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ORGANISATION DU TRAVAILSynonyme(s)sociologie du travail |
Documents disponibles dans cette catégorie (294)


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"210 000 euros de revenu avec 518 000 litres"
Annick CONTÉ, AuteurDans le Finistère, le GAEC de Kergoat, comptant une SAU de 107.8 ha, a mis en place une stratégie particulière, basée sur une autonome alimentaire complète et un système tout herbe, permettant de dégager 52 000 euros de revenu disponible pour chacun des 4 associés. En agriculture biologique depuis 2017, cette exploitation a connu de fortes mutations depuis le début des années 2000, passant dun système intensif avec maïs à un sytème tout herbe. Le troupeau de 89 vaches (90 % croisées, dont 70 % en trois voies pie-rouge holsteinisée x rouge scandinave x montbéliarde) pâture jour et nuit à partir du 15 mars (pâturage tournant). Le déplacement des animaux est facilité par des chemins bien aménagés et par un boviduc. Lhiver, la ration est basée sur de lenrubannage de haute qualité, autoproduit à partir de prairies temporaires (association ray-grass anglais, trèfle blanc ou violet), fauchées toutes les trois semaines à partir de mai. Le travail, le pâturage et le suivi du troupeau, des rations ou des performances de lexploitation font lobjet dune approche très rigoureuse. Néanmoins, avec des achats limités (paille, sel, plastique pour lenrubannage, carburant), du lait de qualité, un faible taux dendettement (lauto-construction et lautofinancement sont privilégiés), les résultats économiques sont là. A cela, sajoute le choix volontaire de maintenir le chiffre daffaires au seuil du micro-bénéfice agricole. Deux des quatre associés réfléchissent à leur retraite, même sils ne lenvisagent pas avant cinq ans. Quel choix alors pour lexploitation ? Un nouvel associé ? Ou, hypothèse peut-être plus probable, le passage à la monotraite avec mise en place de vaches nourrices ?
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Apiculture en Aveyron : Produire de la gelée royale sans épuiser les abeilles
Claire KACHKOUCH SOUSSI, AuteurCaroline Bessière-Ailloud a débuté lapiculture en rucher-école. En 2016, elle devient cotisante solidaire et agrandit peu à peu son cheptel, développe son laboratoire et diversifie ses produits. Elle devient cheffe dexploitation en 2020. Elle produit actuellement environ 800 kg de miel par an (du miel toutes fleurs au printemps, puis deux types de miels différents en été), de la propolis, des baumes, de lhydromel et de la gelée royale. Elle élève également des reines. Ses ruchers sont sédentaires et se situent dans des zones de butinage de plantes sauvages ou à proximité de fermes biologiques. Afin de concilier vie privée et vie professionnelle (Caroline Bessière-Ailloud souhaite prendre le temps de soccuper de ses deux enfants), elle a fait le choix de développer la production de gelée royale. Cette production est très technique (il faut récolter la gelée royale au jour près), mais elle prend moins de temps que la réalisation dun grand nombre de miellées. Caroline Bessière-Ailloud explique ainsi son itinéraire technique pour produire de la gelée royale et décrit la manière dont elle élève les reines.
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Les BioThémas 2022 : L'engraissement à l'herbe en agriculture biologique : retours de pratiques et de la recherche en élevages ruminants et porcins
Antoine ROINSARD, Auteur ; Eva GROSHENS, Auteur ; Marion KENTZEL, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2022Le 5 octobre 2022, plusieurs résultats de projets de R&D en lien avec lengraissement à l'herbe en agriculture biologique ont été présentés à loccasion des BioThémas (un cycle de conférences dédié à lagriculture biologique et à ses pratiques, co-organisé par le Pôle Bio Massif Central et lItab à loccasion du Sommet de lElevage). Antoine Roinsard, de la Commission bio dInterbev, a commencé par indiquer les chiffres-clefs de la production et de la consommation de viandes biologiques en 2021 et les tendances pour 2022. Léquipe du projet Casdar Proverbial, qui travaille sur la valorisation des bovins mâles en bio (jeunes bovins et bufs rajeunis), a pris la suite avec une conférence intitulée « Lherbe au cur des régimes de finition des bovins mâles du troupeau allaitant bio pour répondre aux marchés de demain ». Léquipe du projet BioViandes, qui a pour objectif de contribuer au développement de filières durables de viandes biologiques de ruminants sur le Massif Central, a ensuite présenté les travaux réalisés par deux stagiaires sur « Lanalyse des trajectoires dévolution et des choix techniques et commerciaux des exploitations bovines allaitantes bio du Massif Central suite à leur conversion : un outil pour faire dialoguer lamont et laval de la filière ? ». Enfin, la dernière présentation, réalisée par léquipe du projet Valorage (valorisation de fourrages et de parcours riches en protéines par les monogastriques biologiques), portait sur les « Premiers retours dexpérience dun pâturage tournant par des porcs charcutiers sur prairie diversifiée ». Il est également possible de regarder ces conférences (qui ont été enregistrées) sur la chaîne YouTube du Pôle Bio Massif Central.
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Circuits courts : Produire, transformer et commercialiser de la viande bovine en circuits courts
Le CERD (Centre détude et de Ressources sur la Diversification) et le réseau des Chambres dagriculture ont conduit une enquête auprès de 71 producteurs de viande bovine, dont certains en bio, commercialisant, en moyenne, une vingtaine de bovins par an en circuits courts. Cette enquête, réalisée en 2019, fournit des repères sur différents modes dorganisation pour commercialiser en circuits courts (transformation à la ferme ou via un prestataire de service), sur différentes stratégies commerciales, ainsi que sur le temps de travail. Elle a également permis de recueillir des données économiques. Ce document présente une synthèse de ces résultats. Il est structuré en six parties : 1 - Structure, trajectoire et place de latelier viande bovine sur les exploitations ; 2 - Commercialisation ; 3 - Organisation de labattage, de la découpe et de la transformation ; 4 - Choix des animaux pour les circuits courts et gestion de la qualité ; 5 - Organisation du travail ; 6 - Rentabilité de lactivité viande bovine en circuits courts.
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Claire Bernard et Gaël Le Coz : À taille humaine
Vincent DEMAZEL, AuteurEn 2020, Claire Bernard et Gaël Le Coz se sont installés en bio, respectivement en tant que maraîchère et paysan-boulanger, à la Ferme des Sailles, sur les hauteurs du Vigen, près de Limoges (87). Avec leur production, ils approvisionnent les marchés des villages à proximité, les épiceries et les bistrots, ainsi que les AMAP, en pain et en légumes. Installé « hors cadre familial », ce jeune couple s'est intégré à différents réseaux professionnels (CUMA, syndicat, associations...) et cultive son ouverture sur le monde à travers l'accueil de « wwoofers » sur l'exploitation.
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Couverts végétaux pâturés : Une pratique au bilan positif ?
Laura DUPUY, Auteur ; Agathe CYRILLE, Auteur ; Camille DUCOURTIEUX, AuteurLe pâturage des couverts végétaux (plutôt que le broyage de ces derniers) présente de nombreux avantages. Néanmoins, dans le cadre dun binôme éleveur-céréalier, il faut veiller à ce que cette pratique soit gagnante et sécurisée pour les deux parties. Cet article synthétise les premiers enseignements (issus de plusieurs projets) sur le pâturage de couverts. Celui-ci est davantage réalisé avec des ovins quavec des bovins, de peur que les bovins ne compactent le sol. Cette pratique présente lavantage de réduire de moitié le nombre de limaces dans la parcelle (le passage dun troupeau de brebis serait aussi efficace quun passage danti-limaces, selon des références en agriculture conventionnelle). Une estimation réalisée sur quatre fermes montre également que le pâturage par des ovins de couverts végétaux permet d'économiser, en moyenne, 30 /ha de charges de mécanisation et de carburant, comparé à leur broyage (sans compter les économies dheures de tracteur pour le céréalier). Les effets fertilisants sont, en revanche, assez faibles ; le pâturage améliore juste la disponibilité de lazote, avec un peu plus dazote nitrique, et na aucun impact significatif sur le rendement de la culture suivante. Cet article présente aussi les principaux résultats dune enquête réalisée, en 2021, auprès de 70 agriculteurs (63 éleveurs et 7 céréaliers) pratiquant le pâturage de couverts végétaux. Elle a été menée dans le cadre du projet Inter AGIT+ et avait pour objectif de mieux connaître les pratiques de ces agriculteurs.
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Elevage des génisses : La délégation, une bonne solution ?
Elodie BOUDEELE, AuteurManque de place, de main duvre ou de fourrages La délégation de lélevage de ses génisses à un autre agriculteur, alors prestataire, peut être une solution. Au travers de deux témoignages, lun de Romain Chevrel, éleveur bio en Ille-et-Vilaine qui délègue lélevage de ses génisses, lautre dEmmanuel Gardan (35), éleveur de génisses pour dautres producteurs, cet article présente les plus et les moins de cette pratique. Il faut notamment bien réfléchir pour identifier si cette option est adaptée à son système ; bien calculer les coûts, et ce, pour chacun des éleveurs concernés ; et établir un climat de confiance, basé sur un contrat. Il faut aussi veiller au volet sanitaire et encore à limiter le stress des génisses. Pour Romain Chevrel, le fait de déléguer lélevage de ses génisses lui a permis de faire évoluer son système, de produire plus par laugmentation des vaches en production sur lexploitation, tout en réduisant la charge de travail.
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Eviter les contaminations lors du partage de matériel
CUMA FRANCE, Auteur ; FNAB, AuteurCet article présente des moyens techniques et organisationnels qui permettent d'éviter les contaminations par des pesticides, entre conventionnel et bio, dans le cadre du partage de matériel de production.
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« En filière vache laitière, utilisation de sciure de bois sur logettes tapis » ; « En bovins lait, la litière malaxée compostée, une technique exigeante mais gagnante » ; « En Bovins viande, cultiver du miscanthus pour être autonome en litière » ; « En ovins, remplacer la paille de céréales par la paille de colza »
Marie-Line BARJOU, Auteur ; Aurélien LEGAY, Auteur ; Domitille RONDEAU, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2022Ces quatre fiches présentent les intérêts et les limites de l'utilisation de plusieurs substrats en litière alternatifs à la paille. Elle se basent sur les témoignages déleveurs (conventionnels) suivis dans le cadre du dispositif Inosys réseau d'élevage. Le GAEC de Chez Massiat, à Saint-Léger-Magnazeix (87), cultive du miscanthus qui servira de litière pour ses bovins viande. Le GAEC Les Écureuils, à Lamothe (40), a recours à la litière malaxée compostée pour ses bovins lait. Le GAEC Geslin, à St Germain sur Sarthe (72), utilise de la sciure de bois sur des logettes avec tapis pour ses vaches laitières. Jérôme Piton, à Chaudron en Mauges (49), a opté pour la paille de colza pour ses ovins viande.
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Fleurs coupées : Ma petite ferme florale
Erin BENZAKEIN, Auteur ; Julie CHAI, Auteur | PARIS Cedex 05 (61 Boulevard Saint-Germain, 75 240, FRANCE) : ÉDITIONS EYROLLES | 2022
Dans cet ouvrage traduit de l'anglais, Erin Benzakein, pionnière de la floriculture aux États-Unis, livre le savoir-faire qu'elle a développé dans sa ferme florale bio. Le livre est organisé en deux grandes parties. La première aborde les bases de la planification et de la création d'une ferme florale. La seconde présente la culture et la récolte de plus de 175 espèces de fleurs sur une année, ainsi que les tâches à effectuer, saison par saison. Pour finir, la floricultrice partage ses astuces pour préserver la fraîcheur des fleurs, du champ au bouquet.
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Label FNAB : une opportunité pour valoriser votre engagement environnemental et sociétal
Yanis ESSAOUDI CARRA, AuteurFace à l'effondrement de la biodiversité, la FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) a développé un nouveau label, conçu dans un premier temps à l'échelle des fermes, et dédié à celles qui respectent les critères de biodiversité (infrastructures agroécologiques, réduction du travail du sol, limitation des intrants controversés...) et les critères sociaux (rémunération des agriculteur.rice.s, fidélisation de la main duvre...) du cahier des charges du label. Le processus de labellisation FNAB est détaillé dans cet article : candidature, autodiagnostic, audits, droits de licence... Les labellisations à la ferme ont démarré à l'automne 2022. Dans un second temps, les produits des transformateurs pourront être labellisés avec ce label FNAB, s'ils respectent les critères du commerce équitable. Sébastien Fayard, polyculteur-éleveur (bovins viande et volailles de chair) bio dans l'Allier, et Ludovic Desbrus, castanéiculteur bio en Ardèche, tous deux engagés dans le processus de labellisation FNAB, partagent leurs témoignages.
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« Mon projet d'exploitation et d'installation est mûrement réfléchi » (in Dossier éleveuses)
Gilles GAPIHAN, AuteurEn 2019, Claire Dumas, jeune éleveuse de bovins viande biologiques, a rejoint son père, François, sur sa ferme, pour créer la SCEA de Las Faissas, à Voingt (63). La ferme comprend 80 ha de prairies naturelles, éclatées en 120 parcelles, qui sont pâturées par le troupeau de 50 Limousines, divisé en petits lots, en pâturage tournant. Les vaches vêlent toute l'année, ce qui permet d'approvisionner régulièrement la filière bio de l'entreprise Sicaba en veaux rosés sous la mère. Les vaches de réforme sont commercialisées en filière bio à Bovi Auvergne. Excellente animalière depuis son enfance, Claire a développé des compétences en bien-être animal, mais aussi en mécanique agricole. Elle a passé son permis poids lourds, Fimo et CAPtav pour transporter elle-même ses veaux et ses vaches finies à l'abattoir et pour participer aux concours limousins. Au quotidien, Claire s'occupe plutôt des travaux en intérieur (tétée des veaux sous la mère et suivi des génisses de renouvellement dans les bâtiments, pâturages proches des bâtiments, suivis administratifs) pendant que son père, lui, est plus souvent dans les champs. En 2022, un petit atelier ovin a été mis en place, pour permettre à Claire d'expérimenter la vente directe, en production d'agneaux.
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La monotraite en élevage bovins lait : Vers une nouvelle pratique du métier ?
Alexandre ROUMET, AuteurEntre la traite, traditionnellement réalisée deux fois par jour, et l'astreinte, le métier d'éleveur laitier comporte des contraintes qui le rendent moins attrayant, notamment auprès des prochaines générations agricoles. Cependant, une évolution des pratiques sur la ferme peut aider à réduire les contraintes du métier, notamment en pratiquant la monotraite. Celle-ci peut être mise en place rapidement, elle est réversible et permet une organisation plus souple et lallégement de la journée de travail. Cela a été le choix de Dominique Garnier, éleveur bovins lait en GAEC depuis 1999, au départ à la retraite de ses associés. La perte de production laitière (située en moyenne entre 20 et 30 %)est compensée par des taux plus élevés, une meilleure valorisation de la viande et la réduction du coût alimentaire. Cependant, le passage d'un troupeau à la monotraite n'implique pas seulement des impacts économiques. De même que sur le plan humain, la monotraite a des effets bénéfiques sur la santé animale : moins de déplacements donc moins de boiteries, des vaches en meilleur état, moins fatiguées, plus joueuses... Un système qui, s'il implique quelques points de vigilance (ex : risques de mammites), a permis à Dominique de continuer à travailler dans de bonnes conditions.
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Du nou-veaux sur le logement !
Alexandre SAILLARD, Auteur ; Gilles DUCHEMIN, Auteur ; Benjamin AUGRAIN, AuteurAu GAEC du Thielley, à Magneville (50), Alexandre Saillard et Gilles Duchemin élèvent, en bio, des bovins lait et des ovins, sur une surface de 193 ha, dont 178 ha en herbe. Chaque année, ils élèvent 65 veaux, dont 35 génisses pour le renouvellement du cheptel et 30 bufs. Le reste des veaux est vendu à 15 jours. Afin de simplifier leur système, les associés ont investi dans des igloos collectifs pour l'élevage des veaux, depuis 2014, ce qui leur a permis de s'adapter facilement à la nouvelle réglementation bio. Ainsi, après un premier jour avec leurs mères, les veaux sont mis en pouponnière à plusieurs pendant 4 jours. Ils sont ensuite mis en case individuelle pour encore 4 jours, pour l'apprentissage de la buvée au seau, avant d'être conduits en igloos collectifs, où ils consomment lait, foin, eau et maïs grain. Le temps de travail pour les repas est facilité par une cuve, installée dans la laiterie, équipée d'un chauffe-lait. À 3,5 mois, les veaux commencent à être sevrés et sont mis au pâturage quand les conditions météorologiques le permettent. Ce système a permis, non seulement de simplifier le travail pour les associés, mais aussi d'améliorer la croissance et la santé des veaux : retour d'expérience. La dernière page est consacrée à la réglementation concernant les espaces de plein-air pour les veaux.
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Nouvelle réglementation pour les plants bio : De nombreux problèmes à résoudre ; Production de plants bio : « Une traçabilité lourde à gérer »
Arnaud FURET, AuteurCes deux articles portent sur la production de plants bio en arboriculture fruitière. Le premier effectue un point sur les problèmes rencontrés dans cette filière suite à lapplication de la nouvelle réglementation : les producteurs bio sont obligés de se fournir uniquement en plants bio depuis le 1er janvier 2022, même pour les cultures pérennes. Or, la production de plants en agriculture biologique demande des adaptations techniques (ex : il nest pas possible de recourir à des hormones de synthèse pour favoriser la rhizogenèse) et plus de foncier (les plants ne peuvent être cultivés que tous les 8 à 10 ans sur une même parcelle, car leur production épuise le sol, et les porte-greffes doivent également être produits en pleine terre, et non en culture in vitro). Si les petits pépiniéristes, souvent en pluriactifs, arrivent à faire face à ces changements, ladaptation est plus difficile pour les pépiniéristes spécialisés. Un encart est dailleurs consacré au témoignage de Benoît Escande, un pépiniériste en filière longue basé dans le Lot-et-Garonne. Le second article décrit lorganisation de travail de Samuel Souchay, un pépiniériste bio, pluriactivité, basé en Aveyron depuis 2012 (Pépinière lArpenteur avec une production de 1 500 plants/an). Il vend sa production localement et majoritairement à des particuliers. En complément de cet article, un encart rapporte le témoignage de Frédéric Lantin, des pépinières Ribanjou. Ce dernier met en avant des incohérences liées au cahier des charges bio pour la production de plants de framboisiers.