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Dossier de presse Familles Rurales : Observatoire des prix des fruits et légumes 2020
Familles Rurales présente les résultats de son Observatoire des prix des fruits et légumes frais, pour aider chaque famille, quel que soit son budget, à opérer des choix éclairés. Létude des prix 2020 porte sur un panier de 8 fruits et 8 légumes frais, conventionnels et bio, sur 4 surfaces de vente. En cette année particulière, le confinement (manque de main duvre, coûts de transport plus importants, production étrangère moins abondante) et les conditions météorologiques pour certains produits peuvent expliquer certaines augmentations, ces dernières demeurent néanmoins très importantes pour les consommateurs sans pouvoir les assurer dune meilleure rémunération des producteurs. Les principaux résultats montrent une augmentation, en 1 an, du prix des fruits de + 17 % en conventionnel et de + 6 % en bio, et de celui des légumes de + 4 % en conventionnel et de + 1 % en bio. Respecter le PNNS (Plan National Nutrition Santé) représente entre 12 et 21 % dun SMIC net mensuel pour une famille de 4 personnes. La crise Covid-19 a fait ressortir 2 tendances : le suremballage des fruits et légumes, alors que celui-ci rime avec pollution et surcoût ; consommer français ne coûte pas forcément plus cher si lon respecte la saisonnalité des produits (les produits bio restant plus chers que les conventionnels).
Europe : Un effort de tous pour le bio
Julie BUTLER, AuteurLédition 2020 du Biofruit Congress sest tenue en webinaire du 20 au 22 octobre 2020. Elle a été organisée par Eurofresh Distribution, en partenariat avec Fruit Attraction/Ifema. Ce congrès a été loccasion dévoquer les changements de priorités des consommateurs, le développement du marché bio européen et de présenter de nouveaux modèles producteurs-commerçants. La crise Covid-19 a accéléré lintérêt des consommateurs vis-à-vis de la transparence des chaînes de production alimentaires. Globalement, les consommateurs sont maintenant prêts à payer plus cher les produits biologiques mais, selon Didier Fleury (chef de développement des fruits et légumes bio pour des distributeurs allemands), le prix reste encore un obstacle pour certains. Selon lui, il est possible de baisser les coûts dans certains domaines (logistique, emballage ) mais, parallèlement, il faut que la distribution fasse un effort pour proposer des prix décents aux producteurs.
Le magasin des halles de Cernay dans le Haut-Rhin : Chronique dune conversion vers la bio
Jérôme TISSERAND, AuteurDepuis septembre 2019, le magasin des halles de Cernay, dans le Haut-Rhin, a une offre en fruits et légumes exclusivement biologique. Point de vente multi-frais de 1000 m², ces halles proposent à la vente des fruits et légumes biologiques depuis 1991. En 2006, la gamme bio était presque aussi importante que celle en conventionnel. En 2010, lentreprise sagrandit et ouvre 4 autres magasins, tous exclusivement en AB. Suite à cette situation, passer les halles de Cernay totalement en bio pour les fruits et légumes devenait logique et synonyme dun approvisionnement et dune gestion simplifiés. A ce jour, léquipe du rayon fruits et légumes offre, chaque jour, pas moins de 180 références en première gamme, en respectant les saisons et en étant pédagogiques auprès des clients pour expliquer, notamment, les raisons de prix plus élevés quen conventionnel. Un an plus tard, même si la crise Covid rend difficile le bilan, on peut noter que la clientèle est majoritairement restée : les clients se sont adaptés et ont fait évoluer leurs habitudes dachats. Le magasin a même vu une nouvelle clientèle, composée dacheteurs en AB, séduite par loffre et sa qualité. Les halles sont aussi devenues un fournisseur conséquent pour la restauration hors domicile de la région, en recherche de produits biologiques.
Natexpo : Des fruits et légumes frais peu représentés
Cécile PRALY, AuteurLe salon Natexpo sest tenu les 21 et 22 septembre 2020, à Lyon. Il a pu accueillir 5 000 visiteurs le premier jour ; puis la jauge a été abaissée à 1 000 visiteurs le second jour. Ce salon rassemble les six secteurs dactivités de la bio, allant de la cosmétique aux produits ménagers, en passant par lalimentation. Toutefois, seulement une dizaine dexposants en fruits et légumes frais était présents, contre 700 annoncés par lorganisation du salon. Cette faible représentativité soulève plusieurs questions : Est-ce que les fruits et légumes bio sont définitivement sortis de la case « spécialistes » et sont représentés dans tous les salons professionnels de fruits et légumes ? Est-il encore pertinent pour les entreprises dêtre présentes sur ce salon généraliste ? Néanmoins, les entreprises présentes lors de lédition 2020 avaient des nouveautés à annoncer. Ces dernières concernaient principalement des productions 100 % françaises, avec des possibilités dapprovisionnements régionalisés, des emballages sans plastique ou biodégradables et des évolutions concernant la RSE de ces entreprises.
Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Mai 2020
Au sommaire de la note de conjoncture et d'actualités sur les produits biologiques de mai 2020 : - Filières animales : Secteur laitier ; Secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; Secteur des viandes de volailles et ufs ; - Filières végétales : Secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; Secteur des fruits et légumes ; Secteur viticole ; - Évolution du marché bio français ; - Échos du monde.
Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Mars 2020
Au sommaire de la note de conjoncture et d'actualités sur les produits biologiques de mars 2020 : - Filières animales : Secteur laitier ; Secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; Secteur des viandes de volailles et ufs ; - Filières végétales : Secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; Secteur des fruits et légumes ; Secteur viticole ; - Évolution du marché bio français ; - Échos du monde.
Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires : Rapport au Parlement 2020
Benoît DEFAUCONPRET, Auteur ; Laure DEDON, Auteur ; Annie DUBOIS, Auteur ; ET AL., Auteur | MONTREUIL CEDEX (12 Rue Henri Rol-Tanguy, TSA 20002, 93 555, FRANCE) : FRANCEAGRIMER | 2020LObservatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires a été créé par la loi de modernisation de lagriculture et de la pêche de 2010, pour éclairer les filières sur la formation des prix tout au long des activités de production, de transformation et de distribution des produits alimentaires. Après quelques éléments de réflexion sur l'impact de la crise sanitaire Covid-19 sur les filières agroalimentaires et des données statistiques sur lévolution des prix et des charges, ce rapport détaille les données économiques des différentes filières : viande porcine et charcuterie, viande bovine, viande ovine, volailles de chair et lapins, produits laitiers de lait de vache, produits laitiers de lait de chèvre, pain, pâtes alimentaires, fruits et légumes, produits de la pêche et de laquaculture. La section 11 du rapport 2020 dresse, pour la première fois, un panorama général de la filière agriculture biologique, avec un focus spécifique sur le lait de vache biologique et les fruits et légumes bio. La filière lait de vache biologique parvient à adapter loffre à la demande, malgré les craintes liées à la croissance de la collecte (prix du lait moyen en 2019 à 6/1000l au-dessus du niveau de 2018 pour le prix standard, et 9/1000l pour le prix réel, malgré des replis au 1er trimestre). Ces deux prix ont atteint leur plus haut niveau jamais enregistré, signe dun bon équilibre du marché. La filière fruits et légumes bio française est également en croissance, avec une gamme qui sélargit en magasins non spécialisés et avec des ventes en magasins spécialisés bio qui se maintiennent, positionnant ce canal de distribution parmi les principaux circuits dapprovisionnement.
Pépinières en danger !
B. LAPOUGE-DEJEAN, AuteurA l'annonce du confinement de mars 2020 en raison de l'épidémie de coronavirus, les pépiniéristes et les horticulteurs se sont vus brutalement interdire la commercialisation, à un moment de l'année crucial pour les ventes, portées par la dynamique des fêtes des plantes, des portes ouvertes, des marchés aux fleurs, etc. Ceux qui n'avaient pas de boutique en ligne n'ont plus rien vendu, les autres se sont adaptés ; certains départements ont proposé des aménagements ; puis la vente de plants de légumes et de fruits a de nouveau été possible... Les entreprises ont fait preuve d'adaptation pour continuer à vendre (vente en ligne, drive), mais les employés attachés à la production se sont retrouvés au chômage partiel. Alors que des sites de production intensive mettaient au rebut des brouettes de plants en godets, les pépiniéristes-producteurs préparaient l'énorme travail de rempotage pour conserver les plantes. Ces passionnés, gardiens de la biodiversité de nos jardins, experts dans leur domaine, infatigables conseillers, ont plus que jamais besoin d'être soutenus, notamment grâce à nos choix de consommation.
Programme National pour le Développement Agricole et Rural (PNDAR) : Illustration dactions sur la période 2014-2018
Le programme national pour le développement agricole et rural (PNDAR), soutenu par le Casdar, permet de venir en appui à des actions menées par les instituts techniques agricoles, les instituts de recherche, les Chambres dagriculture, des associations travaillant à lanimation de groupements de transfert et de soutien aux agriculteurs et les organismes de formation agricole, techniques et supérieurs. Ce document présente une sélection de 23 projets menés dans le cadre du PNDAR. Ils reflètent la grande diversité des productions de lagriculture française (vins et cidre ; fruits ; céréales ; betterave industrielle ; horticulture ornementale ; élevages bovin, ovin, caprin, porcin, avicole, apicole), mais aussi la diversité des métiers/activités pratiqués par les agriculteurs en fonction de leurs choix (producteurs, mais aussi commerçants de leurs produits, mécaniciens sur leurs outils, chefs dentreprise/employeurs, concepteurs et monteurs de projets, observateurs et acteurs de la préservation de lenvironnement). Les projets se répartissent dans huit thèmes phares : L'action collective, un puissant levier d'innovation ; Bien-être animal : préoccupation sociétale et concrétisation en élevage ; Mobilisation pour l'enjeu climatique ; Fournir une alimentation saine et de qualité, 1ère mission des agriculteurs ; Agriculture et biodiversité : services mutuels ; La génétique au service de la réduction des produits phytosanitaires ; L'agroécologie comme nouvelle approche des systèmes agricoles ; Une évolution des métiers pour une agriculture durable.
Quand le bio vient au contact du conventionnel
Jean HARZIG, AuteurA Bollène-Ecluse, dans le Vaucluse, un magasin Biocoop a ouvert sous le même toit quun point de vente Provenchalles. Ce dernier est centré sur la vente de fruits et légumes conventionnels. Ces deux enseignes sont séparées, avec chacune leur entrée. A Biocoop, les fruits et légumes sont disposés sur des rayons en bois, sur deux étages, avec un rebord en verre afin doptimiser la visibilité des produits. Les approvisionnements sont au maximum de proximité ou français (sur 62 références de légumes, 58 sont françaises). Provenchalles joue sa partition identitaire en présentant des fruits dans leur emballage de transport et des légumes en vrac sur des étals légers, dun seul niveau, sous des parasols verts et blancs. En plus de la description de la stratégie marketing de ces deux enseignes, un tableau compare les prix au kilo de 23 références de fruits ou de légumes vendus par ces deux magasins (les produits de Biocoop sont bio et ceux de Provenchalles sont issus de lagriculture conventionnelle). Ce tableau indique également lorigine des produits.
La Réserve de Champlat : Les maîtres du goût
BIO-LINEAIRES, AuteurInstallée au cur du Gard provençal, la Réserve de Champlat produit des conserves de légumes bio depuis une quarantaine d'années. Elle a connu de nombreuses évolutions, depuis les premières conserves, dans les années 1970, jusqu'à aujourd'hui. Nicolas Hauvespre, le gérant actuel, a repris l'entreprise en 2004 avec toujours le même credo : fabriquer des conserves artisanales bio de qualité, avec des fruits et légumes locaux, transformés traditionnellement. Si les locaux et l'ergonomie des espaces de travail ont été améliorés, Nicolas n'a changé ni les recettes, ni les procédés de préparation des conserves. Tout est préparé "comme à la maison" par une douzaine d'hommes et de femmes passionnés de cuisine. Le catalogue offre une cinquantaine de recettes sans additifs, de produits quasiment mono-ingrédients aux plats traiteurs mijotés : coulis de tomates, ratatouille niçoise, caviar d'aubergines... Les ingrédients sont transformés au moment de la récolte, au cur de la saison de production. Linda Benhedfa, responsable commerciale de l'entreprise, souligne la présence de la marque dans le réseau bio depuis le début, ce qui fait aussi partie de l'identité de la Réserve de Champlat.
La responsabilité sociétale des entreprises de F&L : Des fondements théoriques aux mesures concrètes
Catherine GLEMOT, Auteur ; Cécile BERTRAND, AuteurLe développement de démarches de Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) est une profonde attente des consommateurs. Cet article explique les grands fondements et principes de la RSE, ainsi que son contexte réglementaire et social. Il présente un ensemble dactions concrètes rentrant dans le champ de la RSE pour les différents stades de la filière fruits et légumes : producteurs, expéditeurs, stade de gros, distribution et commerce. Les entreprises peuvent choisir daller plus loin dans la RSE et de mettre en place un label ou une certification. Pour accompagner les entreprises, le CTIFL a développé et mis à disposition un outil de comparaison de différentes grilles de diagnostic.
Valérie Guillard : « Il est vraiment impératif de peser le réel bénéfice dusage de lemballage »
Jean-François BLOCH-BERTHIE, AuteurValérie Guillard est Professeure en génie des procédés alimentaires et de l'emballage à lUniversité de Montpellier. Elle est également coordinatrice du projet GLOPACK (Granting society with LOw environmental impact innovative PACKaging). Dans cette interview, elle explique les causes de lengouement des consommateurs pour les achats de fruits et légumes préemballés. Elle rappelle cependant limportance de peser le réel bénéfice dusage de lemballage plastique dans la filière fruits et légumes (en matière de conservation et de réduction du gaspillage) et limportance de réfléchir à des alternatives. Par ailleurs, pour mieux saisir les conséquences de la loi AGEC (loi parue récemment qui interdit, dès le 1er janvier 2022, lusage du plastique pour les fruits et légumes conditionnés en unité de poids inférieure à 1,5 kg), Valérie Guillard définit ce que regroupe le terme plastique et apporte des informations sur des matériaux alternatifs et innovants. Elle présente également les travaux en cours pour inventer de nouveaux matériaux plus respectueux de lenvironnement (projet GLOPACK) et décrit le rôle que doivent jouer les instituts techniques (comme le CTIFL) dans le domaine de la recherche et de lexpérimentation demballages alternatifs pour la filière fruits et légumes.
12ème forum végétable : Alimentation et attentes sociétales : La bio fait partie de la solution
Claire BOUC, Auteur ; Franck JOURDAIN, AuteurLe 9 avril 2019, se tenait le 12ème Forum végétable sur le thème « La bio est-elle la réponse ? », au cours duquel 175 participants ont pu écouter les interventions de 16 experts. Cet article revient sur certains messages clés issus dacteurs de laval (notamment de grandes enseignes ou de la restauration collective) ou de lamont. Si, pour tous, lAB fait bien partie de la solution pour répondre aux attentes sociétales en matière dalimentation, les défis restent nombreux dans un contexte de forte augmentation de la consommation de produits bio, avec une question clé : Comment faire de lAB un succès sur le long terme et que lon ne reproduise pas le modèle actuel très concurrentiel, visant à baisser les prix, quitte à ne pas payer au juste prix les producteurs ? De plus, il existe de nombreuses démarches pouvant concurrencer lAB, au moins brouiller son message, comme le « sans pesticide/résidu ». Avoir une démarche claire et cohérente (traduite dans le cahier des charges), viser lexcellence et la qualité, sappuyer toujours plus sur des logiques agroécologiques (« les fondamentaux de la nature »), favoriser les produits bio locaux, travailler sur la notion de haute valeur environnementale (notamment en matière de packaging), respecter le travail des agriculteurs, bien communiquer, travailler à garder la confiance du consommateur , autant de chantiers pour relever le défi dune bio durable répondant aux demandes des consommateurs. Ainsi, pour lun des intervenants à ce forum, « si lagriculture prouve que ses produits sont bio, locaux, et bons, le pari dune alimentation durable sera gagné ».
Baromètre Prix : Les fruits et légumes bio sont 28 % plus chers et pas plus !
BIO-LINEAIRES, AuteurL'écart de prix de vente entre fruits et légumes bio et fruits et légumes conventionnels, relevés en août 2017 par l'UFC-Que Choisir, était très important. Au 1er trimestre 2019, 38 000 prix de 50 fruits et légumes différents ont été relevés dans 1 000 points de vente. Ces relevés ont montré un écart de prix en moyenne de 28 %, loin des chiffres de 2017... Exemple, avec 11 fruits et légumes.