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Démarches Qualité et RSE de la filière des fruits et légumes, les tendances 2022
Catherine GLEMOT, AuteurLe CTIFL a réalisé une enquête pour dresser un panorama des démarches de qualité et de certification au sein de la filière des fruits et légumes. Quelles orientations se profilent ? Quels sont les avis des professionnels sur ces démarches ? Comment ces démarches prennent-elles en compte les attentes sociétales ? Sont-elles des leviers de valorisation des produits dans un contexte d'évolution des coûts ? L'enquête, réalisée à l'automne 2022, a reçu 172 réponses. Les SIQO (Signes d'Identification de la Qualité et de l'Origine) AOC/AOP, IGP et Label Rouge ont légèrement crû sous l'effet probable de la loi Egalim. Au stade production, Globalgap est toujours en tête des démarches qualité quand HVE (Haute Valeur Environnementale) augmente et passe devant l'agriculture biologique. La RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) trace progressivement son chemin. Les démarches qualité sont généralement multiples, par exemple plus de six en moyenne pour les expéditeurs. Les entreprises ont un réel intérêt pour les démarches qualité, mais émettent des critiques de plus en plus importantes et appuyées à leur encontre.
Démarches et signes de qualité Partie 2 : Perception par les consommateurs
Catherine BAROS, Auteur ; Catherine GLEMOT, Auteur ; Cathy ECKERT, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (97 Boulevard Pereire, 75 017, FRANCE) : CTIFL (Centre Technique Interprofessionnel des Fruits et Légumes) | 2023En 2021/2022, une étude du CTIFL a été consacrée à la perception, par les consommateurs français, de nouvelles démarches qualité et certification de loffre en fruits et légumes frais (HVE, nutri-score, mentions, labels...). Cette étude avait pour objectif dévaluer le degré de compréhension et l'intérêt des consommateurs pour de nouvelles démarches, en comparaison avec les références connues (AB, Label Rouge...), alors que ces nouvelles démarches sont encore peu, voire pas, valorisées auprès du public. Ce document, qui fait la synthèse de la seconde phase de cette étude, met en évidence l'intérêt limité des consommateurs pour de nouveaux signes ou labels et apporte notamment des éclairages sur les attentes des consommateurs français en matière de traçabilité et sur leur confiance dans les fruits et légumes français.
Dossier de presse : Observatoire des prix des fruits et légumes 2023
Familles Rurales présente, pour la 17ème année consécutive, les résultats de son Observatoire des prix des fruits et légumes, dans l'objectif d'aider les ménages à consommer de manière éclairée en cette période d'inflation et d'étudier la répartition des marges du rayon fruits et légumes. L'étude des prix 2023 porte sur un panier de 9 fruits et 10 légumes frais, conventionnels et bio, présents dans 4 surfaces de vente (hypermarchés, supermarchés, EDMP type hard discount et magasins bio). Cette année, le niveau des prix atteint un nouveau record : le panier en conventionnel a augmenté de 16 % en un an (et de 11 % en bio), soit 3,5 fois plus que l'inflation générale. Respecter le PNNS (Plan National Nutrition Santé) représente entre 5 % et 18 % d'un SMIC net mensuel, pour une famille de 4 personnes, selon la composition du panier (18 % correspondant à du tout bio). Le document indique des prix moyens de fruits et légumes, en agriculture biologique et en agriculture conventionnelle ; et se penche sur le système des marges dans les relations commerciales qui pénalise autant les producteurs que les consommateurs.
Fruits et légumes : Meilleur marché en circuit court ?
Elsa CASALEGNO, AuteurFin 2022, l'UFC-Que Choisir a réalisé une enquête sur les prix de vente des fruits et légumes dans plusieurs points de vente en circuits courts (vente à la ferme, magasins de producteurs, Amap...) et dans des enseignes de la grande distribution. Verdict : le coût d'un panier de fruits et légumes issus de l'agriculture conventionnelle est le même pour le consommateur en circuits courts et dans la grande distribution (38 ) ; pour les produits issus de l'agriculture biologique, il est inférieur en circuits courts. On note toutefois des disparités selon les fruits ou légumes concernés. L'absence d'intermédiaires (ou la présence d'un seul intermédiaire) limite les marges prises par ces différents intervenants de la chaîne de distribution. Ainsi, si les agriculteurs qui commercialisent en circuits courts s'estiment mieux rémunérés, cela n'impacte pas le prix pour les consommateurs. Après un boom pendant la crise sanitaire en 2020, puis un reflux, les ventes en circuits courts repartent à la hausse, début 2023, dans un contexte de forte inflation.
Lettre Info Marchés - Mai 2023
FNAB, AuteurCette Lettre Info FNAB fait un bilan de l'évolution des marchés de l'agriculture biologique entre 2019 et début 2023, période marquée par différentes crises successives (Covid-19, guerre en Ukraine, inflation). En magasins spécialisés, le chiffre d'affaires est en baisse début 2023 et retrouve ainsi son niveau de 2019, après des augmentations en 2020 et 2021. Cette baisse reste toutefois modérée grâce aux bonnes ventes de fruits et légumes (+5 % en 2023, par rapport à 2022), dont les prix sont restés relativement stables, contrairement aux fruits et légumes conventionnels et aux autres familles de produits. En grande distribution (GMS), les ventes de produits bio ont également baissé début 2023, par rapport à début 2022 (entre -11,6 et -15 %), et à un rythme plus poussé que pour les produits conventionnels. En magasins spécialisés comme en GMS, l'inflation s'avère moins marquée pour les produits biologiques que pour les produits conventionnels. Un zoom est proposé sur l'Allemagne, où le marché des produits bio est aussi en repli, et sur la Belgique, qui a mis en place un observatoire des prix bio en magasins spécialisés et en grande distribution.
Loïc Guines, président de lAgence Bio : "Il faut se mobiliser tous azimuts" ; Les Culturales : Crise de la bio : quels atouts pour la surmonter ? ; Productions légumières : Une nécessité : optimiser les ventes ; Prince de Bretagne : "Soutenir les nouveaux bio"
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Jean-Martial POUPEAU, Auteur ; Frédéric RIPOCHE, AuteurFace au contexte de crise que traverse aujourdhui la bio, pour Loïc Guines, président de lAgence BIO, « il faut se mobiliser tous azimuts ». En effet, différents leviers sont mobilisables, mais il faut agir maintenant, face aux grandes difficultés des producteurs et des filières. Ainsi, il est nécessaire de dynamiser fortement la consommation, notamment par plus de communication, la campagne BioRéflexe en cours devant être renforcée et relayée au niveau régional. Il faut aussi un soutien plus affirmé de lÉtat, dautant plus si on veut atteindre lobjectif, à lhorizon 2030, de 21 % de SAU en bio. La loi Egalim est aussi un levier et tout doit être fait pour atteindre les objectifs fixés. Les exportations peuvent aussi offrir des débouchés et ainsi limiter les déclassements de produits bio en conventionnel. Le constat est partagé par nombre dacteurs interviewés ici : la bio présente des atouts à mettre en valeur pour surmonter cette crise, comme ses externalités positives. Sil faut renforcer la communication et, notamment, éduquer les enfants, le cahier des charges doit aussi évoluer pour prendre en compte de nouvelles attentes des consommateurs : bien-être animal, certes, mais aussi équité. Chacun a son rôle à jouer, comme, par exemple, pour les légumes en GMS, promouvoir lorigine France malgré le contexte inflationniste et la baisse de consommation. Il faut aussi optimiser loffre pour assurer une vraie reprise du marché et sappuyer sur certains constats : en grande distribution, les îlots bio bien identifiés sont un plus pour les ventes et le drive reste bien placé pour les produits issus de lAB. A noter que les hausses de prix observées sont plus marquées en conventionnel, ce qui peut être aussi un autre argument en faveur de la bio.
Le marché alimentaire bio en 2022
C. RENAULT, Auteur ; C. LEPEULE, Auteur ; T. CHEVER, Auteur ; ET AL., Auteur | MONTREUIL-SOUS-BOIS (12 Rue Henri Rol-Tanguy, 93 100, FRANCE) : AGENCE BIO (Agence Française pour le Développement et la Promotion de l'Agriculture Biologique) | 2023Ce rapport d'évaluation du marché alimentaire bio français 2022, réalisé par AND International pour l'Agence BIO, visait à estimer l'évolution du marché en 2022 et les perspectives pour 2023. D'après les réponses des opérateurs économiques des filières biologiques aux enquêtes d'AND International, les ventes de produits alimentaires bio sont en recul de près de 5 % en valeur et de 9 % en volume. Ce sont les ventes de viandes biologiques qui sont les plus impactées par la baisse de consommation des ménages. À ceci, s'ajoute un taux de déclassement atteignant les 40 % à certaines périodes de l'année pour le lait, les ufs et la viande de porc, ce qui pousse certaines exploitations à abandonner la certification bio. Quant à l'aval, le nombre d'emplois est en diminution pour la première fois depuis 15 ans, particulièrement dans le commerce de détail spécialisé. Des analyses transversales sont réalisées sur plusieurs autres thématiques : le commerce équitable bio, la situation dans les différentes régions, le marché de la restauration, les fruits et légumes frais, le vin bio, les céréales, les oléoprotéagineux, le secteur laitier, les viandes de boucherie, les productions avicoles, les produits alimentaires intermédiaires (farine, sucre, huile...).
Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Juin 2023
La Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique, publiée par lAgence BIO, apporte une photographie détaillée et actualisée du marché et des filières biologiques en France, avec également des données à l'échelle mondiale. Cette note, publiée en juin 2023, traite : 1 - des filières animales (secteur laitier ; secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; secteur avicole) ; 2 - des filières végétales (secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; secteur des fruits et légumes ; secteur viticole) ; 3 - de l'évolution du marché bio français ; 4 - des échos du monde. Mi-mai, le Ministère en charge de l'Agriculture a annoncé le renforcement du plan de soutien au secteur bio, avec un appui additionnel de près de 200 millions d'euros, dont 60 millions consacrés à la résolution des difficultés les plus urgentes des filières bio. Au cours des 4 premiers mois de 2023, le solde entre les conversions bio et les déconversions reste positif. Au premier trimestre 2023, la collecte de lait de vache bio a reculé de 1,0 % par rapport au premier trimestre 2022, tandis que les ventes de lait bio en GMS ont reculé de 10,3 % en volume, mais ont progressé de 6,7 % en valeur. Les ventes dufs bio ont baissé de 4,4 % en volume et ont progressé de 14,2 % en valeur en GMS, par rapport au premier trimestre 2022. En mars 2023, les ventes de 15 fruits et légumes bio ont reculé de 12,5 % en volume et de 6,0 % en valeur, par rapport à mars 2022.
Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Mars 2023
La Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique, publiée par lAgence BIO, apporte une photographie détaillée et actualisée du marché et des filières biologiques en France, avec également des données à l'échelle mondiale. Cette note, publiée en mars 2023, traite : 1 - des filières animales (secteur laitier ; secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; secteur avicole) ; 2 - des filières végétales (secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; secteur des fruits et légumes ; secteur viticole) ; 3 - de l'évolution du marché bio français ; 4 - de l'agriculture bio en Guyane et aux Antilles ; 5 - des échos du monde. Cinq régions ont décidé de prolonger d'un an l'aide au maintien à l'agriculture biologique (la Bretagne, le Centre-Val de Loire, la Nouvelle-Aquitaine, les Pays de la Loire et l'Occitanie). En 2022, la collecte de lait de vache bio a progressé de 2,7 % par rapport à 2021, tandis que les ventes de lait bio en GMS ont reculé de 8,8 % en volume et de 2,6 % en valeur. Les ventes dufs bio ont baissé de 5,8 % en volume mais ont progressé de 1,5 % en valeur en GMS, par rapport à 2021. Les ventes de 15 fruits et légumes bio ont reculé de 9,5 % en volume et de 12,1 % en valeur, par rapport à la moyenne 2019-2021.
Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Septembre 2023
La Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique, publiée par lAgence BIO, apporte une photographie détaillée et actualisée du marché et des filières biologiques en France, avec également des données à l'échelle mondiale. Cette note, publiée en septembre 2023, traite : 1 - des filières animales (secteur laitier ; secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; secteur avicole) ; 2 - des filières végétales (secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; secteur des fruits et légumes ; secteur viticole) ; 3 - de l'évolution du marché bio français ; 4 - des échos du monde. Fin septembre, le Ministère en charge de l'Agriculture a annoncé un nouveau budget pour la promotion des produits bio (5 millions d'euros en plus) et un renforcement du Fonds Avenir Bio (5 millions d'euros supplémentaires). Au terme des 8 premiers mois de 2023, le solde entre les conversions bio et les déconversions est devenu négatif pour la première fois depuis 15 ans. Au premier semestre 2023, la collecte de lait de vache bio a reculé de 3,9 % par rapport au premier semestre 2022, tandis que les ventes de lait bio en GMS ont reculé de 10,3 % en volume, mais ont progressé de 6,4 % en valeur. Les ventes dufs bio en GMS ont baissé de 5,8 % en volume et ont progressé de 10,7 % en valeur sur cette période ; à noter que, en GMS, le prix de la boîte de 6 ufs bio a progressé de 23 %. Quant aux ventes de fruits et légumes bio, elles ont reculé de 9,2 % en volume et de 4,3 % en valeur, au deuxième trimestre 2023, par rapport au deuxième trimestre 2022.
L'Observatoire régional de l'agriculture bio en Occitanie : Conjoncture de la bio régionale Décembre 2022
Ce document s'intéresse à la conjoncture de la bio, en décembre 2022, en région Occitanie. Il aborde le marché, les dynamiques générales et la situation, filière par filière. Les conversions et les installations en bio continuent à alimenter les filières, même si elles connaissent un ralentissement. Le marché bio semble commencer à se stabiliser, après des mois de chute. La GMS continue à déréférencer les produits bio, tandis quen distribution spécialisée, la situation semble se consolider. Un effort de communication est à faire, auprès du consommateur, pour mettre en valeur les plus-values des produits bio et pour soutenir leur consommation, dans un contexte où les écarts de prix avec le conventionnel se resserrent et où une concurrence existe avec d'autres labels non-bio. Avec laugmentation du coût des matières premières dun côté, et avec la diminution de la consommation et du plafonnement des prix de vente de lautre, lenjeu actuel est d'accompagner les filières bio dans leur développement (diversification des gammes, développement de circuits de commercialisation alternatifs...), tout en faisant face à la flambée du prix de lénergie et des coûts de production.
Provence-Alpes-Côte d'Azur : Les filières sinterrogent sur lavenir
Marion COISNE, AuteurLe Rendez-vous Tech&Bio Cultures méditerranéennes sest tenu, du 18 au 20 octobre 2022, à Avignon. Il a été hébergé au sein du salon MedAgri. Cet évènement a été loccasion de faire le point sur les filières biologiques de Provence-Alpes-Côte dAzur, la première région biologique de France en matière de surface (35,8 % de sa surface agricole était en bio en 2021). Actuellement, entre les difficultés liées au marché et la nouvelle PAC, les filières bio de ce territoire ne sont pas très dynamiques et sont plutôt attentistes. Les incertitudes ne poussent pas de nouvelles fermes à se convertir à la bio, mais il ny a pas pour autant de décertifications. Les filières les plus impactées sont le maraîchage (notamment les légumes dété) et les fruits à pépins, avec une forte baisse de la consommation. Des difficultés en termes de commercialisation sont également de plus en plus observées avec les PPAM. Des assises de la bio en PACA, organisées par la Chambre dagriculture régionale et par Bio de Provence, sont prévues au premier semestre 2023. Elles réuniront des producteurs, des organisations de producteurs, des transformateurs, des distributeurs, des grossistes, des services de lÉtat, etc. afin déchanger sur la situation des filières biologiques, de dresser un constat commun et didentifier les freins prioritaires à lever.
La restauration collective achète bio et durable
Véronique BARGAIN, AuteurEn 2018, 8 % des fruits et légumes frais étaient commercialisés en restauration hors domicile, dont 50 % en restauration collective. En 2021, selon le ministère, la restauration scolaire était proche des 50 % de produits durables. Cette même année, selon lAgence BIO, la part du bio était de 5 à 6 %, avec, en produits phares, les fruits et légumes et les laitages. Cependant, linflation est une menace pour le respect de la loi Egalim.
State of organic produce 2022
Dans ce rapport, Organic Produce Network présente un état des lieux de la vente au détail des fruits, légumes, herbes et épices issus de l'agriculture biologique, en 2022, aux États-Unis, ainsi que des informations spécifiques sur 20 de ces produits biologiques. Malgré un contexte difficile (hausse des prix, problèmes de main duvre et de chaînes d'approvisionnement) et une baisse des volumes de 3,7 % par rapport à 2021, le marché des produits frais biologiques (fruits et légumes) a connu une augmentation des ventes de 3 % en un an, due à l'augmentation des prix. Côté production, les innovations ont permis de mieux répondre aux demandes des consommateurs.
2021 : Retournement ou pause passagère : Un marché bio qui sinterroge
Xavier VERNIN, AuteurSelon Kantar, qui observe les achats de 12 000 ménages représentatifs de la population française pour leur consommation à domicile, le marché des fruits et légumes bio a fortement augmenté entre 2015 et 2021 (même si le surcoût est den moyenne 30 % par rapport aux prix des produits conventionnels). 2020 a été une année très atypique en raison de la crise sanitaire. Elle a été globalement profitable aux fruits et légumes frais, dont les fruits et légumes bio. Parallèlement, lessor du marché bio a été porté par la diffusion des produits biologiques dans tous les circuits de distribution : ils se sont ouverts à un plus large public que la clientèle des magasins spécialisés, en étant de plus en plus référencés dans des circuits généralistes (grande distribution). Toutefois, lannée 2021, et son retour à une situation « normale » (sans confinement), a été accompagnée dune baisse des achats des fruits et légumes bio, et, plus généralement, de lensemble des produits bio. Cette pause, ou du moins, cet essoufflement du marché bio, rencontré pour la première fois, interroge sur les limites à lexpansion de ce marché. Kantar, qui a suivi cette évolution, apporte des éléments de réponse. Les raisons sous-jacentes à cette baisse de croissance du marché bio sont notamment évoquées : concurrence des autres labels ou dune offre locale, report vers des produits moins onéreux, etc.
L'agriculture biologique en région Nouvelle-Aquitaine : Chiffres 2021 et tendances 2022
Fin 2021, la région Nouvelle-Aquitaine comptait 8 799 fermes bio, soit 13,7 % des exploitations agricoles de la région. Le nombre total a été multiplié par deux en 5 ans. 1 100 exploitations se sont engagées en bio en 2021 et environ 30 000 ha sont passés sur un mode de production biologique. Après un point général sur le marché bio français 2021-2022, ce document présente, pour la région Nouvelle-Aquitaine et pour chaque production végétale et animale : les chiffres, les faits marquants, le bilan du marché en 2021, les tendances du marché en 2022, les perspectives de développement de la filière, ainsi que les contacts en région de conseillers spécialistes de chaque production et de chaque filière.
Lagriculture paysanne a-t-elle atteint un plafond de verre ?
Jonathan CHABERT, AuteurLa conjoncture économique du début dannée 2022 est difficile pour les arboriculteurs et les maraîchers en circuits courts, en particulier pour ceux qui se sont installés récemment. Cet article analyse les raisons de ces difficultés.
La bio en crise de croissance ?
Véronique BARGAIN, AuteurEn 2021, la consommation de produits biologiques a connu une baisse. Pour les fruits et légumes, cette baisse de consommation est générale, et concerne aussi, dans une moindre mesure, les produits conventionnels. Pour cette même année, les chiffres de l'Agence BIO révèlent un taux de déconversion des fermes en agriculture biologique sensiblement équivalent aux années précédentes. Une grande partie de ces déconversions est toutefois liée à des départs à la retraite, et les conversions, bien que moindres, se poursuivent. Dans ce contexte, où l'offre poursuit sa croissance alors que la demande ralentit, la filière doit faire d'autant plus d'efforts pour sa structuration : les importations en fruits et légumes biologiques sont encore importantes et le débouché de la restauration collective reste à développer.
Biofruit Congress fait le point sur le marché bio
Julie BUTLER, AuteurEn octobre 2022, la 5ème édition du Biofruit Congress a accueilli des acteurs de la filière bio pour évaluer les perspectives de l'offre et de la demande en fruits et légumes biologiques en Europe : production, importations, motivations et préoccupations des consommateurs, empreinte carbone...
Démarches et signes de qualité : Quelle en est la perception par les consommateurs ?
Catherine BAROS, Auteur ; Catherine GLEMOT, Auteur ; Cathy ECKERT, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (97 Boulevard Pereire, 75 017, FRANCE) : CTIFL (Centre Technique Interprofessionnel des Fruits et Légumes) | 2022En 2021/2022, une étude du CTIFL a été consacrée à la perception, par les consommateurs français, des démarches qualité et certification de loffre en fruits et légumes frais (SIQO, Equitable, HVE, sans pesticides...). Cette étude avait pour objectif dévaluer le degré de compréhension des consommateurs, alors que ces démarches sont encore peu, voire pas, valorisées auprès du public. Ce document constitue la synthèse de la première phase. Il se compose dun bref descriptif de loffre existante et dun résumé des informations disponibles sur la demande.
Distribution vrac et EAP
Christophe BEAUBATON, Auteur ; Lucia PEREIRA, Auteur ; BIO-LINEAIRES, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier de Bio Linéaires est consacré aux EAP (Epiceries Alternatives de Proximité) qui regroupent, notamment, les magasins vrac, les boutiques zéro déchet et les magasins de producteurs. 1 Le premier article est une interview dans laquelle Claire Dupont, fondatrice du magasin « Au tour du Vrac », à Tours (37), explique son parcours, de sa vie parisienne à l'ouverture de son épicerie de proximité. 2 L'article suivant s'intéresse au profil type des commerçants du réseau EAP. 3 Dans le troisième article, une enquête a été menée auprès des EAP, afin de connaître leur approche sur le rayon fruits et légumes bio. 4 Larticle suivant fait le point sur le projet de décret 2022 réglementant la vente des produits en vrac. Un encart fournit des informations sur le Salon du Vrac, rendez-vous organisé par Réseau Vrac, dont la 4ème édition a eu lieu en 2022, à Paris. 5 La carte de France 2022 des Épiceries Alternatives de Proximité offre un aperçu des points de vente EAP, au nombre de 1011 en juin 2022, par région. 6 Larticle suivant présente quatre nouveautés de la distribution vrac. 7 Pour terminer, les innovations lauréates du concours Trophées du Vrac sont présentées.
Dossier : Une commercialisation commune pour des maraîchers ardennais, et bien plus encore...
Sophie BOMEL, Auteur ; Geneviève DE RUBÉIS, AuteurL'association ardennaise Brouette et Fourchette compte, aujourd'hui, 9 membres, tous maraîchers bio diversifiés ou arboriculteurs-maraîchers bio, en vente directe. Elle fonctionne autour de l'entraide (prêt de matériel, coups de main, achats communs...), d'approvisionnements en commun et de la vente en collectif. L'objectif est de fédérer les maraîchers bio, dans un territoire où le maraîchage biologique est peu développé, afin de rompre l'isolement et de partager leurs expériences, et de sécuriser l'activité des membres de l'association, en faisant évoluer, notamment, leur système de commercialisation. Au-delà de l'entraide et d'une commercialisation commune, l'association permet de favoriser l'installation de nouveaux maraîchers sur le territoire. Geneviève, membre de Brouette et Fourchette depuis 7 ans, partage son témoignage.
Dossier de presse : Campagne "Prenez en main la bio !"
Face à un recul inédit de la demande en produits biologiques en 2021, tendance qui s'est poursuivie en 2022, le Cniel et Interfel, avec le soutien financier de l'Union Européenne, ont lancé, en 2022, une campagne pour promouvoir les produits laitiers bio et les fruits et les légumes frais bio. En effet, si la production bio continue d'augmenter, la consommation ralentit, ce qui met en péril l'activité des acteurs engagés en bio. Pourtant, l'agriculture biologique reste bien perçue dans l'esprit des Français, en particulier pour son impact positif sur l'environnement. De plus, les attentes des Français concernant la proposition de produits bio en dehors du domicile demeurent fortes. Les objectifs de cette campagne de communication « Prenez en main la bio ! » sont, premièrement, de sensibiliser et de former les professionnels aux spécificités et aux valeurs de l'agriculture biologique européenne ; deuxièmement, d'accompagner le développement de loffre et de la consommation de produits biologiques européens en restauration collective, afin d'atteindre les objectifs de la loi EGAlim.
Dossier de presse Familles Rurales : Observatoire des prix des fruits et légumes 2022
Familles Rurales présente les résultats de son Observatoire des prix des fruits et légumes, pour aider les ménages à consommer de manière éclairée, particulièrement en cette période d'inflation, et pour sensibiliser les décideurs à l'urgence de déployer un plan permettant aux familles d'accéder à une alimentation de qualité. Létude des prix 2022 porte sur un panier de 9 fruits et 10 légumes frais, conventionnels et bio, sur 4 surfaces de vente. Cette année, le niveau des prix atteint un record : le panier en conventionnel a augmenté de 11 % en un an, soit deux fois plus que l'inflation, s'élevant déjà à 5 %. Les fruits et les légumes bio semblent moins impactés par l'inflation que les produits conventionnels, mais ils demeurent chers et, pour certains, peu accessibles à toutes les bourses. Respecter le PNNS (Plan National Nutrition Santé) représente entre 5 % et 16 % d'un SMIC net mensuel, pour une famille de 4 personnes, selon la composition du panier (16 % correspondant à du tout bio).
Dossier : Tout pour rebooster le rayon fruits & légumes
Laura DUPONCHEL, Auteur ; Claude AUBERT, Auteur ; Antoine LEMAIRE, Auteur ; ET AL., AuteurÀ l'heure où des études témoignent de la présence de résidus de pesticides dans les produits non-bio, d'autres labels, tels que la Haute Valeur Environnementale (HVE) et le Zéro résidu de pesticides (ZRP), jouent, pour les auteurs, une concurrence déloyale à la bio. En effet, ces labels, s'ils présentent un progrès par rapport au conventionnel, sont loin des exigences de la bio et de garantir l'absence de pesticides dans les fruits et légumes. Face à la baisse des ventes de fruits et légumes en magasins bio, ce dossier rappelle les atouts des produits issus de l'agriculture biologique, ainsi que les impacts positifs de la bio sur l'environnement et la santé humaine. Un comparatif de prix relevés dans huit réseaux de distribution met en évidence que le prix de certains fruits et légumes, contrairement aux idées reçues, n'est pas toujours plus élevé en magasins bio, comparé, notamment, à la grande distribution. Un article fournit, à l'attention des détaillants bio, des conseils d'optimisation du rayon fruits et légumes. Il est suivi par une enquête, réalisée en partenariat avec Bio Panel, qui traite de l'évolution des perceptions et des attentes des consommateurs. Pour finir, un article aborde l'évolution de la consommation de fruits et légumes bio en Allemagne.
Des fines herbes bio dans un outil high-tech
Véronique BARGAIN, AuteurAngel Rodriguez, créateur de la société Bioplants, près dAngers, produit des plants dherbes aromatiques bio, prêtes à cueillir, destinés à la vente aux rayons fruits et légumes, en grande distribution et en magasins bio. Aujourdhui, les 15 000 m² de serres de Bioplants permettent de cultiver vingt espèces de plantes aromatiques pour le Grand Ouest et pour Paris. Cette production, entièrement automatisée, repose sur une technologie inspirée de lindustrie et sur lutilisation de lintelligence artificielle : toutes les tâches, de la commande des intrants à la sortie des plants, sont réalisées sans intervention humaine, grâce à un logiciel et à un transbordeur. Le contrôle qualité, le conditionnement et lexpédition sont ensuite réalisés manuellement. Pour finir, suite à la création dun second site, Bioplants prévoit daccueillir 4 ha de serres supplémentaires et de continuer à développer son activité dans dautres régions de France.
FRDP : des fruits et des légumes bio surgelés "engagés"
BIO-LINEAIRES, AuteurDepuis 1997, l'entreprise FRDP, labellisée Bioentreprisedurable®, crée des filières de fruits et légumes bio destinés à la surgélation. Elle travaille avec des transformateurs agro-alimentaires français et européens (400 clients, avec qui FRDP réalise 80 % de son CA), avec la restauration collective (15 %) et commercialise une gamme grand public distribuée en magasins bio, sous la marque Bioregard (5 %). FRDP s'appuie sur des partenariats avec des producteurs bio, avec qui l'entreprise établit des contrats pluriannuels, sur le long terme. La forte dimension sociale de ces partenariats repose également, au besoin, sur le soutien financier de l'entreprise : préfinancement des récoltes, achat de semences, aide à l'acquisition de machines, etc. Forte de son organisation pour la surgélation et d'une traçabilité pointue, l'entreprise FRDP offre aux transformateurs un approvisionnement fiable et sécurisé. Interview de Marc Montluçon, président de FRDP.
Fruits et légumes bio, l'écart de prix se resserre entre MSB et GMS
OPTI-MIX, AuteurCet article reprend les prix des fruits et légumes bio relevés, en septembre 2021, par Opti-Mix, dans deux circuits de distribution : en GMS et en magasins bio. Par rapport aux données de septembre 2020, l'écart de prix entre les deux circuits se réduit, passant de 11 % en faveur de la GMS à 5 % sur le global (fruits et légumes) et surtout à 2 % sur le panier uniquement composé de légumes.
En fruits et légumes frais : Trouver des solutions sans plastique
Marion COISNE, AuteurLe loi Agec du 10 février 2020 (n°2020-105 article 77) interdit, sauf dérogations, de vendre des fruits et légumes frais non transformés dans des conditionnements plastiques pour des volumes inférieurs à 1,5 kg. Cette loi a de forts impacts sur les fruits et légumes bio vendus en GMS, car beaucoup dentre eux sont emballés (selon le projet Analyse de loffre du CTIFL, 87,8 % des fruits bio sont préemballés dans les supermarchés de 400 à 2 500 m2). Les emballages issus de la pétrochimie sont donc bannis, tout comme les matériaux biosourcés modifiés chimiquement (ex : lamidon de maïs modifié chimiquement). Les papiers ajourés, les papiers associés avec des fibres de cellulose, les barquettes en bois thermocollé ou agrafé, les cartons ajourés, etc. sont, en revanche, conformes à cette nouvelle réglementation. Pour évaluer les performances de différents emballages, le CTIFL a fait des essais, de 2019 à 2021, sur des fraises vendues en barquettes. La barquette ouverte (barquette seule) entraîne des pertes par déshydratation, mais peu de pourriture. La barquette recouverte dun film plastique entraîne leffet inverse : peu de perte de poids par déshydratation, mais plus de pourriture. Entre les deux, les différents matériaux biosourcés séchelonnent, avec des performances différentes selon que l'on considère la perte de poids ou la pourriture des fraises. Le bois peut entraîner plus de meurtrissures, car il est abrasif.
Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Décembre 2022
La Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique, publiée par lAgence BIO, apporte une photographie détaillée et actualisée du marché et des filières biologiques en France, avec également des données à l'échelle mondiale. Cette note, publiée en décembre 2022, traite : 1 - des filières animales (secteur laitier ; secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; secteur avicole) ; 2 - des filières végétales (secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; secteur des fruits et légumes ; secteur viticole, secteur des PPAM) ; 3 - de l'évolution du marché bio français ; 4 - des échos du monde. Au cours des trois premiers trimestres 2022, la collecte de lait de vache bio a progressé de 1,9 % par rapport à 2021, tandis que les ventes de lait bio en GMS ont reculé de 8,4 % en volume et de 4,3 % en valeur. Les ventes dufs bio ont baissé de 5,5 % en volume et de 1,2 % en valeur en GMS. Les collectes de céréales ont progressé de 15 %.
Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Mai 2022
La Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique, publiée par lAgence BIO, apporte une photographie détaillée et actualisée du marché et des filières biologiques en France, avec également des données à l'échelle mondiale. Cette note, publiée en mai 2022, traite : 1 - des filières animales (secteur laitier ; secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; secteur avicole) ; 2 - des filières végétales (secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; secteur des fruits et légumes ; secteur viticole ; secteur des PPAM) ; 3 - de l'évolution du marché bio français ; 4 - des échos du monde.
Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Octobre 2022
La Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique, publiée par lAgence BIO, apporte une photographie détaillée et actualisée du marché et des filières biologiques en France, avec également des données à l'échelle mondiale. Cette note, publiée en mai 2022, traite : 1 - des filières animales (secteur laitier ; secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; secteur avicole ; secteur apicole) ; 2 - des filières végétales (secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; secteur des fruits et légumes ; secteur viticole) ; 3 - de l'évolution du marché bio français ; 4 - des échos du monde. Au cours du premier semestre 2022, la collecte de lait de vache bio a progressé de 3,9 %, tandis que les ventes de lait en GMS ont reculé de 8,4 %. Les ventes dufs bio ont baissé de 4,5 % en valeur en GMS. Les collectes de céréales et doléoprotéagineux ont largement augmenté. Les achats de 15 fruits et légumes ont reculé de 11,3 % en volume.
Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires : Rapport au Parlement 2022 : Section 11
Philippe BOYER, Auteur ; Benoît DEFAUCONPRET, Auteur ; Ali DRIDI, Auteur ; ET AL., Auteur | MONTREUIL CEDEX (12 Rue Henri Rol-Tanguy, TSA 20002, 93 555, FRANCE) : FRANCEAGRIMER | 2022L'Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires a été conduit d'octobre 2021 à mai 2022. La section 11 de l'Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires, consacrée aux produits issus de l'agriculture biologique, fait un focus sur le lait de vache bio et sur les fruits et légumes bio. La filière lait de vache biologique tente d'adapter l'offre à la demande, alors que les collectes bio continuent de progresser. Cet équilibre implique néanmoins le déclassement d'une partie du lait bio en lait conventionnel, en particulier au printemps. Le document propose aussi la décomposition des prix au détail dans la filière de lait de vache bio en GMS. La consommation de fruits et légumes bio a connu un ralentissement, en 2021, pour revenir au niveau de 2019 (avant les confinements), ce qui peut être notamment expliqué par la multiplication des labels environnementaux (Haute Valeur Environnementale, « Zéro résidus de pesticides »), qui proposent des prix inférieurs au bio, entraînant un report de la consommation vers ces produits. Cet observatoire fait un focus sur l'organisation de la filière fruits et légumes bio et sur la décomposition des prix au détail en GMS, et plus particulièrement sur l'asperge et la pêche-nectarine bio.
Porter à connaissance : proximité, local, approvisionnements directs, circuits-courts (filière fruits et légumes frais)
Dans un contexte de crises globales environnementale, économique, sanitaire et géopolitique , lintérêt des consommateurs pour les produits alimentaires de « proximité », « locaux » ou encore issus de « circuits courts » sest particulièrement renforcé. Cependant, la confusion reste forte dans lesprit des consommateurs et pour certains professionnels. Ce document propose de clarifier les notions souvent ambigües de « proximité », de « local », de « circuits courts » et dapprovisionnements « directs ». Il a pour ambition daider lensemble des acteurs de la filière fruits et légumes (producteurs, expéditeurs, coopératives, importateurs, grossistes, acteurs de la distribution, acheteurs de la restauration collective...) à mieux comprendre les limites et les opportunités de ces modèles et les conséquences de la recherche dun approvisionnement qui vise à les intégrer.
Sival 2022, 11 au 13 janvier à Angers : Se retrouver au cur du végétal
BIOFIL, AuteurLa 35ème édition du Sival, le salon des filières du végétal spécialisé (avec une forte représentation de la filière fruits et légumes), sannonce plus que jamais être un lieu déchanges sur les tendances davenir à co-construire. Plus de 700 exposants, 150 experts conférenciers, et 26 000 visiteurs sont attendus. La plateforme digitale Sival Online a été mise en place. Le Sival, en partenariat avec la Chambre dagriculture des Pays de la Loire et Interbio Pays de la Loire, valorise les exposants proposant des matériels, des produits et des services destinés à lagriculture biologique grâce à un répertoire consultable en ligne. Un point conseil bio accueille également les visiteurs pour répondre à leurs questions (conversion, installation, techniques culturales ). Cet article contient également le programme des sept conférences dédiées à la bio et présente les différents nominés et lauréats du Sival Innovation 2022 dans les domaines suivants : innovations variétales ; intrants, protection des cultures, fertilisation et substrats ; services et logiciels ; solutions pour la production, conditionnement, mise en marché.
11 % d'écart sur un panier de 20 fruits et légumes bio !
BIO-LINEAIRES, AuteurEn novembre 2019, Bio Linéaires relevait un écart de prix de 5,8 % en faveur du réseau bio par rapport aux supermarchés de moins de 2 500 m2 (sur une sélection de 15 produits bio). En septembre 2020, une nouvelle comparaison intégrant, cette fois-ci, les hypermarchés, établit un écart de prix de 11 % en faveur de la GSA, sur une sélection de 20 fruits et légumes bio. Un tableau présente les résultats par produit.
L'agriculture bio dans le monde - Edition 2020
LAgence BIO présente son édition 2020 des chiffres-clés de la bio dans le monde. Parmi ceux-ci : 103 pays sétaient dotés dune réglementation pour lagriculture biologique fin 2019. Le marché alimentaire bio mondial est estimé à plus de 112,3 milliards deuros en 2019. La surface mondiale cultivée suivant le mode biologique est estimée à près de 71,5 millions dhectares fin 2018. Elle représentait 1,5 % de lensemble du territoire agricole des 186 pays enquêtés par le FiBL et IFOAM. Près de 2,8 millions dexploitations agricoles certifiées bio ont été enregistrées en 2018, en recul de 5,2 % par rapport à 2017. Le nombre d'exploitations bio a progressé en Asie (+ 7 %), en Amérique du Nord (+ 4,3 %) et en Europe (+ 3,8 %). Ce nombre a reculé en Océanie (- 22, 1 %), malgré une augmentation des surfaces, ainsi quen Afrique (- 2,2 %) et en Amérique Latine (- 50,6 %, en raison d'une baisse enregistrée au Mexique du fait dun changement de la source de données qui ninclue plus les petits producteurs). Au sommaire de ce document : - Etat des lieux des réglementations et accords déquivalence ; - Lagriculture bio se développe dans le monde ; - Les préparateurs, importateurs et exportateurs de produits bio en 2018 ; - La consommation de produits bio dans le monde ; - Les flux des produits bio au niveau mondial ; - Focus sur les productions végétales bio ; - Focus sur lélevage bio ; - Volontés de développement du secteur bio et politiques publiques.
Le bio tisse sa toile : Auvabio
Dominique DIOGON, AuteurAuvabio est une association qui fédère une cinquantaine de producteurs de légumes bio en Auvergne et qui a pour objectif de commercialiser leurs productions en demi-gros. Aurore et François Prézeau ont fait le choix de commercialiser leur production via cette association. Ce couple sest installé, il y a un an, dans lAllier, sur un hectare, en misant sur des productions à forte valeur ajoutée et à cycle court. En faisant le choix du demi-gros, ils peuvent se concentrer sur une dizaine de légumes (les plus rentables), alors quen vente directe, ils auraient dû en cultiver une trentaine. Mais Auvabio ne fédère pas que des maraîchers : sur les cinquante adhérents, la moitié sont des éleveurs ou des céréaliers. Ces derniers souhaitaient diversifier leurs productions en mettant en place un atelier fruits ou légumes, mais ils ne se seraient pas lancés seuls en raison des contraintes liées à la commercialisation (étape assurée par Auvabio). Lassociation a dailleurs fait un démarrage fulgurant dans le secteur du demi-gros. Elle est même victime de son succès : sans démarcher de nouveaux clients, il lui manque 50 % de volumes. Ce succès réside notamment dans son fonctionnement : pour disposer dune offre complète et régulière, les membres se réunissent deux fois par an pour planifier les cultures en amont et les répartir entre les producteurs.
Centre-Val de Loire : Un partenariat structurant
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurBio Centre Loire est né en 2017, grâce à la volonté dune poignée de producteurs biologiques, alors adhérents à Val Bio Centre (groupement plutôt tourné vers la vente directe) qui souhaitaient élargir leur réseau de commercialisation, notamment en souvrant aux plateformes de distribution. Bio Centre Loire sest ensuite développé : il est devenu une coopérative en 2020 et regroupe maintenant 35 producteurs de fruits et légumes bio. La coopérative a ainsi commercialisé 2 590 t de fruits et légumes bio en 2020, générant quatre millions deuros de chiffre daffaires. Pour se développer de manière cohérente, Bio Centre Loire souhaite consolider ses valeurs et sécuriser les revenus de ses adhérents. En septembre 2021, il a été le second groupement à signer un contrat de commerce équitable avec Biocoop, selon le référentiel Bio Équitable en France. Ce contrat, dune durée de trois ans, engage les deux parties sur des volumes par produit, des prix planchers (sous lesquels rien ne sera vendu) et des prix dobjectifs équitables. Les coûts de production servant au calcul de ces prix peuvent être rediscutés chaque année en cas de fluctuation.
Dossier de presse Familles Rurales : Observatoire des prix des fruits et légumes 2021
Familles Rurales présente les résultats de son Observatoire des prix des fruits et légumes frais, pour aider chaque famille, quel que soit son budget, à opérer des choix éclairés en matière d'achats. Létude des prix 2021 porte sur un panier de 8 fruits et 10 légumes frais, conventionnels et bio, sur 4 surfaces de vente. Entre juin 2020 et juin 2021, le prix des fruits bio a baissé de -5%, celui des fruits en conventionnel de -3%. Entre juin 2020 et juin 2021, le prix des légumes bio a baissé de -5%, celui des légumes en conventionnel de -18%. En moyenne, pour une famille de 4 personnes, respecter le PNNS (Plan National Nutrition Santé) représente entre 4 et 16 % d'un SMIC net mensuel selon la composition du panier. En matière de comparaison des prix, l'emballage doit retenir l'attention (à l'unité (ou par lot) ou au kilo). Dans un contexte de pandémie qui a révélé lobésité comme lune des causes principales de comorbidité, la prévention est plus que jamais de rigueur. C'est pourquoi Familles Rurales réitère lurgence de mettre en place un chèque « fruits et légumes » permettant aux moins favorisés daccéder à ces produits « bons pour la santé ».
Dossier Végétal spécialisé - SIVAL
Christine GOSCIANSKI, Auteur ; Maët LE LAN, Auteur ; Rebecca MASON, Auteur ; ET AL., AuteurEn Pays de la Loire, la dynamique de développement de l'agriculture biologique concerne plus particulièrement les exploitations en végétal spécialisé, notamment en légumes et en fruits (21,6 % des surfaces régionales en légumes frais, 22,8 % en légumes secs et 18,8 % en fruits), ainsi qu'en viticulture (14 % des vignes), comme en témoignent les chiffres présentés dans ce dossier. Sont abordés différents sujets relatifs à ces exploitations spécialisées en productions végétales biologiques : l'association de cultures pour mieux lutter contre les ravageurs en maraîchage (association du haricot à rame et de la tomate dans la lutte contre le puceron et l'acarien tétranyque) ; la réussite de l'installation en maraîchage bio ; la production de références technico-économiques pour les fermes maraîchères diversifiées et de petites surfaces ; des essais sur des couverts et des paillages en viticulture.
Fruits et légumes : Biobreizh et Poder consolident la filière bretonne
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurPartenaires historiques basés dans le Finistère, Biobreizh (coopérative de fruits et légumes bio) et Poder (distributeur de fruits et légumes bio) ont signé leur première convention de mise en marché. Ces deux acteurs travaillent ensemble depuis 24 ans et sont déjà très engagés sur des aspects éthiques et responsables. Ils ont néanmoins décidé daller plus loin avec cette convention, afin de renforcer la filière des fruits et légumes bio bretons, tout en sécurisant les quantités et la qualité des approvisionnements. Pour Biobreizh, cette convention permet dassurer une rémunération équitable de ses producteurs : ces derniers se sont fixés des normes exigeantes (fermes 100 % bio, interdiction dutiliser des variétés obtenues à partir des nouvelles biotechnologies ), ce qui implique des coûts de production plus élevés. Ils doivent donc être rémunérés en conséquence. Pour sécuriser ses débouchés, Biobreizh a également signé une convention équivalente avec son autre client historique, le grossiste spécialisé dans la bio, Pronatura.
Legros Bio : Un parcours hors normes à Saint-Charles
Jean HARZIG, AuteurLentreprise Legros Bio est plutôt méconnue des grands circuits de distribution français. Elle accomplit pourtant un parcours remarquable dans limport/export de produits biologiques pour des circuits de distribution spécialisés allemands, français, belges et britanniques. Cette société a été fondée par Yvonne Legros, une médecin nutritionniste allemande, qui, un jour, a décidé de se baser à Perpignan pour approvisionner les circuits bio doutre-Rhin dont elle avait une très bonne connaissance. Après une phase de démarrage un peu lente, lactivité a pris de lampleur pour atteindre, en vingt ans, 30 millions de chiffre daffaires pour 20 000 tonnes de produits commercialisés. Léquipe est maintenant composée dune quarantaine de personnes, majoritairement des femmes, de six nationalités différentes pour bien cerner les différents marchés. Le mode de gestion de lentreprise est extrêmement souple et autonome, reposant sur un management libre. Les relations avec les producteurs, principalement espagnols, sinscrivent dans la durée et reposent sur des contrats annuels. Lentreprise sest récemment rapprochée dAlternea, même si Yvonne Legros tient à ce que son entreprise conserve son indépendance.
Le marché alimentaire bio en 2020 : Estimation de la consommation des ménages en produits alimentaires biologiques en 2020 Edition 2021
C. RENAULT, Auteur ; T. CHEVER, Auteur ; V. ROMIEU, Auteur ; ET AL., Auteur | MONTREUIL-SOUS-BOIS (12 Rue Henri Rol-Tanguy, 93 100, FRANCE) : AGENCE BIO (Agence Française pour le Développement et la Promotion de l'Agriculture Biologique) | 2021Ce document présente les chiffres-clés de la consommation et de la distribution de produits biologiques en 2020, en France. Ces chiffres ont été obtenus grâce à une étude réalisée par AND-International pour l'Agence BIO. Ils détaillent les évolutions : du marché global de la bio, de différents circuits de distribution et de divers types de produits bio (viande de boucherie, productions avicoles, productions issues de laquaculture, produits laitiers, céréales, oléoprotéagineux, fruits et légumes, vins et produits alimentaires intermédiaires). Ce document apporte également un éclairage sur le développement des filières bio françaises ainsi que sur le commerce extérieur. Globalement, en 2020, le marché alimentaire bio a progressé de plus de 12 % et a approché les 13 milliards deuros. Contrairement aux années précédentes, le développement des ventes a été moins rapide dans les grandes et moyennes surfaces (GMS) que dans la distribution spécialisée bio. Les produits qui ont connu les plus fortes croissances sont les surgelés et la bière (ces produits étaient déjà en pointe de classement en 2018 et 2019).
Marché du bio : Toujours en croissance malgré la crise
Florence RABUT, AuteurEn juillet 2021, lAgence BIO a délivré les chiffres-clés 2020 du marché bio. Globalement, la croissance est là, mais certains objectifs ne seront pas atteints, comme celui des 15 % de la SAU en 2022. Les fruits et légumes ont continué leur croissance, avec une hausse de 16 % en 2020. Les légumes de plein champ, qui entrent dans la rotation des grandes cultures, sont en plein essor (+ 1 000 ha de pommes de terre en 2020). En revanche, la progression des fruits est plus faible, même si une augmentation de 8 % des surfaces est tout de même constatée. Les fruits à coque (amandes, noix, noisettes, pistaches, châtaignes et marrons) connaissent la plus forte progression parmi les fruits, avec une augmentation de la part de fruits cultivés en France. Toutes filières confondues, le marché de la bio a franchi, pour la première fois, les 13 milliards deuros en 2020 (+ 12,2 % de croissance) et a atteint le seuil des 50 000 exploitations. Parallèlement, la consommation bio a doublé en cinq ans.
Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Décembre 2020
Au sommaire de la note de conjoncture et d'actualités sur les produits biologiques de décembre 2020 : - Filières animales : Secteur laitier ; Secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; Secteur des viandes de volailles et ufs ; - Filières végétales : Secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; Secteur des fruits et légumes ; Secteur viticole ; - Évolution du marché bio français ; - Échos du monde.
Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Décembre 2021
Au sommaire de la note de conjoncture et d'actualités sur les produits biologiques de décembre 2021 : - Filières animales : Secteur laitier ; Secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; Secteur avicole ; - Filières végétales : Secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; Secteur des fruits et légumes ; Secteur viticole ; - Évolution du marché bio français ; - Échos du monde.
Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Mai 2021
La « Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique », publiée par lAgence BIO, apporte une photographie détaillée et actualisée du marché et des filières biologiques en France, avec également des données à l'échelle mondiale. Cette note, publiée en mai 2021, traite : 1 des filières animales (secteur laitier ; secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; secteur avicole) ; 2 - des filières végétales (secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; secteur des fruits et légumes ; secteur viticole) ; 3 de l'évolution du marché bio français ; 4 d'échos sur le marché bio à travers le monde.
Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Mars 2021
La « Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique », publiée par lAgence BIO, apporte une photographie détaillée et actualisée du marché et des filières biologiques en France, avec également des données à l'échelle mondiale. Cette note, publiée en mars 2021, traite : 1 des filières animales (secteur laitier ; secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; secteur avicole) ; 2 - des filières végétales (secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; secteur des fruits et légumes ; secteur viticole) ; 3 des évolutions du marché bio français ; - 4 des échos sur le marché bio à travers le monde.
Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Septembre 2021
La « Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique », publiée par lAgence BIO, apporte une photographie détaillée et actualisée du marché et des filières biologiques en France, avec également des données à l'échelle mondiale. Cette note, publiée en septembre 2021, traite : 1 des filières animales (secteur laitier ; secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; secteur avicole) ; 2 - des filières végétales (secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; secteur des fruits et légumes ; secteur viticole) ; 3 des évolutions du marché bio français ; - 4 des échos sur le marché bio à travers le monde.