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ORGANISATION DU TRAVAILSynonyme(s)sociologie du travail |
Documents disponibles dans cette catégorie (257)


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Nouvelle réglementation pour les plants bio : De nombreux problèmes à résoudre ; Production de plants bio : « Une traçabilité lourde à gérer »
Arnaud FURET, AuteurCes deux articles portent sur la production de plants bio en arboriculture fruitière. Le premier effectue un point sur les problèmes rencontrés dans cette filière suite à lapplication de la nouvelle réglementation : les producteurs bio sont obligés de se fournir uniquement en plants bio depuis le 1er janvier 2022, même pour les cultures pérennes. Or, la production de plants en agriculture biologique demande des adaptations techniques (ex : il nest pas possible de recourir à des hormones de synthèse pour favoriser la rhizogenèse) et plus de foncier (les plants ne peuvent être cultivés que tous les 8 à 10 ans sur une même parcelle, car leur production épuise le sol, et les porte-greffes doivent également être produits en pleine terre, et non en culture in vitro). Si les petits pépiniéristes, souvent en pluriactifs, arrivent à faire face à ces changements, ladaptation est plus difficile pour les pépiniéristes spécialisés. Un encart est dailleurs consacré au témoignage de Benoît Escande, un pépiniériste en filière longue basé dans le Lot-et-Garonne. Le second article décrit lorganisation de travail de Samuel Souchay, un pépiniériste bio, pluriactivité, basé en Aveyron depuis 2012 (Pépinière lArpenteur avec une production de 1 500 plants/an). Il vend sa production localement et majoritairement à des particuliers. En complément de cet article, un encart rapporte le témoignage de Frédéric Lantin, des pépinières Ribanjou. Ce dernier met en avant des incohérences liées au cahier des charges bio pour la production de plants de framboisiers.
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Les aventures de Pierre Dargoat, agriculteur bio : Plaidoyer pour des sols régénérés, respectés et productifs !
Joseph POUSSET, Auteur ; Valérie HOLLANDE LECUYER, Auteur | PARIS CEDEX 10 (8 Cité Paradis, 75 493, FRANCE) : ÉDITIONS FRANCE AGRICOLE | 2021
Cette bande dessinée est le fruit de la collaboration entre Joseph Pousset, agriculteur bio près d'Argentan (Orne) et Valérie Hollande Lecuyer, illustratrice. Le personnage central, Pierre Dargoat, y est mis en scène, avec sa famille, et se fait la voix dune agriculture vertueuse, dévoilant, au fil des personnages rencontrés, les thèmes qui animent lauteur : la régénération les sols, la biodiversité, la captation du carbone, les engrais verts, lagriculture sans herbicides, le désherbage, les vers de terre, les haies, la permaculture Le travail du sol est mis en avant à travers la culture dun champ de sarrasin, que suivent avec intérêt Anne, la fille aînée, et Boris, le cousin parisien, au fil de ses séjours et des saisons. Dans une deuxième partie, lauteur explique en détails 71 points qui permettent dapprofondir certains aspects agronomiques, des pratiques culturales à la préservation de la biodiversité et la compréhension de certains mécanismes naturels, en passant par le matériel de culture.
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Le bio tisse sa toile : Auvabio
Dominique DIOGON, AuteurAuvabio est une association qui fédère une cinquantaine de producteurs de légumes bio en Auvergne et qui a pour objectif de commercialiser leurs productions en demi-gros. Aurore et François Prézeau ont fait le choix de commercialiser leur production via cette association. Ce couple sest installé, il y a un an, dans lAllier, sur un hectare, en misant sur des productions à forte valeur ajoutée et à cycle court. En faisant le choix du demi-gros, ils peuvent se concentrer sur une dizaine de légumes (les plus rentables), alors quen vente directe, ils auraient dû en cultiver une trentaine. Mais Auvabio ne fédère pas que des maraîchers : sur les cinquante adhérents, la moitié sont des éleveurs ou des céréaliers. Ces derniers souhaitaient diversifier leurs productions en mettant en place un atelier fruits ou légumes, mais ils ne se seraient pas lancés seuls en raison des contraintes liées à la commercialisation (étape assurée par Auvabio). Lassociation a dailleurs fait un démarrage fulgurant dans le secteur du demi-gros. Elle est même victime de son succès : sans démarcher de nouveaux clients, il lui manque 50 % de volumes. Ce succès réside notamment dans son fonctionnement : pour disposer dune offre complète et régulière, les membres se réunissent deux fois par an pour planifier les cultures en amont et les répartir entre les producteurs.
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Le changement de système pour gagner en confort et en temps de travail
Cindy SCHRADER, AuteurThomas Leclerc sest installé, en 2008, sur la ferme familiale à Plédéliac, dans les Côtes d'Armor. La ferme est alors constituée de 37 ha et de 35 vaches laitières (VL), en conventionnel, avec un système basé sur le maïs. En sinstallant, il apporte 25 ha supplémentaires et passe à 60 VL. Il restera en GAEC avec son père jusquau départ en retraite de ce dernier, en 2013. Lorsquil se retrouve seul, il délègue lélevage de ses génisses pour diminuer sa charge de travail ; mais ceci le soulage à peine et la situation économique de la ferme ne lui permet pas dembaucher un salarié. Très vite, il se sent dépassé et souhaite trouver une solution ou tout arrêter. Il se tourne alors vers le Cedapa et le Gab qui lui proposent plusieurs possibilités dévolutions technico-économiques. Thomas Leclerc opte pour un passage en bio : cest quelque chose quil souhaitait faire un jour et il nen était pas très loin techniquement. En 2016, il entame une conversion non simultanée, récupère 5 ha pour augmenter sa surface en herbe, revoit sa gestion du pâturage, diminue ses surfaces en maïs et récupère ses génisses qui étaient en pension. Grâce à ce changement de système, il a pu embaucher un salarié à mi-temps, puis à plein temps.
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Comment l'agroécologie modifie le calendrier des travaux manuels
Justine GRAVÉ, AuteurJérôme Courgey, fondateur de lassociation Arbres et paysages en Champagne et consultant viticole en transition agroécologique, mène des essais sur lentretien des vignes sans herbicides et sans travail du sol (dans un contexte conventionnel). Pour cela, il se base principalement sur lagroforesterie et sur des couverts végétaux. Si les espèces choisies pour mettre en place un couvert hivernal ont une importance primordiale, la date de destruction du couvert a également un fort impact sur la vigne. Dans lun de ses essais, réalisé en 2019, Jérôme Courgey a pu observer que la date de destruction du couvert influençait grandement la quantité de biomasse produite par ce dernier : la biomasse a doublé entre une destruction réalisée le 22 avril et une destruction effectuée le 5 mai. Dans un second essai, il a également pu observer que la date de destruction a un impact sur la température du sol : avec un couvert détruit le 27 mai, la température du sol, en période caniculaire, était inférieure aux placettes avec une destruction plus précoce. Néanmoins, une destruction tardive a des conséquences sur la réalisation de divers autres travaux. Cet article est accompagné dun encart sur des préconisations de semis de couverts hivernaux en Champagne.
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Covid 19 : Les circuits courts : plus forts après la crise ?
Agathe PERRIN, AuteurLes GAB bretons ont mené des enquêtes auprès de leurs adhérents en circuits courts, afin de connaître l'impact de la crise Covid-19. On note une forte disparité entre les fermes. Si la majorité ont vu leur chiffre daffaires (CA) augmenter (cest particulièrement vrai pour les maraîchers), certains ont vu leur CA stagner et dautres ont vu le leur baisser (en particulier ceux ayant des débouchés tournés vers la restauration et les marchés de plein vent). Face à ces perturbations, les producteurs ont renforcé leurs ventes à la ferme ou leurs ventes en ligne, avec livraison à domicile de façon individuelle ou collective. Certains de ces débouchés se sont pérennisés. Après une année de crise, beaucoup dagriculteurs sont épuisés physiquement et mentalement face à tous ces changements et à ces adaptations permanentes, à ces réorganisations et/ou créations de nouveaux débouchés Si la plupart restent sereins pour la suite (débouchés consolidés, activité reconnue de première nécessité ), il nen est pas de même pour ceux qui ciblent en priorité la restauration commerciale, lévènementiel De plus, la crise a fait ressortir des difficultés en lien avec les conditions de travail et lorganisation du travail dans les fermes en circuits courts. Elle a également incité les producteurs à sinterroger sur leur stratégie commerciale.
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Les cultures légumières face au changement climatique (4ème partie)
Jean DE LA VAISSIERE, Auteur ; Ariane DESMOULINS, AuteurEn juin, au jardin, presque tous les légumes ont déjà été semés ou plantés, depuis le début du printemps. C'est le moment de semer directement de nombreuses cucurbitacées. Il est également possible, comme cela se faisait dans les fermes en plein champ sans arrosage, de repiquer certains légumes d'hiver comme le poireau, les choux, les raves... Pour d'autres légumes d'hiver, en période de sécheresse, il vaudra mieux retarder les semis et les plantations, en évitant cependant d'attendre trop, sous peine de fragiliser l'étape de végétation si les jours sont déjà trop courts (certains choux, notamment). Le mois de juin est celui de la récolte des légumes annuels (laitues, oignons blancs, radis...), des vivaces (artichauts, asperges...) et des petits fruits. Si la canicule s'installe en juillet et août, il conviendra d'éviter d'ensemencer et d'entreprendre de nouvelles cultures. C'est le temps de la récolte des légumes-fruits (tomates, melons...), mais aussi celui de "faire des graines"... Il faudra aussi pailler, arroser avec parcimonie (à moins d'apprendre à cultiver sans irrigation) et, dès août, préparer les futures récoltes d'automne et d'hiver...
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Densité, cépages, repos du sol : Les vignobles se réinventent
Arnaud FURET, AuteurLa configuration dun vignoble peut être un handicap ou, au contraire, un facilitateur de réussite, notamment en agriculture biologique. Plusieurs motivations peuvent pousser les vignerons à restructurer leur vignoble : renouvellement, efficience technique/mécanisation, modification de lencépagement La restructuration est parfois primordiale pour les grands domaines (15 20 ha), avec peu de personnel, qui souhaitent se convertir en bio ; la mécanisation devient alors nécessaire avec une réflexion globale en lien avec les modifications de pratiques. La configuration du vignoble peut aussi permettre de faciliter la protection phytosanitaire, comme dans le Beaujolais, où léloignement des grappes du sol a permis de diminuer le botrytis, et également de réduire la sensibilité au mildiou et au black-rot. Néanmoins, avant de replanter des vignes, il faut penser au repos du sol : la culture vigne sur vigne diminue la fertilité des sols. Cette période de repos permet également de mieux gérer certaines maladies, comme le court-noué : le programme Jasympt Utilisation des jachères et de la symptomatologie pour améliorer la lutte contre le court-noué, coordonné par lIFV, va se pencher sur ce sujet jusquen 2023.
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Devenir maraîcher bio en Hauts-de-France : les 7 clés de votre réussite
En 2019, les Hauts-de-France comptabilisaient 265 exploitations maraîchères en bio, soit 44 de plus qu'en 2018. Comme dans toute la France, la progression des surfaces maraîchères en région résulte principalement des installations. Face à cette demande grandissante d'installations en maraîchage bio, les Chambres d'Agriculture Hauts-de-France, Bio en Hauts-de-France et le CFPPA de Lomme - Dunkerque ont réuni leurs compétences pour mettre à jour le guide "Je crée mon activité en maraîchage bio en Nord-Pas-de-Calais" datant de 2015, dans le cadre des missions du Point Accueil Installation Transmission. L'objectif du guide « Devenir maraîcher bio » est de fournir toutes les clés de réussite pour sinstaller en Hauts-de-France, que ce soit par la création ou par la reprise d'une exploitation existante. De la confrontation aux réalités du métier, à la construction du projet commercial, en passant par l'organisation du travail, 7 clés de réussite sont développées, appuyées par des témoignages et des références en Hauts-de-France.
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Dossier - Maraîchage sur petites surfaces : Les clés du succès
Marion COISNE, AuteurDepuis une douzaine d'années, les microfermes maraîchères se développent en France, principalement portées par des néoruraux. De tels systèmes, attractifs car relativement accessibles pour l'installation, sont toutefois complexes et nécessitent une organisation sans failles. Dans ce dossier, conseillers et agriculteurs témoignent et mettent l'accent sur les facteurs de réussite et d'échec de ces systèmes sur petites surfaces. Deux projets sont en cours en 2021 pour, d'une part, produire des références et, d'autre part, mettre en place des expérimentations. Il s'agit du projet MimaBio, piloté par Bio de Paca, et du projet Casdar MMBio, piloté par l'Itab. Le principal point d'alerte mis en avant est la gestion du temps de travail, avec parfois une commercialisation très chronophage. Le choix des outils est également important pour allier efficacité et réduction de la pénibilité. La grelinette et le microculteur sont largement plébiscités. Pour clôturer ce dossier, Stéphane Campo, installé dans le Vaucluse, et Jean-Michel Le Guen, en Loire-Atlantique, présentent leur système et leur fonctionnement.
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Dossier : Planifier et optimiser : Les leçons du maraîchage bio-intensif
Aurélie SÉCHERET, AuteurProduire abondamment et toute l'année, c'est possible, comme le montrent ces témoignages de maraîchers qui ont su tirer le meilleur parti de leur système grâce aux méthodes de maraîchage bio-intensif, qui sous-entend la mise en oeuvre d'un système "biologiquement intensif" avec un moindre travail du sol : - Produire en hiver, un défi ; Jean-Martin Fortier a créé les Jardins de la Grelinette et la ferme des Quatre Temps, près de Montréal. Adepte du maraîchage bio-intensif, il mise sur un enchaînement presque continu des cultures. A la pointe de ces techniques de production, il partage son expérience et ses conseils en matière de planification des cultures et de rationalisation de l'espace, applicables y compris sur de petites surfaces ; - Des rotations réussies ; Jean-Martin Fortier explique comment il organise une rotation rigoureuse de ses cultures, à partir de 5 groupes de légumes qui tournent d'une année sur l'autre dans les 10 parcelles des Jardins de la Grelinette, et partage son tableau de rotation ; - Un système reproductible ; Sylvain Couderc fait partie des précurseurs du maraîchage bio-intensif en France. Installé dans l'Aveyron, il en utilise depuis 8 ans les techniques, et explique comment il a réussi à appliquer avec succès les principes de planification et d'optimisation de l'espace appris auprès de Jean-Martin Fortier ; - Échelonner, la clé du succès ; Mickaël Vincent est le jardinier en chef du potager Colbert, à Maulévrier (49). En partie grâce à l'échelonnement des semis et des plantations, il parvient à produire, sur un potager de 8 000 m2, deux tonnes de légumes, fleurs et aromates qui approvisionnent chaque année, au fil des saisons, le restaurant gastronomique du château.
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Dossier : La Qualité de Vie au Travail
Joachim PERROCHEAU, Auteur ; Aurélie RINGARD, Auteur ; Anthony LEBOUTEILLER, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier met en lumière une question importante dans le secteur agricole : Comment concilier temps de travail et temps pour soi ? Plusieurs réponses sont possibles, comme l'illustrent les articles suivants : - Les mutations de l'emploi agricole et de sa main duvre en France concernent d'autant plus la filière bio : éléments à retenir de l'étude Actif'Agri (2019), du Centre dÉtudes et de Prospective (CEP) du ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation, sur les transformations des emplois et des activités en agriculture ; - Deux métiers différents au sein du projet TRANSAE, mais une même envie : celle de se sentir bien dans son travail ; - Civam 44 : Vers une émancipation des femmes en agriculture ; - La question du travail et de la main duvre dans les formations agricoles : retour d'expérience du Lycée agricole de Saint-Genest-Malifaux ; - S'installer en production laitière bovine quand on est non issu du milieu agricole : Former à l'installation en lait bio des personnes non issues du milieu agricole : L'exemple du CFPPA de Coutances (Manche) ; - L'accompagnement humain dans les exploitations, véritable outil de gestion d'entreprise ; - L'importance de la communication dans le travail agricole - Retour d'expérience du travail de l'ATAG (Association Tarnaise pour le Développement de l'Agriculture de Groupe) ; - Les travailleurs et leur rémunération, la richesse de la Ferme de Malabrit ; - Transformation fromagère et Triathlon ? ; - Être maire et paysan, deux fonctions passionnantes et enrichissantes ; - Une décroissance du volume pour une croissance du temps libre, du revenu et du bien-être ; - En salopette ou en costume, s'engager et travailler dans le bon sens. ; - Au GAEC des Acajous, le travail à la ferme laisse le temps aux engagements extérieurs.
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Dossier : Quelles solutions pour lever les freins au changement de système ?
Maxime LEQUEST, AuteurEn 2020, le CEDAPA (Cendre détude pour un développement agricole plus autonome) a réalisé des enquêtes auprès de 28 éleveurs laitiers afin didentifier les freins qui les empêchent dentamer une transition vers des systèmes de production plus herbagers. Les freins relevés sont dordre économique (ex : une ferme avec un niveau dannuités important souhaite maintenir un haut niveau de production pour pouvoir rembourser), technique (ex : manquer de surfaces accessibles ou manquer de compétences pour gérer le pâturage), social (ex : avoir la sensation de changer de système « seul contre tous », en désaccord avec son entourage et/ou son voisinage) ou organisationnel (ex : appréhender de déplacer ses vaches laitières sur des parcelles éloignées deux fois par jour). Lister ces freins constitue la première étape du changement. Franchir le pas pour les lever représente la seconde étape. De nombreux éleveurs y parviennent à condition dêtre accompagnés, soit individuellement, soit collectivement. Trois dentre eux expliquent comment ils ont surmonté leurs freins. Ils sont basés dans les Côtes dArmor et 2 sur 3 sont en bio.
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Le drive de producteurs, concept porteur et accessible
Gabriel OMNÈS, AuteurLe drive de producteurs est un circuit de commercialisation qui allie produits locaux et commerce en ligne. Ce concept est de plus en plus plébiscité et a connu un véritable essor durant le premier confinement. Marc Thibault, céréalier bio installé sur 235 ha dans lYonne, vend une partie de ses farines, légumes secs, pâtes et huiles via le drive fermier du Sénonais. Ce drive a été lancé en 2016 et regroupe actuellement treize producteurs, ainsi que trois artisans. Les clients ont jusquau mercredi pour passer leur commande, puis ils la récupèrent le vendredi suivant, sur lun des deux points de retrait. La permanence des producteurs pour distribuer les commandes est répartie selon leur chiffre daffaires. Le drive est structuré en association (pas dachat-revente) : les ventes sont payées sur le compte de lassociation, qui reverse ensuite sa part à chaque producteur. 12,5 % du chiffre daffaires hors taxe est prélevé pour payer les charges communes (communication, comptabilité ). Lassociation reverse également un pourcentage du chiffre daffaires pour lusage de la marque du « Drive fermier » et pour lutilisation du site proposé par cette structure.
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Engrais verts : Tous aux abris ?
Lucie DROGOU, AuteurEn agriculture biologique, la culture des engrais verts fait partie des pratiques de base. Leur culture, puis leur incorporation dans la terre procurent de nombreux bienfaits aux sols (fertilisation, amélioration de la stabilité structurale) et participent à la santé des cultures (lutte contre les adventices et contre certains bio-agresseurs en cassant leur cycle). Pourtant, cette pratique indispensable peut s'avérer fastidieuse à mettre en place dans les systèmes maraîchers diversifiés, avec des contraintes importantes, en particulier sous abris. Comment optimiser au mieux l'assolement ? Comment organiser son travail ? Comment choisir son engrais vert ? Cet article fournit un ensemble de réponses à ces questions (dont un tableau avec 16 espèces et leurs caractéristiques en tant qu'engrais verts) et souligne les points de vigilance pour une bonne gestion des engrais verts.