Thésaurus
Documents disponibles dans cette catégorie (26)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
Les premières connexions franco-britanniques dans le mouvement d'agriculture biologique
Florian ROUZIOUX, AuteurAvant la création de la Fédération Internationale des Mouvements dAgriculture Biologique (IFOAM) en 1972, plusieurs courants spécifiques dagrobiologie existaient en Europe. En France, le Groupement dAgriculture Biologique de l'Ouest (GABO) est apparu en 1958 en Loire-Atlantique. Il regroupait des agriculteurs peu convaincus par lutilisation de la chimie et qui privilégiaient le compost aux engrais de synthèse. Certains membres du GABO ont alors tissé des liens à linternational, notamment avec lassociation anglaise « Soil Association ». Cette dernière avait mis en place une ferme expérimentale de 80 ha, à Haughley (Angleterre), dès 1938. Même si les échanges entre agriculteurs français et anglais étaient limités, les premiers voyages détude organisés par ces mouvements ont confirmé lexistence de pratiques similaires, et surtout, de valeurs communes.
Faim zéro : En finir avec la faim dans le monde
En 2000, les Nations Unies établissaient les « objectifs du millénaire » visant à réduire drastiquement, en quinze ans, le nombre de personnes souffrant de faim dans le monde. Mais, en 2015, on comptera autant de personnes qui ont faim qu'en 2000 et qu'en... 1900, soit 850 millions. Toutes les dix secondes, un enfant continue à en mourir. Cette situation a souvent d'autres conséquences néfastes : insécurité, guerres, piraterie, terrorisme, émigration sauvage, épidémies. Dans son livre, Bruno Parmentier estime que la faim provient d'abord d'un phénomène politique, et que son élimination relève donc de l'action politique. Certains pays remportent ainsi des victoires, tels la Chine, le Viêt-nam ou le Brésil - avec son programme « Faim zéro » -, alors que d'autres stagnent, comme l'Inde, ou reculent, comme la plupart des pays d'Afrique subsaharienne. Malgré le réchauffement de la planète et l'augmentation de la population, malgré l'accaparement des terres ou la production d'agrocarburants au détriment des aliments, des solutions existent pour que tous les êtres humains mangent à leur faim, dès lors que les États se décident à agir : « renutrition » d'enfants en danger de mort ; encouragement des techniques de production agricole agroécologiques, y compris dans la petite agriculture familiale ; soutien ciblé au revenu des mères de famille fragilisées ; promotion de nouvelles alliances financières public-privé, etc. On peut y arriver, explique ce livre, si les citoyens, leurs organisations et leurs gouvernements reconnaissent la faim comme le principal problème que doit affronter l'humanité.
Nous redeviendrons paysans - Pour l'avenir de nos enfants ! : 6ème édition
La première édition date de 1987. Dans cette sixième édition, l'auteur constate que l'analyse qu'il faisait alors de l'agriculture, des élevages industriels, de la manière dont on traitait la terre, loin d'être alarmiste, correspondait bien à une situation dont on a vu par la suite, par exemple avec la vache folle, qu'elle pouvait conduire à des accidents. Avec cet ouvrage, Philippe Desbrosses traite des grands scandales de la condition animale dans les élevages industriels. Il aborde également la question des végétaux, en soulignant que la plupart des terres cultivées sont « déshabillées » de leur substance fertile, avec une diminution forte de l'humus. Riche en informations sur les mécanismes de pollution et de dégradation des agro-systèmes, le livre fait aussi le point sur l'apport des techniques utilisées par les agriculteurs biologiques pour repenser les modes de production, et fait part des raisons de croire à un changement.
Dossier : La société de demain
Prenant appui sur ce que révèlent le corps et la place de l'individu dans la société, le dossier s'organise comme suit : - Corps et société : Le parallèle ; - Resserrons les liens sociaux ; - L'agriculture biologique pour préserver notre avenir ; - La bio volontairement freinée ? ; - Du consommateur à l'usager ; - Le bien-être durable plutôt que la croissance ; - Les grands enjeux de l'humanité ; - Vivre et habiter l'espace terre ; - Londres : un quartier 100% écologique ; - La prévention et l'éducation à la santé ; - L'éducation dans la société de demain ; - Demain : une économie au service de l'homme et de la planète ; - Les relations internationales dans la société de demain ; - Réaffecter les budgets militaires.
L'agriculture biologique a de l'avenir dans le tiers-monde
Grâce à des projets de Swissaid (parrainage et financement de projets visant à promouvoir l'agriculture biologique), des villages entiers se reconvertissent en Colombie à la culture biologique du café. La formation est la clé du succès. Voici l'histoire de Bérénice Torres, aujourd'hui paysanne bio alors que ce n'était pas son but premier.
Johannesburg : la longue route du développement durable
Dix ans après Rio, le Sommet mondial de Johannesburg devait réaffirmer les grands principes du développement durable, et définir un Plan d'action détaillé et programmé. Rarement un sujet comme celui du développement durable aura mobilisé tant d'acteurs, et suscité un tel intérêt médiatique. Mais le résultat est loin d'être à la hauteur des enjeux. Cet article propose quelques informations et sentiments de ceux qui ont participé aux discussions, aux négociations et aux grands axes du plan d'action.
Le bio venu d'ailleurs
De plus en plus consommatrice de produits biologiques, la France connaît un déficit de production de matières premières certifiées bio, ce qui l'oblige à s'approvisionner au-delà de ses frontières. Quels sont les modalités de ces échanges et leur ampleur dans les différentes filières ? Le présent dossier aborde ces questions, avec en première partie, des précisions sur le cadre réglementaire concernant les importations en provenance des Pays Tiers et de l'Union Européenne. La deuxième partie du dossier présente un état des lieux des importations par filière : céréales et oléoprotéagineux, fruits et légumes, produits animaux.
La France se dote d'un Centre international du développement durable
A quelques mois du sommet mondial sur le développement durable, qui se tiendra à Johannesburg (Afrique du sud) en septembre prochain, la France vient de se doter d'un Centre international consacré à la question. Créé à l'instigation des services du Premier Ministre, ce lieu est destiné à jouer un rôle d'intermédiation entre les experts scientifiques, la sphère publique et privée ainsi que les Organisations Non Gouvernementales. Le Centre a d'ores et déjà défini une série de thèmes prioritaires : le changement climatique, la biodiversité et la question afférente des droits de propriétés et d'usage, la gouvernance mondiale, les biens publics globaux et les questions relatives au traitement de l'incertitude et du principe de précaution.
La défense de l'environnement : stade ultime de "l'impérialisme"?
Depuis près d'une décennie, les efforts de la communauté mondiale pour répondre aux défis de l'environnement ont fait les frais d'une profonde divergence entre pays riches et pays pauvres. Des économistes et des écologistes de pays en développement soutiennent que les négociations sur l'environnement sont presque exclusivement impulsées par les Etats du Nord. Sous prétexte de sauver la planète, affirment-ils, le monde industrialisé exerce un nouveau genre de suprématie : "l'impérialisme vert".
Le défi Max Havelaar
Le commerce équitable repose sur un échange commercial Nord/Sud respectueux des conditions de travail et de rémunération des producteurs des pays en voie de développement. On découvre, dans ce document, les principes de l'organisme humanitaire Max Havelaar, qui authentifie les produits qui répondent aux règles strictes du commerce équitable, les différents labels existants ou à venir comme le café, le thé, le cacao, le jus d'orange, la banane et le miel, ainsi que les conditions de vie de ces producteurs.
Les firmes agro-industrielles veulent redorer l'image des OGM sur le dos des pays du Sud
Malgré leurs beaux discours d'aide au Tiers-Monde, les firmes agro-industrielles ont du mal à cacher leurs objectifs réels : la conquête de parts de marchés toujours plus importantes, et la main-mise sur le marché des semences via les brevets sur les plantes transgéniques...
Hunger und Profit
Jusqu'à présent la technologie génétique n'a satisfait ni d'un point de vue technologique ni d'un point de vue économique tous les espoirs franchement euphoriques qu'elle a suscités. Peut-elle peut-être apporter une contribution notable au problème de la faim dans le monde ? L'auteur place le débat de la technologie génétique et de la protection de l'environnement dans le contexte du tiers monde.
La sécurité alimentaire mondiale : de nouveaux enjeux pour le Sud ?
"La sécurité alimentaire mondiale ne repose pas sur la disponibilité totale de nourriture à l'échelle de la planète, mais sur la capacité de tous les individus à produire ou à accéder aux denrées. L'économie mondiale est en mesure de satisfaire la demande alimentaire solvable, mais une large partie de la population mondiale ne parvient pas à satisfaire ses besoins nutritionnels à des niveaux adéquats. Le renforcement des capacités de production et d'accès aux denrées dans les quelque 88 pays ""à faible revenu et à déficit vivrier"" (PFRDV) constitue une perspective hautement souhaitable. Cette évolution se heurte à de multiples incertitudes liées à la globalisation , aux politiques macroéconomiques, aux conflits locaux, au rôle de la recherche, aux disponibilités en terre et en eau, à la réduction de la biodiversité et à l'évolution démographique. La répartition inégale des ressources à l'échelle de la planète se manifeste dans des domaines aussi différents que ceux du commerce, des conditions de recherche et de l'innovation ou des politiques macroéconomiques. Les effets des décisions de l'Uruguay Round sur les PFRDV, l'appropriation des ressources génétiques et des biotechnologies, la remise en cause du consensus de Washington constituent quelques enjeux fondamentaux pour la sécurité alimentaire au Sud."
Le développement du commerce équitable
L'exemple de la démarche de Max Havelaar se multiplie. Le commerce équitable s'étend peu à peu à d'autres produits que le café. La banane, le cacao, le sucre, le miel, le thé et le jus d'orange vont faire partie de ces produits qui permettront aux producteurs d'être mieux rémunérés et aux consommateurs d'avoir bonne conscience dans leurs achats.
France : la politique d'importation "pays tiers"
Les transformateurs bio confrontés à l'obligation d'importer des matières premières se trouvent aujourd'hui pénalisés par rapport à leurs concurrents étrangers. Le système actuel de contrôle et d'autorisation mériterait d'être remplacé par un dispositif plus équitable et plus efficace.