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Documents disponibles dans cette catégorie (183)


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Golfe du Morbihan : La bio dessinera-t-elle le territoire de demain ?
Lise SPENCER, AuteurEn 2021, le GAB 56 et le Parc National Régional (PNR) du Golfe du Morbihan ont lancé un projet, pour traduire en image un avenir possible pour le territoire, intitulé « La Campagne des paysages d'Afterres 2050 ». Un groupe de 40 citoyens a été mobilisé pour mener, pendant 6 mois, une enquête de terrain (visites de fermes, rallyes filières bio, échanges, etc.) qui a permis d'aboutir à des projections paysagères réalistes. Ces projections ont, ensuite, été traduites sous forme d'une image, faisant figurer des propositions innovantes et des améliorations possibles en matière de transition agricole et alimentaire. Ce travail a pour objectif de continuer à engager le dialogue et le travail pour une meilleure démocratie alimentaire. Pascal Barret (maire d'Arradon et délégué à la Valorisation économique : transition agroécologique et alimentaire et tourisme durable pour le PNR du Golfe du Morbihan), Christophe Lefèvre (éleveur d'ovins viande bio à Vannes) et Rosélène Pierrefixe (maraîchère bio à Monterblanc) partagent leurs témoignages.
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Lalimentation durable, un enjeu démocratique : Synthèse du projet Accessible
J-C. BALBOT, Auteur ; M. THEODORE, Auteur ; M. DALMAIS, Auteur ; ET AL., AuteurLaccès à une alimentation durable pour tous, notamment pour les personnes les plus démunies, représente un enjeu agricole, alimentaire et de justice sociale. En France, de plus en plus de personnes se déclarent insatisfaites de leur alimentation. Pour les plus précaires dentre elles, laide alimentaire est devenue la seule solution envisageable. Cette solution, initialement provisoire, finit par sinstaller dans la durée, ce qui met à mal les fonctions sociales, conviviales et citoyennes de lalimentation. Parallèlement, le système agricole actuel ne parvient pas à faire vivre tous ses producteurs dignement. Il a également tendance à surproduire et à générer un gaspillage alimentaire, dont une partie fournit laide alimentaire. Comment est-il possible quun système de production nourrisse mal un nombre croissant de consommateurs et ne permette pas à une partie de ses producteurs de vivre ? Le projet « Accessible » (2015-2019) a tenté de répondre à cette question. Il est le premier projet Casdar à associer des partenaires du secteur social. Il a permis de dresser un état des lieux de la précarité alimentaire en France et den comprendre les causes structurelles. Il a, pour cela, réalisé une analyse sur lensemble du contexte agricole et alimentaire. Il a également conduit au déploiement et à létude de plusieurs dispositifs daccès à lalimentation à léchelle locale. La synthèse de ces différents travaux propose une réflexion structurée sur les conditions permettant un accès à tous à une alimentation durable, des exemples et des outils de travail pour les acteurs locaux, ainsi que des ressources pour animer le débat public.
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Culture, Philosophy, Spirituality and Education Forum
Véronique CHABLE, Auteur ; Sophie VALLEIX, Auteur ; Bernard SCHMITT, Auteur ; ET AL., Auteur | BONN (Charles-de-Gaulle-Strasse 5, 53113, ALLEMAGNE) : IFOAM - ORGANICS INTERNATIONAL | 2021Depuis ses racines, l'agriculture biologique inspire toutes les dimensions de la vie, à commencer par les plus profondes, celles qui sont culturelles, philosophiques et spirituelles. Ce sont elles qui nous inspirent le respect des différentes formes de vie et, en premier lieu, de notre propre vie. La transmission de ces valeurs, mais aussi des techniques de l'agriculture biologique, auprès des jeunes et des moins jeunes, par différents moyens et supports, est également importante. Lors du Congrès Mondial de la Bio, qui sest tenu à Rennes, du 6 au 10 septembre 2021, les citoyens et les personnes engagées dans ces thématiques ont été invités à venir témoigner et à partager des concepts et des expériences renforçant les fondements philosophiques, spirituels et techniques des mouvements bio et leur transmission. Leurs contributions pouvaient sarticuler autour des trois thèmes suivants : 1 - Les racines spirituelles et philosophiques des mouvements de lagriculture biologique ; 2 - Un paradigme axé sur le vivant pour développer les mouvements biologiques ; 3 - Transmission-éducation pour une planète bio. Ce document compile les différentes contributions (une soixantaine, conférences et présentations de posters confondues). Ces contributions ont abordé diverses thématiques : la formation, léducation, le développement de la bio, lagriculture biodynamique, les approches systémiques et holistiques, les relations homme-animal-plante, la diversité, les transitions
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Rapport de synthèse EXPORIP : EXPOsition des RIverains aux Pesticides
YOOTEST, Auteur ; GÉNÉRATIONS FUTURES, Auteur | STRASBOURG (Science concept, 2 Rue de la Durance, 67 100, FRANCE) : YOOTEST | 2021EXPORIP - pour Exposition des riverains aux pesticides - est un projet scientifique participatif mis en place par la société YOOTEST et l'association Générations Futures dans le but de collecter des données sur la présence de résidus de pesticides chez les riverains de zones cultivées et traitées. La dérive de tels produits lors de leur application est un phénomène connu, mais les données sont peu nombreuses à ce sujet. Pour 30 produits phytosanitaires, des prélèvements ont été réalisés sur des surfaces vitrées de bâtiments proches de zones cultivées. Dans ce rapport, sont présentés la méthodologie mise en uvre, ainsi que les principaux résultats obtenus. Des résidus de pesticides ont été retrouvés sur 79,3 % des fenêtres, avec des concentrations variables, et principalement sur des bâtiments situés à une distance inférieure à 100 m des zones traitées.
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Reprendre la terre aux machines : Manifeste pour une autonomie paysanne et alimentaire
LAtelier Paysan accompagne la conception et la diffusion des technologies paysannes. Les auteurs de cet ouvrage, paysans, syndicalistes et militants, sociétaires de la coopérative, font le constat que les alternatives paysannes, aussi incroyablement riches soient-elles, ont un faible poids face au complexe agro-industriel. Ce manifeste remet en cause lappel à la responsabilité individuelle, au "chacun doit faire sa part", car c'est inefficace au modèle alimentaire industriel et marchand. Celui-ci est une machine à produire artificiellement à bas coûts, une machine à confisquer les savoirs et les savoir-faire, à enrichir les filières technologiques, à déshumaniser. Laugmentation du bio, le développement des circuits courts, la prise de conscience écologique nébranlent pas suffisamment le modèle. Les quantités de pesticides épandus nont pas diminué depuis 10 ans, les terres arables continuent de reculer, le nombre dactifs agricoles diminue, des dizaines de fermes disparaissent chaque semaine. Pour inverser la tendance, les auteurs soulignent la nécessité dun mouvement social collectif qui se donne une ambition politique, qui soit en capacité de rompre la logique de libre-échange et de sortir lagriculture paysanne "de sa niche". Lagriculture doit être remise au cur du fonctionnement social. La question agricole et la question alimentaire doivent être pensées ensemble. Il est indispensable de soutenir linstallation de nombreux paysans partout en France. Ce manifeste se veut une contribution à lémergence dun large mouvement populaire pour lautonomie paysanne et alimentaire. Les auteurs apportent des précisions sur cet objectif et proposent des pistes pour agir.
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Déterminants de la prise de décision par lexploitant agricole dune transition vers lagroécologie
En France, lagro-écologie se développe depuis le Grenelle de 2007 et la Loi davenir de 2014. Toutefois, les objectifs initiaux de massification de lagro-écologie (ambitionnés par les pouvoirs publics) sont loin dêtre atteints. Il semble donc intéressant didentifier les réserves à lever et les moyens à déployer pour favoriser une transition agro-écologique plus généralisée. Cest pourquoi le CGAAER (Conseil général de lalimentation, de lagriculture et des espaces ruraux) a été chargé de : 1 - identifier les déterminants de la prise de décision par lexploitant agricole dune transition agro-écologique ; 2 - expertiser les facteurs internes et externes à lexploitation facilitant cette transition. Pour cela, un travail bibliographique et des entretiens auprès de plus de 170 acteurs ont été réalisés en 2019 et 2020. Il en ressort que lagro-écologie sest bien installée sur lensemble du territoire, même si elle reste peu visible. La conjoncture est également favorable à une massification des systèmes agro-écologiques : lattente des consommateurs et des citoyens dans ce domaine est forte ; les industries agroalimentaires y voient des opportunités de marchés ; le monde agricole et syndical y voit une opportunité pour assurer sa rémunération et pour améliorer sa place et son image dans la société ; les pouvoirs publics disposent de leviers financiers puissants (plan de relance, nouvelle PAC ). Un foisonnement dinitiatives agro-écologiques ont ainsi été identifiées. Souvent diffuses, parfois complexes, ces initiatives sont néanmoins toujours adossées à des réalités locales d'ordre social, économique et environnemental. En plus de cet état des lieux détaillé, ce rapport contient plusieurs recommandations pour franchir une nouvelle étape vers une généralisation de lagro-écologie.
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Dossier : Des communes pour l'agriculture paysanne
Louise CALAIS, Auteur ; Sophie CHAPELLE, Auteur ; Denise RASSE, Auteur ; ET AL., AuteurLes communes et les collectivités territoriales peuvent jouer un rôle important dans le maintien dune agriculture locale et respectueuse de lenvironnement. Ce dossier décrit plusieurs initiatives mises en place. Certaines communes ont, par exemple, fait le choix dapprovisionner leurs cantines scolaires en produits locaux et bio, comme la commune de Mouans-Sartoux (Alpes-Maritimes) qui emploie un agriculteur bio, ou encore Lons-le-Saunier qui a mis en place des partenariats avec des agriculteurs bio locaux. Dautres communes aident de différentes manières des porteurs de projets agricoles : la commune de Quézac (Cantal) a installé trois fermes maraîchères sur ses terrains communaux, et une communauté de communes de lOrne a financé lachat dune serre nécessaire à linstallation dun maraîcher bio. Dans les Alpes-Maritimes, à 20 km de Nice, la commune de Saint-Jeannet a mené une politique de reconquête des terres agricoles avec laide de différents acteurs du territoire. Ceci lui a permis de reclasser 500 ha en zone agricole ou naturelle, et de créer une Zone agricole protégée. Dans le Pas-de-Calais, la commune de Loos-en-Gohelle a fait le choix de mettre des terres à disposition dagriculteurs à condition quils les cultivent en bio et quils convertissent en bio au moins la même surface sur leurs propres fermes. En Haute-Savoie, la commune de Massongy a créé une couveuse dactivités agricoles. Dans le Berry, des agriculteurs et des communes se sont organisés en coopérative pour valoriser les haies en plaquettes de chauffage. Dans les Hautes-Alpes, des éleveurs ont pu, avec le soutien des collectivités locales, ré-ouvrir et gérer eux-mêmes un abattoir de proximité qui était en faillite. Enfin, le kit de mobilisation « Décidons de notre alimentation ! » est présenté. Il a été créé par les Ami.e.s de la Confédération Paysanne pour interpeler les candidats aux élections municipales.
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Dossier : Douce France : Vers une société écologique post-urbaine
Nelly PEGEAULT, Auteur ; Guillaume FABUREL, Auteur ; Aude VIDAL, Auteur ; ET AL., AuteurLes métropoles se développent à des rythmes effrénés et laissent de moins en moins de place à la nature. Face à ce constat, de plus en plus de citoyens, dorganisations et dinitiatives se dressent pour défendre un retour à la campagne et à la terre. Ce dossier sintéresse justement à ces projets qui souhaitent développer une société écologique post-urbaine. Il commence par expliquer les impacts de lurbanisation à outrance, en sappuyant, entre autres, sur des exemples issus de la pandémie de Covid-19. Il sintéresse ensuite au pôle InPACT (Initiatives pour une agriculture citoyenne et territoriale). Ce pôle regroupe dix structures, agricoles et citoyennes, qui partagent un même projet politique visant à développer une agriculture plus paysanne, ainsi quun modèle de société dans lequel les campagnes et les petites villes auraient plus de place. Ce dossier propose ensuite un article écrit par un occupant de la Zone à défendre (ZAD) de Notre-Dame-des-Landes et membre du collectif décriture Commun. Cet article explique comment vivent les 200 habitants de la ZAD et décrit les nombreuses activités agricoles qui sy déploient. Larticle suivant est consacré au mouvement des Colibris qui rassemble des citoyens soucieux dincarner une transition écologique et humaniste, au travers d'actions collectives et locales. Ce dossier aborde ensuite la notion de Biorégion : il revient sur les fondements de cette notion pour mieux apprécier ses différentes visées. Sensuit un article sur Douce France, un film documentaire de Geoffrey Couanon, qui est un véritable support de communication pour encourager et étayer les besoins de « repaysanner » le territoire (petite fermes, agriculture alternative, AMAP ). Ce dossier est clôturé par une réflexion autour de léducation et lintérêt de « repaysanner » lécole pour mieux intégrer, dans nos modes de vie, les changements nécessaires pour faire face au changement climatique.
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L'épicerie, un lieu de vie pour deux vallées de la Drôme
CAMPAGNES SOLIDAIRES, AuteurDans la Drôme, lépicerie associative Gervanne-Sye est née en 2016, suite à la fermeture brutale de lune des dernières épiceries de ce territoire. Durant lhiver 2015-2016, les habitants se sont organisés pour imaginer son fonctionnement et son financement. Ils ont alors opté pour une structure associative. Ils ont également créé des évènements pour communiquer et fédérer des personnes autour de ce projet. Les évènements organisés, les dons, les adhésions à lassociation, les prêts des habitants et la campagne de financement participatif ont permis de récupérer 25 550 . Cette somme a servi à aménager un local, à acheter le stock de départ et à payer deux salariées. Lépicerie a ainsi pu ouvrir en août. Elle est ouverte six jours sur sept sur une grande amplitude horaire. Même si elle ne fait que 40 m2, elle propose plus de 70 produits frais locaux et bien dautres produits (60 % des marchandises sont locales). Une trentaine de bénévoles donnent de leur temps pour pallier les tâches que les épicières ne peuvent pas remplir (bricolage, approvisionnement ). La caisse enregistre en moyenne 63 tickets par jour et le chiffre daffaires a augmenté, ce qui a permis de faire évoluer le contrat de lune des deux salariées en CDI.
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Passer à laction : Les Tiers-Lieux Nourriciers engagés pour la transition agroécologique et alimentaire
Yuna CHIFFOLEAU, Auteur ; Julie DECHANCE, Auteur ; Juliette PERES, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 07 (147 Rue de l'Université, 75 338, FRANCE) : INRAE (Institut National de Recherche pour l'Agriculture, l'Alimentation et l'Environnement) | 2020Comment repenser nos systèmes alimentaires, mobiliser les citoyens dans les transitions agroécologiques, créer des ponts entre les consommateurs et les producteurs, initier des partenariats entre acteurs de la recherche, associations de territoire et institutions ? Les tiers-lieux nourriciers, jusqualors peu connus, peuvent apporter des solutions à ces différentes questions. Cest le sujet de cet ouvrage qui est le fruit dune exploration menée entre 2019 et 2020 par FABLIM, INRAE Montpellier UMR Innovation et InCitu, en partenariat avec la Chaire AgroSYS Institut Agro et la DRAAF Occitanie. L'ouvrage sappuie sur un recensement de 125 tiers-lieux nourriciers en France et une vingtaine dentretiens auprès de fondateurs, de gestionnaires et d'usagers de ces lieux. Il a été pensé comme un outil au service des porteurs de projets de tiers-lieux nourriciers. Il compile six fiches défis permettant de sinscrire, étape par étape, dans un processus de transition : 1 - Sensibiliser et autonomiser les usagers autour de la transition agroécologique du territoire ; 2 - Participer à linstallation dagriculteurs hors cadre familial ; 3 - Changer le système agricole local ; 4 - Changer les pratiques alimentaires ; 5 - Faire vivre une communauté apprenante ; 6 - Agir pour la résilience alimentaire de son territoire.
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En route pour l'autonomie alimentaire : Guide pratique à l'usage des familles, villes et territoires
François ROUILLAY, Auteur ; Sabine BECKER, Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2020
Ce livre propose une feuille de route pour aller vers l'autonomie alimentaire à partir de 21 actions réparties en 4 volets - participatif, éducatif, coopératif, régénératif. Ce sont des actions faciles à mettre en uvre, moyennant de la bonne volonté, de l'enthousiasme et de la motivation. Végétaliser la ville, animer un jardin partagé, créer une marelle nourricière, produire ses propres plants et graines, cogérer un poulailler, mieux utiliser l'eau, travailler à reconstituer un sol vivant, participer à des ateliers de cuisine ou de conservation des aliments, réduire ses déchets... Cette approche, très concrète et étayée par de nombreux témoignages d'expériences réussies, donnera l'envie à chacun de se réapproprier son alimentation et de devenir acteur de son territoire.
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Your land, my land, our land: Grassroots strategies to preserve farmland and access to land for peasant farming and agroecology
Véronique RIOUFOL, Auteur ; Ivan MAMMANA, Auteur ; Alisha SESUM, Auteur | BRUXELLES (Rue Grisar 38, 1070, BELGIQUE) : NYELENI (Food sovereignty movement in europe and central asia) | 2020En Europe, un nombre important d'actions et d'expériences foncières sont nées et se sont développées au cours de ces dernières décennies pour protéger les terres agricoles et accorder l'accès à la terre aux acteurs de l'agriculture paysanne et agroécologique. Ces initiatives se font, dans de nombreux cas, de manière collective et communautaire. Malgré les difficultés, ces actions montrent qu'il existe bel et bien des moyens pour protéger les terres agricoles, en tant que ressource fondamentale et collective, tout en luttant contre l'accaparement, la concentration et la destruction des terres. Ce manuel est publié par lassociation Nyéléni Europe et Asie centrale, un mouvement qui lutte pour la souveraineté alimentaire. Ce manuel vise à fournir de l'espoir et de l'inspiration aux différentes actions et expériences foncières, et à soutenir des luttes locales. Il a également pour objectif de nourrir de nouvelles initiatives, en s'appuyant sur un large éventail d'approches et d'options stratégiques basées sur des histoires et des expériences réelles et réussies à travers toute lEurope.
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L'action citoyenne, accélératrice de transitions vers des modes de vie plus durables
Karine LANCEMENT, Auteur ; Stéphane LÉVÊQUE, Auteur ; Dominique BOURG, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (Hôtel de Roquelaure, 246 Boulevard Saint-Germain, 75 007, FRANCE) : MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE ET SOLIDAIRE | 2019Le programme de recherche sur les modes de vie durables "Movida" a souligné lapport des démarches ascendantes à linitiative des citoyens dans lévolution des modes de vie. A la suite de ce programme, le service de la recherche du Ministère de la Transition Écologique et Solidaire (MTES) a confié au Cerema une étude exploratoire « Deqlic : définir et questionner les initiatives citoyennes ». A partir d'un panorama des initiatives citoyennes de transition qui se développent de façon accélérée en France depuis quelques années, l'objet est d'interroger les origines et les facteurs d'émergence de ces initiatives, leurs grandes caractéristiques, leur parcours, mais aussi les facteurs de réussite, les besoins et difficultés rencontrées par les porteurs de projets citoyens, et les relations entretenues (ou non) avec les acteurs publics. Ce document rend compte des éléments produits au cours de ce travail exploratoire. En premier lieu, la définition et la caractérisation des initiatives citoyennes permettent de préciser le périmètre de létude et den identifier lobjet. La deuxième partie analyse l'apport des initiatives citoyennes dans une logique de transition, puis la troisième décrit leur rapport avec les institutions et les besoins exprimés par les porteurs d'initiatives. Enfin, des propositions sont faites sur le changement de posture nécessaire au développement des initiatives citoyennes pour accélérer les transitions, et sur les suites à donner à Deqlic, ainsi que sur les pistes de recherche à approfondir.
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Dossier : Amérique Latine : Droguée aux OGM
Frédéric PRAT, Auteur ; Christophe NOISETTE, Auteur ; Leonardo MELGAREJO, Auteur ; ET AL., Auteur41 % des OGM transgéniques cultivés dans le monde sont produits par 12 des 20 pays qui composent lAmérique Latine. Les quatre pays du Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay et Uruguay) détiennent la quasi-totalité de ces surfaces cultivées en OGM. Ce dossier, composé de sept articles, fait un point sur ces productions en Amérique Latine et sur les impacts quelles peuvent avoir. Le premier article a été rédigé suite à laccord signé entre les pays du Mercosur et lUnion Européenne. Il liste les OGM autorisés en Amérique Latine et ceux autorisés, ou non autorisés, à limportation en Europe. Le deuxième sintéresse aux accords de libre-échange relatifs aux OGM. Il dénonce la place des intérêts commerciaux : ces derniers lemportent sur la santé des populations et de lenvironnement. Larticle suivant est consacré à la culture de soja en Amérique Latine : il répertorie tous les méfaits (environnementaux et sociaux) quelle engendre. Un focus est ensuite réalisé sur le Brésil : il explique le rôle et le poids industriel de lagroalimentaire dans le développement de la culture dOGM transgéniques. Il est suivi par un article consacré au Chili. Ce pays, qui ne cultive pas dOGM transgéniques pour son marché intérieur, autorise la culture dOGM pour la production de semences cultivées en contre-saison pour lexportation. Lavant-dernier article est consacré à une déclaration effectuée communément par lArgentine, le Brésil, le Chili, le Paraguay et lUruguay : ils souhaitent déréglementer les nouveaux OGM, notamment pour éviter les obstacles à leur commerce. Enfin, ce dossier est clôturé par une description de différentes résistances citoyennes contre les OGM en Amérique Latine.
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Dossier : Le renouveau des épiceries de campagne
Michèle ROUX, Auteur ; Michel CURADE, Auteur ; Sophie CHAPELLE, Auteur ; ET AL., AuteurDans les villages, beaucoup dépiceries ont disparu avec le dépeuplement des campagnes. Toutefois, de nouvelles formes dépiceries fleurissent : épiceries solidaires, participatives, de proximité ou collectives. Leurs statuts varient, mais elles sont souvent issues de projets collectifs (associations de citoyens, magasins de producteurs, magasins à la ferme) et soutenues par les élus locaux qui veulent faire revivre leur commune. Ce dossier présente sept de ces nouvelles épiceries (fonctionnement, atouts, contraintes). La première est une épicerie solidaire, Epi-centre, soutenue par la municipalité, dans lAude. La deuxième est le magasin « Komm à la ferme », en Moselle : il a été créé par une agricultrice et a généré une forte dynamique dinstallations dans son secteur. Le marché de producteurs « Meraki », en Isère, est aussi pris pour exemple. Il associe agriculture et culture. Le collectif de consommateurs et dartisans OmeloKo est basé dans le Tarn. Il a mis en place huit points relais dans des villages qui navaient plus de commerce. Quant à « lÉpicerie Au Fournil », elle réunit une boulangerie, une épicerie et un dépôt-vente de producteurs locaux, le tout dans un lieu convivial, dans les Cévennes. Le sixième exemple est celui de la fromagerie « Les 13 blés », dans le Cher. Elle regroupe une quarantaine de producteurs et propose des activités culturelles. Le dernier exemple est un point de vente collectif à Corte, en Corse, qui réunit soixante agriculteurs de 47 communes.