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Une micro-filière Jeunes Bovins Bios dans lAude
Harmonie LOZE-SALLES, AuteurFace à labsence de débouchés pour les jeunes bovins bio, six éleveurs de lAude se sont lancés, en 2017, dans la création dune micro-filière locale de valorisation. Ils ont, pour cela, été accompagnés par le BioCIVAM de lAude. Ils fournissent actuellement quatre magasins bio, un magasin de producteurs, quatre restaurants collectifs et un restaurant. Cette micro-filière permet de commercialiser un jeune bovin tous les quinze jours. Ces animaux, de race Aubrac ou Gasconne, sont abattus autour de dix mois, avec un objectif de 180 kg de carcasse et une conformation R2. Ils sont élevés dans les Hautes-Vallées de lAude (région montagneuse) et sont finis pendant deux mois avec des céréales. Trois éleveurs fournissent des animaux régulièrement, et trois autres de manière plus ponctuelle. Chaque éleveur est responsable de sa bête, de labattage jusquà la vente : chacun se charge de la gestion de labattage et de la découpe, traite en direct avec les clients pour la répartition des morceaux entre les différents débouchés, réalise la livraison et la facturation. La mutualisation se fait sur le planning dapprovisionnement, la coordination des commandes, la recherche de nouveaux débouchés et la promotion de la démarche (via la marque régionale Tendre dOc).
Né, élevé et abattu sur lexploitation
François D'ALTEROCHE, AuteurEn Côte-dOr, un abattoir dun nouveau genre a vu le jour : labattoir mobile de la société Le Buf éthique. Plusieurs années de travail auront été nécessaires à Émilie Jeannin, éleveuse de bovins bio à lorigine de ce projet, pour que cet abattoir mobile puisse être mis en place. Il a notamment fallu faire évoluer la réglementation, lever les fonds, trouver une équipe prête à sinvestir dans le projet... Labattoir mobile répond à des attentes économiques et sociétales, notamment en matière de bien-être animal et de maillage territorial relatif aux capacités dabattage de proximité. En se déplaçant, il évite les étapes de ramassage des animaux dans les fermes, de passage par un centre dallotement, puis de transport vers le lieu dabattage. Il garantit également aux éleveurs le fait que leurs animaux ne subiront pas dabattage rituel. Labattoir mobile est composé de trois camions qui rassemblent tous les équipements nécessaires à labattage, au ressuyage et à la conservation en frigo. Il travaille en lien avec un abattoir traditionnel : le camion frigorifique dans lequel sont entreposées les carcasses se rend régulièrement à labattoir dAutun pour y faire maturer la viande et assurer la découpe.
Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Décembre 2020
Au sommaire de la note de conjoncture et d'actualités sur les produits biologiques de décembre 2020 : - Filières animales : Secteur laitier ; Secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; Secteur des viandes de volailles et ufs ; - Filières végétales : Secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; Secteur des fruits et légumes ; Secteur viticole ; - Évolution du marché bio français ; - Échos du monde.
Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Décembre 2021
Au sommaire de la note de conjoncture et d'actualités sur les produits biologiques de décembre 2021 : - Filières animales : Secteur laitier ; Secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; Secteur avicole ; - Filières végétales : Secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; Secteur des fruits et légumes ; Secteur viticole ; - Évolution du marché bio français ; - Échos du monde.
Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Mai 2021
La « Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique », publiée par lAgence BIO, apporte une photographie détaillée et actualisée du marché et des filières biologiques en France, avec également des données à l'échelle mondiale. Cette note, publiée en mai 2021, traite : 1 des filières animales (secteur laitier ; secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; secteur avicole) ; 2 - des filières végétales (secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; secteur des fruits et légumes ; secteur viticole) ; 3 de l'évolution du marché bio français ; 4 d'échos sur le marché bio à travers le monde.
Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Mars 2021
La « Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique », publiée par lAgence BIO, apporte une photographie détaillée et actualisée du marché et des filières biologiques en France, avec également des données à l'échelle mondiale. Cette note, publiée en mars 2021, traite : 1 des filières animales (secteur laitier ; secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; secteur avicole) ; 2 - des filières végétales (secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; secteur des fruits et légumes ; secteur viticole) ; 3 des évolutions du marché bio français ; - 4 des échos sur le marché bio à travers le monde.
Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Septembre 2021
La « Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique », publiée par lAgence BIO, apporte une photographie détaillée et actualisée du marché et des filières biologiques en France, avec également des données à l'échelle mondiale. Cette note, publiée en septembre 2021, traite : 1 des filières animales (secteur laitier ; secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; secteur avicole) ; 2 - des filières végétales (secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; secteur des fruits et légumes ; secteur viticole) ; 3 des évolutions du marché bio français ; - 4 des échos sur le marché bio à travers le monde.
Observatoire des viandes bio 2020
Cet observatoire montre que le marché des viandes bio a poursuivi sa belle progression et a atteint son objectif : doublement de la production en 5 ans. Cest une réussite pour cette année 2020 très particulière avec la crise Covid qui a bouleversé les habitudes des consommateurs et contraint la filière viande à sadapter, notamment pour trouver le juste équilibre entre loffre et la demande. Le document souligne dailleurs le travail des différents professionnels de la filière. Le point est fait sur les différentes filières (bovine, ovine, porcine) et sur les différents circuits de commercialisation (GMS, boucheries, magasins spécialisés, RHD, vente directe). Les efforts doivent être poursuivis pour réduire le déséquilibre matière en gros bovins et stabiliser le marché en porcins.
Porcs bio : Quelle gestion de léquilibre carcasse ?
Justine FAURE, Auteur ; Lucile MONTAGNE, Auteur ; Niels BIZE, AuteurLa question de léquilibre carcasse en porcs bio savère particulièrement complexe. Dans le cadre dune étude visant à caractériser et à schématiser cette filière, une vingtaine dacteurs intervenant en Bretagne, amont et aval, ont été sollicités. Ceci a permis de mettre en avant 2 schémas coexistants de filière porcine biologique en Bretagne. Le 1er, dit de structuration diversifiée, souvent 100 % bio, concerne des élevages en moyenne de moins de 60 truies, surtout en plein air, avec des circuits de commercialisation diversifiés, dominés par les magasins spécialisés bio et la vente directe. Le second schéma est orienté essentiellement vers les circuits longs, associant bio et conventionnels, avec des élevages plus grands, surtout en bâtiment/courette. Autre point mis en avant : laffectation de la carcasse diffère en bio par rapport au conventionnel, avec une valorisation plus importante en viande fraîche (jusquà 40 % de lanimal, contre 25 à 30% en conventionnel). Certaines pièces sont plébiscitées à la vente (en AB et en conventionnel) : lardons, jambons, côtes, saucisses, filets et rôtis. Aussi, les opérateurs enquêtés déploient essentiellement 3 stratégies pour répondre à cet important problème de léquilibre carcasse en AB, afin d'éviter le déclassement des pièces difficilement vendables en bio : ralentissement de la dynamique de production, le temps de développer des débouchés, lexportation (mais il faut trouver les marchés) et le stockage par la congélation, onéreux mais très répandu. Il existe donc un besoin de solutions de long terme. Pour les acteurs enquêtés, le dialogue et la concertation semblent des points-clés pour construire l'avenir, même si des pistes ont déjà été identifiées : la labellisation « BIO + », avec un risque de perte de visibilité, la diversification des marchés et des débouchés (dont la restauration hors domicile), lexport pour certains Cependant, lexercice est complexe dans un contexte très perturbé pour la filière, entre crise sanitaire et perturbation des comportements dachat, ou encore évolutions réglementaires en AB ou en lien avec la castration.
Portrait : Rencontre avec Antonin Baret, éleveur laitier dans le GAEC de La Pouillotte à Bonzée (55)
Élise SCHEEPERS, AuteurEn 2012, Antonin Baret a rejoint le GAEC de La Pouillotte, dans la Meuse, en bio depuis 1995. Éleveur laitier bio, Antonin s'est intéressé à ce que devenaient ses vaches de réforme et c'est ainsi qu'il a rejoint le Conseil administration d'Unebio Centre Est. Il a découvert la filière viande et a réalisé la place de la vache laitière dans cette filière. Il partage son parcours et souligne l'importance de finir les vaches de réforme, avec un produit viande qui pourra intégrer le marché de la restauration hors domicile, notamment grâce à des outils de transformation et de commercialisation comme le Comptoir des Viandes Bio, dans la Meuse.
Projet « Porc bio 100.0 » : Résultats et constats techniques et alimentaires
Barbara FRÜH, AuteurLe FiBL a lancé, en 2017, en Suisse, le projet quadriennal « Porc bio 100.0 ». Ce projet a été mis en place suite à de nombreuses discussions entre les industriels et les éleveurs porcins bio, sur la difficulté dobtenir des porcs bio qui respectent les limites de lindice PUFA (acides gras polyinsaturés). Cet indice est souvent trop élevé en bio, ce qui pose problème aux abatteurs et aux transformateurs, car ces acides gras rendent la graisse plus molle et favorisent son oxydation. Cest pourquoi « Porc bio 100.0 » a étudié la manière dont lalimentation bio influence la qualité et les propriétés sensorielles de la viande porcine, ainsi que lacceptation de cette viande par les consommateurs. Différentes rations ont notamment été testées sur des porcelets et des porcs à lengraissement. Sur les porcelets, les résultats ont montré quil était possible de donner une ration 100 % bio sans que cela n'entraîne une diminution des performances animales ou un moins bon état sanitaire. Lessai sur les porcs à lengraissement a également démontré quil est possible, avec des rations 100 % bio, dobtenir des indices PUFA et diode en dessous du seuil de tolérance (sachant quun dépassement de ce seuil entraîne des déductions sur le prix payé aux éleveurs).
Provence-Alpes-Côte d'Azur : Mieux valoriser les agneaux bio
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurEn Provence-Alpes-Côte d'Azur, l'élevage d'agneaux bio relève d'une production traditionnelle, très extensive. Cette filière bio progresse dans la région, attirant notamment des bergers, des porteurs de projet hors cadre familial et quelques éleveurs en conversion. En 2019, elle enregistrait + 13 % de fermes engagées et + 11 % de cheptel par rapport à 2018. Toutefois, le manque de valorisation en bio et divers freins techniques pénalisent les éleveurs. Pour les accompagner au mieux, plusieurs programmes de recherche sont en cours, localement (projet leader piloté par la Chambre d'agriculture des Hautes-Alpes) ou à l'échelle nationale (projet Casdar Revabio porté par l'Itab), et un GIEE Agneau Bio a été lancé par Agribio 05 en 2021.
Quelles pistes pour mieux valoriser et différencier la viande bio de lEst-Pyrénéen ?
Amandine MAUGER, Auteur ; Andréa CASSAGNES, AuteurEn 2021, une étude a été réalisée sur les filières viandes biologiques bovines et ovines de lEst-Pyrénéen, à partir de la méthode Reloc' de lINRAE. Cette méthode de diagnostic territorial vise à encourager la transition des filières et repose sur « lhypothèse que des transitions peuvent sopérer en renforçant ou en créant des synergies entre acteurs qui partagent des visions similaires ou complémentaires ». La méthode Reloc' compte 4 grandes étapes : I) comprendre le contexte (territoire et filières) par exemple à l'aide d'enquêtes ; II) identifier les positions stratégiques (groupes dacteurs ayant des pratiques/visions similaires) ; III) identifier les relations entre acteurs ; IV) co-construire les pistes de développement avec les acteurs locaux. 83 entretiens ont été menés dans les départements de lAude, de lAriège, de la Haute-Garonne et des Hautes-Pyrénées. Cinq grandes conceptions ou positionnements stratégiques ont été mis en évidence pour produire de la viande bio dans lEst-Pyrénéen : I) défendre les valeurs de la bio locale ; II) proposer un produit viande bio dexcellence ; III) standardiser la viande bio pour répondre aux attentes du marché ; IV) soutenir le local en priorité et la bio si opportunité ; V) valoriser le territoire par ses produits locaux de qualité. De là, notamment en analysant les jeux dacteurs portant ces postures ou encore les dynamiques en cours sur les territoires, 3 pistes de développement ont été identifiées : I) développer loffre de viande bio en boucherie ; II) développer loffre de viande bio en restauration hors domicile ; III) communiquer, sensibiliser sur la viande bio des Pyrénées.
Réussir sa production de « veaux sous la mère » (VSLM) en agriculture biologique
Christèle PINEAU, Auteur ; Amélie GIDEL, Auteur ; Aurélie BELLEIL, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2021Mobilisant des résultats et des références issues des projets BioRéférences et BioViandes, tous deux portés par le Pôle Bio Massif Central, cette fiche de synthèse a pour vocation dapporter quelques conseils et recommandations aux éleveurs souhaitant se lancer dans la production de veaux sous la mère en agriculture biologique : veaux rosés clairs légers et veaux rosés lourds. De nombreuses questions techniques, logistiques, mais aussi les aspects réglementaires doivent, en effet, être considérés en amont. Après quelques données sur les attentes du marché (issues du projet BioViandes), les atouts et les contraintes des systèmes d'élevage produisant des veaux sous la mère sont explicités pour les types de veaux considérés : conduite d'élevage, ration, travail... Dans une dernière partie, les principaux résultats technico-économiques obtenus par cinq élevages biologiques du Massif central, suivis sur les campagnes 2014 à 2019 (dans le cadre du projet BioRéférences), sont présentés.
Ruminants bio : Performances des systèmes bovins laitiers et perspectives de développement pour les filières bovines et ovines allaitantes
Yannick PECHUZAL, Auteur ; Jean-Pierre MONIER, Auteur ; Eva GROSHENS, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2021Le 7 octobre 2021, plusieurs résultats de projets de R&D en filières ruminants bio ont été présentés, à loccasion de la 9ème édition des BioThémas, un cycle de conférences dédié à lagriculture biologique et à ses pratiques, co-organisé par le Pôle Bio Massif Central et lItab. Tout dabord, cest une étude sur les impacts des aléas climatiques sur les systèmes bovins laitiers biologiques qui a été présentée, étude réalisée dans le cadre du projet AP3C et mobilisant les références issues du projet BioRéférences. La filière bovine allaitante a ensuite été abordée à travers un état des lieux de la production de mâles issus des élevages bio français, chiffres du projet Casdar Proverbial. Les fiches filières, dédiées au conseil et construites par léquipe du projet BioViandes, ont été présentées, avant un point dactualités sur lévolution de la réglementation. En dernière partie de la séquence, une partie de léquipe-projet du Casdar RevABio, dédié à lélevage ovin allaitant biologique, a pris la parole pour présenter les travaux réalisés et les résultats obtenus dans le cadre de ce projet : coûts du système dalimentation ; observatoire national de la production dagneaux bio 2020 ; vision des opérateurs économiques sur cette filière et leviers pour une meilleure adéquation offre/demande ; combinaisons de systèmes délevage ovins pour répondre à la saisonnalité de la demande et les conséquences sur les performances économiques et environnementales globales. Les diaporamas et les vidéos de ces interventions sont disponibles sur le site du Pôle Bio Massif Central.