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Les Grisons veulent adapter leurs vaches bio aux conditions locales
Andi SCHMID, Auteur ; Anet SPENGLER NEFF, Auteur ; Riet PEDOTTI, AuteurEn agriculture biologique, en Suisse, l'affouragement des ruminants dépend très fortement des conditions locales puisque la ration annuelle doit comporter au moins 90 % de fourrages grossiers (cahier des charges de Bio Suisse). Les vaches doivent être particulièrement bien adaptées aux conditions locales et à la ferme elle-même. Dans le cadre d'un projet sur la sélection bio des Grisons, des données ont été recueillies sur 99 fermes pendant 2 ans. De cette étude, il ressort que, dans la moitié des cas, les exigences du troupeau sont en adéquation avec les possibilités des fermes, que 12 % des fermes ont des possibilités supérieures aux exigences de leur troupeau et que 38 % des fermes n'offrent pas des conditions suffisantes aux exigences de leur troupeau. Ces fermes doivent alors améliorer leur production fourragère ou viser un troupeau moins typé en lait. Les causes de l'inadéquation de la sélection des vaches laitières avec les conditions en région de montagne sont complexes. Il faut agir sur 3 niveaux : travailler sur la génétique, choisir un animal en fonction des caractéristiques de l'exploitation et non chercher à adapter l'exploitation en fonction des animaux et, enfin, sensibiliser les professionnels dans les différents salons aux avantages de la production laitière adaptée aux conditions locales.
Le pâturage des parcours en hiver, une pratique économe Cas du pâturage hivernal des ovins en zone préalpine
Denis GAUTIER, AuteurCet article reprend les conclusions d'une étude qui montre les intérêts du pâturage d'ovins sur parcours en hiver, ainsi que les conditions de réussite. Parmi les différents types de pratiques liées à la fin de l'hiver, le pâturage hivernal augmente fortement l'autonomie alimentaire, et réduit les charges alimentaires du troupeau. Pour autant, les performances techniques (maintien de l'état corporel après la mise bas, performances reproductives) sont assurées. Des conditions techniques sont toutefois nécessaires : prévision de sécurités (surfaces supplémentaires ou stocks de foin), utilisation de parcours bien exposés et spécialisés (végétation abondante et adéquate), adaptation du mode de pâturage aux besoins des animaux, mise en place d'une gestion des surfaces. L'introduction de plus de pâturage dans l'alimentation des animaux permet aussi de répondre aux attentes sociétales liées à l'entretien des milieux, d'assurer une bonne traçabilité de l'alimentation des animaux, et de renforcer la valorisation de l'image d'agneau de terroir.
Pâture tournante en estivage ovin : effets sur la végétation
Marco MEISSER, Auteur ; Catherine CHATELAIN, AuteurLe pâturage des ovins dans les zones sensibles est délicat. Si la pâture est mal conduite, le couvert végétal se dégrade et la diversité floristique diminue. Dans ce contexte, il est souhaitable de développer de nouvelles techniques de gestion des troupeaux. L'étude menée par ACW (Station de recherche Agroscope Changins-Wädenswil), en Suisse, avait pour but d'évaluer la pâture tournante en estivage ovin sous l'angle de la diversité végétale. Des analyses botaniques ont été réalisées en 2002, puis en 2009, sur 36 placettes à l'aide de la méthode de Braun-Blanquet. Au cours des sept ans de suivi, les principaux indicateurs (nombre d'espèces, indice de Shannon et d'équitabilité) sont restés stables ou ont évolué favorablement. La végétation, en termes de composition botanique ou de recouvrement, n'a évolué que très faiblement pendant cette période. Ces résultats suggèrent que le système tournant, lorsqu'il est bien conduit, permet de maintenir la diversité botanique. Les résultats doivent cependant être considérés avec prudence du fait de la durée limitée du suivi.
Problématiques et débats : L'agriculture de montagne face au changement climatique : Exposition des territoires et marges de manuvre des exploitations laitières
Claire SÉRÈS, AuteurLe projet ClimAdapt (2008-2010), porté par le GIS Alpes-Jura, a pour but de connaître les marges de manuvre de l'agriculture de montagne face aux changements climatiques. Après un zonage morpho-climatique des Alpes du Nord et du massif du Jura, et la consultation de groupes d'experts locaux, une enquête a été réalisée auprès de 50 exploitations en bovin lait de la zone Alpes-Jura. Les exploitations enquêtées ont été réparties en 9 cas-types. La perception du changement climatique par les éleveurs diffère selon les évènements climatiques qu'ils ont connus. Par ailleurs, leur stratégie d'adaptation est d'autant plus aboutie qu'ils ont ressenti ce phénomène. Les éleveurs ont été interrogés sur la stratégie à mettre en uvre en cas de climat aléatoire, ou de sécheresses estivales répétées. Leurs stratégies sont de deux types : l'adaptation de la gestion du système fourrager pour maintenir la production de lait, ou l'adaptation du système de production dans son ensemble pour maintenir l'exploitation agricole. Le choix de l'une ou l'autre dépend de la perception du changement climatique par l'éleveur, de son projet d'évolution, de la dynamique de fonctionnement de son exploitation, et des ressources mobilisables sur son territoire.
Promotion du lien race-produit-terroir
Cécile KOEHLER, AuteurAlpes, Pyrénées, Massif Central, Corse et Vosges : tous ces massifs possèdent des races locales regroupées au sein du Coram (Collectif des races locales de Massif). A la recherche d'un équilibre entre productivité et adaptation aux contraintes du milieu, le Coram veut défendre et promouvoir le lien entre race, produit et terroir, et faire reconnaître le caractère multifonctionnel de l'élevage en montagne. Le Coram représente 32 races : 20 ovines allaitantes, 6 ovines laitières, 3 bovines allaitantes et 3 bovines laitières.
Rapport : Réflexions sur l'avenir de l'agriculture de la Haute-Loire
Le ministre de de l'Agriculture a demandé au Vice-Président du CGAAER (Conseil Général de l'Alimentation, de l'Agriculture et des Espaces Ruraux) de faire mener une réflexion sur l'avenir de l'agriculture de la Haute-Loire. Cette mission a été confiée à deux ingénieurs généraux qui étaient déjà en charge d'une mission d'accompagnement de l'arrêt des activités de l'URCVL, union de coopératives qui collectait une part importante du lait de ce département. Les ingénieurs généraux ont essayé de comprendre quels étaient les enjeux majeurs pour l'avenir des différentes productions dans un contexte marqué par la fin des quotas laitiers et une certaine libéralisation des marchés et de proposer des recommandations ou axes de travail stratégiques. Le rapport procède d'abord à un rappel des caractéristiques de l'occupation du territoire et de l'agriculture de Haute-Loire en s'efforçant de dégager les éléments principaux de la formation du revenu global et moyen des exploitations agricoles et en complétant par des éléments relatifs à l'industrie agro-alimentaire. Puis, il décrit la situation de l'économie des principales filières : lait, veau, bovins allaitants, ovins, filière porcine, productions végétales (céréales, lentille, fruits rouges), produits fermiers et produits biologiques et production d'énergie à partir de la biomasse. Il présente ensuite une analyse globale des principaux atouts et faiblesses, risques et opportunités (analyse SWOT) de l'agriculture altiligérienne. Il propose enfin huit axes de travail prioritaires, dont l'un porte sur l'élargissement des débouchés des produits fermiers dont les produits bio. Les conclusions de l'étude sur la production biologique stipulent que : "le lait bio est une production bien adaptée au département de la Haute-Loire, mais il est probablement trop tard pour envisager un développement massif car la plupart des opérateurs sont en train de structurer leur collecte dans les zones où ils ont trouvé le maximum de répondant du côté des producteurs. Le réveil du département au cours des dernières années laisse entrevoir encore des opportunités sur des zones circonscrites géographiquement". Les auteurs estiment aussi que les "autres productions animales biologiques présentent un certain potentiel en particulier pour les productions allaitantes sous réserve d'une bonne autonomie alimentaire et plutôt dans le cadre de circuits courts".
Vaches bio dedans, panneaux solaires dehors : le doublé vert
Sylvie TRINH, AuteurM. CHARRET, éleveur en bovins lait, à Orcines, dans le Puy-de-Dôme, a commencé sa conversion à l'agriculture biologique en avril 2010. Ce choix résulte de plusieurs raisons : la sureté de la filière, la proximité de son propre système d'élevage avec les techniques bio et la présence de parcelles incluses dans un périmètre de captage. Son système laitier en zone de montagne n'a pas eu besoin de beaucoup de changements pour respecter le cahier des charges de l'AB. Depuis début octobre, il est également producteur d'électricité, son bâtiment est équipé de 250m² de panneaux photovoltaïques produisant annuellement 32 000 kW.
Animation Ferme Ressource, le lundi 15 juin, à Doucy-en-Bauges, en Savoie
HERBA BIO, AuteurLe Comité Bio du CPPARM (Comité des plantes à parfum, aromatiques et médicinales) anime un réseau de fermes ressources, qui comporte actuellement 9 fermes. Une fiche descriptive du système d'exploitation de chaque ferme est disponible auprès du CPPARM. Ces fiches permettent d'apporter aux personnes intéressées par les PPAM Bio un témoignage, pour donner des idées de fonctionnement. Le réseau essaie de montrer la diversité des systèmes d'exploitation de PPAM Bio allant de la grande culture de lavande à la cueillette de plantes médicinales. Chaque année, une journée est organisée sur une ferme du réseau. En 2009, l'animation ferme ressource a eu lieu en Savoie, sur l'exploitation d'Isabelle et Jacques Vial. Le thème abordé était "la vente directe". Cette journée a réuni une quarantaine de personnes. Les questions de réglementation de la vente directe de PPAM Bio ont particulièrement intéressé les producteurs. L'article revient sur les principales interventions de la journée : - Présentation et visite de l'exploitation par Isabelle et Jacques Vial ; - Présentation du syndicat des producteurs de PPAM de Savoie par son président, Benoît Claude ; - Présentation de la démarche Marque Parc par Ilona Mezei du Parc Naturel Régional du Massif des Bauges (Alpes) ; - Réglementation de la vente directe par Viviane Cataldo de FranceAgriMer.
En filière fromagère AOP, les conditions de production dans les cahiers des charges et leurs conséquences pour les exploitations
A. FARRUGGIA, Auteur ; P. PARGUEL, Auteur ; S. HULIN ; ET AL.Une des questions fondamentales posée aux AOC est le lien entre le produit et son milieu. Pour les fromages, ce lien passe obligatoirement par l'alimentation du troupeau laitier et, par conséquent, par un questionnement sur les conditions globales de production du lait. Les filières fromagères optent pour une approche systémique des conditions de production laitière qui intègre à la fois des données scientifiques et des données de bon sens. La définition de ces conditions repose également sur un "savoir-établir" des professionnels des filières qui assurent collectivement une lecture sélective de l'histoire du produit et de sa production. Les filières AOP proposent ainsi aux producteurs des parcours techniques originaux présentant parfois des risques techniques qui interpellent le corpus technique et scientifique. L'examen des conditions de production décrites dans les 32 cahiers des charges révisés des filières fromagères au lait de vache, de brebis et de chèvre fait apparaître une convergence des règles choisies, avec un certain nombre de pratiques "piliers" des AOP et une affirmation de la place de l'herbe dans les systèmes fourragers. Trois filières sont ensuite analysées dans le détail.
Fourrages n° 196 : Diversité des systèmes fourragers de l'Europe laitière : 1ère partie
La première partie des interventions sur la diversité des systèmes fourragers de l'Europe laitière qui sont rapportées dans la revue ont été présentées, le 16 octobre 2008, à la journée d'information de l'AFPF (Association Française pour la Production Fourragère). Plusieurs points sont abordés : - Le contexte laitier mondial en 2007 : une année mouvementée pour le lait de vache ; - Evolution de l'Europe laitière et des systèmes fourragers. Argumentaire pour une autre politique ; - Les systèmes fourragers du nord-ouest de l'Europe : de l'herbe pâturée pour produire du lait ; - Adaptation des systèmes laitiers méditerranéens au nouveau contexte de prix des aliments et de réglementation européenne ; - La pâture, un argument pour la valorisation des produits de montagne sur les marchés de consommation.
L'orpin rose (Rhodiola rosea L.), une plante alpine anti-stress
P. MALNOE, Auteur ; CA. CARRON, Auteur ; JF. VOUILLAMOZ, Auteur ; ET AL.Depuis 2005, la station de recherche suisse Agroscope Changins-Wädenswil travaille à la domestication de souches alpines de l'orpin rose Rhodiola rosea L.. Cette Crassulacée à distribution arctico-alpine est présente spontanée dans les Alpes. En Mongolie, en Sibérie et en Chine, elle est traditionnellement employée depuis des siècles pour lutter contre le stress, stimuler les défenses immunitaires et augmenter les facultés physiques et mentales. Dans les Alpes, en revanche, elle n'a pratiquement jamais été utilisée en médecine traditionnelle. Comme toutes les plantes adaptogènes, R. rosea possède des effets anti-stress et anti-vieillissement très prometteurs, liés à la présence de plusieurs molécules bioactives dans les rhizomes, comme le salidroside et les rosavines. Les extraits commercialisés en Europe du Nord, en Russie et en Amérique du Nord proviennent de la cueillette de plantes sauvages. Il devient urgent de passer à la mise en culture de R. rosea pour sauvegarder les populations sauvages et assurer la qualité du matériel de base des phytomédicaments. L'étude réalisée a pour but d'estimer la variabilité phytochimique de 5 populations de plantes alpines en mesurant les teneurs en principes actifs et les teneurs et compositions en huile essentielle. Les résultats montrent une grande variabilité qui offre un large choix pour un futur programme de sélection. On souhaite ainsi trouver la souche présentant le meilleur rapport entre biomasse et teneur en principes actifs pour une éventuelle mise en culture.
PASTO : Gestion de la pâture et comportement des bovins en milieu subalpin fortement embroussaillé
Marco MEISSER, Auteur ; M. TARERY, Auteur ; A. CHASSOT ; ET AL.Les zones embroussaillées sont toujours plus nombreuses sur l'Arc alpin. Le projet suisse PASTO vise à développer un système novateur de pratiques agricoles conciliant production extensive de viande et entretien du paysage. Ce projet pluridisciplinaire a été conduit pendant trois saisons de pâture (2005 à 2007) et devait évaluer les possibilités de limiter la reforestation avec du bétail bovin en zone subalpine. Le suivi du bétail par GPS a montré que les animaux parcouraient toutes les zones du parc, même les plus boisées. Les végétations réputées de faible valeur fourragère, comme la mégaphorbiée (aulne vert et hautes herbes), ont été fortement visitées par les vaches en début de saison. L'analyse du fourrage consommé par le bétail indique que la sélection opérée par les animaux est importante : les teneurs en nutriments restent relativement constantes tout au long de la saison. Les observations botaniques ont montré que les plantes herbacées les mieux consommées ne sont pas forcément celles reconnues pour être les plus appétantes. Parmi les espèces ligneuses, le bétail consomme volontiers les jeunes rameaux d'aulne vert. Lorsque les arbustes ne dépassent pas 1,5 m de hauteur, une intensité de pâture de 80 UGB jours/ha permet de freiner leur expansion.
PASTO : résultats zootechniques et économiques
A. CHASSOT, Auteur ; KA. DESLANDES, AuteurUn volet du projet suisse PASTO avait pour but de développer et de tester, à l'échelle de l'exploitation agricole, un système d'élevage à deux fonctions : production de viande bovine et entretien du territoire, et de le comparer à un système uniquement axé sur la production de viande. Des vaches allaitantes de la race d'Hérens ont été élevées en conditions de montagne sur un site du Jura, en tant qu'exploitation de base, et un site du Valais central, sur un alpage en voie d'enfrichement pour l'estivage. Sur le plan zootechnique, la production de viande en montagne et l'entretien du paysage sont conciliables, à condition de garantir une intensité d'alimentation minimale durant certaines phases de production, pour obtenir à la fois une qualité de carcasse répondant aux exigences du marché et un état corporel suffisant des vaches. Il apparaît que les performances zootechniques dépendent fortement du poids accordé à la fonction d'entretien du territoire et que ce système d'élevage est économiquement envisageable à condition de bien maîtriser les dépenses en aliments. Le système bovin allaitant extensif avec des mères suitées à l'alpage, produisant des jeunes de 24 mois ayant bénéficié d'une courte période de finition, est celui qui répond le mieux à la fois aux objectifs économiques et d'entretien du paysage.
PASTO : un système de pratiques agricoles innovant pour les régions de montagne
V. MIEVILLE-OTT, Auteur ; Marco MEISSER, Auteur ; A. CHASSOT, Auteur ; ET AL.L'agriculture de montagne est confrontée à une diminution importante du nombre des exploitations et des effectifs d'animaux, à l'avancée de la forêt, à la recherche d'alternatives économiques viables et à une demande croissante de la société pour l'entretien du paysage, la préservation de la biodiversité et l'offre de produits locaux de qualité. Dans un tel contexte, le projet PASTO cherche à développer un mode de production de viande bovine contribuant d'une part à entretenir le paysage, et d'autre part à créer de la valeur ajoutée au niveau local. Il s'appuie sur un partenariat interdisciplinaire et développe une approche intégrée permettant d'évaluer les pratiques testées sur différents plans : agronomique, zootechnique, économique, environnemental et social. Dans une perspective de transfert des résultats vers la pratique, différents scénarios ont été élaborés, puis évalués.
PASTO : vers un scénario réaliste de production de viande en montagne
V. MIEVILLE-OTT, Auteur ; Marco MEISSER, Auteur ; A. CHASSOT, Auteur ; ET AL.Le projet PASTO visait à tester des pratiques innovantes de production de viande adaptées à la mise en valeur des zones de montagne en voie d'embroussaillement. Différentes disciplines ont évalué les aspects agronomiques, économiques, techniques et sociologiques de ces pratiques. Dans une perspective de transfert des résultats vers la pratique, une approche transversale a également été menée. Les résultats de tous les volets de recherche ont été rassemblés pour construire un scénario réaliste, tenant compte à la fois des contraintes agro-techniques du milieu local, mais aussi et surtout des contraintes organisationnelles et représentationnelles très importantes dans l'élevage de la race d'Hérens utilisée. Certains aspects, comme les objectifs d'entretien et de production, semblant incompatibles, les recherches se sont donc tournées vers un système optimal et non pas idéal. Des propositions réalistes et acceptables pour la production de viande et l'entretien des zones de pâture en montagne ont été faites.