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L'agroécologie : des définitions variées, des principes communs
Noémie SCHALLER, AuteurLe terme d'agroécologie est de plus en plus mobilisé, avec parfois des définitions différentes. Cet article revient sur l'historique de ce terme, l'évolution de sa définition depuis les années trente, ainsi que sur ses principes fondamentaux. Ainsi, en 1960, ce terme désignait « l'écologie appliquée à la production végétale et à la gestion des terres agricoles » alors qu'en 2003, pour certains, l'agroécologie est « l'étude intégrée de l'écologie du système alimentaire dans son ensemble, comprenant ses dimensions écologiques, économiques et sociales, ou plus simplement l'écologie des systèmes alimentaires ». Ainsi, aujourd'hui, ce terme est au carrefour de l'agronomie, de l'écologie et des sciences sociales avec une approche systémique. Mais, au-delà des définitions, les principes sont communs, basés sur l'hypothèse qu'il est possible « d'augmenter les productions agricoles en quantité et qualité, d'assurer une meilleure maîtrise des populations de ravageurs et de diminuer la dépendance vis-à-vis des intrants : i) en accroissant la diversité biologique dans les agrosystèmes, et ii) en optimisant les interactions biologiques au sein de ces derniers ». Ces principes se déclinent en diverses pratiques agricoles, reprises, pour certaines, par l'auteur. Ce dernier conclut que le développement de l'agroécologie, du fait de son approche systémique et transdisciplinaire, demandera des démarches collectives des agriculteurs, en associant d'autres acteurs du monde agricole, et ce à l'échelle de territoires, ce qui constitue un important changement d'échelle, voire de paradigme.
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L'ancrage territorial et la mise en valeur du patrimoine : Utiliser les plateformes collectives pour développer l'approvisionnement local en restauration collective
Ce guide s'adresse à tout acteur souhaitant s'investir dans l'approvisionnement de proximité et de qualité en restauration collective. Il a pour objectif d'appuyer la réflexion des porteurs de projets, de leur apporter des clés méthodologiques et des liens vers des ressources existantes (structures, guides, études...), et d'attirer leur attention sur des points de vigilance. Les différentes parties de ce guide correspondent aux étapes clés de la démarche de projet d'approvisionnement de proximité en restauration collective : - Prendre connaissance des différents objectifs poursuivis actuellement par les porteurs de projets pour situer leurs actions ; - Comment connaître l'offre alimentaire sur mon territoire ; - Connaître la restauration collective et la demande en produits de proximité ; - Mettre en place une gouvernance innovante d'un projet d'approvisionnement de proximité et de qualité en restauration collective ; - Penser la mise en synergie entre projets ; - Développer une interface web ; - Réfléchir à la mise en place d'une logistique de proximité ; - Connaître les règles de la commande publique et privée ; - Connaître la réglementation sanitaire ; - Appréhender les coûts engendrés par l'approvisionnement de proximité et de qualité pour les différents acteurs ; - Évaluer son projet.
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Une autre finance pour une autre agriculture
Patrick VIVERET, Auteur ; Léo COUTELLEC, Auteur ; Anne HUGUES, Auteur ; ET AL., Auteur | GAP (5 Allée du Torrent, 05 000, FRANCE) : EDITIONS YVES MICHEL | 2013
Comment se réapproprier collectivement, de façon solidaire, le devenir de l'agriculture et de notre alimentation ? Comment assurer le développement d'une agriculture paysanne, biologique, garante d'une alimentation de qualité ? L'enjeu est de taille et interpelle l'ensemble de la société. Pour les auteurs, le modèle productiviste qui vide nos campagnes et détruit notre environnement est structurellement lié à la financiarisation de l'agriculture. Celle-ci accentue aussi la concentration des fermes. Dès lors, une agriculture alternative ne peut se faire que dans le cadre d'une économie solidaire. Les auteurs précisent que le changement est déjà là, modeste mais audacieux, lent mais intense. Au coeur du livre, de multiples initiatives émergent, s'apparentant à des circuits courts de financement solidaire. Comprendre, faire connaître et agir, c'est tout l'enjeu de ce livre. Ce livre est un ouvrage collectif coordonné par le MIRAMAP (Mouvement Inter-Régional des AMAP).
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Circuits de proximité à dimension sociale en Agriculture Biologique : intégrer une dimension sociale à un projet collectif de commercialisation en circuits courts : Boîte à outils à destination des producteurs
Mélanie THÉODORE, Auteur ; Mélise WILLOT, Auteur ; Julien LABRIET, Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2013Dans différentes régions, producteurs, consommateurs, acteurs sociaux, élus locaux, citoyens participent à de nouvelles initiatives associant activités économiques et action sociale. Il s'agit de projets de circuits de proximité, également vecteurs de solidarité, qui cherchent d'une part à donner accès au plus grand nombre à une alimentation de qualité au travers de l'accessibilité sociale ou géographique ; et/ou d'autre part à accompagner l'insertion économique et sociale des personnes les plus éloignées du monde du travail. En 2012, la FNAB a édité un recueil d'expériences innovantes pour valoriser ces circuits de proximité à dimension sociale en agriculture biologique. Pour accompagner leur essaimage sur de nouveaux territoires, elle vient de réaliser deux boîtes à outils, l'une à destination des collectivités territoriales et l'autre à destination des producteurs. Toutes deux ont été réalisées avec le soutien de la Direction générale de l'alimentation (DGAL) du MAAP et dans le cadre du Programme national de l'alimentation (PNA). Leur objectif : accompagner les acteurs souhaitant initier ou soutenir un projet de circuit de proximité alimentaire intégrant une dimension sociale. Au sommaire de la boîte à outils à destination des producteurs : 1 - Qu'est-ce qu'un circuit de proximité à dimension sociale ? ; 2 - Pourquoi uvrer au développement de circuits de proximité à dimension sociale en agriculture biologique ? ; 3 - Construire collectivement un circuit de proximité à dimension sociale en agriculture biologique : éléments de méthode ; 4 - Région, département, commune et groupement de communes : comment les collectivités territoriales peuvent vous soutenir ? ; Annexes : Glossaire ; Fiches pratiques ; Fiches d'expérience.
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Côtes-dArmor : Trémargat passe à la Saga
MARILIA PETITE, AuteurTrémargat est un petit village de 170 habitants situé près de Saint-Brieuc. En 2012, une société civile immobilière (SCI) y a été créée pour acheter collectivement 21 ha de terres et ainsi pouvoir les louer au Gaec des Hirondelles géré par Bruno et Jennifer qui cherchaient à sinstaller en bovin viande et ovin lait. En 2016, la SCI s'est élargie avec l'installation de Baptiste et Anne-Marie en maraîchage. L'acquisition de 11 ha a permis également à la famille Luneau (paysans-boulangers) de conforter leur activité. En 2018, cest un projet de friche industrielle qui sollicite la SCI. Une société autogérée dactivités (Saga) est créée sous forme dassociation afin de pouvoir mettre en place des espaces dactivités : cuisine collective, atelier mécanique, lieu d'échanges, etc., avec une priorité sur la création d'une Maison de la semence paysanne et d'ateliers de transformation alimentaire. Ces derniers permettraient notamment de développer des filières locales.
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La Déclaration de lONU sur les droits des paysan.ne.s : Outil de lutte pour un avenir commun
Ce livre raconte lépopée dune initiative paysanne devenue une Déclaration de lONU Après 17 ans de lutte, les paysan.ne.s et leurs allié.e.s voient leurs efforts récompensés : une Déclaration de l'ONU sur les droits des paysans a été adoptée par l'Assemblée générale des Nations Unies, le 17 décembre 2018. Ce combat pour la protection des droits des paysans a une longue histoire. Il est mené depuis sa fondation par la Vía Campesina, qui regroupe aujourd'hui plus de 250 millions de paysans et paysannes à travers le monde. Le CETIM (Centre Europe Tiers Monde) l'a accompagné depuis le début. Les moments forts, les rapports de force, les stratégies et les étapes de cette aventure sont relatés. La Déclaration y est également présentée : un instrument indispensable pour une alimentation saine, pour les semences paysannes, la préservation de l'environnement et de la biodiversité, et la protection des producteurs de nos aliments eux-mêmes. Un instrument pour bien d'autres luttes futures communes...
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Dossier : Le renouveau des épiceries de campagne
Michèle ROUX, Auteur ; Michel CURADE, Auteur ; Sophie CHAPELLE, Auteur ; ET AL., AuteurDans les villages, beaucoup dépiceries ont disparu avec le dépeuplement des campagnes. Toutefois, de nouvelles formes dépiceries fleurissent : épiceries solidaires, participatives, de proximité ou collectives. Leurs statuts varient, mais elles sont souvent issues de projets collectifs (associations de citoyens, magasins de producteurs, magasins à la ferme) et soutenues par les élus locaux qui veulent faire revivre leur commune. Ce dossier présente sept de ces nouvelles épiceries (fonctionnement, atouts, contraintes). La première est une épicerie solidaire, Epi-centre, soutenue par la municipalité, dans lAude. La deuxième est le magasin « Komm à la ferme », en Moselle : il a été créé par une agricultrice et a généré une forte dynamique dinstallations dans son secteur. Le marché de producteurs « Meraki », en Isère, est aussi pris pour exemple. Il associe agriculture et culture. Le collectif de consommateurs et dartisans OmeloKo est basé dans le Tarn. Il a mis en place huit points relais dans des villages qui navaient plus de commerce. Quant à « lÉpicerie Au Fournil », elle réunit une boulangerie, une épicerie et un dépôt-vente de producteurs locaux, le tout dans un lieu convivial, dans les Cévennes. Le sixième exemple est celui de la fromagerie « Les 13 blés », dans le Cher. Elle regroupe une quarantaine de producteurs et propose des activités culturelles. Le dernier exemple est un point de vente collectif à Corte, en Corse, qui réunit soixante agriculteurs de 47 communes.
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Dossier : Semences : Des initiatives paysannes
Frédéric PRAT, Auteur ; INF'OGM, Auteur ; Giada BELLIA, Auteur ; ET AL., AuteurLa disparition progressive des paysans et de leurs savoir-faire n'épargne pas la gestion et l'utilisation des semences à la ferme. En effet, les entreprises semencières sont aujourd'hui fortement présentes sur le marché des semences, détenant des droits de propriété sur les variétés créées. Toutefois, dans le monde entier, des initiatives essaiment afin de sauvegarder et développer le savoir-faire autour des semences paysannes. Après un rappel sur le cadre réglementaire en vigueur, des exemples de résistances et de combats, au niveau mondial, européen, et français, sont présentés dans ce dossier : en Afrique, en Inde, en Équateur, au Vénézuela, en Catalogne espagnole (association Les Refardes), et en France (association des artisans semenciers et association Pétanielle). En France, la vente de semences de variétés non-inscrites au catalogue officiel est très restreinte, y compris pour le jardinier lambda. Au final, la modernisation agricole a eu des effets négatifs sur le vivant et sa diversité, ces initiatives montrent que les paysans semblent prêts à résister et à se faire ré-entendre.
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Dossier : La voix des communs
Pascaline PAVARD, Auteur ; Benoit PRÉVOST, Auteur ; Frédéric SULTAN, Auteur ; ET AL., AuteurLes "communs" s'inscrivent dans un concept protéiforme, porte-voix de tous les citoyens qui veulent protéger les ressources et réfléchir à leur gestion collective, dans une logique d'interdépendance. La crise sanitaire récente constitue une opportunité de changement, à condition de se doter collectivement des moyens pour mettre en uvre les profondes mutations sociales, économiques, politiques et économiques nécessaires pour un "après" plus écologique et plus humain. Ce dossier permet d'approfondir la notion de "communs", telle qu'Elinor Ostrom, prix Nobel d'économie en 2009, l'a définie en y consacrant ses travaux de recherche, pour mieux comprendre les modalités de gestion réussies des ressources communes. Parmi les articles présentés, des témoignages viennent aussi illustrer comment la notion de biens communs s'incarne dans des actes et des projets, en quoi les communs peuvent contribuer légitimement à l'élaboration des politiques et du droit, comment ils s'inscrivent dans une longue histoire et ce qu'ils empruntent à certaines pratiques ancestrales, dans quels domaines de la vie quotidienne individuelle et collective ils s'invitent et ce que ça change, etc. : - Revendiquer les communs, c'est défendre une rupture radicale (Zoom sur le concept des communs) ; - De la pratique à la politique... des communs ! ("Remix the commons" uvre, depuis une dizaine d'années, à la reconnaissance des communs) ; - Des consortages aux communs en Pays alpin (Voyage, du Moyen-Age à nos jours, au travers de plusieurs expériences d'exploitation en commun, dans les Alpes) ; - Favoriser l'accès à l'alimentation pour tous par les communs (Travaux de la Coop des Communs sur l'agriculture et l'alimentation) ; - Libre accès et gouvernance partagée, version digitale (Le renouveau des communs passe aussi par le numérique) ; - Les SPG dans l'agriculture bio : une réappropriation des communs (L'alternative à la certification par tiers et les communs) ; - "Monde d'après" : biorégions, communalisme et société écologique.
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Dynamiques territoriales
Deux parties composent cet article. Dans la première, "Soutien aux démarches collectives : lancement des GIEE en 2015", le dispositif des groupements d'intérêt économique et environnemental (GIEE) est présenté. Ce dispositif vise à soutenir des collectifs de producteurs qui s'engagent à modifier ou à consolider leurs pratiques dans un objectif à la fois environnemental, économique et social. Tous les thèmes sont a priori éligibles, mais les projets doivent répondre au cahier des charges de l'appel à projets régional. La deuxième partie, "Un GIEE sur l'enherbement durable dans les vignes en 2015 ?", décrit le projet porté par quatre domaines viticoles bio de l'Hérault, qui consiste à mettre en place une couverture végétale annuelle du sol pour ne plus porter atteinte à l'intégrité de sa structure.
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États Généraux de l'Alimentation : 10 propositions pour réussir les transitions alimentaire et agro-écologique
Dans le cadre des États Généraux de lAlimentation (EGA), le Réseau CIVAM a participé directement à 3 ateliers concernant le développement d'initiatives alimentaires locales, la transition écologique et solidaire de l'agriculture et la priorisation des enjeux en matière de recherche, d'investissements et d'accompagnement. Dans ce document, le Réseau CIVAM formule et développe 10 propositions, construites à partir des expériences du réseau, ainsi que des partenariats noués depuis plusieurs années avec une diversité d'acteurs également associés aux EGA. Celles-ci ont pour objectif de contribuer concrètement à la réorientation des politiques publiques, indispensable pour relever les défis de la transition alimentaire et de la transition agro-écologique : Accélérer linstallation et la reprise des fermes en agriculture durable ; Mobiliser les aides aux systèmes de production comme levier de changement ; Guider linvestissement vers lavenir et la création de richesse ; Généraliser laccès aux démarches collectives avec le chèque innovation en groupe ; Libérer les énergies de laccompagnement collectif vers lagro-écologie ; Relier production agricole et alimentaire sur les territoires ; Favoriser laccès durable de toutes et tous à une alimentation de qualité ; Animer et accompagner les évolutions agricoles et alimentaires des territoires ; Faire évoluer les instances de décision agricoles et alimentaires ; Inscrire les agricultrices et les agriculteurs au cur de la recherche participative.
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Flavescence dorée : De nouvelles pistes de recherche
Frédérique ROSE, AuteurÀ ce jour, trois leviers sont connus pour se protéger contre la Flavescence dorée (FD) en viticulture : limplantation de ceps indemnes, larrachage des pieds symptomatiques et lapplication des traitements obligatoires. Au-delà des vignes cultivées, des réservoirs possibles comme les vignes abandonnées ou les repousses de porte-greffes nécessitent aussi dêtre surveillés, car le risque de contamination est élevé. En Aquitaine, larrêté national de 2013, qui stipule quen cas de maladie, le pied doit être arraché, est appliqué à la lettre et beaucoup de cas sont recensés dans les vignes abandonnées. Au bord de la Garonne, un groupe de travail a repéré des larves sur 6 à 80 % des vignes sauvages ou abandonnées selon les sites. Les repousses de vigne pouvant se trouver sur des terrains privés, les particuliers y sont sensibilisés. Le projet Risca tente dévaluer comment les cicadelles se déplacent, de la friche à la culture, afin dadapter une protection phytosanitaire. Une autre voie étudiée est de rendre la cicadelle « inoffensive » en lempêchant de transmettre le phytoplasme à lorigine de la maladie (action sur l'ARN de la cicadelle). Dautres pistes de recherche sont en cours, comme la confusion vibratoire pour empêcher les cicadelles de communiquer, ou encore la sensibilité variétale. Face au temps que représente la prospection dans les vignes, lécole dagronomie de Purpan travaille à lutilisation de caméras multi-spectrales pour détecter les symptômes.
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Innovations dans les circuits courts - Facteurs de réussite et points de vigilance
Thierry PONS, Auteur ; Aude MIEHÉ, Auteur | CHATEAU-CHINON (6 Place Saint Christophe, 58 120, FRANCE) : C.E.R.D | 2013
Le document est issu d'une large étude réalisée dans le cadre d'un projet Casdar (2010-2013) : « Élaboration d'un référentiel pour évaluer la performance technique, économique, sociale et environnementale et favoriser le développement des circuits courts de commercialisation ». Ce projet a réuni 61 partenaires. 99 initiatives originales et nouvelles dans les circuits courts ont tout d'abord été repérées. Dans ces exemples, les agriculteurs ont su exploiter des idées, des opportunités, et développer des concepts originaux de vente en circuits courts. Les expériences ont été analysées et classées. 60 fiches sont organisées en 8 chapitres : - Mettre en place des modes de commercialisation en circuits courts qui répondent aux attentes des consommateurs ; - Proposer des activités culturelles, d'information, de sensibilisation des clients pour renforcer et modifier les liens producteurs consommateurs ; - Développer de nouveaux produits et marchés, de nouvelles recettes, pour attirer, surprendre et séduire le consommateur ; - Les circuits courts qui font vivre le territoire, le valorisent, s'en inspirent, mobilisent les acteurs et construisent de nouveaux partenariats s'appuyant sur les personnes et les ressources locales ; - Utiliser les Nouvelles Technologies d'Information et de Communication (NTIC) pour communiquer sur son activité, créer du lien et vendre des produits fermiers ; - Mobiliser les clients sur une éthique de consommation solidaire ; - S'appuyer sur la technologie et les nouveaux procédés pour renforcer la traçabilité, la conservation des aliments et faciliter la logistique de distribution ; - Maîtriser la transformation, la distribution de produits fermiers grâce à des démarches collectives.
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Les mondes de l'agroécologie
Thierry DORÉ, Auteur ; Stéphane BELLON, Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2019
Depuis quelques années, l'agroécologie connaît un essor en phase avec des désirs de rupture par rapport aux formes conventionnelles d'agriculture. L'usage du terme a dépassé le cercle des spécialistes de l'agriculture. Mais qui sait vraiment ce qui se cache derrière ce terme ? D'où vient l'agroécologie ? Quels en sont les divers promoteurs ? Comment s'est-elle déployée ? Quelles en sont les formes contemporaines, agricoles mais aussi sociales ? Comment s'articulent les multiples dimensions et acteurs de l'agroécologie ? Quels sont ses enjeux, ses modalités de développement et ses valeurs ? Pour répondre à ces questions, les auteurs s'appuient sur leurs expériences de recherche et de formation, en France et à l'étranger. Ils montrent que les visages de l'agroécologie sont multiples, car elle se déploie selon toute une gamme de situations historiques, géographiques, institutionnelles, sociales. Loin de n'être qu'un ensemble de techniques agricoles, l'agroécologie doit s'appréhender comme différentes manières dont se saisissent de multiples acteurs pour refonder une alliance entre l'agriculture, l'environnement, la science et la société. Cet ouvrage est un outil pour mieux comprendre les motivations, les choix, politiques et techniques, des différentes options prises pour "faire de l'agroécologie". Le lecteur trouvera des repères pour comprendre comment l'agroécologie s'est déployée et quelles sont les dynamiques en cours.
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On achève bien la paysannerie
NATURE & PROGRES, AuteurLors du Forum international de la robotique agricole qui s'est tenu en décembre 2018, à Toulouse, le collectif occitan "Les Chimpanzés du futur" s'est mobilisé afin de faire connaître son refus du "tout technologique" dans le domaine agricole. Les membres de ce collectif ont appelé les acteurs du milieu agricole et paysan à se positionner par rapport à des innovations présentées dans les salons professionnels agricoles (par exemple, le puçage électronique) et, plus largement, ont interpellé sur les dérives d'une société hyperconnectée et sur les conséquences environnementales, économiques et sociales de l'exploitation des ressources nécessaires à la fabrication des produits technologiques.