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1ères Rencontres des Grandes Cultures Bio - 24 novembre 2016 - Paris : Recueil de communications
Pascal GURY, Auteur ; Florent GUHL, Auteur ; Laurent BEDOUSSAC, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut Technique de l'Agriculture Biologique) | 2016Les 1ères Rencontres des Grandes Cultures Bio, organisées par l'ITAB, ARVALIS - Institut du Végétal et Terres Inovia, ont eu lieu le 24 novembre 2016, à Paris. Au sommaire de ce Recueil de communications : INTRODUCTION : - Le développement des grandes cultures bio : pour quels marchés ? ; - Les produits de grandes cultures biologiques au cur de la consommation alimentaire biologique. ASSOCIATIONS CÉRÉALES-LÉGUMINEUSES : - Performances et fonctionnement des associations céréales-légumineuses ; Quand chercheurs, coopérative et agriculteurs travaillent ensemble pour améliorer la production de la lentille par le biais des associations ; - Principes techniques pour conduire une association céréales-protéagineux ; - Association d'espèces : retour d'expérience de la CORAB, coopérative biologique. SOJA POUR L'ALIMENTATION HUMAINE ET ANIMALE : - Atouts et contraintes de la production de soja biologique en France ; - Transformer du soja biologique : les attentes d'un Fabricant d'Aliments du Bétail (FAB) ; - Transformer du soja biologique pour l'alimentation humaine : témoignage d'un acteur français. BLÉS PANIFIABLES : - Produire du blé bio pour répondre à la demande en pain bio : les attentes d'un meunier ; - Impact de l'insertion de légumineuses dans les systèmes de culture et de la fertilisation organique sur le couple rendement-teneur en protéines du grain de blé en AB ; - Analyse de la qualité des variétés de blé cultivées en AB ; - Du producteur au consommateur pour développer une filière de pain bio locale : l'exemple de la Provence. Les diaporamas de ces interventions sont en ligne à l'adresse : http://www.itab.asso.fr/publications/colloque-gc2016.php.
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2ème édition de Tech et Bio à Loriol dans la Drôme : Pari tenu pour le salon européen
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurPrès de 9 000 visiteurs, 150 exposants sur une quinzaine d'hectares et plus de 40 partenaires se sont retrouvés pour la 2ème édition de Tech et Bio, organisée à Loriol, dans la Drôme, par les Chambres d'agriculture. Aux côtés de multiples démonstrations de matériels, se sont tenues de nombreuses conférences consacrées aux filières, à la réglementation, à l'Europe, à l'innovation... Lieu de débats et de techniques, Tech et Bio est aussi un rendez-vous d'affaires pour nombre d'entreprises, telles la coopérative La Drômoise de céréales, ainsi que Cocorette ou Valsoleil, spécialisées dans la production d'ufs. Deux encarts sont consacrés, l'un au lancement d'une bourse d'échanges de produits bio alimentaires et non alimentaires, l'autre à une contractualisation pluriannuelle signée entre la Cavac (Coopérative agricole vendéenne d'approvisionnement, de ventes de céréales et autres produits agricoles), et BNA (Bio Nutrition Animale), deux entreprises situées en Vendée. Les contrats élaborés par BNA s'engagent sur les volumes de céréales, dont la moitié avec prix fixe, l'autre moitié étant négociée annuellement en fonction du prix du marché.
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2es Rencontres des grandes cultures bio : Un défi, consolider loffre
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLes secondes Rencontres des grandes cultures bio ont eu lieu le 22 janvier 2019, à Paris. Elles ont mis l'accent sur les moyens de consolider l'offre, tant au niveau quantitatif que qualitatif. L'enjeu est de répondre à lessor du marché de lalimentation bio. Malgré lenvol des surfaces en 2017, la filière peine à satisfaire la demande en meunerie et en alimentation animale, et elle narrivera pas à être autosuffisante à court terme. Le recours aux importations savère donc indispensable. La sécurisation de ces dernières passe par la mise en place dun système de contrôle interne performant (stockage intermédiaire, analyse déchantillons, méthode HACCP, audits fournisseurs ). Lenjeu est de montrer que le système de contrôle établi par les organismes certificateurs va au-delà de lobligation de moyens. Les questions de stockage et de triage du grain bio présentent également un véritable enjeu afin de préserver ses qualités technologiques et sanitaires. Pour cela, il est nécessaire de stocker des récoltes saines, sèches et propres, de respecter des mesures sanitaires (nettoyage, désinsectisations préventives) et, si besoin, davoir recours à des actions curatives avec de la terre de diatomée. La ventilation, pour descendre la température du grain en dessous de 12 °C (seuil à partir duquel les insectes ne se développent plus), est aussi un facteur de réussite. Les choix variétaux ont également été abordés lors de ces Rencontres : loffre sélargit, dautant plus quà lhorizon 2025, les semences et plants utilisés devront obligatoirement être bio, en prévision de lapplication du règlement bio européen UE 848/2018 qui fixe larrêt des dérogations dici 2035.
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Actualité économique : "Evolution du cours du lait, Janvier 2012 / Décembre 2013" ; Evolution des cours de la viande bio 2009-2013 ; Cours des céréales et oléo-protéagineux ; Cours de fruits et légumes, épicerie
Didier DESARMENIEN, Auteur ; Brigitte LAMBERT, Auteur ; Boris JEANNE, Auteur ; ET AL., AuteurL'article présente l'évolution du cours du lait de janvier 2012 à décembre 2013 (autosuffisance atteinte sur le marché du lait bio en France, prix du lait de 426/1000l en 2012 et 435/1000l en 2013 en Pays de la Loire) ; l'évolution des cours de la viande bio 2009-2013 (prix bio déconnectés du conventionnel depuis 10 ans, mais chahutés en 2013) ; les cours des céréales et oléo-protéagineux (en tendance octobre 2011 mars 2014 car les prix peuvent être différents selon les opérateurs) ; les cours de fruits et légumes, épicerie (2012-2014), issus de 3 principaux grossistes du MIN de Nantes (semaine 12 : 1,77 les 6 ufs, 1,18/l lait UHT ½ écrémé).
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Agribio Union tisse sa toile pour structurer la filière bio du Grand Sud-Ouest
Xavier CRESP, AuteurL'Union de coopératives bio Agribio Union affine sa stratégie pour conforter ses débouchés et sécuriser les entreprises de l'aval. Elle met en place des moyens logistiques et techniques pour rationaliser les productions bio sur sa zone. En sécurisant l'accompagnement technico-économique des producteurs, la collecte et la mise en marché, l'Union compte garantir un suivi auprès de la filière. Un objectif de doublement des volumes de céréales d'ici 2018 est annoncé par son président, Olivier Ladeveze.
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Agriculture et alimentation durables : Trois enjeux dans la filière céréales
Gilles CHARMET, Auteur ; Joël ABECASSIS, Auteur ; Sylvie BONNY, Auteur ; ET AL., Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2017
La filière céréales doit produire des aliments sains, de bonne qualité nutritionnelle, abordables pour tous et suffisamment rentables pour ses acteurs, tout en étant respectueux des cultures et de lenvironnement. Cette nécessité de systèmes agricoles et alimentaires durables se décline de la production à la consommation, mais peut aboutir à des objectifs contradictoires entre eux quil est essentiel de concilier vu limportance des céréales dans lalimentation. Ainsi, les filières utilisatrices du blé, notamment à lexport, exigent une teneur en protéines nécessitant une fertilisation azotée qui peut poser des problèmes environnementaux. Par ailleurs, la qualité sanitaire des céréales peut être affectée par certains contaminants. Enfin, si les aliments céréaliers sont reconnus pour leur qualité nutritionnelle, elle peut être diminuée dans les produits finis par certains ajouts (sel, sucre et gras) et avec lélimination dune partie des tissus périphériques des grains. Louvrage explore ces trois grands enjeux : teneur en protéines dans la filière blé tendre, qualité sanitaire des récoltes, valeur nutritionnelle des aliments céréaliers. Des stratégies sont présentées pour obtenir un taux de protéines acceptable pour la transformation et à lexport tout en utilisant moins dengrais azotés, et pour diminuer la présence de pesticides, mycotoxines et Éléments Traces Métalliques (ETM). Puis, diverses voies sont examinées pour améliorer la qualité nutritionnelle des produits céréaliers tout en maintenant leur qualité organoleptique. Enfin, les auteurs abordent des stratégies possibles pour concilier les diverses demandes en matière de qualité et dépasser les contradictions pour une plus grande durabilité.
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L'agriculture biologique : Chiffres clés : Edition 2010
L'édition 2010 de la publication annuelle de l'Agence Bio, "L'agriculture biologique : Chiffres clés", est parue. Ces chiffres clés offrent un panorama complet de l'agriculture biologique française, avec au sommaire : - L'agriculture biologique : un environnement préservé ; - L'agriculture biologique dans le monde ; - L'agriculture biologique dans l'Union Européenne ; - La bio en France, de la production à la consommation ; - Focus sur les filières bio en France ; - Exploitations et surfaces bio par production végétale et par région ; - Exploitations et cheptels bio par espèce et par région ; - L'agriculture biologique dans les régions ; - Autres informations. Ces données sont également téléchargeables sur le site de l'Agence Bio : http://www.agencebio.org. 2009. On constate une amplification de la dynamique de développement. Fin 2009, 16 446 exploitations agricoles étaient engagées en agriculture biologique, soit une augmentation de 23,7 % par rapport à 2008. Les exploitations bio représentaient 3,14 % des exploitations françaises. En 2009, la superficie en mode de production biologique était de 677 513 ha (+16 % par rapport à 2008), dont 151 875 ha en conversion. Les surfaces bio représentaient 2,46 % de la surface agricole utile en France métropolitaine. L'année 2009 s'est distinguée par une forte progression des surfaces en conversion (+86,2 %) alors que les surfaces certifiées bio ont augmenté de 4,7 %.
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L'agriculture biologique : Chiffres clés : Edition 2011
L'édition 2011 de la publication annuelle de l'Agence Bio, "L'agriculture biologique : Chiffres clés", est parue. Ces chiffres clés offrent un panorama complet de l'agriculture biologique française, avec au sommaire : - L'agriculture biologique : un environnement préservé ; - L'agriculture biologique dans le monde ; - L'agriculture biologique dans l'Union Européenne ; - La bio en France, de la production à la consommation ; - Focus sur les filières bio en France (les grandes cultures biologiques ; les filières laitières biologiques ; le secteur des viandes bovine, ovine et porcine biologiques ; le secteur avicole biologique ; le secteur des fruits et légumes biologiques ; la filière viticole biologique ; les filières plantes à parfum, aromatiques et médicinales biologiques) ; - Exploitations et surfaces bio par production végétale et par région ; - Exploitations et cheptels bio par espèce et par région ; - L'agriculture biologique dans les régions. Ces données sont également téléchargeables sur le site de l'Agence Bio, à l'adresse suivante : http://www.agencebio.org/pageEdito.asp?IDPAGE=196#filieres. Fin 2010, 20 604 exploitations agricoles étaient engagées en agriculture biologique, soit une augmentation de 25% par rapport à 2009 et de 55% par rapport à 2008. Les exploitations « bio » représentaient 4% des exploitations agricoles en France. La superficie en mode de production biologique était de 845 440 ha (+25% par rapport à 2009), dont 273 626 ha en conversion. Les surfaces conduites en bio représentaient 3,09% de la surface agricole de France. En 2010, les surfaces en conversion ont très fortement augmenté : + 80%. Les surfaces certifiées bio (au terme de la période de conversion) ont augmenté de 8,8% par rapport à 2009. Au vu des surfaces en conversion, les surfaces certifiées bio augmenteront, en toute logique, de plus de 15% en 2011, et plus encore en 2012.
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Lagriculture biologique en Normandie
Ce document récapitule les chiffres-clés de la bio en Normandie. Il se base sur les chiffres recueillis en 2018 par lObservatoire National de lAgriculture Biologique (Agence BIO), et offre également des tendances pour lannée 2019 (ex : tendances de conversion) à travers des analyses plus qualitatives menées par Bio en Normandie et la Chambre régionale dagriculture de Normandie. Après avoir contextualisé lévolution générale de la bio en France et dans cette région, des données détaillées sont apportées pour chaque filière normande : lait (bovin, ovin, caprin), viande (bovin, ovin, porcin, volaille de chair), poules pondeuses, apiculture, produits de la mer, fourrages, grandes cultures, cultures industrielles, légumes frais, fruits, PPAM et autres filières végétales (safran, cultures florales ). Pour chacune dentre elles, le nombre de fermes, la production, le cheptel, les surfaces, la transformation et les circuits de commercialisation sont évoqués. Des données sont également présentées, relatives aux préparateurs (entreprises réalisant des opérations de transformation, de conservation ou de conditionnement de produits), à la restauration, aux distributeurs, aux importateurs et aux exportateurs de produits bio (en France et en Normandie). La consommation de produits alimentaires biologiques est également abordée.
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L'agriculture biologique et ses filières en Auvergne - Edition 2013 (Chiffres clés 2012)
En 2012, l'Auvergne comptabilise : 927 exploitations bio avec + 2 % d'évolution sur 2012/2011 (8ème rang français) ; 47 600 ha certifiés bio + conversion : Evolution 2012/2011 : + 3 % (9ème rang français) ; 3,2 % de la SAU en bio (13ème rang français). L'année 2012 est témoin d'un ralentissement du développement de l'agriculture biologique en Auvergne, comparé aux chiffres des trois années précédentes. En effet, les conversions sont moins dynamiques et certaines productions observent même une stagnation dans les surfaces ou le nombre d'animaux nouvellement engagés en bio. Néanmoins, la croissance est toujours présente globalement et la structuration biologique s'affirme de plus en plus... Présentation, département par département, des chiffres clés 2012 et de la situation en Auvergne : - Les filières biologiques en Auvergne en 2012 : Filières viande : Bovins, Ovins, Porcs, Volailles ; Filière lait ; Filière céréales et oléo-protéagineux ; Filière fruits, légumes et viticulture ; Filière plantes à parfum, aromatiques et médicinales ; - Distribution et consommation des produits biologiques : De plus en plus d'opérateurs pour la distribution des produits bio en Auvergne ; La consommation de produits biologiques.
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En Alsace, un moulin qui va très vite
Thomas CALINON, AuteurAu XIIIème siècle, des moines cisterciens ont bâti leur moulin à Krautwiller, en Alsace. Huit siècles plus tard, le Moulin Meckert-Diemer est toujours implanté au même endroit. Société familiale depuis neuf générations, l'entreprise est, depuis 1970, entre les mains d'Édouard Meckert et de son épouse. Le Moulin des Moines a forgé sa notoriété grâce à ses spécialités à base d'épeautre et de petit épeautre bio, contribuant largement à réhabiliter ces céréales oubliées. Aujourd'hui, le Moulin emploie cinquante personnes et affiche un chiffre d'affaires de 18 millions d'euros. Il produit de nombreuses farines, des pâtes, des semoules, des galettes de céréales soufflées, des müeslis... Au cours des quinze dernières années, Édouard Meckert a repris plusieurs entreprises locales en difficulté et a repositionné les productions totalement ou partiellement sur le bio. Aujourd'hui, ce sont plus de 1500 références de produits bio qui sont proposées, dont les deux tiers fabriqués en interne.
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Analyse du marché des produits biologiques en fonction du développement du secteur biologique au Québec
Louis-Samuel JACQUES, Auteur ; Julie LOUVEL, Auteur ; Catherine LESSARD, Auteur ; ET AL., Auteur | QUEBEC (825, rue Raoul-Jobin, G1N 1S6, CANADA) : ECO RESSOURCES CONSULTANTS | 2012La filière biologique du Québec a publié une analyse sur les marchés biologiques de cinq filières québécoises: les fruits et légumes, les produits laitiers, les viandes, l'acériculture, et les céréales. L'étude, réalisée par la firme Écoressource consultants, fait, pour chacune de ces filières, un état de la situation, traite de l'approvisionnement et la demande, identifie des défis de la filière et des priorités d'action. Les filières du lait et du sirop d'érable seraient en meilleure position que les autres, en raison de l'agence de vente aux conditions avantageuses, la réserve de croissance des acheteurs stabilisant les volumes disponibles, et des fonds promotionnels disponibles. Les fruits et légumes, ainsi que les grains, sont fortement concurrencés par les importations, tandis que la filière des viandes fait face à d'importants coûts, tant pour la transition de la production que pour les opérations de transformation sans économies d'échelle. Selon les auteurs, la filière doit envisager des démarches de stimulation de l'offre; promouvoir des initiatives de coordination verticale et des chaînes de valeurs; améliorer le « marketing mix » (produit, prix, promotion, placement); créer un observatoire du secteur biologique; élaborer des stratégies de positionnement et d'amélioration de la notoriété du bio; et élaborer des stratégies de gestion de crise. Le travail a été basé sur une revue de littérature et des entrevues avec une dizaine d'intervenants.
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Une bière 100 % locale ?
Marion PAQUET, AuteurEn France, on compte actuellement environ 1 300 brasseries, dont une majorité de micro-brasseries. 90 % des brasseurs achètent leur malt à l'étranger, en Belgique et en Allemagne principalement, et 80 % de la production de houblon utilisée dans l'Hexagone provient des États-Unis, d'Angleterre et d'Allemagne. Si les brasseurs artisanaux visent d'abord la qualité, sans forcément considérer comme un problème de s'approvisionner à l'étranger, de plus en plus de consommateurs font valoir leurs attentes vis-à-vis de l'origine locale des produits entrant dans la composition de la bière. Pour Edouard Roussez, président de l'association Houblons de France, les houblonnières françaises, qui se sont adaptées aux industriels, proposent majoritairement des variétés peu chères, mais pauvres gustativement. En bio, c'est même la pénurie pour certains houblons... Edouard Roussez fait partie de ces acteurs du monde brassicole qui tentent aujourd'hui de relocaliser, en France, la filière houblon, notamment en créant du lien entre brasseurs et agriculteurs et en initiant la recherche-développement. Un travail de documentation sur les variétés de houblon a également commencé. Pour le malt, le problème se pose différemment. En effet, la France est un des premiers producteurs de malt brassicole au monde. Mais elle exporte 80 % de sa production, les grosses distilleries du secteur estimant que les quantités demandées par les brasseurs indépendants sont trop faibles. Ces derniers en importent 90 %. Face à ce constat, Guillaume Bourdon, suite à un séjour en Ardèche, sest lancé dans la création dune malterie en Rhône-Alpes. La coopérative Malteurs Echos est née il y a 7 ans et prévoit une production de 1 500 tonnes de céréales maltées dici 2020, dont 80 % sont récoltées à moins de 100 km de la malterie. Pour lagriculture, cette nouvelle demande est non seulement une opportunité de diversification des exploitations, mais également dinstallation.
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Le bio prend son envol en grandes cultures
Christian GLORIA, AuteurEn 2017, en France, les grandes cultures bio représentaient 390 000 ha, contre seulement 250 000 ha en 2014. Ces surfaces bio ne correspondent pourtant quà 3,3 % de la surface totale en grandes cultures. Une progression des conversions est toujours attendue afin de répondre à la forte demande sociétale en produits bio. En effet, plus d1/4 du blé bio est importé et son utilisation, notamment en meunerie, est toujours en croissance (15 à 18 % par an). Une seconde forte demande provient de lélevage puisque près de 60 % des céréales bio sont utilisées pour la fabrication daliments du bétail. Cependant, certains freins subsistent à la conversion en bio : les conditions de tri et de stockage optimales pour éviter les adventices et le besoin de technicité. Selon Burkhard Schaer, dirigeant du bureau détude Ecozept, certains freins seront levés, poussés par les tendances alimentaires qui incitent à la conversion et face au retrait de certains produits phytosanitaires qui rendra la culture en conventionnel plus compliquée et coûteuse.
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Bioagri relocalise la production en nutrition animale
Sonia REYNE, AuteurIl y a quelques années, Jean-Charles Cizeron a créé Bioagri, une structure en conseil et développement destinée aux agriculteurs bio ou en conversion. Jean-Louis Mosnier en est le responsable. Bioagri fournit des semences aux céréaliers bio et collecte leurs productions par le biais d'Euréa, groupe partenaire. Il gère intégralement la qualité et la traçabilité de ses matières premières. Avec une plate-forme logistique et un réseau de distribution bien implanté dans la nouvelle grande région, l'approvisionnement en semences céréalières, fourragères et oléoprotéagineux nutritionnels, amendements et engrais est assuré. Les produits collectés sont transformés par des entreprises locales.