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Bees coop : Etre l'acteur de sa propre souveraineté alimentaire
Dominique PARIZEL, AuteurLe modèle de Park Slope Food Coop de New York a inspiré une cinquantaine de "supermarchés" participatifs en France. En Belgique, le magasin bio Bees coop, qui a ouvert dans un quartier de Bruxelles il y a 3 ans, est aussi inspiré de ce modèle. Son objectif : donner accès à une alimentation de qualité à prix abordables pour tout le monde en offrant une alternative globale - avec une gamme complète de produits - à la grande distribution classique. Quiconque peut venir y faire ses courses, à la condition de devenir coopérateur. Il suffit de prendre au moins une part, et de s'engager à venir travailler deux heures quarante-cinq minutes toutes les 4 semaines. Cette organisation implique le consommateur, qui devient partie prenante du magasin où il fait ses courses. Aujourdhui, Bees coop compte 1 600 membres. Quentin Crespel explique en détail comment fonctionne le magasin, quels sont ses partenaires (producteurs, transformateurs, Ville de Bruxelles, écoles, Université...), les difficultés rencontrées, mais aussi les projets. Si 90 % des produits proposés à Bees coop sont bio, le premier objectif reste la qualité au bon prix. Un des axes militants du projet consiste à faire de la pédagogie et à montrer que les prix pratiqués dans la grande distribution classique ne reflètent pas la réalité La finalité sociale du projet comprend une partie éducative et une partie partage des connaissances. Bees coop organise de nombreuses actions de sensibilisation afin de questionner lacte de manger aujourdhui. Ancrée dans son quartier, la coopérative souhaite conserver une taille humaine. Elle est prête à partager son expérience pour que dautres magasins participatifs puissent voir le jour à Bruxelles, afin de créer des endroits pour faire ses courses qui soient aussi des lieux de rencontres porteurs de vraies valeurs autour de lalimentation.
Burkina-Faso : Un collectif citoyen en lutte pour lagro-écologie
Christian LEGAY, AuteurAu Burkina-Faso, le CCAE (Collectif citoyen promoteur de lagro-écologie) lutte contre les OGM. La culture de coton Bt a commencé dans les années 2000 malgré les réserves de scientifiques indépendants et de la société civile et, selon le CCAE, en violation de la convention sur la diversité biologique de 1992 et du protocole sur la biosécurité de 2000. Face aux résultats mauvais de la culture de ces OGM (peu de hausse de rendements, semences coûteuses, fibre de mauvaise qualité), les sociétés cotonnières ont abandonné la production de coton OGM en 2016. Aujourdhui, le niébé Bt (haricot très consommé en Afrique) est en station de recherche et pourrait sortir en plein champ en 2019. Cela serait une menace contre la souveraineté alimentaire du pays et entraînerait la privatisation des semences et laccentuation du processus dérosion des variétés locales par des contaminations. Face à ces menaces, le CCAE a organisé une marche, le 2 juin 2018, à Ouagadougou, qui a rassemblé des producteurs venant de tout le pays. Un mémorandum a été remis aux autorités pour demander un moratoire de 10 ans.
Des coopératives alimentaires auto-gérées : Le modèle des Diony-Coop à Saint-Denis
Jean-Claude RICHARD, AuteurDepuis environ 5 ans, se sont développées des petites structures destinées à fournir à leurs membres les compléments nécessaires aux produits fournis par les AMAP. Ces structures sont totalement indépendantes et fonctionnent selon les principes de l'éducation populaire : l'Indépendante, Coopaparis (18ème arrondissement de Paris), Coopali (Champigny-sur-Marne), l'Epi Castelfortain dans les Yvelines, Solibio sur l'Île de Saint-Denis, ou encore les Diony-Coop, à Saint-Denis (93). Ces dernières se sont installées à Saint-Denis pour permettre aux 110 000 habitants d'acheter des produits bio ou de qualité à des prix "raisonnables", dans un contexte d'absence totale d'enseignes bio dans cette commune... Fin 2016, la première Diony-Coop offrait plus de 900 références de produits au prix d'achat et regroupait 300 coopérateurs. Un deuxième magasin a été ouvert en 2017. Aujourd'hui, les deux magasins regroupent plus de 550 familles. Ce modèle et cette nouvelle façon de consommer ont été présentés en septembre 2017 à Saint-Denis, lors d'une rencontre nationale des coopératives alimentaires autogérées, où environ 200 personnes sont venues découvrir et apprendre comment ouvrir une telle coopérative, basée sur des pratiques autogestionnaires. L'article aborde ainsi les principes de fonctionnement, au cur duquel se trouvent la participation et la responsabilité individuelle, les différentes modalités d'approvisionnement, l'organisation, etc.
Déchiffrage : Vous avez dit démocratie alimentaire ?
Dominique PATUREL, AuteurDans un contexte de lancement de la loi Egalim et du plan pauvreté, la question de la réalité de la démocratie alimentaire mérite dêtre posée. Cette dernière est basée sur le principe que le citoyen doit « reprendre la main sur la façon daccéder à lalimentation dans sa reconnexion à lagriculture ». Cela va au-delà du seul acte dachat : la démocratie alimentaire sous-entend que tout citoyen peut participer aux décisions et agir par lensemble de ses actes sur lévolution de son système alimentaire. Or, aujourdhui, la seule façon dagir est souvent lachat. Si lacte dachat peut être de plus en plus un acte citoyen, tout dépend de la capacité de chacun à acheter. Cette capacité dépend de son revenu et de ses connaissances (sur ce quest un système alimentaire notamment). Or, ce sont les filières qui définissent en général ce qui est mis sur le marché (même les produits dits plus « vertueux », souvent développés dans une logique de segmentation). Par ailleurs, la gestion de laide alimentaire pour les citoyens aux revenus les plus faibles assigne le plus souvent ces derniers à consommer les surplus. De façon générale, les démarches à destination des populations les plus pauvres sappuient souvent sur une logique de philanthropie moderne, de néo-paternalisme, le bénéficiaire final nayant pas voix au chapitre sur ce qui est bon à manger et sur ce quest un « bon et juste modèle alimentaire ». On est loin dune démarche de démocratie alimentaire.
Dossier : OGM, où en est-on ?
Nelly PEGEAULT, Auteur ; Jean-Luc JUTHIER, Auteur ; Bruno VIENNOIS, Auteur ; ET AL., AuteurComprendre avec clarté et précision l'évolution des techniques OGM est devenu très difficile, tant les questions liées notamment aux biotechnologies, mais aussi le vocabulaire devenu parfois abscons pour les non-initiés, ou encore la législation qui encadre les pratiques sont devenus complexes et ont parfois découragé les militants anti-OGM. Comment s'y retrouver, comment rester au fait des biotechnologies et du brevetage des semences ? Il ne s'agit pas de devenir des spécialistes des biotechnologies, mais de comprendre ce qui se joue dans la privatisation des semences et du vivant, et c'est l'objectif de ce dossier : - Transgénèse, mutagénèse, nouvelles techniques OGM : Un OGM peut en cacher un autre ; - Hybrides F1, premiers des OGM ? ; - Les entreprises face au séisme des "nouveaux OGM" ; - OGM, l'histoire d'une dépossession.
Mobilisation : - Un outil unique pour la démocratie : la convention de citoyens ; - Technosciences : faire débattre les citoyens ne suffit pas
Cyril FIORINI, Auteur ; Elena PASCA, Auteur ; Jacques TESTART, Auteur ; ET AL., AuteurL'association Sciences citoyennes propose un outil pour la démocratie qui permettrait aux citoyens d'émettre leur avis concernant des sujets de recherche scientifique : la convention de citoyens, inspirée des conférences de citoyens inventées au Danemark il y a une trentaine d'années. Il s'agirait d'établir un protocole visant à réunir des personnes sans liens d'intérêt, non influencées par des lobbies, informées du sujet à discuter, bénévoles, sans statut durable et représentatives de la diversité socio-économique de la société. Par ailleurs, Sciences citoyennes prône l'obligation pour les pouvoirs publics de répondre et de tenir compte de l'avis citoyen issu de telles conventions. Cet article a fait réagir Hervé Le Meur, militant à OGM Dangers, qui a donc rédigé une réponse. Il émet notamment quelques doutes sur la neutralité des citoyens et sur celle des informations qu'ils reçoivent en provenance des experts. Il s'interroge sur ce qu'est une bonne démocratie.
Nicolas Hulot, Vandana Shiva : Le cercle vertueux : Entretiens avec Lionel Astruc
La rencontre entre Vandana Shiva et Nicolas Hulot a eu lieu en marge de la COP21, fin 2015, alors que ces deux personnalités se connaissaient à peine. Leur discussion, orchestrée par Lionel Astruc, a débouché sur une définition commune des enjeux auxquels il faudra faire face et a permis de mettre en lumière des mesures concrètes destinées aux citoyens et aux décideurs politiques. La dégradation de lenvironnement et les catastrophes liées au réchauffement climatique touchent certaines populations plus que d'autres : les pays les plus pauvres et les revenus les plus modestes. Ils sont également les plus durement frappés par la perte de biodiversité, les problèmes daccès à leau potable et à un air pur, la dégradation des sols, etc. Comment inverser ce cercle infernal ? La notion de "biens communs" (eau, air, terre, semences) est développée comme étant un point crucial à intégrer plus précisément dans les législations à venir en vue de leur protection. Les thématiques de l'alimentation, de la fiscalité et de l'énergie sont traitées de façon approfondie, ce qui aboutit à des propositions concrètes.
Nous voulons des coquelicots
« Ceci nest pas un livre. Cest un manifeste. Celui de la vie, des coquelicots dans les champs de blé, des oiseaux au bord du chemin, des abeilles », écrivent les auteurs. Pour eux, les pesticides sont partout, dans l'environnement, dans les plantes, les animaux et les humains. Chez ces derniers, ils provoquent des cancers, des maladies de Parkinson, des troubles moteurs ou cérébraux chez les enfants, des infertilités, des malformations à la naissance. Lexposition aux pesticides est sous-estimée. Quand un pesticide est interdit, d'autres prennent sa place. Le tiers des oiseaux ont disparu en quinze ans ; la moitié des papillons en vingt ans ; les abeilles et les pollinisateurs meurent par milliards ; les grenouilles et les sauterelles semblent comme évanouies ; les fleurs sauvages deviennent rares. Les deux auteurs appellent au réveil des citoyens. Ils lancent un Appel pour l'interdiction des pesticides.
Paysan résistant !
Lauteur, ingénieur agronome de formation, est paysan bio à lEARL Val de Seudre IdentiTerre, à Sablonceaux (17). En quelques années, il a fait, dun terroir épuisé par des pratiques intensives et dune exploitation dans une impasse écologique et économique, une ferme rentable couronnée par le Trophée national de lagriculture durable. Dans cet ouvrage, il décrit la transformation de sa ferme grâce aux fondamentaux de lagronomie et au bon sens paysan. En se tournant vers des races rustiques, des semences anciennes, en replantant des arbres, sa ferme devient chaque jour plus productive, plus rentable et plus respectueuse de lhomme, des animaux et de la nature. Par son parcours (du combattant), lauteur apporte la preuve quune autre agriculture est possible. Cest un appel quil adresse à tous les agriculteurs enferrés dans une logique délétère afin quils se lancent, à leur tour, dans un changement de modèle. Héritier dune longue lignée de paysans, Benoît Biteau est aussi investi dans la vie politique locale.
Petit manuel de résistance contemporaine
Que faire face à leffondrement écologique qui se produit sous nos yeux ? Dans ce livre, lauteur de « Demain » sinterroge sur la nature et sur lampleur de la réponse à apporter à cette question. Ne sommes-nous pas face à un bouleversement aussi considérable quune guerre mondiale ? Dès lors, nest-il pas nécessaire dentrer en résistance contre la logique à lorigine de cette destruction massive et frénétique de nos écosystèmes ? Mais résister contre qui ? Cette logique nest-elle pas autant en nous quà lextérieur de nous ? Résister devient alors un acte de transformation intérieure autant que dengagement sociétal Avec cet ouvrage, Cyril Dion propose de nombreuses pistes dactions : individuelles, collectives, politiques, mais, plus encore, nous invite à considérer la place des récits comme moteur principal de lévolution des sociétés. Il nous enjoint de considérer chacune de nos initiatives comme le ferment dune nouvelle histoire et de renouer avec notre élan vital. De mener une existence où chaque chose que nous faisons, depuis notre métier jusquaux tâches les plus quotidiennes, participe à construire le monde dans lequel nous voulons vivre. Un monde où notre épanouissement personnel ne se fait pas aux dépens des autres et de la nature, mais contribue à leur équilibre.
Quelles sont les attentes de la société envers l'élevage en France ?
Anne-Charlotte DOCKES, Auteur ; Sophie CHRISTOPHE, AuteurDifférentes études sur la perception de l'élevage par les citoyens ont été menées, notamment dans le cadre du projet ACCEPT, porté par l'IFIP - Institut du porc. En 2016, ce sont 2000 consommateurs français qui ont été interrogés. Il est à noter que 57 % d'entre eux estiment mal connaître l'élevage français. Les opinions qui sont ressorties de cette étude sont partagées, de l'empathie envers les éleveurs à l'inquiétude sur les conditions d'élevage et les impacts sur l'environnement. Les préoccupations des consommateurs portent principalement sur les conditions d'élevage (accès au plein air, confort dans les bâtiments...) et sur la douleur physique qui peut être infligée aux animaux via certaines interventions (écornage, coupe des queues...), voire même sur la douleur psychologique (séparation des mères et des veaux). Concernant l'impact environnemental, les citoyens redoutent principalement les nuisances directes pour le voisinage et la pollution de l'eau. Ils sont toutefois conscients de l'importance de l'élevage pour nos paysages. Ainsi, cinq profils de citoyens français ont été décrits selon leur perception et leurs attentes vis-à-vis de l'élevage : - les progressistes ; - les alternatifs ; - les compétiteurs ; - les personnes sans avis ni attentes ; - les abolitionnistes. Les éleveurs, de leur côté, estiment que les citoyens ont plutôt une mauvaise image de leur métier. Pour donner suite à cette enquête, des actions de communication sont envisagées.
La Terre est en surchauffe : L'impact de la mondialisation et des multinationales sur notre planète
L'homme est en train de changer le climat. Depuis la création de l'OMC, l'auteur analyse que les tenants de la mondialisation ont retiré les pouvoirs dévolus aux États pour les confier aux multinationales. Les peuples se sentent souvent abandonnés par leurs gouvernants. Le monde doit impérativement changer : fédérer les États, appliquer un droit international, rechercher et punir les coupables d'écocides. Ce livre expose les liens entre économie mondialisée et dérèglement climatique, puis met en lumière les actions possibles pour les entreprises, les politiciens, les citoyens, dans le monde et dans la vie quotidienne, et propose aussi des idées de projets de grande envergure. Dans une première partie, louvrage revient sur les évolutions qui ont marqué la société et les équilibres mondiaux, depuis laprès-guerre (1945), pendant les Trente Glorieuses et jusquà la période récente (mondialisation, finance, Cop21...). La deuxième partie de louvrage expose les enjeux du réchauffement climatique et les pistes de solutions adaptées pour limiter les dégâts de ce réchauffement (finance, transports, habitat, production et distribution des denrées agricoles, consommations énergétiques et énergies renouvelables, droit international pour la Terre et les citoyens).
L'alimentation bio et durable : État des lieux et perspectives : Les experts français prennent la parole
La France est l'un des pays pionniers dans la structuration des filières bio locales. Elle a une carte à jouer dans l'élaboration d'un nouveau modèle socioéconomique qui prend en compte la transition vers une alimentation saine et durable dans sa globalité, afin de redonner la priorité au bien-être des humains et non aux profits. Cet e-book donne la parole à celles et ceux qui uvrent pour que la filière bio reste source dinnovation sociétale, environnementale et économique. 36 acteurs de lalimentation bio et durable apportent leur contribution (agriculteurs, chercheurs, consom'acteurs, entrepreneurs, etc.). Au sommaire : - La bio : des débuts en dents de scie, un présent radieux pour un avenir prometteur ; - Les clés pour comprendre le fonctionnement de la filière bio ; - Le pouvoir du caddie ou la place du consommateur dans la Bio ; - Économie, politique agricole : l'avenir appartient-il à la filière bio ? ; - Épilogue : Le futur de la Bio, une équation à plusieurs variables.
Les dessous de lalimentation Bio
Cet ouvrage rassemble des entretiens menés avec Claude Gruffat, et complétés avec des questions-vérité de citoyens. Claude Gruffat, président de Biocoop depuis 2004, revient sur 50 ans dagriculture biologique, entre utopies et réalités, et expose sa vision dune bio saine, sociale et environnementale, en distinguant LA Bio et LE bio. A lheure où la bio est en plein essor, où les magasins se multiplient et où les citoyens sont de plus en plus demandeurs, cet ouvrage questionne les limites du bio, alarme sur létat actuel de notre modèle agricole qui sessouffle et sur les changements nécessaires quil faut opérer. Il démontre techniquement les non-sens du modèle actuel et interpelle sur notre vulnérabilité alimentaire. Lauteur aborde également ce qui menace la qualité nutritionnelle de notre alimentation, notre santé, notre autonomie. Il invite à penser la Bio comme un projet politique, résilient, ambitieux, humain ce projet de société étant la seule voie davenir, et non pas un marché ou un choix de quelques-uns.
Dossier : Manger à tout prix ? Manger à quel prix ?
Temanuata GIRARD, Auteur ; Violette AUBERGER, Auteur ; Christian FOILLERET, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier revient sur le travail de la Confédération paysanne concernant la question de l'alimentation, thème majeur choisi par le syndicat pour l'année 2016. En régions, des ateliers de concertation, réunissant paysans mais aussi citoyens, associations, et parfois élus et acteurs de la restauration collective, ont été organisés dans le but de réfléchir ensemble à l'avenir de notre alimentation (exemples dans le Rhône, la Loire et en Charente-Maritime). Cette démarche de la Confédération paysanne s'est clôturée par les Assises de l'Agriculture et de l'Alimentation, le 19 janvier 2017, à Saint-Denis. Agathe Gignous, de l'organisation de protection des animaux d'élevage CIWF, y était présente. Elle parle des préoccupations de sa structure dans une interview. Floran Sebban, maraîcher bio, co-président du réseau des Amap d'Île-de-France et membre du Miramap, est intervenu, quant à lui, sur la question des circuits courts. François Collart Dutilleul, juriste qui travaille en particulier sur les questions agricoles et alimentaires, a présenté la notion de service public de l'Alimentation, visant à repenser les politiques en relocalisant la production et les échanges. À l'issue de ces Assises, 13 doléances ont été présentées. Elles concernent : ce qui implique de transformer le monde agricole, ce qui implique de transformer l'expression démocratique sur ces questions, ce qui implique de réaffirmer les fondements de la solidarité et des droits dans notre société.