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Viandes bio : Les freins et besoins de la restauration collective
La restauration hors domicile (collective et commerciale) peut être un débouché pour les éleveurs de bovins allaitants bio qui cherchent à valoriser leur production en circuit court. Elle peut aussi aider à répondre à la problématique déquilibre carcasse. Pourtant, en 2019, ce débouché représentait seulement 8 % des volumes de viande bovine bio commercialisés en France. Dans le cadre du projet BioViandes (tranche 2), des enquêtes visaient à mieux comprendre les éléments-clés permettant daméliorer larticulation entre lamont et laval de la filière viande bovine bio du Massif central, avec un focus sur les filières de proximité. Ce document se focalise sur la restauration collective. Après avoir rappelé les motivations à introduire de la viande bio et locale en restauration collective (attente des consommateurs, lois EGALim et loi « Climat & Résilience »), il effectue une synthèse des besoins des acteurs : types danimaux recherchés, morceaux privilégiés, taille des morceaux, organisations souhaitées pour lapprovisionnement Les différents freins à lintroduction de viandes bio locales en restauration collective sont aussi présentés et ponctués de verbatims : facteur humain (côté aval et côté amont), prix et freins structurels (cadre imposé par les marchés publics pour la restauration collective). Quelques exemples innovants et concrets viennent ensuite illustrer des solutions : 1 - La démarche de la collectivité de Lons-le-Saunier ; 2 Agrilocal, une plateforme virtuelle de mise en relation de loffre et de la demande à léchelle départementale ; 3 - Lassociation « De la ferme aux quartiers » et sa plateforme dapprovisionnement alimentaire solidaire ; 4 - « Paysans Bio dAveyron » : quand les éleveurs se regroupent. En complément de cette synthèse, un autre document (disponible sur le site internet du projet BioViandes) présente le cadre méthodologique utilisé pour obtenir ces informations.
Cultivons une biodiversité innovante et collective en Nouvelle-Aquitaine
Adrien AME, Auteur ; Elsa BERTHET, Auteur ; Doette BRUNET, Auteur ; ET AL., Auteur | COURSAC (7 Impasse de la Truffe, 24 430, FRANCE) : AGROBIO PÉRIGORD | 2021Le projet CUBIC Nouvelle-Aquitaine (2018-2020) a réuni 13 partenaires, avec pour objectif de développer des dynamiques collectives de sélection participative de variétés paysannes, dans une démarche agro-écologique. Le travail sur la biodiversité cultivée et les semences paysannes a démarré il y a près de 20 ans en Aquitaine et a fait de cette région une pionnière dans ce domaine, avec une reconnaissance aux niveaux national et international. De très nombreuses initiatives ont émergé de lessaimage porté par les structures de "Cultivons la Biodiversité en Nouvelle-Aquitaine", qui participent aujourdhui activement au développement des semences paysannes, en plein essor en France et en Europe. Parallèlement, la recherche participative se développe également et la thématique de la biodiversité cultivée est lune des premières à être traitée dans ce champ de recherche. Cette publication, réalisée dans le cadre du projet CUBIC, présente le fonctionnement des structures impliquées et les expériences de sélection pour : le maïs population, les céréales à paille, les potagères, ainsi que leur valorisation en alimentation humaine. La sélection des fourragères est aussi abordée.
Dossier : La voix des communs
Pascaline PAVARD, Auteur ; Benoit PRÉVOST, Auteur ; Frédéric SULTAN, Auteur ; ET AL., AuteurLes "communs" s'inscrivent dans un concept protéiforme, porte-voix de tous les citoyens qui veulent protéger les ressources et réfléchir à leur gestion collective, dans une logique d'interdépendance. La crise sanitaire récente constitue une opportunité de changement, à condition de se doter collectivement des moyens pour mettre en uvre les profondes mutations sociales, économiques, politiques et économiques nécessaires pour un "après" plus écologique et plus humain. Ce dossier permet d'approfondir la notion de "communs", telle qu'Elinor Ostrom, prix Nobel d'économie en 2009, l'a définie en y consacrant ses travaux de recherche, pour mieux comprendre les modalités de gestion réussies des ressources communes. Parmi les articles présentés, des témoignages viennent aussi illustrer comment la notion de biens communs s'incarne dans des actes et des projets, en quoi les communs peuvent contribuer légitimement à l'élaboration des politiques et du droit, comment ils s'inscrivent dans une longue histoire et ce qu'ils empruntent à certaines pratiques ancestrales, dans quels domaines de la vie quotidienne individuelle et collective ils s'invitent et ce que ça change, etc. : - Revendiquer les communs, c'est défendre une rupture radicale (Zoom sur le concept des communs) ; - De la pratique à la politique... des communs ! ("Remix the commons" uvre, depuis une dizaine d'années, à la reconnaissance des communs) ; - Des consortages aux communs en Pays alpin (Voyage, du Moyen-Age à nos jours, au travers de plusieurs expériences d'exploitation en commun, dans les Alpes) ; - Favoriser l'accès à l'alimentation pour tous par les communs (Travaux de la Coop des Communs sur l'agriculture et l'alimentation) ; - Libre accès et gouvernance partagée, version digitale (Le renouveau des communs passe aussi par le numérique) ; - Les SPG dans l'agriculture bio : une réappropriation des communs (L'alternative à la certification par tiers et les communs) ; - "Monde d'après" : biorégions, communalisme et société écologique.
Your land, my land, our land: Grassroots strategies to preserve farmland and access to land for peasant farming and agroecology
Véronique RIOUFOL, Auteur ; Ivan MAMMANA, Auteur ; Alisha SESUM, Auteur | BRUXELLES (Rue Grisar 38, 1070, BELGIQUE) : NYELENI (Food sovereignty movement in europe and central asia) | 2020En Europe, un nombre important d'actions et d'expériences foncières sont nées et se sont développées au cours de ces dernières décennies pour protéger les terres agricoles et accorder l'accès à la terre aux acteurs de l'agriculture paysanne et agroécologique. Ces initiatives se font, dans de nombreux cas, de manière collective et communautaire. Malgré les difficultés, ces actions montrent qu'il existe bel et bien des moyens pour protéger les terres agricoles, en tant que ressource fondamentale et collective, tout en luttant contre l'accaparement, la concentration et la destruction des terres. Ce manuel est publié par lassociation Nyéléni Europe et Asie centrale, un mouvement qui lutte pour la souveraineté alimentaire. Ce manuel vise à fournir de l'espoir et de l'inspiration aux différentes actions et expériences foncières, et à soutenir des luttes locales. Il a également pour objectif de nourrir de nouvelles initiatives, en s'appuyant sur un large éventail d'approches et d'options stratégiques basées sur des histoires et des expériences réelles et réussies à travers toute lEurope.
Côtes-dArmor : Trémargat passe à la Saga
MARILIA PETITE, AuteurTrémargat est un petit village de 170 habitants situé près de Saint-Brieuc. En 2012, une société civile immobilière (SCI) y a été créée pour acheter collectivement 21 ha de terres et ainsi pouvoir les louer au Gaec des Hirondelles géré par Bruno et Jennifer qui cherchaient à sinstaller en bovin viande et ovin lait. En 2016, la SCI s'est élargie avec l'installation de Baptiste et Anne-Marie en maraîchage. L'acquisition de 11 ha a permis également à la famille Luneau (paysans-boulangers) de conforter leur activité. En 2018, cest un projet de friche industrielle qui sollicite la SCI. Une société autogérée dactivités (Saga) est créée sous forme dassociation afin de pouvoir mettre en place des espaces dactivités : cuisine collective, atelier mécanique, lieu d'échanges, etc., avec une priorité sur la création d'une Maison de la semence paysanne et d'ateliers de transformation alimentaire. Ces derniers permettraient notamment de développer des filières locales.
La Déclaration de lONU sur les droits des paysan.ne.s : Outil de lutte pour un avenir commun
Ce livre raconte lépopée dune initiative paysanne devenue une Déclaration de lONU Après 17 ans de lutte, les paysan.ne.s et leurs allié.e.s voient leurs efforts récompensés : une Déclaration de l'ONU sur les droits des paysans a été adoptée par l'Assemblée générale des Nations Unies, le 17 décembre 2018. Ce combat pour la protection des droits des paysans a une longue histoire. Il est mené depuis sa fondation par la Vía Campesina, qui regroupe aujourd'hui plus de 250 millions de paysans et paysannes à travers le monde. Le CETIM (Centre Europe Tiers Monde) l'a accompagné depuis le début. Les moments forts, les rapports de force, les stratégies et les étapes de cette aventure sont relatés. La Déclaration y est également présentée : un instrument indispensable pour une alimentation saine, pour les semences paysannes, la préservation de l'environnement et de la biodiversité, et la protection des producteurs de nos aliments eux-mêmes. Un instrument pour bien d'autres luttes futures communes...
Dossier : Le renouveau des épiceries de campagne
Michèle ROUX, Auteur ; Michel CURADE, Auteur ; Sophie CHAPELLE, Auteur ; ET AL., AuteurDans les villages, beaucoup dépiceries ont disparu avec le dépeuplement des campagnes. Toutefois, de nouvelles formes dépiceries fleurissent : épiceries solidaires, participatives, de proximité ou collectives. Leurs statuts varient, mais elles sont souvent issues de projets collectifs (associations de citoyens, magasins de producteurs, magasins à la ferme) et soutenues par les élus locaux qui veulent faire revivre leur commune. Ce dossier présente sept de ces nouvelles épiceries (fonctionnement, atouts, contraintes). La première est une épicerie solidaire, Epi-centre, soutenue par la municipalité, dans lAude. La deuxième est le magasin « Komm à la ferme », en Moselle : il a été créé par une agricultrice et a généré une forte dynamique dinstallations dans son secteur. Le marché de producteurs « Meraki », en Isère, est aussi pris pour exemple. Il associe agriculture et culture. Le collectif de consommateurs et dartisans OmeloKo est basé dans le Tarn. Il a mis en place huit points relais dans des villages qui navaient plus de commerce. Quant à « lÉpicerie Au Fournil », elle réunit une boulangerie, une épicerie et un dépôt-vente de producteurs locaux, le tout dans un lieu convivial, dans les Cévennes. Le sixième exemple est celui de la fromagerie « Les 13 blés », dans le Cher. Elle regroupe une quarantaine de producteurs et propose des activités culturelles. Le dernier exemple est un point de vente collectif à Corte, en Corse, qui réunit soixante agriculteurs de 47 communes.
Dossier : Semences : Des initiatives paysannes
Frédéric PRAT, Auteur ; INF'OGM, Auteur ; Giada BELLIA, Auteur ; ET AL., AuteurLa disparition progressive des paysans et de leurs savoir-faire n'épargne pas la gestion et l'utilisation des semences à la ferme. En effet, les entreprises semencières sont aujourd'hui fortement présentes sur le marché des semences, détenant des droits de propriété sur les variétés créées. Toutefois, dans le monde entier, des initiatives essaiment afin de sauvegarder et développer le savoir-faire autour des semences paysannes. Après un rappel sur le cadre réglementaire en vigueur, des exemples de résistances et de combats, au niveau mondial, européen, et français, sont présentés dans ce dossier : en Afrique, en Inde, en Équateur, au Vénézuela, en Catalogne espagnole (association Les Refardes), et en France (association des artisans semenciers et association Pétanielle). En France, la vente de semences de variétés non-inscrites au catalogue officiel est très restreinte, y compris pour le jardinier lambda. Au final, la modernisation agricole a eu des effets négatifs sur le vivant et sa diversité, ces initiatives montrent que les paysans semblent prêts à résister et à se faire ré-entendre.
Flavescence dorée : De nouvelles pistes de recherche
Frédérique ROSE, AuteurÀ ce jour, trois leviers sont connus pour se protéger contre la Flavescence dorée (FD) en viticulture : limplantation de ceps indemnes, larrachage des pieds symptomatiques et lapplication des traitements obligatoires. Au-delà des vignes cultivées, des réservoirs possibles comme les vignes abandonnées ou les repousses de porte-greffes nécessitent aussi dêtre surveillés, car le risque de contamination est élevé. En Aquitaine, larrêté national de 2013, qui stipule quen cas de maladie, le pied doit être arraché, est appliqué à la lettre et beaucoup de cas sont recensés dans les vignes abandonnées. Au bord de la Garonne, un groupe de travail a repéré des larves sur 6 à 80 % des vignes sauvages ou abandonnées selon les sites. Les repousses de vigne pouvant se trouver sur des terrains privés, les particuliers y sont sensibilisés. Le projet Risca tente dévaluer comment les cicadelles se déplacent, de la friche à la culture, afin dadapter une protection phytosanitaire. Une autre voie étudiée est de rendre la cicadelle « inoffensive » en lempêchant de transmettre le phytoplasme à lorigine de la maladie (action sur l'ARN de la cicadelle). Dautres pistes de recherche sont en cours, comme la confusion vibratoire pour empêcher les cicadelles de communiquer, ou encore la sensibilité variétale. Face au temps que représente la prospection dans les vignes, lécole dagronomie de Purpan travaille à lutilisation de caméras multi-spectrales pour détecter les symptômes.
Les mondes de l'agroécologie
Thierry DORÉ, Auteur ; Stéphane BELLON, Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2019Depuis quelques années, l'agroécologie connaît un essor en phase avec des désirs de rupture par rapport aux formes conventionnelles d'agriculture. L'usage du terme a dépassé le cercle des spécialistes de l'agriculture. Mais qui sait vraiment ce qui se cache derrière ce terme ? D'où vient l'agroécologie ? Quels en sont les divers promoteurs ? Comment s'est-elle déployée ? Quelles en sont les formes contemporaines, agricoles mais aussi sociales ? Comment s'articulent les multiples dimensions et acteurs de l'agroécologie ? Quels sont ses enjeux, ses modalités de développement et ses valeurs ? Pour répondre à ces questions, les auteurs s'appuient sur leurs expériences de recherche et de formation, en France et à l'étranger. Ils montrent que les visages de l'agroécologie sont multiples, car elle se déploie selon toute une gamme de situations historiques, géographiques, institutionnelles, sociales. Loin de n'être qu'un ensemble de techniques agricoles, l'agroécologie doit s'appréhender comme différentes manières dont se saisissent de multiples acteurs pour refonder une alliance entre l'agriculture, l'environnement, la science et la société. Cet ouvrage est un outil pour mieux comprendre les motivations, les choix, politiques et techniques, des différentes options prises pour "faire de l'agroécologie". Le lecteur trouvera des repères pour comprendre comment l'agroécologie s'est déployée et quelles sont les dynamiques en cours.
On achève bien la paysannerie
NATURE & PROGRES, AuteurLors du Forum international de la robotique agricole qui s'est tenu en décembre 2018, à Toulouse, le collectif occitan "Les Chimpanzés du futur" s'est mobilisé afin de faire connaître son refus du "tout technologique" dans le domaine agricole. Les membres de ce collectif ont appelé les acteurs du milieu agricole et paysan à se positionner par rapport à des innovations présentées dans les salons professionnels agricoles (par exemple, le puçage électronique) et, plus largement, ont interpellé sur les dérives d'une société hyperconnectée et sur les conséquences environnementales, économiques et sociales de l'exploitation des ressources nécessaires à la fabrication des produits technologiques.
Tous acteurs de la révolution verte : Changer la ville, transformer le monde
La prise de conscience, par les populations urbaines, d'être déconnectées de la nature motive un retour vers les savoir-faire du jardinier et un besoin d'actions concrètes, liées à la nature, à mettre en place en ville. Dans les grandes villes de France, de nombreuses actions « vertes », socialement innovantes, tentent ainsi de contrer cette déconnexion. "Merci Raymond", collectif de jardiniers urbains qui militent pour des villes plus vertes, présente des initiatives positives : l'apiculture en milieu urbain, l'occupation des sous-sols de nos villes pour cultiver des endives, la culture des fraises dans des containers... La transition écologique implique de changer nos modes de vie et de repenser les villes. Cest pourquoi louvrage sadresse aussi aux responsables locaux, en listant des initiatives pragmatiques et réalisables à mettre en uvre. Pour aider les citoyens qui souhaitent sengager, 25 actions sont présentées, dont 10 à mettre en place sur son balcon, pour que chacun puisse prendre part à la révolution verte et devenir un jardinier urbain. Louvrage explique aussi comment devenir apiculteur en ville, comment obtenir un permis de végétaliser, comment bouturer pour mieux partager, semer des graines, mettre en place un jardin partagé, faire un compost, cultiver au pied d'un arbre, etc. Merci Raymond est allé à la rencontre de personnalités fortes, acteurs de la réintroduction du vert en ville qui portent ce mouvement avec enthousiasme et partagent une vision des villes de demain.
États Généraux de l'Alimentation : 10 propositions pour réussir les transitions alimentaire et agro-écologique
Dans le cadre des États Généraux de lAlimentation (EGA), le Réseau CIVAM a participé directement à 3 ateliers concernant le développement d'initiatives alimentaires locales, la transition écologique et solidaire de l'agriculture et la priorisation des enjeux en matière de recherche, d'investissements et d'accompagnement. Dans ce document, le Réseau CIVAM formule et développe 10 propositions, construites à partir des expériences du réseau, ainsi que des partenariats noués depuis plusieurs années avec une diversité d'acteurs également associés aux EGA. Celles-ci ont pour objectif de contribuer concrètement à la réorientation des politiques publiques, indispensable pour relever les défis de la transition alimentaire et de la transition agro-écologique : Accélérer linstallation et la reprise des fermes en agriculture durable ; Mobiliser les aides aux systèmes de production comme levier de changement ; Guider linvestissement vers lavenir et la création de richesse ; Généraliser laccès aux démarches collectives avec le chèque innovation en groupe ; Libérer les énergies de laccompagnement collectif vers lagro-écologie ; Relier production agricole et alimentaire sur les territoires ; Favoriser laccès durable de toutes et tous à une alimentation de qualité ; Animer et accompagner les évolutions agricoles et alimentaires des territoires ; Faire évoluer les instances de décision agricoles et alimentaires ; Inscrire les agricultrices et les agriculteurs au cur de la recherche participative.
Petit manuel de résistance contemporaine
Que faire face à leffondrement écologique qui se produit sous nos yeux ? Dans ce livre, lauteur de « Demain » sinterroge sur la nature et sur lampleur de la réponse à apporter à cette question. Ne sommes-nous pas face à un bouleversement aussi considérable quune guerre mondiale ? Dès lors, nest-il pas nécessaire dentrer en résistance contre la logique à lorigine de cette destruction massive et frénétique de nos écosystèmes ? Mais résister contre qui ? Cette logique nest-elle pas autant en nous quà lextérieur de nous ? Résister devient alors un acte de transformation intérieure autant que dengagement sociétal Avec cet ouvrage, Cyril Dion propose de nombreuses pistes dactions : individuelles, collectives, politiques, mais, plus encore, nous invite à considérer la place des récits comme moteur principal de lévolution des sociétés. Il nous enjoint de considérer chacune de nos initiatives comme le ferment dune nouvelle histoire et de renouer avec notre élan vital. De mener une existence où chaque chose que nous faisons, depuis notre métier jusquaux tâches les plus quotidiennes, participe à construire le monde dans lequel nous voulons vivre. Un monde où notre épanouissement personnel ne se fait pas aux dépens des autres et de la nature, mais contribue à leur équilibre.
L'ancrage territorial et la mise en valeur du patrimoine : Utiliser les plateformes collectives pour développer l'approvisionnement local en restauration collective
Ce guide s'adresse à tout acteur souhaitant s'investir dans l'approvisionnement de proximité et de qualité en restauration collective. Il a pour objectif d'appuyer la réflexion des porteurs de projets, de leur apporter des clés méthodologiques et des liens vers des ressources existantes (structures, guides, études...), et d'attirer leur attention sur des points de vigilance. Les différentes parties de ce guide correspondent aux étapes clés de la démarche de projet d'approvisionnement de proximité en restauration collective : - Prendre connaissance des différents objectifs poursuivis actuellement par les porteurs de projets pour situer leurs actions ; - Comment connaître l'offre alimentaire sur mon territoire ; - Connaître la restauration collective et la demande en produits de proximité ; - Mettre en place une gouvernance innovante d'un projet d'approvisionnement de proximité et de qualité en restauration collective ; - Penser la mise en synergie entre projets ; - Développer une interface web ; - Réfléchir à la mise en place d'une logistique de proximité ; - Connaître les règles de la commande publique et privée ; - Connaître la réglementation sanitaire ; - Appréhender les coûts engendrés par l'approvisionnement de proximité et de qualité pour les différents acteurs ; - Évaluer son projet.
Dynamiques territoriales
Deux parties composent cet article. Dans la première, "Soutien aux démarches collectives : lancement des GIEE en 2015", le dispositif des groupements d'intérêt économique et environnemental (GIEE) est présenté. Ce dispositif vise à soutenir des collectifs de producteurs qui s'engagent à modifier ou à consolider leurs pratiques dans un objectif à la fois environnemental, économique et social. Tous les thèmes sont a priori éligibles, mais les projets doivent répondre au cahier des charges de l'appel à projets régional. La deuxième partie, "Un GIEE sur l'enherbement durable dans les vignes en 2015 ?", décrit le projet porté par quatre domaines viticoles bio de l'Hérault, qui consiste à mettre en place une couverture végétale annuelle du sol pour ne plus porter atteinte à l'intégrité de sa structure.
Pratiques à la ferme : Comment lutter contre la flavescence dorée ?
La flavescence dorée de la vigne est en constante progression sur le territoire français et provoque des dégâts importants dans les vignobles. Cette maladie, diffusée par un insecte ravageur, la cicadelle Scaphoideus titanus, et par la mise en circulation de plants contaminés, est aujourd'hui incurable sur vigne en place. Après un rappel des symptômes de la flavescence et de la biologie de l'insecte responsable, l'article fait le point sur la prophylaxie et sur les moyens de lutte, en particulier sur le Pyrévert, à base de pyrèthre, seul produit utilisable en AB à être homologué en France. Le protocole, qui comprend deux actions principales, ainsi que quelques conseils d'utilisation, sont présentés. Les vignerons, bio et conventionnels, se mobilisent ensemble pour détecter et arracher les ceps touchés, seul moyen de contrôler et de prévenir l'extension de la maladie. Fanny Monbouché, viticultrice bio dans le Bergeracois, fait partie du réseau de surveillance participatif mis en place, en 2009, par AgroBio Périgord. Elle explique les raisons de son implication au sein de ce réseau.
Des projets agro-environnementaux innovants, intégrés et collectifs : quelques enseignements tirés de l'analyse d'expériences de terrain
Xavier POUX, Auteur ; Jean-Baptiste FAURE, Auteur ; Clément VILLIEN, AuteurDix-sept projets exemplaires de démarches collectives autour de projets agro-environnementaux ont été analysés afin d'en identifier les éléments-clés. Ces derniers sont importants à identifier et à mobiliser dans le cadre des mesures agro-environnementales et climatiques (MAEC). La période 2015-2020 devrait voir un renforcement de la « territorialisation » des MAE, avec la possibilité donnée aux acteurs de terrain issus du monde agricole et/ou environnemental de construire des Projet Agroenvironnementaux (PAE) dont ils définiront le périmètre et les actions. L'analyse de ces 17 projets exemplaires a montré que leur efficacité dépend d'une bonne articulation entre leur zonage (le territoire concerné), les actions demandées aux agriculteurs participants et le niveau de participation de ces derniers (notamment leur nombre). Ces projets se caractérisent par leur démarche collective (mobilisant collectifs de territoire et/ou agricole), leur approche intégrative (à savoir intégrer des objectifs environnementaux et économique et/ou de territoire) et l'innovation qu'ils portent (en termes de technique, de conduite de projet par exemple). Cette analyse a aussi montré l'importance du « référent environnemental » (une communauté de communes, un syndicat d'eau, une association ) qui porte les objectifs environnementaux et veille à leur bonne intégration dans les actions menées. Diverses pistes ont été identifiées pour favoriser de tels projets agroenvironnementaux, notamment sur la définition de leurs zones d'action et sur l'amélioration de leur conception et de leur sélection.
S'entraider en polyculture pour mieux produire et commercialiser
À 30 km de Strasbourg, trois polyculteurs bio (céréales, protéagineux, légumes de plein champ, fruits...) ont mis en place un assolement collectif pour mieux produire et commercialiser. La mise en commun ne se limite pas au foncier, mais s'étend également au matériel, à la main d'uvre, au stockage et à la distribution de la production. Concrètement, ce fonctionnement basé sur l'entraide et la mutualisation prend forme grâce à plusieurs statuts juridiques : une société en participation, une société par actions simplifiée, une société à responsabilité limitée et un groupement d'intérêt économique d'employeurs. Les atouts de cette mutualisation sont mis en évidence.
Soutien aux démarches collectives : lancement des GIEE
Inscrit dans la loi d'avenir pour l'alimentation, l'agriculture et la forêt fin 2014, le dispositif des groupements d'intérêt économique et environnemental (GIEE) vise à soutenir les "collectifs de producteurs s'engageant dans un projet pluriannuel de modification ou de consolidation de leurs pratiques en visant à la fois des objectifs économiques, environnementaux et sociaux". L'article rappelle les points suivants : L'intérêt d'être reconnu en tant que GIEE pour les producteurs bio, notamment pour les aides, les critères retenus pour que le projet soit éligible (triple performance, plus-value collective), les appels à projets régionaux.
Des systèmes participatifs de garantie face aux normes équatoriennes
Marie BOYEUX, Auteur ; Léo LÉNÉE-CORRÈZE, AuteurEn Équateur, les normes en matière de production et de transformation agricoles sont de plus en plus contraignantes pour les petits producteurs. Telles qu'elles sont conçues aujourd'hui, elles risquent de détruire l'agriculture paysanne des communautés. Face à cette situation, pour mieux résister et faire entendre leur voix, des petits producteurs et leurs représentants utilisent des systèmes participatifs de garantie (SPG). Cela leur permet de s'intégrer dans des débats où ils ne sont pas invités, concernant la mise en application de ces normes. Les cahiers des charges que proposent les SPG sont même force de proposition pour faire valoir des normes applicables et respectueuses des valeurs andines portées par le travail des petits producteurs. Avec les SPG et la vente directe, c'est une assurance de qualité qui est apportée aux consommateurs, tout en préservant l'activité des producteurs.
L'agroécologie : des définitions variées, des principes communs
Noémie SCHALLER, AuteurLe terme d'agroécologie est de plus en plus mobilisé, avec parfois des définitions différentes. Cet article revient sur l'historique de ce terme, l'évolution de sa définition depuis les années trente, ainsi que sur ses principes fondamentaux. Ainsi, en 1960, ce terme désignait « l'écologie appliquée à la production végétale et à la gestion des terres agricoles » alors qu'en 2003, pour certains, l'agroécologie est « l'étude intégrée de l'écologie du système alimentaire dans son ensemble, comprenant ses dimensions écologiques, économiques et sociales, ou plus simplement l'écologie des systèmes alimentaires ». Ainsi, aujourd'hui, ce terme est au carrefour de l'agronomie, de l'écologie et des sciences sociales avec une approche systémique. Mais, au-delà des définitions, les principes sont communs, basés sur l'hypothèse qu'il est possible « d'augmenter les productions agricoles en quantité et qualité, d'assurer une meilleure maîtrise des populations de ravageurs et de diminuer la dépendance vis-à-vis des intrants : i) en accroissant la diversité biologique dans les agrosystèmes, et ii) en optimisant les interactions biologiques au sein de ces derniers ». Ces principes se déclinent en diverses pratiques agricoles, reprises, pour certaines, par l'auteur. Ce dernier conclut que le développement de l'agroécologie, du fait de son approche systémique et transdisciplinaire, demandera des démarches collectives des agriculteurs, en associant d'autres acteurs du monde agricole, et ce à l'échelle de territoires, ce qui constitue un important changement d'échelle, voire de paradigme.
Une autre finance pour une autre agriculture
Patrick VIVERET, Auteur ; Léo COUTELLEC, Auteur ; Anne HUGUES, Auteur ; ET AL., Auteur | GAP (5 Allée du Torrent, 05 000, FRANCE) : ÉDITIONS YVES MICHEL | 2013Comment se réapproprier collectivement, de façon solidaire, le devenir de l'agriculture et de notre alimentation ? Comment assurer le développement d'une agriculture paysanne, biologique, garante d'une alimentation de qualité ? L'enjeu est de taille et interpelle l'ensemble de la société. Pour les auteurs, le modèle productiviste qui vide nos campagnes et détruit notre environnement est structurellement lié à la financiarisation de l'agriculture. Celle-ci accentue aussi la concentration des fermes. Dès lors, une agriculture alternative ne peut se faire que dans le cadre d'une économie solidaire. Les auteurs précisent que le changement est déjà là, modeste mais audacieux, lent mais intense. Au coeur du livre, de multiples initiatives émergent, s'apparentant à des circuits courts de financement solidaire. Comprendre, faire connaître et agir, c'est tout l'enjeu de ce livre. Ce livre est un ouvrage collectif coordonné par le MIRAMAP (Mouvement Inter-Régional des AMAP).