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L'agriculture biologique : Ses acteurs, ses produits, ses territoires : Edition 2012
L'édition 2012 de la publication annuelle de l'Agence Bio, "L'agriculture biologique : Chiffres clés", est parue. Ces chiffres clés offrent un panorama complet de l'agriculture biologique française, avec au sommaire : - L'agriculture biologique : un environnement préservé ; - L'agriculture biologique dans le monde ; - L'agriculture biologique dans l'Union européenne ; - La bio en France, de la production à la consommation (L'agriculture bio en France ; La transformation et la distribution ; L'importation ; La consommation ; Les produits bio en restauration collective ; La structuration des filières bio, des engagements sur tout le territoire) ; - Focus sur les filières bio végétales en France (Les grandes cultures ; Le secteur des fruits et légumes ; La filière viticole ; Le secteur des plantes à parfum, aromatiques et médicinales) ; - Focus sur les filières bio animales en France (Les filières laitières ; Le secteur des viandes bovine, ovine et porcine ; Les filières avicoles ; L'apiculture ; L'aquaculture) ; - L'agriculture biologique dans les régions (Fiches régionales) ; - Autres informations (Aides publiques : repères ; Qu'est-ce que l'Agence Bio ?). Ces données sont également téléchargeables sur le site de l'Agence Bio, à l'adresse suivante : http://www.agencebio.org/pageEdito.asp?IDPAGE=196. Fin 2011, la France comptait 23 135 exploitations agricoles engagées en bio, soit 4,5% des exploitations françaises, avec une augmentation de 12,3% en un an. Elles couvraient 975 141 ha conduits en agriculture biologique, dont 699 300 ha certifiés biologiques et 275 841 ha en conversion (soit 28% du total). Après une année 2010 record, les surfaces bio ont continué de progresser en France avec 130 000 ha supplémentaires en 2011 (soit +15,3%). Elles représentaient, fin 2011, plus de 3,5% de la SAU nationale, contre 3,1% en 2010.
Analyse du marché des produits biologiques en fonction du développement du secteur biologique au Québec
Louis-Samuel JACQUES, Auteur ; Julie LOUVEL, Auteur ; Catherine LESSARD, Auteur ; ET AL., Auteur | QUEBEC (825, rue Raoul-Jobin, G1N 1S6, CANADA) : ECO RESSOURCES CONSULTANTS | 2012La filière biologique du Québec a publié une analyse sur les marchés biologiques de cinq filières québécoises: les fruits et légumes, les produits laitiers, les viandes, l'acériculture, et les céréales. L'étude, réalisée par la firme Écoressource consultants, fait, pour chacune de ces filières, un état de la situation, traite de l'approvisionnement et la demande, identifie des défis de la filière et des priorités d'action. Les filières du lait et du sirop d'érable seraient en meilleure position que les autres, en raison de l'agence de vente aux conditions avantageuses, la réserve de croissance des acheteurs stabilisant les volumes disponibles, et des fonds promotionnels disponibles. Les fruits et légumes, ainsi que les grains, sont fortement concurrencés par les importations, tandis que la filière des viandes fait face à d'importants coûts, tant pour la transition de la production que pour les opérations de transformation sans économies d'échelle. Selon les auteurs, la filière doit envisager des démarches de stimulation de l'offre; promouvoir des initiatives de coordination verticale et des chaînes de valeurs; améliorer le « marketing mix » (produit, prix, promotion, placement); créer un observatoire du secteur biologique; élaborer des stratégies de positionnement et d'amélioration de la notoriété du bio; et élaborer des stratégies de gestion de crise. Le travail a été basé sur une revue de littérature et des entrevues avec une dizaine d'intervenants.
Dossier : Les filières animales en Agriculture Biologique : chiffres, perspectives et acteurs
Goulven OILLIC, Auteur ; Virginie FASSEL, AuteurDans cette édition du Bio Bretagne Info, dédiée au Space, le dossier présente l'élevage bio en chiffres (bovins lait, brebis laitières, fermes chevrières en Bretagne, ufs bio), les débouchés (plus de 1 000 préparateurs et distributeurs engagés en Bio en Bretagne). Le dossier fait ainsi un focus sur des filières bretonnes : « Viandes » biologiques : typologie des opérateurs, débouchés diversifiés et progression dans tous les circuits de distribution ; « Lait » biologique : opérateurs (collecte et transformation). Par ailleurs, le dossier intègre la présentation des structures adhérentes à Inter Bio Bretagne, présentes sur le salon : - Triballat : une démarche globale Bio et Développement durable ; - Bretagne Viande Bio : Groupement d'éleveurs, de bouchers et de transformateurs en agriculture biologique ; - Biolait : une part de marché de près de 30 % du lait Bio français ; - BioArmor : des produits d'environnement, d'hygiène et de nutrition pour les élevages biologiques ; - Triskalia innove et présente sa nouvelle gamme « Agriculture Biologique » à l'occasion du SPACE ; - Le réseau des Chambres d'agriculture de Bretagne : Agriculture biologique : un développement à poursuivre, des techniques à valoriser par le plus grand nombre ; - Le réseau GAB-FRAB, acteur du développement des filières animales biologiques.
Elevage biologique : Focus sur le marché de la viande bovine et ovine biologique
Stéphane DOUMAYZEL, AuteurEn France, la consommation de produits bio continue d'augmenter, avec une évolution de +6,2 % entre 2009 et 2010. En 2010, 5 % du cheptel bovin et 4 % du cheptel ovin français étaient conduits selon les principes de l'agriculture biologique. Cet article fait le point sur ces deux filières, dont la particularité est de pouvoir satisfaire les attentes du marché intérieur sans recours aux importations. Ces viandes sont valorisées dans l'ensemble des circuits de distribution, avec une orientation moins tournée vers les GMS en Aveyron que à l'échelon national. Sont également présentés les évolutions des différents cheptels et les opérateurs de l'aval présents en Aveyron. Lors d'une journée « amont-aval », ces derniers ont notamment mis en avant la nécessité de travailler sur une meilleure organisation des apports, sur la qualité de finition des animaux et sur le différentiel de prix entre bio et non-bio.
Filière viande bio : Des plus-values à promouvoir
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurL'augmentation des conversions, en particulier en bovins lait, devrait conduire à une forte progression du nombre de carcasses bio, alors que la consommation de viande, de façon globale, est en recul. Aussi, les acteurs de la filière viande bio se mobilisent pour se professionnaliser, mieux se structurer, diversifier les modes de commercialisation, augmenter la qualité des produits tout en assurant des prix rémunérateurs pour les producteurs. Cette filière se mobilise aussi pour faire mieux connaître les plus-values de la viande bio, comme par exemple un impact environnemental moindre, par rapport au bilan carbone ou à l'utilisation de produits chimiques, ou encore une plus grande durabilité des systèmes bio (plus résistants face à des aléas climatiques ou économiques, comme la volatilité des prix). Globalement, la viande bio progresse (+ 22 % en GMS ou encore + 27 % en boucherie artisanale et + 34 % en magasins spécialisés entre 2009 et 2010). Mais plus que jamais, la structuration de la filière est un enjeu, en particulier pour permettre des économies d'échelle et pour amener le prix de la viande bio à diminuer sans rogner sur la rémunération des éleveurs.
Les tonnages de viande bio continuent de progresser
REUSSIR BOVINS VIANDE, AuteurSelon la commission Bio d'Interbev, les tonnages en viande bio ont progressé de 15 % en 2011, conséquence directe de la dynamique des conversions des exploitations en bio de ces dernières années. Côté débouché, la grande distribution confirme son rôle clé. Cependant, la part des magasins spécialisés dans les produits alimentaires bio tend à progresser. En 2012, les tonnages de viande bio valorisés en vente directe ont fait l'objet d'une estimation après enquête auprès des outils d'abattage : pour la viande bovine, ils approcheraient 2 000 tonnes.
La viande bio reste sur sa lancée, avec une hausse des ventes de l'ordre de 8 % au premier semestre après + 17 % en 2011
F. CARLUER-LOSSOUARN, AuteurEn France, dans un contexte difficile pour les viandes de boucherie, la viande bio reste sur une bonne dynamique. Selon le dernier bilan livré par Interbev (association nationale interprofessionnelle du bétail et des viandes), les abattages de gros bovins, de veaux, de porcs et d'ovins bio ont augmenté de 15 % en 2011 Mais le poids des viandes de boucherie bio est encore faible : 23 000 tonnes cumulées. Réunies, les productions sous signes officiels de qualité (Label Rouge, IGP, AOP et Bio) ne pèsent encore que 3 % des volumes de bovins abattus, 5 % en veaux et 10 % en agneaux. Selon l'Agence Bio, les achats des ménages en viandes de boucherie bio représentent environ 250 M. Cette dynamique du marché, l'amélioration de la qualité de la viande, grâce à une meilleure structuration de la filière (meilleure planification), et les débouchés sont explicités par Jean-François Deglorie, animateur technique à la commission bio d'Interbev. Les grandes surfaces fournissent 51 % des volumes de viandes bio (hors volailles), devant, notamment, les magasins bio (12 %), la vente directe (12 %) et la restauration hors domicile (10 %). En 2011, les ventes de viande en GMS ont augmenté, en volume, de 17 %. Le groupe Terrena, principal industriel en viande bovine bio, a mis en place des opérations de promotion. Unebio, qui regroupe les principaux groupements d'éleveurs en bovins bio, a réalisé, en 2012, des journées d'animation chez Auchan. Monfort Viandes a lancé une large gamme multi-espèces, sous sa marque Valtero bio, avec des élaborés...
15 novembre 2011 - Retour sur la journée "Viandes Bio"
BIO BRETAGNE INFO, AuteurLes participants à la journée Filières et Techniques consacrée à la filière Viandes bio ont pu échanger sur la production, la structuration et les débouchés. Cette discussion a été suivie des visites d'une exploitation du Morbihan et de l'entreprise Monfort Viandes présentées dans cet article. Sur la Ferme de la Haye, conduite en AB, les broutards sont vendus sur le circuit conventionnel. Les éleveurs souhaiteraient pouvoir valoriser leurs mâles en bio et s'interrogent aujourd'hui sur les possibilités qui s'offrent à eux. Dans l'entreprise de découpe et de transformation Monfort Viandes, les produits biologiques représentent 20 % du chiffre d'affaires, part qui devrait augmenter dans les années à venir. Le « Pôle Viande Bio Bretagne », créé en 2010, a pour objectifs de sécuriser les volumes et les débouchés pour les transformateurs et de garantir un prix rémunérateur aux éleveurs. Le marché de la viande biologique est actuellement en développement et les efforts importants de structuration de la filière sont indispensables pour assurer la bonne valorisation des produits.
L'agriculture biologique : Chiffres clés : Edition 2011
L'édition 2011 de la publication annuelle de l'Agence Bio, "L'agriculture biologique : Chiffres clés", est parue. Ces chiffres clés offrent un panorama complet de l'agriculture biologique française, avec au sommaire : - L'agriculture biologique : un environnement préservé ; - L'agriculture biologique dans le monde ; - L'agriculture biologique dans l'Union Européenne ; - La bio en France, de la production à la consommation ; - Focus sur les filières bio en France (les grandes cultures biologiques ; les filières laitières biologiques ; le secteur des viandes bovine, ovine et porcine biologiques ; le secteur avicole biologique ; le secteur des fruits et légumes biologiques ; la filière viticole biologique ; les filières plantes à parfum, aromatiques et médicinales biologiques) ; - Exploitations et surfaces bio par production végétale et par région ; - Exploitations et cheptels bio par espèce et par région ; - L'agriculture biologique dans les régions. Ces données sont également téléchargeables sur le site de l'Agence Bio, à l'adresse suivante : http://www.agencebio.org/pageEdito.asp?IDPAGE=196#filieres. Fin 2010, 20 604 exploitations agricoles étaient engagées en agriculture biologique, soit une augmentation de 25% par rapport à 2009 et de 55% par rapport à 2008. Les exploitations « bio » représentaient 4% des exploitations agricoles en France. La superficie en mode de production biologique était de 845 440 ha (+25% par rapport à 2009), dont 273 626 ha en conversion. Les surfaces conduites en bio représentaient 3,09% de la surface agricole de France. En 2010, les surfaces en conversion ont très fortement augmenté : + 80%. Les surfaces certifiées bio (au terme de la période de conversion) ont augmenté de 8,8% par rapport à 2009. Au vu des surfaces en conversion, les surfaces certifiées bio augmenteront, en toute logique, de plus de 15% en 2011, et plus encore en 2012.
Bretagne : Viande bio d'Armorique : du porc bio et local en vente directe
Jean-Martial POUPEAU, AuteurL'association Viande Bio d'Armorique, créée en mars 2010, réunit 21 éleveurs de porcs bio bretons adhérents du groupement de porcs « Bio Direct ». La structure commerciale de ce groupement, Erca Bio, a mis en place des outils de transformation (abattage, découpage, conditionnement) pour la filière longue. Aujourd'hui, ces mêmes outils sont utilisés pour la restauration collective, mais aussi pour la vente directe par les éleveurs de Viande Bio d'Armorique (vente de caissettes de 8 ou 5 kg), afin de répondre aux attentes des consommateurs de proximité.
Cahier technique : Revue bibliographique sur la Filière Viande Biologique Mars 2011
Cette revue bibliographique sur la Filière Viande Biologique a été réalisée dans le cadre du projet « Développement des filières biologiques du Massif Central pour répondre aux besoins de la restauration collective », porté par le Pôle AB Massif Central. Elle regroupe 251 références bibliographiques (articles, ouvrages, brochures, documents audiovisuels, ) en lien avec la filière viande biologique et inscrites dans la base documentaire d'ABioDoc, la Biobase, à la date du 15 mars 2011. Pour chacune de ces références, sont précisés le titre, le ou les auteurs, la date d'édition, la revue de laquelle l'article est issu ou l'éditeur du document, le nombre de pages, et un résumé. Quand il existe, le lien pour un téléchargement sur Internet est également indiqué. Les références bibliographiques retenues ont été classées selon six grands thèmes : Les chiffres clés et le développement de la filière (130 références), La transformation (13 références), La qualité des produits (30 références), La commercialisation (51 références), Les initiatives et témoignages d'introduction de viande en RHD (10 références), Les impacts de la filière sur l'environnement et la santé (17 références). Les références qui traitent de l'élevage n'ont pas été prises en compte, en raison de leur trop grand nombre. Les notices qui les concernent sont bien sûr consultables dans la Biobase (accessible gratuitement depuis le site www.abiodoc.com), et elles sont publiées chaque mois dans le chapitre « ELEVAGE » du Biopresse (revue bibliographique accessible par abonnement).
Développement économique : La filière des éleveurs Bio à la croisée des chemins
BIO NORMANDIE, AuteurNormandie Viande Bio est une organisation de producteurs de viandes bio qui travaille en partenariat étroit avec UNEBIO, structure nationale de mise en marché des viandes bio. NVB regroupe près de 260 producteurs de bovins, ovins, veaux, porcs et volailles de chair. UNEBIO gère la relation entre l'offre et la demande et cette structure est en contact direct avec la grande distribution, le réseau de distribution spécialisée bio, la restauration hors foyer et les boucheries. L'article insiste sur la planification et le rôle des éleveurs dans l'organisation des sorties de leur élevage.
Dossier : Le point sur... La structuration des filières "Viandes Bio" bretonnes en marche
Goulven OILLIC, AuteurInter Bio Bretagne propose un point de situation sur la situation des filières "Viandes Bio" en France et en Bretagne. Le dossier est composé comme suit : - Des débouchés diversifiés où tous les circuits de distribution ont progressé (les plus gros volumes de vente pour la viande bio représentent 57,5 % en Grandes et Moyennes Surfaces (GMS), 16,5 % dans les boucheries artisanales, 14 % dans les magasins spécialisés ; la filière enregistre des progressions dont + 22 % en volume, en 2010, pour les GMS ) ; - La production de viandes biologiques (en France, l'Observatoire des Abattages de la Commission Bio d'Interbev indique qu'en 2010, pour les filières organisées (hors vente directe), toutes les espèces confondues, les abattages représentaient 17 365 tonnes équivalent carcasse (progression de 16 % comparé à 2009)) ; - Des conversions qui dynamisent la production de viande bio bretonne (près de 60 % des fermes bio bretonnes sont orientées vers l'élevage ; globalement, la production de viande bio bretonne augmente pour toutes les espèces, même si la dynamique forte de conversion observée, en 2009 et 2010, pour toutes les productions carnées bio en Bretagne semble s'être ralentie en 2011 ; les élevages en bovin viande et en bovin lait en fin de conversion, en 2010, ont conduit à une progression de l'offre en viande bovine ; le nombre d'exploitations porcines (naisseurs) a diminué, mais la production a augmenté de 22 %, de 2009 à 2010 ; la production en ovins viande et lait et en caprins est en stagnation ; la production de volailles de chair a redémarré nettement (+ 38 % en volume de production) ; la production cunicole reste encore marginale en France et en Bretagne). Le dossier dresse également une typologie des opérateurs bretons des filières "Viandes Bio" et présente des adhérents à Inter Bio Bretagne, acteurs des filières "Viandes". Des graphiques présentent : l'évolution du nombre de têtes abattues en bio par espèce et par an, de 2005 à 2010 ; la destination des viandes bio par espèce, en tonnage, en 2010 (filières organisées). Un tableau présente les productions animales en Bretagne en 2010 et une carte indique la localisation des opérateurs aval bretons des filières "viandes bio".
Dossier - Rencontre avec... Zoom sur le "Pôle Viande Bio Bretagne"
BIO BRETAGNE INFO, AuteurAfin d'accompagner les nouvelles conversions et valoriser les animaux et les viandes dans les meilleures conditions, les partenaires historiques Bretagne Viande Bio, Monfort Viandes et Unebio mutualisent leurs moyens au sein du "Pôle Viande Bio Bretagne", organisation créée en 2010. Bretagne Viande Bio (BVB) est une association dont l'objectif est d'offrir de nouveaux débouchés à la viande bio. La marque BVB est une marque déposée qui garantit le respect du cahier des charges de l'agriculture biologique. BVB regroupe aujourd'hui 350 éleveurs, répartis sur les 4 départements bretons dans 5 productions (bovins, veaux sous la mère, porcs charcutiers, agneaux, lapins) pour un meilleur suivi de la filière ; plusieurs boucheries artisanales ; un saisonnier ; un transformateur. La restauration collective est un débouché privilégié par BVB pour poursuivre son développement. La société Montfort Viandes s'est spécialisée, en 1995, dans l'abattage, la découpe et la transformation de bovins biologiques en partenariat avec Bretagne Viande Bio. En acquérant la marque Valtero, cédée par le groupe Bigard, la société poursuit sa politique d'investissement industrielle et commerciale, en se positionnant sur le haut de gamme. Unebio est détenu, sur le modèle coopératif, par 12 structures d'éleveurs bio, en fonction de leur engagement de livraison d'animaux. Les éleveurs, au travers de leurs groupements régionaux dont Bretagne Viande Bio, ont choisi de créer cette société pour piloter au quotidien les valorisations de leurs productions animales. Unebio est ainsi devenu la première entreprise française de commercialisation de viandes biologiques.
Dossier : Vente directe : Les éleveurs se réapproprient les marges
F. DENET, AuteurAu travers de projets collectifs ou individuels, les ateliers de découpe permettent aux éleveurs de se lancer dans la vente directe. Un bon moyen d'améliorer leurs marges même s'il faut prendre en considération l'importante surcharge de travail qu'implique une telle démarche. A travers ce dossier, des éleveurs, ainsi que des bouchers, témoignent de l'organisation qu'implique la vente directe : - Organisation du travail : Un mode de commercialisation qui demande du temps (installé à Saint-Germain l'Herm (63), depuis 2007, en élevage Salers en bio, Jean-Michel Oléon, qui a toujours travaillé en circuit court, est co-gérant de Biosavine où il fait découper ses animaux, après abattage à Brioude (43) ou Ambert (63) ; - Transformation bouchère : Ils font le pas de la valorisation (Marco et Olivier, éleveur porcin, font construire, à Davayat (63), un laboratoire pour transformer une partie de leur production car la vente directe est pour eux une autre façon de faire vivre leurs fermes ; Marc Viguier, éleveur au Gaec à Saint-Hilaire-la-Croix (43), s'est intéressé à la vente directe de ses bêtes par souci de diversification de l'activité) ; - Prestation de service : Profession : boucher ambulant (Régis Foucart est boucher-charcutier-traiteur, installé comme auto-entrepreneur, et propose ses services aux éleveurs qui font de la vente directe. Michel Dufraisse, à Aubusson d'Auvergne (63), profite de son savoir-faire pour faire tourner son tout nouvel atelier de découpe et proposer des caissettes de viande à ses clients).