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Produits laitiers : Le bio reprend des couleurs
Elsa CASALEGNO, AuteurLa consommation des produits laitiers bio s'envole : + 20 à 30 % en volume entre 2008 et 2009. Pour faire face à cette demande, les transformateurs ont recours aux importations car la collecte reste insuffisante. C'est pourquoi les grands groupes laitiers encouragent les conversions en bio par des primes incitatives dans des régions où l'utilisation des intrants est faible et où les surfaces en herbe sont importantes. Cette politique devrait porter ses fruits en 2010 et 2011 après la période de conversion de deux ans. Le risque de surproduction est faible, car contrairement à la crise de 2002, cette hausse de la production s'appuie sur une demande des consommateurs issue d'une prise de conscience environnementale et sur une professionnalisation des opérateurs. La part importante des grandes surfaces dans ce marché illustre bien ce phénomène.
Progression de la bio en Rhône-Alpes
CORABIO, AuteurGrâce à une géographie très variée, l'agriculture rhônalpine est très diversifiée. Du coup, l'agriculture biologique recouvre aussi un grand nombre de productions. Comme au niveau national, l'agriculture biologique a connu un regain d'intérêt en 2007 et 2008 pour atteindre 1 568 exploitations bio, fin 2008, soit 161 nouveaux bio et 53 650 ha, ce qui correspond à une hausse de 6,3 % pour atteindre 3,6 % de la SAU régionale. La Drôme conserve sa place de 1er département bio de France avec 615 producteurs, mais, en 2008, les progressions les plus fortes ont été observées dans la Loire, le Rhône et les Savoie. Rhône-Alpes est la première région française en nombre d'exploitations, les départements de la Drôme et de l'Ardèche regroupant près de 60 % des exploitations bio de la région. L'article détaille les filières contribuant le plus à ce dynamisme de l'agriculture biologique en Rhône-Alpes : viticulture, céréales, oléagineux et protéagineux, maraîchage et fruits... En outre, il réfère à la situation particulière de la production laitière biologique. L'agriculture biologique était pratiquée en 2007 par 125 éleveurs bovins laitiers répartis dans la région, notamment sur le Pilat et le Vercors, pour un volume de 18 millions de litres de lait. Depuis un an, une forte dynamique de conversion s'est mise en place, pour répondre aux besoins des laiteries. Ainsi, à la fin mai 2009, on compte désormais 46 élevages en conversion pour un quota de 9,4 millions de litres de lait, ce qui portera le potentiel à 27 millions de litres... Côté transformation, Rhône-Alpes compte une quinzaine de transformateurs laitiers certifiés en agriculture biologique. Concernant les exploitations laitières et la transformation, les données régionales sont précisées.
Se convertir : Pourquoi, comment ?
Alain GRASTEAU, AuteurPour Alain Grasteau, éleveur bio, adhérent par ailleurs de l'association la Voix Biolactée (72), l'idée du passage au bio a démarré en 1999. Le GAEC mère/fils était en question et imposait des adaptations. Une réflexion s'est engagée sur l'évolution du système fourrager qui était basé sur le maïs ensilage (30 à 35 ha/an). Après la mise en place d'un séchage en grange, l'augmentation de la surface en herbe et plusieurs démarches administratives, Alain Grasteau a constitué un dossier MAE Conversion bio en 2007. Après avoir livré son lait bio à la laiterie jusque fin décembre 2009, Alain Grasteau est collecté par la SAS Biolait depuis janvier 2010. Par ailleurs, suite à la retraite de sa mère en 2008, le GAEC s'est maintenu avec l'arrivée d'un nouvel associé.
Structuration de la filière lait bio : Des organisations de producteurs par laiterie
Ivan SACHET, AuteurSuite aux réunions interrégionales et nationales organisées par le réseau FNAB en février et mars 2010, les producteurs bretons proposent la mise en place, au niveau de chaque laiterie, d'une organisation collective des producteurs à l'échelle du bassin de collecte des entreprises. Le développement cohérent et pérenne de la bio, ainsi que le prix rémunérateur sont deux enjeux majeurs pour la FNAB... L'objectif est, in fine, de réunir 100 % des éleveurs bio autour du projet de structuration. L'article fait une présentation des objectifs validés par la commission lait et revient sur plusieurs des caractéristiques d'organisations de producteurs par laiterie : schéma d'organisation des producteurs, fédération des groupes locaux, coordination nationale des groupes de producteurs, position de la FNAB, réactions des producteurs en région.
Le système canadien est-il exportable ?
Annick CONTÉ, AuteurLe Canada, à la politique de gestion de l'offre laitière très particulière, est le seul pays où le prix du lait n'a pas baissé en 2009. Le système de quotas géré par les producteurs repose sur trois piliers : le contrôle des prix payés aux producteurs, le contingentement de la production, le contrôle des importations. La stratégie de cette filière est entièrement tournée sur le marché intérieur, les prix de soutien ne font donc aucune référence au marché international. Toutefois, une étude de l'Institut de l'Elevage dénonce quelques effets pervers du système canadien, comme des coûts de production élevés, et, pour la FNPL, le système canadien est inapplicable en Europe.
Transformation : Vers un beurre bio local...
Emeni GALOUZI, AuteurLe marché du beurre biologique est en progression, avec 2 700 tonnes de beurre produites en 2009. Les marques de distributeurs sont en tête (72 % des parts de marché), suivies des marques Bridel (10,7 %), Grand Fermage (8,7 %), Vrai (4,6 %), et Président (2,2 %). Néanmoins, les producteurs souhaiteraient développer des filières de transformation locales pour valoriser leur lait. Un manque d'approvisionnement local ou régional est également identifié par les transformateurs et les distributeurs. C'est dans ce contexte qu'un projet a été présenté à la Région Poitou-Charentes pour mettre en place une filière de beurre BIO AOC CHARENTES POITOU. Ce projet prévoit la valorisation de 1 600 000 litres de lait biologique en première année, soit la production de 56 tonnes de beurre bio AOC et de 350 tonnes de fromage frais. La transformation se fera par la Coopérative Laitière de la Sèvre à Celle sur Belle. La région a affecté une aide de 80 000 euros pour ce projet, qui débutera en septembre 2011.
15 ans déjà !
Jacques CHIRON, Auteur ; Yannick ALLARD, Auteur ; Christophe BARONLe dossier évoque la nécessité de regroupement de l'offre de lait bio (pour sa valorisation), telle qu'elle est apparue à des producteurs de lait bio de Loire-Atlantique et du Morbihan, en 1994, et l'évolution de la collecte par BIOLAIT au fil du temps : - Il fallait la faire ! ; - Coup d'oeil sur les 15 années d'activité de Biolait ; - Biolait des "valeurs à vivre".
Agriculture biologique : La filière poursuit sa structuration
Franck DENET, AuteurLe 15 décembre 2009, au Lycée Agricole de Marmilhat (63), avait lieu la conférence régionale sur l'agriculture biologique. L'occasion de rappeler la déclinaison du plan national bio au niveau auvergnat, mais aussi de faire le point sur la filière dans la région. L'objectif premier du plan régional de développement de l'agriculture biologique est de remédier au déficit de production, en améliorant le taux de conversion et en structurant la filière, mais aussi d'augmenter la consommation. L'article revient sur l'importance de développer l'agriculture biologique en Auvergne. L'association Auvergne Bio Distribution illustre la progression de la demande : en 2008, 64 526 repas complets et 130 000 repas avec un ingrédient bio en restauration collective ont été distribués ; en 2009, les chiffres passent respectivement à 130 293 et 327 000. Par ailleurs, le nombre d'exploitations en bio a progressé de 23,7 % en 2009, en France, soit un total de 3 586 nouveaux producteurs (la tendance est la même en Auvergne (111 projets, soit une progression d'environ 20 %)). Les entreprises agroalimentaires certifiées se développent également. Selon Frédérique Raynaud, animatrice d'Auvergne Biologique, il semble important de structurer trois filières : le pain ; le maraîchage ; le lait.
Bilan de Tech et Bio
Jean-Martial POUPEAU, AuteurConformément aux objectifs des organisateurs, le salon Tech et Bio a été autant fréquenté par des producteurs conventionnels que bio. Regards croisés sur les attentes, fort différentes de quatre agriculteurs, bio et conventionnels. Si les agriculteurs bio recherchent avant tout des réponses à des questions techniques (matériel de binage...), les agriculteurs conventionnels s'interrogent plus sur la valorisation des produits en bio et les conséquences d'une conversion sur leur système.
Bio Suisse : Rapport annuel 2008
BIO SUISSE, Auteur ; Urs BRÄNDLI, Auteur | BÂLE (Peter Merian-Strasse 34, CH-4052, SUISSE) : BIO SUISSE | 2009Après un éditorial sur l'accord de libre-échange avec l'Union européenne dans le domaine agroalimentaire (ALEA) et l'engagement de Bio Suisse (lancement de la stratégie de qualité, nécessité d'un intense travail politique...), le rapport annuel 2008 de Bio Suisse (Association suisse des organisations d'agriculture biologique) présente le bilan de son action en faveur de l'agriculture biologique : - Marché bio suisse (forte croissance au cours d'une année agitée) ; - Association (le combat pour des conditions-cadre) ; - Assurance et développement qualité (1 054 nouveaux produits Bourgeon) ; - Bilan et recettes 2008 (augmentation des recettes et de l'efficacité, bilan au 31 décembre 2008, comptes d'exploitation pour la période du 1er janvier au 31 décembre 2008) ; - Marketing (de nouveaux comportements et l'origine suisse soutiennent le marché bio) ; - Marché laitier (de grands défis persistent, malgré la bonne croissance).
Biolait franchit le pas de la solution informatique
Sabine CARANTINO, AuteurLa société de collecte Biolait a investi 70 000 HT en 2009 dans un outil de gestion informatisée de ses collectes : le logiciel Axiodis 5 de la société Optilogistic. D'abord utilisé dans un but d'optimisation des coûts, cet outil facilite l'organisation des collectes. Les chauffeurs, équipés d'un PDA (ordinateur de poche), peuvent être en liaison permanente avec le siège de la société et ainsi être informés des changements de consigne éventuels. Cet outil permet également une saisie informatique des volumes collectés, des diverses données qualitatives et sanitaires, économisant du temps sur cette tâche préalablement manuelle. Ainsi, Biolait a pu économiser le travail d'une journée par semaine d'une personne. Cet outil est particulièrement important au vu des augmentations des volumes de collecte de lait biologique que devraient entraîner la première vague de conversions d'ici 2011.
Biolait sourit à nouveau
Arnaud MONNIER, AuteurAvec 232 producteurs adhérents sur 48 départements, Biolait est aujourd'hui le premier collecteur indépendant de lait bio. Cette société collecte 40 millions de lait bio, soit 16% de la production française, et vise la collecte de 70 millions de lait bio par an, d'ici 2013. La société créée en 1994, travaille, via ses adhérents, à convertir de nouveaux éleveurs au bio en leur assurant que leur lait sera valorisé comme tel. Pour ses clients industriels, faire appel à Biolait permet notamment de pallier le manque de lait. Si 20% d'entre eux, comme Sodiaal, viennent compléter leur propre production, la grande majorité vient chercher la totalité de ses besoins en lait bio. Et comme ceux-ci augmentent, Biolait envisage l'avenir avec davantage de sérénité qu'au début des années 2000. L'article revient sur la situation de la société (chiffre d'affaires, potentiel de collecte et accent mis sur les conversions, contrat d'engagement d'une durée de cinq ans, contrat tripartite avec Bioccop).
La Bretagne veut produire plus de lait bio
Audrey DIBET, AuteurDans l'Hexagone, le marché du lait biologique augmente de 9,5% par an depuis 1999 et les laiteries sont à la recherche de producteurs pour satisfaire cette demande. Le différentiel de prix avec le lait standard est important et de grandes opportunités de marché se présentent dans les grandes surfaces et en restauration collective. Trois laiteries (Eurial, la laiterie Le Gall, Biolait) exposent ainsi la progression de leur activité et la prime aux 1 000 litres mise en place pour inciter des éleveurs à se convertir.
Charte des bonnes pratiques
Rémy SALLIOT, AuteurRémy Salliot, technicien terrain à Biolait, répond à quelques questions sur la mise en place de la Charte des Bonnes Pratiques à laquelle Biolait souhaite faire adhérer 80% des exploitations d'ici 2010, ceci afin de répondre à une demande de traçabilité de ses clients et de se mettre à l'abri des problèmes d'écoulement passés. Les éleveurs déjà adhérents à la Charte vivent souvent la visite du technicien comme un moyen de diffuser leurs bonnes pratiques, ceux qui n'y adhèrent pas encore la ressentent généralement comme un contrôle supplémentaire pour une charte qui leur semble imposée. Pour Rémy, cette visite représente une opportunité pour l'éleveur de prendre du recul sur son système et ses pratiques, grâce au regard extérieur d'une personne non impliquée dans l'exploitation et force de proposition du fait des nombreux exemples qu'elle a rencontrés.
Commission régionale lait le 18 novembre
Ivan SACHET, AuteurLes producteurs bio, toutes filières confondues, sont attentifs au niveau et à la visibilité des prix pratiqués. Qu'il s'agisse du lait, des céréales ou des légumes, aucune filière ne peut envisager un développement serein en cas de volatilité forte des prix. L'enjeu pour les producteurs et leurs groupements économiques est de peser sur les mécanismes de définition des prix, que ce soit dans le cadre de filières organisées ou dans le cadre de préconisations interprofessionnelles. C'est dans ce dernier cas que s'illustre le travail sur la définition d'un prix juste du lait bio payé au producteur. En Bretagne, la production laitière bio concerne 255 fermes, soit une proportion importante de la totalité des fermes en vaches laitières françaises. L'engagement et le travail des producteurs au sein de la commission bio de l'interprofession laitière Bretagne-Pays de Loire sont donc capitaux pour les exploitations bretonnes. L'article aborde les points de satisfaction, les indicateurs spécifiques au lait bio, la nécessité que les producteurs de lait bio s'impliquent dans le suivi de la filière auprès d'organisations (commissions départementales Gab (Groupement des agriculteurs biologiques), etc.).