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1 métier, 1 000 pratiques : EARL du Manoir de la Rivière
Jean-Marie POILVET, AuteurEntretien avec Stephan Zemp, EARL du Manoir de la Rivière (100 ha, 78 vaches laitières, 2,7 UTH), à Plusquellec (22), convertie en bio en 2011 : installation il y a 15 ans, et choix de la France ; situation de la ferme à Plusquellec lors de sa reprise ; évolution de cette ferme pour arriver en "bio" ; orientations pour limiter l'impact d'années sèches en 2010 et 2013...
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Le 13 juillet, on ferme !
Témoignage d'un agriculteur bio qui décide de fermer sa salle de traite en été. Son objectif est de profiter de sa famille. Économiquement, cette pratique n'est pas intéressante mais cela permet à l'éleveur de souffler un peu Pour cela, un maximum de vaches doivent vêler fin août et septembre. Pour arriver à concentrer les vêlages, plusieurs années sont nécessaires. Les saillies et inséminations démarrent dès le 10/11. Les vaches sont taries sur une dizaine de jours. La perte en rendement est compensée par un effectif supplémentaire de laitières. Au moment de la reprise de la traite, le travail est important, et la trésorerie au plus bas.
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40 itinéraires vers des systèmes herbagers : comprendre les transitions pour mieux les accompagner
Jean-Marie LUSSON, Auteur ; Xavier COQUIL, Auteur ; Brigitte FRAPPAT, Auteur ; ET AL., AuteurComment faciliter les évolutions vers des systèmes plus pâturants et plus herbagers ? Telle était la question placée au cur du Casdar PraiFacE. Après s'être penchés sur les logiques d'actions des éleveurs et futurs éleveurs « peu herbagers », les animateurs engagés dans ce projet ont interrogé des éleveurs ayant mis en place un système plus herbager, puis ont analysé comment s'est déroulée leur évolution. Un travail riche d'enseignements et de perspectives. L'enquête a permis d'analyser 40 situations singulières de transition vers un système plus herbager, réparties dans 5 régions et 3 systèmes de production : quelles ont été les motivations ?, les difficultés qui ont jalonné le parcours ?, les facteurs qui l'ont facilité ? Des tendances fortes se dessinent : la recherche d'un mieux-être au travail (suivie par les motivations sociétales), des difficultés dans l'acquisition de l'autonomie alimentaire visée et la maîtrise du système fourrager ; l'accompagnement de groupe est un atout qui permet d'apprendre mais aussi de se rassurer face à la pression sociale. Tout n'est pas facile, mais aucun des agriculteurs ne retournerait en arrière. Ce travail de recherche-action a également permis aux animateurs de percevoir comment rendre les systèmes herbagers plus compréhensibles et accessibles.
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4èmes Rencontres nationales travail en élevage des acteurs du développement, de la recherche et de la formation : 5 et 6 novembre 2015 à AgroSup Dijon : Recueil des contributions
Jean-François TOURRAND, Auteur ; Delphine NEUMEISTER, Auteur ; Ibrahim DAOUD, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS Cedex 12 (Maison Nationale des Eleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2015Ce document rassemble la quarantaine dinterventions en séances plénières ou en ateliers qui ont eu lieu aux 4èmes Rencontres nationales travail en élevage des 5 et 6 novembre 2015, à AgroSup Dijon, dans le cadre du Réseau Mixte Technologique Travail en élevage, co-animé par lInstitut de lÉlevage, lInra et les Chambres dAgriculture. Le programme comprenait des interventions en séances plénières, 12 ateliers et des posters thématiques (attractivité du métier, économie et performance, réseaux, ressources humaines, santé, techniques délevage). Les thématiques abordées pendant ces deux jours portaient, notamment, sur l'importance de renforcer l'accompagnement des éleveurs sur le sujet du travail, de promouvoir l'image du métier auprès des jeunes, de développer l'agriculture de groupe et les réseaux professionnels, de réinventer la relation homme/animal et de miser sur les complémentarités entre travailleurs (hommes et femmes, employeurs et salariés).
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L'abreuvement au pâturage : Limiter les astreintes !
Mathieu CAREIL, AuteurLa mise en place d'un pâturage tournant dans de bonnes conditions de travail exige la présence d'une alimentation fixe en eau potable. Les recommandations de potabilité sont indiquées : paramètres physico-chimiques de l'eau et seuils de contamination par les bactéries potentiellement entéropathogènes. Afin de dimensionner les investissements, les consommations journalières des bovins sont indiquées. Deux éleveurs de bovins témoignent de leur choix d'utiliser des tuyaux aériens qu'ils déplacent dans leurs 50 paddocks de 1 ha. Ils disposent de 6 abreuvoirs de 60 litres qu'il faut déplacer régulièrement, ce qui entraîne une usure prématurée des tuyaux et raccords. Un autre éleveur, dont le parcellaire est dispersé, utilise l'eau des mares avec des pompes à nez pour les génisses et une motopompe pour les laitières.
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Accompagner d'importants changements du système fourrager : Démarche de conseil n°2 élaborée dans le cadre du Casdar PraiCoS - Guide méthodologique
L'objectif de ce guide est de faire connaître et de mettre à disposition les outils et méthodes existants pour la reconfiguration d'un système fourrager, afin de répondre à de nouveaux objectifs de l'exploitation. Les différents outils actuellement disponibles ont ainsi été expertisés dans le cadre du Casdar PraiCoS. Les résultats de ce travail sont présentés sous la forme de grilles d'aide au choix, pour aiguiller les techniciens vers l'outil (ou la démarche) le plus pertinent par rapport aux objectifs poursuivis. Par ailleurs, un outil spécifique PraiCoS est présenté. Il a pour but d'aider à redéfinir un système fourrager à partir d'un parcellaire réel, au gré de 8 phases. Il permet de calculer le coût du système fourrager discuté avec l'éleveur.
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Accompagner l'installation de maraîchers en vente directe
Romain DANCET, Auteur20 maraîchers des Bouches du Rhône ont été interviewés pour l'ARDEAR 13 (l'Association pour le Développement de l'Emploi Agricole et Rural des Bouches du Rhône), qui cherchait à comprendre les contraintes de l'installation en maraîchage en vente directe, pour mieux accompagner les nouveaux candidats à l'installation. Etude qui s'est intéressée notamment au rapport surface/main d'uvre et au temps passé à la commercialisation suivant les différentes options choisies : paniers à la ferme, paniers et marchés, vente directe et circuits longs. Selon cette étude, le système des paniers permet de ne travailler que 5,5 jours/semaine, contre 6,5 jours/semaine pour la vente directe plus circuits longs. Les deux pages suivantes (29-30) relatent le parcours d'installation d'Antoine Durand, qui commercialise sur un marché et via une AMAP, et qui en trois ans est parvenu à dégager un revenu, tout en préservant ses week-end.
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Actualité des filières : 5 étapes pour bien se lancer en vente directe
Françoise LOUIS, AuteurLa vente directe regroupe quatre métiers en un : producteur, transformateur, commercial et chef dentreprise. Avant de se lancer dans ce mode de commercialisation, quelques points essentiels sont à évaluer : 1 le temps que le producteur pourra se dégager pour la vente (ce temps pourra impacter des choix organisationnels, notamment le fait de se lancer seul ou à plusieurs) ; 2 la maîtrise technique et les savoir-faire déjà acquis par le producteur en matière de production, transformation et commercialisation, et ceux quil lui reste à acquérir (il sera alors possible de se faire accompagner, de se former ou de mutualiser certaines compétences avec dautres personnes) ; 3 la capacité dinvestissements, la rentabilité économique, ainsi que les risques pris par le producteur (ces analyses permettront de bien adapter les choix dinvestissements au projet) ; 4 la stratégie commerciale et létude du marché (elles permettront didentifier des débouchés et de définir des prix de vente) ; 5 la stratégie de communication (il faut compter entre 3 et 5 ans pour se faire une clientèle et il est recommandé de créer un visuel, ainsi quun nom commercial pour mieux se faire connaître).
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Actualité technique : Pomme : Essai sur l'éclaircissage
C. COUREAU, Auteur ; A. BERGOUGNOUX, AuteurLe but de l'essai sur l'éclaircissage, mené à la station expérimentale de la Morinière (la Station d'Etudes et d'Expérimentations Fruitières Nord-Loire La Morinière, est implantée à Saint Epain (37)), était d'étudier l'effet de l'extinction pour une meilleure maîtrise de la charge sur la variété Pilot. L'article évoque le dispositif expérimental, les résultats techniques (temps de travaux, calibres des fruits - %, coloration des fruits - %).
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Actualité technique : Sarthe : un essai système en grandes cultures bio
Florence LETAILLEUR, AuteurUn essai système en grandes cultures bio a été implanté, en avril 2020, dans une parcelle de Guy Blanche, un paysan-boulanger sarthois, en bio depuis plus de 25 ans. Cet essai a été mis en place suite à des réflexions menées par des agriculteurs du groupe 30 000 grandes cultures bio sarthois (dont fait partie Guy Blanche). Lobjectif de ce groupe est déchanger sur la gestion des adventices et le maintien de la fertilité des sols en AB. Ses membres souhaitent travailler sur des "essais systèmes" pour évaluer les effets de certaines pratiques à léchelle dune rotation. La conception de lessai installé chez Guy Blanche a débuté en 2018, avec lappui de Vincent Lefèvre (agri-chercheur). Deux ans de co-conception (incluant des chercheurs, des agriculteurs et des experts) ont été nécessaires pour mettre au point cette expérimentation. Quatre systèmes de cultures vont être testés : système céréalier pur (sans apport de matière organique animale), système effectuant des échanges avec des éleveurs et deux systèmes identiques aux précédents mais sans labour. Ils seront basés sur une même rotation de 9 ans (trois ans de luzerne, maïs, chanvre, blé, colza, triticale, orge brassicole) et vont devoir répondre à quatre principales attentes (gérer les adventices pour quelles nimpactent pas la culture, augmenter la fertilité du sol, obtenir des marges intéressantes et diminuer le temps de travail).
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Laffouragement en vert en élevage caprin
Jérémie JOST, Auteur ; Nicole BOSSIS, Auteur ; Leïla LE CARO, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS Cedex 12 (Maison Nationale des Eleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2019Laffouragement en vert pour les caprins permet de mieux valoriser les surfaces fourragères éloignées ou morcelées. Toutefois, les coûts de mécanisation doivent être maîtrisés pour que cette technique soit rentable économiquement. Ce guide a été réfléchi pour apporter des données techniques sur cette pratique (point forts, limites, stratégies, pilotage, mise en place sur une exploitation, amélioration des systèmes déjà existants, témoignages). Il a été rédigé dans le cadre du projet AUTOCAP « Accompagner le développement de lautonomie alimentaire en élevage caprin », financé par FranceAgriMer et piloté par lInstitut de lÉlevage. Les données sont issues de 19 fermes des réseaux Inosys-Réseaux dElevage, REDCap et Herbe & Fourrages ; et de 17 autres élevages caprins situés en Bretagne, Pays de la Loire, Nouvelle-Aquitaine, Bourgogne-Franche-Comté et Auvergne-Rhône-Alpes.
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Des agriculteurs bio diplômés, jeunes et tournés vers les circuits courts : Recensement agricole 2010 : Exploitations agricoles en production bio
Thuriane MAHÉ, Auteur ; Jérôme LERBOURG, AuteurL'article dresse un état des lieux statistique de l'agriculture biologique en France (18 000 exploitations bio certifiées pour la campagne 2010). Les régions dont la part des exploitations agricoles est la plus importante sont la Provence-Alpes-Côte d'Azur, la Corse et le Languedoc-Roussillon ; les DOM ont encore une part faible d'exploitations bio. Les prairies sont majoritaires dans la SAU bio (surface agricole utile nationale en bio). Il existe de forts écarts entre productions (la superficie moyenne des exploitations bio est de 53 ha : surface moyenne en vigne (14 ha), en élevages bovins (97 ha), en élevages ovins (66 ha)). La part de cheptel d'ovins et caprins bio est de 2,8 %. Il existe une bonne représentation en bio pour le maraîchage, l'horticulture et les cultures fruitières quelle que soit la taille des exploitations. Les exploitations bio sont surtout de taille moyenne (43 %) et pratiquent plus de diversification en circuits courts (3 exploitations sur 10 pratiquent une activité de diversification, 10 000 exploitations bio ont fait le choix de la vente directe). Les exploitants bio sont plus jeunes et plus formés. Les exploitations bio génèrent plus d'emplois et les exploitations pratiquant la diversification génèrent plus d'UTA (Unité de travail annuel) par exploitation qu'en conventionnel. Les exploitations bio relèvent en général moins d'un statut juridique individuel que les conventionnelles (respectivement 63 % et 71 %). Deux points sont faits sur la plus faible adoption d'assurance multirisque climatique en bio et sur les intentions de conversion au bio.
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Agriculture biologique : Le criblage des variétés de légumes
Christian PORTENEUVE, Auteur ; Frédéric REY, AuteurLe groupe de travail national "Réseau de criblage variétal en potagère", co-animé par l'Itab et le Ctifl, fonctionne depuis 2001 et a des objectifs triples, à savoir : - identifier par espèce et par région les variétés les mieux adaptées à l'agriculture biologique ; - harmoniser les témoins et protocoles d'essais en station et chez les producteurs afin de pouvoir comparer et exploiter les résultats ; - coordonner la diffusion des résultats. Les besoins, contraintes et critères de choix variétaux pour les producteurs, les semenciers et les expérimentateurs sont évoqués, un encart présentant à part la réglementation, qui impose désormais l'utilisation de semences et de plants certifiés, un autre décrivant la sélection participative. Afin de pouvoir comparer les essais, 25 espèces ont fait l'objet de protocoles d'évaluation communs, présentés dans un tableau, tout comme la liste des variétés témoins qui a été constituée pour une trentaine de variétés. Les principaux résultats variétaux issus des rencontres de février 2008 sont donnés à titre d'exemple. Les moyens de diffusion mobilisés sont divers et passent par des rencontres régulières en région, des comptes-rendus d'expérimentation, des fiches techniques, la mise en ligne des contacts de spécialistes pour pallier au manque de techniciens dans certaines régions.
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L'agriculture biologique en Pays de la Loire en 2011
Olivier JEAN, AuteurCe document, consacré à l'agriculture biologique en Pays de la Loire en 2011, est organisé comme suit : - Les Pays de la Loire deuxième région française pour la superficie en agriculture biologique ; - Loire-Atlantique en tête ; - Une production bio animale particulièrement présente, mais qui reste limitée ; - Des exploitants plus jeunes et plus diplômés ; - Un chiffre d'affaires alimentaire bio en hausse constante ; - Une exploitation bio sur deux commercialise via les circuits court ; - Plus de main d'uvre qu'en conventionnel dans les exploitations bio où légumes et vin dominent ; - Un résultat courant le plus élevé pour les exploitations biologiques orientées en grandes cultures ; - Les produits du secteur animal plus chers en magasins spécialisés qu'en grandes surfaces. Une carte localisant les exploitations bio situées en Pays de la Loire et des graphiques complètent le document.
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L'agriculture Biologique un prototype d'agriculture pour un développement durable
Christophe DAVID, Auteur ; Jean-François VIAN, Auteur ; Florian CELETTE, Auteur ; ET AL., Auteur | LYON CEDEX 07 (Agrapole, 23 Rue Jean Baldassini, 69 364, FRANCE) : ISARA-LYON | 2013En 2013, la région Rhône-Alpes est celle qui compte le plus d'exploitations biologiques (2822) et plus de 6 % de sa SAU est conduite selon ce mode de culture. Dans le cadre d'un programme de recherche appuyé par la région Rhône-Alpes et l'Agence de l'Eau Rhône-Méditerranée-Corse, de 2009 à 2012, quatorze enseignants-chercheurs de l'ISARA, en collaboration avec des partenaires régionaux, se sont penchés sur les enjeux de la bio afin de participer à son développement. Trois volets ont été étudiés : - l'innovation technique et la durabilité des systèmes de production bio ; - l'évaluation et le développement des services écologiques de la bio ; - les filières, les agriculteurs, les territoires et les consommateurs. Pour cela, des connaissances en agronomie, en sociologie et en économie ont été mobilisées et agrémentées d'expérimentations. Les principaux résultats acquis sont présentés dans ce document à travers 16 chapitres.