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Dynamiques territoriales
Deux parties composent cet article. Dans la première, "Soutien aux démarches collectives : lancement des GIEE en 2015", le dispositif des groupements d'intérêt économique et environnemental (GIEE) est présenté. Ce dispositif vise à soutenir des collectifs de producteurs qui s'engagent à modifier ou à consolider leurs pratiques dans un objectif à la fois environnemental, économique et social. Tous les thèmes sont a priori éligibles, mais les projets doivent répondre au cahier des charges de l'appel à projets régional. La deuxième partie, "Un GIEE sur l'enherbement durable dans les vignes en 2015 ?", décrit le projet porté par quatre domaines viticoles bio de l'Hérault, qui consiste à mettre en place une couverture végétale annuelle du sol pour ne plus porter atteinte à l'intégrité de sa structure.
Pratiques à la ferme : Comment lutter contre la flavescence dorée ?
La flavescence dorée de la vigne est en constante progression sur le territoire français et provoque des dégâts importants dans les vignobles. Cette maladie, diffusée par un insecte ravageur, la cicadelle Scaphoideus titanus, et par la mise en circulation de plants contaminés, est aujourd'hui incurable sur vigne en place. Après un rappel des symptômes de la flavescence et de la biologie de l'insecte responsable, l'article fait le point sur la prophylaxie et sur les moyens de lutte, en particulier sur le Pyrévert, à base de pyrèthre, seul produit utilisable en AB à être homologué en France. Le protocole, qui comprend deux actions principales, ainsi que quelques conseils d'utilisation, sont présentés. Les vignerons, bio et conventionnels, se mobilisent ensemble pour détecter et arracher les ceps touchés, seul moyen de contrôler et de prévenir l'extension de la maladie. Fanny Monbouché, viticultrice bio dans le Bergeracois, fait partie du réseau de surveillance participatif mis en place, en 2009, par AgroBio Périgord. Elle explique les raisons de son implication au sein de ce réseau.
Des projets agro-environnementaux innovants, intégrés et collectifs : quelques enseignements tirés de l'analyse d'expériences de terrain
Xavier POUX, Auteur ; Jean-Baptiste FAURE, Auteur ; Clément VILLIEN, AuteurDix-sept projets exemplaires de démarches collectives autour de projets agro-environnementaux ont été analysés afin d'en identifier les éléments-clés. Ces derniers sont importants à identifier et à mobiliser dans le cadre des mesures agro-environnementales et climatiques (MAEC). La période 2015-2020 devrait voir un renforcement de la « territorialisation » des MAE, avec la possibilité donnée aux acteurs de terrain issus du monde agricole et/ou environnemental de construire des Projet Agroenvironnementaux (PAE) dont ils définiront le périmètre et les actions. L'analyse de ces 17 projets exemplaires a montré que leur efficacité dépend d'une bonne articulation entre leur zonage (le territoire concerné), les actions demandées aux agriculteurs participants et le niveau de participation de ces derniers (notamment leur nombre). Ces projets se caractérisent par leur démarche collective (mobilisant collectifs de territoire et/ou agricole), leur approche intégrative (à savoir intégrer des objectifs environnementaux et économique et/ou de territoire) et l'innovation qu'ils portent (en termes de technique, de conduite de projet par exemple). Cette analyse a aussi montré l'importance du « référent environnemental » (une communauté de communes, un syndicat d'eau, une association ) qui porte les objectifs environnementaux et veille à leur bonne intégration dans les actions menées. Diverses pistes ont été identifiées pour favoriser de tels projets agroenvironnementaux, notamment sur la définition de leurs zones d'action et sur l'amélioration de leur conception et de leur sélection.
S'entraider en polyculture pour mieux produire et commercialiser
À 30 km de Strasbourg, trois polyculteurs bio (céréales, protéagineux, légumes de plein champ, fruits...) ont mis en place un assolement collectif pour mieux produire et commercialiser. La mise en commun ne se limite pas au foncier, mais s'étend également au matériel, à la main d'uvre, au stockage et à la distribution de la production. Concrètement, ce fonctionnement basé sur l'entraide et la mutualisation prend forme grâce à plusieurs statuts juridiques : une société en participation, une société par actions simplifiée, une société à responsabilité limitée et un groupement d'intérêt économique d'employeurs. Les atouts de cette mutualisation sont mis en évidence.
Soutien aux démarches collectives : lancement des GIEE
Inscrit dans la loi d'avenir pour l'alimentation, l'agriculture et la forêt fin 2014, le dispositif des groupements d'intérêt économique et environnemental (GIEE) vise à soutenir les "collectifs de producteurs s'engageant dans un projet pluriannuel de modification ou de consolidation de leurs pratiques en visant à la fois des objectifs économiques, environnementaux et sociaux". L'article rappelle les points suivants : L'intérêt d'être reconnu en tant que GIEE pour les producteurs bio, notamment pour les aides, les critères retenus pour que le projet soit éligible (triple performance, plus-value collective), les appels à projets régionaux.
Des systèmes participatifs de garantie face aux normes équatoriennes
Marie BOYEUX, Auteur ; Léo LÉNÉE-CORRÈZE, AuteurEn Équateur, les normes en matière de production et de transformation agricoles sont de plus en plus contraignantes pour les petits producteurs. Telles qu'elles sont conçues aujourd'hui, elles risquent de détruire l'agriculture paysanne des communautés. Face à cette situation, pour mieux résister et faire entendre leur voix, des petits producteurs et leurs représentants utilisent des systèmes participatifs de garantie (SPG). Cela leur permet de s'intégrer dans des débats où ils ne sont pas invités, concernant la mise en application de ces normes. Les cahiers des charges que proposent les SPG sont même force de proposition pour faire valoir des normes applicables et respectueuses des valeurs andines portées par le travail des petits producteurs. Avec les SPG et la vente directe, c'est une assurance de qualité qui est apportée aux consommateurs, tout en préservant l'activité des producteurs.
L'agroécologie : des définitions variées, des principes communs
Noémie SCHALLER, AuteurLe terme d'agroécologie est de plus en plus mobilisé, avec parfois des définitions différentes. Cet article revient sur l'historique de ce terme, l'évolution de sa définition depuis les années trente, ainsi que sur ses principes fondamentaux. Ainsi, en 1960, ce terme désignait « l'écologie appliquée à la production végétale et à la gestion des terres agricoles » alors qu'en 2003, pour certains, l'agroécologie est « l'étude intégrée de l'écologie du système alimentaire dans son ensemble, comprenant ses dimensions écologiques, économiques et sociales, ou plus simplement l'écologie des systèmes alimentaires ». Ainsi, aujourd'hui, ce terme est au carrefour de l'agronomie, de l'écologie et des sciences sociales avec une approche systémique. Mais, au-delà des définitions, les principes sont communs, basés sur l'hypothèse qu'il est possible « d'augmenter les productions agricoles en quantité et qualité, d'assurer une meilleure maîtrise des populations de ravageurs et de diminuer la dépendance vis-à-vis des intrants : i) en accroissant la diversité biologique dans les agrosystèmes, et ii) en optimisant les interactions biologiques au sein de ces derniers ». Ces principes se déclinent en diverses pratiques agricoles, reprises, pour certaines, par l'auteur. Ce dernier conclut que le développement de l'agroécologie, du fait de son approche systémique et transdisciplinaire, demandera des démarches collectives des agriculteurs, en associant d'autres acteurs du monde agricole, et ce à l'échelle de territoires, ce qui constitue un important changement d'échelle, voire de paradigme.
Une autre finance pour une autre agriculture
Patrick VIVERET, Auteur ; Léo COUTELLEC, Auteur ; Anne HUGUES, Auteur ; ET AL., Auteur | GAP (5 Allée du Torrent, 05 000, FRANCE) : ÉDITIONS YVES MICHEL | 2013Comment se réapproprier collectivement, de façon solidaire, le devenir de l'agriculture et de notre alimentation ? Comment assurer le développement d'une agriculture paysanne, biologique, garante d'une alimentation de qualité ? L'enjeu est de taille et interpelle l'ensemble de la société. Pour les auteurs, le modèle productiviste qui vide nos campagnes et détruit notre environnement est structurellement lié à la financiarisation de l'agriculture. Celle-ci accentue aussi la concentration des fermes. Dès lors, une agriculture alternative ne peut se faire que dans le cadre d'une économie solidaire. Les auteurs précisent que le changement est déjà là, modeste mais audacieux, lent mais intense. Au coeur du livre, de multiples initiatives émergent, s'apparentant à des circuits courts de financement solidaire. Comprendre, faire connaître et agir, c'est tout l'enjeu de ce livre. Ce livre est un ouvrage collectif coordonné par le MIRAMAP (Mouvement Inter-Régional des AMAP).
Circuits de proximité à dimension sociale en Agriculture Biologique : intégrer une dimension sociale à un projet collectif de commercialisation en circuits courts : Boîte à outils à destination des producteurs
Mélanie THÉODORE, Auteur ; Mélise WILLOT, Auteur ; Julien LABRIET, Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2013Dans différentes régions, producteurs, consommateurs, acteurs sociaux, élus locaux, citoyens participent à de nouvelles initiatives associant activités économiques et action sociale. Il s'agit de projets de circuits de proximité, également vecteurs de solidarité, qui cherchent d'une part à donner accès au plus grand nombre à une alimentation de qualité au travers de l'accessibilité sociale ou géographique ; et/ou d'autre part à accompagner l'insertion économique et sociale des personnes les plus éloignées du monde du travail. En 2012, la FNAB a édité un recueil d'expériences innovantes pour valoriser ces circuits de proximité à dimension sociale en agriculture biologique. Pour accompagner leur essaimage sur de nouveaux territoires, elle vient de réaliser deux boîtes à outils, l'une à destination des collectivités territoriales et l'autre à destination des producteurs. Toutes deux ont été réalisées avec le soutien de la Direction générale de l'alimentation (DGAL) du MAAP et dans le cadre du Programme national de l'alimentation (PNA). Leur objectif : accompagner les acteurs souhaitant initier ou soutenir un projet de circuit de proximité alimentaire intégrant une dimension sociale. Au sommaire de la boîte à outils à destination des producteurs : 1 - Qu'est-ce qu'un circuit de proximité à dimension sociale ? ; 2 - Pourquoi uvrer au développement de circuits de proximité à dimension sociale en agriculture biologique ? ; 3 - Construire collectivement un circuit de proximité à dimension sociale en agriculture biologique : éléments de méthode ; 4 - Région, département, commune et groupement de communes : comment les collectivités territoriales peuvent vous soutenir ? ; Annexes : Glossaire ; Fiches pratiques ; Fiches d'expérience.
Innovations dans les circuits courts - Facteurs de réussite et points de vigilance
Le document est issu d'une large étude réalisée dans le cadre d'un projet Casdar (2010-2013) : « Élaboration d'un référentiel pour évaluer la performance technique, économique, sociale et environnementale et favoriser le développement des circuits courts de commercialisation ». Ce projet a réuni 61 partenaires. 99 initiatives originales et nouvelles dans les circuits courts ont tout d'abord été repérées. Dans ces exemples, les agriculteurs ont su exploiter des idées, des opportunités, et développer des concepts originaux de vente en circuits courts. Les expériences ont été analysées et classées. 60 fiches sont organisées en 8 chapitres : - Mettre en place des modes de commercialisation en circuits courts qui répondent aux attentes des consommateurs ; - Proposer des activités culturelles, d'information, de sensibilisation des clients pour renforcer et modifier les liens producteurs consommateurs ; - Développer de nouveaux produits et marchés, de nouvelles recettes, pour attirer, surprendre et séduire le consommateur ; - Les circuits courts qui font vivre le territoire, le valorisent, s'en inspirent, mobilisent les acteurs et construisent de nouveaux partenariats s'appuyant sur les personnes et les ressources locales ; - Utiliser les Nouvelles Technologies d'Information et de Communication (NTIC) pour communiquer sur son activité, créer du lien et vendre des produits fermiers ; - Mobiliser les clients sur une éthique de consommation solidaire ; - S'appuyer sur la technologie et les nouveaux procédés pour renforcer la traçabilité, la conservation des aliments et faciliter la logistique de distribution ; - Maîtriser la transformation, la distribution de produits fermiers grâce à des démarches collectives.
Proceedings of the International Seminar on « Land-use Conflicts and Natural Resources Management in Rural Areas »
Daniel GREENWOOD, Auteur ; Philippe JEANNEAUX, Auteur ; Carsten MANN, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (89 Avenue de l'Europe, CS 82212, 63 370, FRANCE) : VETAGRO SUP - Campus Agronomique de Clermont | 2013Un séminaire international sur les problématiques de gouvernance dans le domaine de l'environnement a été organisé, le 7 mars 2013, à l'établissement VetAgro Sup dans le cadre d'un module d'étudiants ingénieurs, spécialisés sur l'ingénierie et le développement du territoire. A travers cinq interventions rapportées dans ces actes, cinq thématiques ont été abordées : - La gouvernance et le défi des dirigeants : le cas des logements à zéro émission de carbone en Angleterre ; - L'utilisation des terres dans les régions de montagne françaises : quel est le sens de la protestation contre les politiques publiques de protection du loup ? ; - Conflit et gestion des espaces protégés : un exemple de gestion de conflits face à différents usages récréatifs dans la Forêt-Noire, Allemagne ; - Le potentiel de l'action collective pour le contrôle de la pollution diffuse dans les zones rurales européennes ; - Les obstacles institutionnels et le développement d'outils politiques basés sur les services écosystémiques dans le secteur de la protection de l'environnement au Cambodge.
Théories de l'action collective et biens communs
Cet article porte sur le développement des théories de l'action collective depuis les années 60 en lien avec la gestion des biens communs. A l'origine de la recherche sur ce champ de connaissance, les chercheurs postulaient que l'action collective est égale à la somme des actions individuelles, l'individu ne visant qu'à son bénéfice propre. C'était alors à l'Etat ou au marché de jouer le rôle de régulateur. Or, la recherche se développant, cette théorie a été remise en cause à partir de l'observation qu'en fait, avec le développement d'une communication, l'action collective se développe, basée sur la confiance. Ceci s'appuie notamment sur l'hypothèse que les individus sont bien intentionnés, avec néanmoins une rationalité limitée, mais qu'ils peuvent apprendre les normes et préférences d'autrui. La confiance qui se développe résulte d'une « assurance de réciprocité » dans l'action ou l'engagement. La coopération fait qu'il y a augmentation des bénéfices mutuels, donc le résultat dépasse la somme des intérêts individuels. Les collectifs d'usagers, avec ou sans réseau, s'avèrent plus pertinents pour gérer des biens communs que l'Etat ou le marché. Ceci peut être illustré, par exemple, par la meilleure résistance à la crise économique des acteurs de l'économie solidaire (associations, coopératives, mutuelles ) par rapport au système conventionnel d'entreprenariat basé sur l'actionnariat.