamie, méthode respectueuse de l'environnement et à dimension sociale.
GOAN, le réseau d'agriculture biologique du Ghana
Le réseau GOAN (Ghana Organic Agriculture Network), membre IFOAM, formé en Avril 1995 et reconnu comme ONG sans but lucratif pour la promotion de l'agriculture biologique durable et l'agroforesterie, compte actuellement 53 groupements et organisations membres. Ses objectifs et ses actions.
Haïti : développement rural et partenariat Nord-Sud
Dossier en 3 volets : - Repères sur Haïti : avec quelques données historiques et géopolitiques sur cette île des Caraïbes, l'état de l'agriculture (qui demeure le secteur prédominant de l'économie haïtienne), - La déforestation : un problème historique et politique : James Mathelier, haïtien et ingénieur agronome, expose dans cet article les difficultés de l'agriculture haïtienne, en particulier face au problème de la désertification dûe à une déforestation irréfléchie ; il expose aussi certaines actions mises en place pour lutter contre cette déforestation, premier problème à résoudre si le pays veut développer son agriculture, - Haïti ou la prise en main d'un peuple : évaluation finale du projet de développement rural intégré de la communauté de Fondwa, bilan de trois années de partenariat avec le CEIPAL.
Méditerranée : Bari réussit pour la bio !
Petit détour - été 97 - en Méditerranée, pour constater qu'à nos portes se dessine le probable grand marché méditerranéen de la bio. A Bari, ville du sud de l'Italie, se sont dessinés, fin juillet, les contours d'un développement maîtrisé de cette zone de production privilégiée de produits de qualité.
Production biologique de fruits et légumes dans les petites exploitations agricoles
Récemment, des groupes de petites agricultrices du Kenya se sont lancé dans le séchage de mangues avec des séchoirs solaires de production locale. Ces fruits secs, obtenus selon des procédés naturels avec un apport d'intrants faible ou nul, recevront-ils la certification nécessaire pour être exportés en Europe ?
Quelles perspectives pour la certification nationale des produits de l'agriculture biologique ?
Dans les pays en voie de développement, l'agriculture biologique gagne du terrain. Les inspections et la certification peuvent y être assurés par des organismes de contrôle nationaux privés qualifiés. En encourageant l'établissement de ce genre d'organisme, on apporte une contribution importante au déploiement durable et autonome de l'agriculture biologique de ces régions.
Se nourrir : un droit... et un devoir d'initiative
Rome, novembre 1995. Il y avait du beau monde au siège de la FAO pour ce sommet mondial de l'alimentation. Dans les faubourgs, sous un hall de gare, les ONG, y compris celles qui représentaient l'agriculture biologique, planchaient sur des alternatives.
Commerce international, environnement et développement agricole durable
Extrait de l'étude : "Le commerce agricole à l'aube d'une ère nouvelle", publiée par l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO) dans son Rapport 1995. -Interactions entre commerce et environnement - Production, commerce et environnement : . Le commerce déplace les effets des actions en faveur de l'environnement, . L'impact du commerce sur l'environnement dépend du volume des échanges, de la part qu'ils représentent dans la production et la consommation ainsi que de l'impact de ces dernières sur l'environnement. - Libéralisation des échanges et environnement - Conséquences en termes de politique économique : . Politiques intérieures, . Commerce international, . L'alternative entre mesures unilatérales et multilatérales.
Cuba : the organic revolution
Avec l'effondrement soviétique, Cuba a perdu son principal partenaire commercial. L'agriculture cubaine était une agriculture de grande échelle, une monoculture intensive. Mais, depuis 1990 les imports soviétiques de pesticides et de fertilisants ont chuté de près de 70 %. Barbara Dinham explique les conséquences de ce bouleversement sur une agriculture qui est devenue officiellement biologique.
La déclaration de Copenhague : la sécurité globale de l'alimentation a besoin de l'agriculture biologique
"Peu de temps avant la réunion du Sommet de l'alimentation de la FAO, les membres de l'IFOAM réunis durant leur 11ème congrès scientifique, ont lancé un appel, la ""Déclaration de Copenhague"", où ils soulignaient l'importance de l'agriculture biologique dans la sécurité globale de l'alimentation. ""L'agriculture biologique offre les moyens d'atteindre une réelle sécurité durable de la nourriture, pour tous"", y lit-on notamment."
Entre le marché et les besoins des hommes
Agriculture et sécurité alimentaire mondiale : quelques éléments sur les débats actuels.
La ferme EquiLibre
"Forte de douze années d'expériences sur le terrain, l'association humanitaire EquiLibre veut aujourd'hui créer un département ""agricole"". La terre : un outil privilégié du développement économique, mais aussi un moyen de lutte contre l'exclusion en France. Tout va se passer à Simandres, au Sud de Lyon. L'idée est donc d'expérimenter à Simandres des techniques d'exploitation reproductibles dans les pays les plus démunis. Les premiers travaux ont commencé au printemps 96. Bien évidemment, tout est cultivé de façon biologique. Etat des lieux, contraintes et projets."
Max Havelaar : rééquilibrer les relations Nord-Sud en buvant son café...
L'Association Max Havelaar : son origine, son organisation, son éthique, ses fonctions, ses objectifs.
Nourrir la planète, trois regards d'étudiants sur la recherche agronomique pour le développement
Le prochain siècle devra assurer l'accès à une alimentation de qualité pour tous, sur toute la planète. La lutte contre la pauvreté et le développement d'une agriculture durable, respectueuse de l'environnement, sont les deux priorités pour relever ce défi de la sécurité alimentaire. Treize organisations de solidarité internationale, avec le concours des pouvoirs publics, animent une campagne nationale d'information, d'octobre 1996 à juin 1998. Pour débattre, se documenter, agir... Ce sont également les objectifs qui animent les équipes du CIRAD (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement) et motivent leur engagement scientifique et personnel. Voilà pourquoi, à l'occasion de son dixième anniversaire, le CIRAD s'est tourné vers les jeunes pour les sensibiliser à son action, au rôle de la recherche agronomique dans le développement économique et social des pays du Sud.
Points forts de recherche actuels et futurs de la nutrition porcine en Europe
La physiologie de la nutrition et les études sur les aliments (20 et 14 % des articles) constituent les thématiques majeures de la recherche européenne en nutrition porcine de 1990 à 1995, l'Allemagne, la Grande-Bretagne, la France, la Hollande et le Danemark contribuant pour 75 % de la production totale. . Des points forts sont à noter, tels l'amélioration de la connaissance des aliments, l'affinement de celle des besoins des animaux, l'amélioration des produits via la qualité des lipides alimentaires, la diminution des nuisances des élevages par la maîtrise des rejets azotés et une orientation plus physiologique des recherches. . Les points faibles sont la dispersion des équipes de recherche et aussi des sources de diffusion des résultats. . Les orientations actuelles vont se poursuivre afin de diminuer les coûts de production (aliments et additifs) et d'améliorer les connaissances fondamentales en physiologie, avec une part croissante du porc comme modèle pour l'homme. Pour être plus efficace, une meilleure harmonisation des moyens humains et matériels devra passer par un renforcement des collaborations interéquipes.
Le porc prend l'air
En 1994, à l'Université d'Uppsala (Suède), le porc plein air prenait déjà l'air (Voir AA N° 14). Au Congrès IFOAM'96 de Copenhague (11-16/8/96), le porc biologique est de nouveau de sortie. Descendu des forêts suédoises où il vivait sous l'observation des chercheurs, il s'installe maintenant en groupes dans les plaines danoises où sont menées les expérimentations pour chercher un itinéraire technico-économique de production de porc bio.
L'introduction du compost chez des petits paysans au Kenya : un réveil social
Compte-rendu, réalisé par Solange Fernex, de la Conférence de Mathias Guépin (Professeur d'Agriculture Biodynamique au CFA Emerson Collège de Londres), donnée au Congrès Agricole 1995 du Gortheanum, Dornach.
Les ressources phytogénétiques en Suisse
Cet article présente l'état des ressources phytogénétiques en Suisse. Après un bref aperçu du secteur agricole en Suisse, sont décrites les ressources phytogénétiques indigènes, depuis les plantes sauvages progénitrices des plantes cultivées jusqu'aux variétés locales. Les programmes de conservation ainsi que de l'utilisation des ressources phytogénétiques sont passés en revue. Une énumération est donnée des différentes lois et ordonnances en relation avec la conservation de la diversité biologique et les ressources phytogénétiques. Les collaborations internationales sont très importantes et les relations que la Suisse entretient avec les organisations internationales sont mises en évidence. Le rapport se termine par les besoins et perspectives, de même que par le plan d'action mondial.
Développement de l'agriculture biologique en Bulgarie
Une collaboration étroite en matière agricole a vu le jour en 1993 entre la Suisse et la Bulgarie. C'est dans ce cadre que le Ministère de la coopération suisse a commandé cette étude à l'IRAB (Institut suisse de Recherche en AB). Les potentialités en Bulgarie sont énormes, l'environnement n'est pas encore trop pollué par une agriculture productiviste, la biodiversité est riche... Mais les connaissances sur ce type d'agriculture sont rares (le cahier des charges international IFOAM n'était pas encore traduit), et le temps presse : les rendements actuels sont en effet assez faibles, et le Ministère de l'Agriculture bulgare cherche des solutions. Ce rapport identifie plusieurs pistes possibles de collaboration, notamment le montage d'un centre de recherche et de vulgarisation de l'agriculture biologique en Bulgarie" : voilà donc un petit retour en arrière sur ce qu'était la situation en 1994, sans doute utile pour comprendre l'évolution d'aujourd'hui, et transférer ce type d'expériences à d'autres pays...
Agriculture, environnement et développement durable, dans le cadre des relations Nord-Sud
Quelles responsabilités, quelles initiatives devons-nous prendre pour aller vers un développement durable ? "Concrètement - là où nous sommes placés en tant que cadres, là où vous êtes ou serez placés en tant qu'ingénieurs, en tant que responsables de services publics et privés, en tant que chercheurs ou formateurs, mais aussi en tant que citoyens privilégiés, et peut-être en tant que responsables politiques (au sens large du terme : élu ou ONG) -, à quoi devons-nous être attentifs, sur quoi devons-nous nous battre pour obtenir que le monde, à toutes les échelles, s'inscrive dans un développement durable ?" Cet ouvrage pédagogique expose les enjeux et évidences, mais aussi les défis, solutions et priorités d'actions, pour le présent et surtout pour le futur de la planète.