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La bio au Danemark : « Organic is not enough »
Jean-Marc DENAN, AuteurChampion du monde de la consommation alimentaire bio, le Danemark privilégie, mis à part pour les fruits et légumes bio (46 % sont importés), le bio local. Dans cette interview, Anders Kok, PDG du distributeur multicanal Biogan, présente l'évolution, depuis 2020, des ventes de son entreprise et fait part de ses attentes, au-delà de la qualité bio, vis-à-vis de ses fournisseurs, en particulier français, en termes de maîtrise de l'approvisionnement, de traçabilité et de qualité. En encart, un tableau présente l'évolution 2020-2022 du marché bio danois dans les différents canaux de distribution.
La bio au Portugal : inflation et matières premières, deux défis à relever
Jean-Marc DENAN, AuteurDans cette interview, Gonçalo Lôbo Do Vale, directeur commercial de Dietimport, le principal grossiste multicanal de produits biologiques au Portugal, donne son avis sur la situation du marché bio portugais.
Bio : Tous unis face aux turbulences
Sophie SABOT, AuteurLe 12 octobre 2023, dans la Drôme, la Région et la Chambre d'agriculture Auvergne-Rhône-Alpes ont signé le nouveau plan régional consacré à l'agriculture biologique. Une enveloppe de 10,4 millions d'euros sur cinq ans est allouée aux structures partenaires du plan bio (les chambres d'agriculture, la FRAB, la Coopération agricole régionale et le Cluster Bio) pour poursuivre leurs missions d'accompagnement des agriculteurs (bio ou en démarche de conversion), mais aussi pour développer les débouchés : soutien aux entreprises de transformation, diversification des circuits de distribution...
Biochar : La filière cherche ses potentiels agronomiques
Ronan LOMBARD, AuteurLe biochar est un résidu solide, obtenu par pyrolyse de biomasse (issue des filières bois énergie ou méthanisation principalement) et qui se présente sous la forme de charbon végétal. Lors des assises nationales des biochars (Rennes, 2023), les experts ont rappelé quil en existe plusieurs types, selon la biomasse initiale, le process mis en uvre Lapport de biochar dans les sols, outre laspect stockage de carbone, peut représenter un amendement intéressant. Dans des sols de vigne, selon des résultats obtenus en Toscane (Italie), il pourrait permettre de lutter contre le stress hydrique. Néanmoins, le biochar, dans certains cas, pourrait aussi avoir des effets dépressifs sur le sol et il convient dêtre prudent dans son utilisation.
Biochar : Récit d'une expérience collective
Josselin RIVOIRE, AuteurEn septembre 2021, une expérimentation participative a été lancée auprès d'abonnés de la revue des 4 Saisons. L'objectif était d'observer l'effet du biochar (charbon de bois) sur une grande diversité de sols. Cet article fait le récit de cette expérimentation et présente les résultats des essais, menés sur des cultures de radis. Un diagramme permet d'observer les variations de biomasse, en fonction du pH du sol, pour les racines et pour le feuillage des radis.
Biocontrol Substances in Europe: A Slow Shift Towards Dominance
Patrice MARCHAND, AuteurUne enquête a montré que les produits de biocontrôle à disposition des agriculteurs étaient de plus en plus nombreux en Europe, alors que le nombre de matières actives chimiques est, quant à lui, en déclin. En 2011, 123 matières actives de biocontrôle étaient disponibles contre 216 en 2023, représentant ainsi 48 % des substances disponibles. Cette progression connaît toutefois un ralentissement, ces dernières années.
La biodiversité domestique : Vers de nouveaux liens entre élevage, territoires et société
Anne LAUVIE, Coordinateur ; Annick AUDIOT, Coordinateur ; Etienne VERRIER, Coordinateur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2023À lheure où la diversité des populations animales est présentée comme un élément-clé du développement de lagroécologie, la notion de « biodiversité domestique » devient capitale. Elle se distingue de celle de « ressources génétiques » en mettant davantage en avant la diversité du vivant, sa dynamique et ses interrelations. Cet ouvrage réinterroge la diversité des populations animales utilisées en élevage, ainsi que la place des races locales. La question de la diversité des animaux délevage est abordée en tenant compte de la pluralité des pratiques humaines pour la gérer, lutiliser et la valoriser. Elle est aussi appréhendée au travers de ses relations avec le reste du vivant, la biodiversité sauvage notamment, que ce soit la diversité de la faune et de la flore dans les territoires délevage ou les pathogènes présents dans les milieux délevage. Ce livre établit aussi un panorama des nouvelles connaissances produites et des méthodologies de gestion (avancées récentes en génétique, nouveaux questionnements autour des services écosystémiques, résilience des systèmes délevage). Il propose, pour finir, une vision prospective qui interroge la place de cette biodiversité au regard des grands enjeux actuels (enjeux environnementaux et érosion de la biodiversité, alimentation (souveraineté et qualité), santé globale, développement des territoires, bien-être animal, relations entre humains et animaux, etc.). Des fiches "espèces" présentent des races, pour différentes espèces (ânes, chevaux, bovins, ovins, caprins, porcins, poules, palmipèdes).
Biodiversité fonctionnelle en maraîchage sous abris
Pierre LASNE, AuteurDans le cadre du projet Ecophyto COSYNUS, trois stations expérimentales - GRAB, SERAIL et APREL - ont mis en place des essais autour de l'intégration d'infrastructures agro-écologiques pour mieux maîtriser les ravageurs des cultures maraîchères sous abris. L'objectif : attirer les auxiliaires et maintenir leur présence pour réduire l'IFT (indice de fréquence de traitement). Le dispositif et les résultats obtenus, en 2020, par la SERAIL, dans le Rhône et dont l'objectif est un IFT de 0 sur culture de concombre en 2020 sont présentés. Des plantes nectarifères, des bandes fleuries multi-espèces intérieures (mélange MUSCARI), des zones réservoirs (composées de blette, féverole, céréale et souci), ainsi que des plantes relais (souci) ont été mises en place. Le suivi des auxiliaires de cultures et celui des ravageurs montrent que, bien qu'ils aient été présents de manière importante, ces derniers sont restés relativement maîtrisés et n'ont pas impacté les rendements. La production totale a atteint 8,45 kg/m².
La biodiversité française en déclin : 10 ans de chiffres-clés par l'Observatoire national de la biodiversité
Depuis 2013, lObservatoire national de la biodiversité (ONB) met à disposition de tous des informations actualisées sur : létat et lévolution de la biodiversité en France ; les pressions auxquelles elle est confrontée (destruction et fragmentation des habitats naturels provoquées par des opérations d'aménagement du territoire ; prélèvement direct des espèces sauvages ; pollution de l'eau ; changement climatique ; augmentation du nombre d'espèces exotiques envahissantes). Cette publication présente également les réponses que la société apporte au déclin de la biodiversité (intérêt du citoyen, financements publics, dispositifs mis en place).
Une biodynamie insulaire
Soazig CORNU, AuteurDepuis 1982, au GAEC de Kervilon, François Le Tron gère, en bio, l'unique production maraîchère locale, avec cueillette d'algues et transformation, de l'île de Bréhat (dont il est originaire), située au large des Côtes-d'Armor. Les légumes et les produits transformés sont vendus, pour moitié, au petit marché en libre service à la ferme, toute l'année. L'autre moitié est vendue au marché du village, pendant les vacances scolaires. La population de l'île s'élève à 400 habitants en hiver et peut atteindre jusqu'à 6 000 habitants en pleine saison touristique. L'espace étant très limité et les terres étant sollicitées par une exploitation intensive depuis trente-cinq ans, des problèmes, comme la présence de nématodes, sont apparus. Des solutions ont été mises en uvre, afin de favoriser la vie des sols (implantation d'engrais verts) et de lutter contre les ravageurs (implantation de sorgho - une plante-piège contre les nématodes ; implantation d'un mélange moutarde/phacélie/lin pour limiter les dégâts des parasites ; protection au démarrage des cultures pour limiter la consommation des légumes par les lapins). Pour faire face à l'humidité ambiante, les maraîchers ont observé que les pratiques biodynamiques permettaient de limiter les maladies cryptogamiques et de se passer des produits cupriques, notamment sur les pommes de terre. Après le départ à la retraite (printemps 2023) de François Le Tron, trois associées (Vony, Marion et Émilie), dont deux non-natives de l'île, déjà en place sur l'exploitation et bien intégrées à la vie sociale sur l'île, assureront sa suite.
Biodynamique ! : Naissance de l'un des courants fondateurs de l'agriculture biologique
Rudi BIND, Auteur ; Ueli HURTER, Auteur | COLMAR (5 Place de la Gare, 68 000, FRANCE) : MOUVEMENT DE L'AGRICULTURE BIODYNAMIQUE | 2023100 ans de biodynamie qui montrent quelle fonctionne bel et bien. Sans pesticides ni engrais artificiels. Sans exploitation inconsidérée des ressources naturelles de notre planète. Lagriculture biodynamique est, aujourdhui, pratiquée partout, jusque dans le désert, les montagnes, les grandes villes. 100 ans de culture, de développement, deffets durables visibles dans les champs, les jardins, sur le sol, pour une alimentation saine et au bénéfice de tous les êtres vivants. 100 ans de diffusion dans le monde entier à partir de limpulsion des huit conférences données par Rudolf Steiner en juin 1924. Ce livre présente un aperçu des idées et des méthodes mises en uvre par les pionniers de la bio, qui offrent des solutions éprouvées et efficaces pour faire face aux défis actuels.
Biofuture : Aider les gens à changer le monde sans changer leurs habitudes
BIO-LINEAIRES, AuteurSoucieux de défendre une alimentation saine et responsable, Sébastien Loctin a fondé, en 2009, l'entreprise Biofuture et la marque Quintesens. Avec l'aide de professionnels de la nutrition, Sébastien s'est d'abord concentré sur le marché de l'huile, avec pour fil rouge d'offrir des produits aux apports nutritionnels optimaux pour la santé. En 2013, après avoir obtenu la certification bio, (malgré la présence d'huile de poisson issu de pêche sauvage et non certifiable) les huiles santé de Biofuture ont été lancées sur le marché. Sébastien s'est ensuite attelé au marché des vinaigrettes, puis à celui des "junk sauces" (ketchup, barbecue, burger, mayonnaise) et, depuis début 2023, ses chefs revisitent les sauces pimentées (tabasco...). Pour la fabrication des produits, l'entreprise a fait le choix de sous-traiter à des artisans français, qui travaillent sur la base d'un cahier des charges strict (produits bio et bruts, locaux, sans additifs...). Les produits sont distribués dans environ 2500 magasins bio en France, ainsi qu'en e-commerce.
Biological nitrogen fixation of legumes crops under organic farming as driven by cropping management: A review
Pietro BARBIERI, Auteur ; Thomas STARCK, Auteur ; Thomas NESME, Auteur ; ET AL., AuteurLagriculture biologique est largement reconnue comme une stratégie visant à réduire les impacts environnementaux de la production alimentaire, tout en contribuant à atteindre les objectifs mondiaux en matière de climat et de biodiversité. Pourtant, de récentes études et méta-analyses ont mis en évidence la limite que représente lazote (N) dans les systèmes en grandes cultures biologiques. De lazote peut néanmoins être fourni grâce à la fixation biologique de lazote atmosphérique (BNF), notamment avec limplantation de légumineuses. Or, peu de données sont disponibles sur les quantités dazote offertes par la BNF réalisée par les légumineuses des systèmes conduits en bio, et sur la façon dont ces quantités peuvent varier en fonction des espèces de légumineuses et des pratiques culturales. L'objectif de cette étude, réalisée par des chercheurs français, est donc de fournir une estimation de la BNF opérée par diverses légumineuses et selon différentes pratiques culturales en bio. Pour cela, la littérature scientifique a été analysée afin de collecter des informations sur la fixation de N2 en agriculture biologique, principalement en valeur absolue de fixation de N2 (Ndfa, en kgN/ha/an), mais aussi en pourcentage, dans la biomasse aérienne, de N dérivée de latmosphère (% Ndfa). Les résultats montrent qu'il existe des différences significatives de BNF selon les types de cultures et les pratiques agricoles. Les meilleures performances ont été observées pour les légumineuses fourragères (par rapport aux cultures de légumineuses), et pour les cultures de légumineuses caractérisées par de longues périodes de croissance. Une relation positive a également été trouvée entre le Ndfa et la production de biomasse aérienne. Toutefois, une forte variabilité a été observée au niveau des performances dune espèce et dune pratique agricole entre différents sites géographiques.
Bioportrait : La Fourche, le distributeur spécialisé bio en ligne et partenaire de Biolait, sort son épingle du jeu !
Marion LE DU, AuteurDepuis 2018, le magasin bio en ligne La Fourche distribue des produits de consommation bio, avec l'ambition de rendre la consommation bio accessible à toutes et à tous. Grâce à sa communauté d'adhérents (abonnement à 59 /an) qui limite les frais de marketing, La Fourche peut diminuer ses marges et pratiquer des prix plus attractifs que dans le commerce physique. Certifié Agri-Éthique France, label de commerce équitable français, le magasin sélectionne ses producteurs et des marques bio engagées dans le respect de la santé des consommateurs, de l'environnement et des producteurs. Courant 2021, La Fourche a mis en place la vente de lait demi-écrémé, de marque La Fourche, en partenariat avec Biolait.
BioRéférences : Stratégies gagnantes mises en uvre pour faire face aux aléas climatiques et économiques
Clémence CANILLOS, Auteur ; Paul DELAGE, Auteur ; Manon GAUTHIER, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - CS 82212, 63 370, FRANCE) : ABIODOC (Service de VetAgro-Sup) | 2023Le projet BioRéférences 2022-2024 a pour objectif dacquérir des références sur les élevages biologiques de ruminants du Massif central et sur leurs filières. Au printemps 2023, les membres de ce projet ont proposé à quatre étudiants de la Licence Professionnelle ABCD Agriculture Biologique, Conseil et Développement (site d'Auvergne) denquêter sur des stratégies « gagnantes » mises en uvre par des éleveurs biologiques pour faire face à un ou plusieurs aléas (économiques, climatiques, environnementaux et sociaux). Ces étudiants ont ainsi rencontré trois élevages biologiques et un GIEE (groupement d'intérêt économique et environnemental). Ils ont ensuite formalisé les stratégies « gagnantes » sous forme de fiches portraits. David Cohade (EARL du Claveix, dans le Puy-de-Dôme) gère une ferme laitière. Il valorise des zones humides pour renforcer son autonomie fourragère (réponse à des aléas climatiques et économiques) et a installé des panneaux photovoltaïques pour diversifier ses sources de revenus (aléas économiques). Thierry Flandin gère également une exploitation laitière, qui est située à plus de 900 m daltitude (Gelles, Puy-de-Dôme). Cet éleveur a fait le choix dimplanter des méteils fourragers en altitude pour sécuriser son autonomie fourragère (aléas climatiques et économiques) et a mis en place du piégeage pour limiter le développement des campagnols terrestres (aléa environnemental). Jean-Louis Solinhac (EARL Ginals, en Aveyron) gère une ferme ovine laitière. Il a participé au développement de linsémination artificielle sur chaleurs naturelles en contre-saison pour répondre à la demande de sa laiterie (contrainte économique). Le GIEE des Jonquilles regroupe, quant à lui, huit élevages bio du Cantal et la ferme du Lycée agricole dAurillac. L'objectif de ce GIEE est daméliorer la résilience des fermes face aux aléas. Pour cela, ce groupe a notamment cherché à récupérer des semences de prairies naturelles pour redensifier les prairies fragilisées (aléas climatiques et économiques), ainsi quà améliorer la vision du grand public sur lélevage paysan (aléa social).