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Commentaire :
Les Carpocapses (du latin : ver du fruit) sont des chenilles de lépidoptère.
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Dossier : Innovations en arboriculture : Introduire des animaux dans les vergers
Marion COISNE, AuteurDe plus en plus darboriculteurs introduisent des animaux dans leurs vergers. Cela apporte différents bénéfices ; pour les vergers : gestion du couvert herbacé, gestion du lierre sur les arbres, lutte contre les ravageurs (carpocapse, anthonomes, campagnols ), fertilisation partielle ; et pour les animaux : ressources alimentaires (herbe, fruits de second choix), abris climatiques, voire refuges contre les prédateurs. Enfin, cela peut permettre aussi à lagriculteur de sécuriser son système en développant un atelier animal de taille suffisante en plus des vergers. Ce dossier présente aussi les freins liés à cette pratique (dégâts sur les arbres, compaction du sol ) et les points de vigilance (bonne communication avec les éleveurs, investissements pour les abris, abreuvoirs, clôtures, temps dastreinte, réglementation biosécurité ). Des essais montrent que les fils électriques sont le moyen le plus efficace pour éviter les dégâts dans les vergers. Dautres expérimentations ont été menées pour quantifier les bénéfices et les freins techniques sur la station de la Pugère (Bouches-du-Rhône). Le dossier fait également place aux témoignages darboriculteurs ayant introduit des animaux dans leurs vergers.
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Les pipistrelles
Isabelle MONTIGAUD, AuteurTrois espèces de pipistrelles sont fréquemment observées dans les vergers et leurs abords : commune, Kuhl et pygmée. Ces chauves-souris aident à réguler des ravageurs, comme le carpocapse et la tordeuse. Pour préserver ces précieuses alliées prédatrices d'insectes, il est essentiel de protéger leurs gîtes et les corridors (haies, points d'eau) qui facilitent leurs déplacements.
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Vu au Sival 2022 à Angers
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurCet article décrit plusieurs produits et innovations vus à lédition 2022 du Sival, le salon dédié aux matériels et aux services pour les productions végétales spécialisées : 1 Lentreprise Cichorium, basée en Espagne, propose un process clé en main pour cultiver des endives ; 2 Degravagri, distributeur de plants de fraisiers, de petits fruits rouges, dasperges et de rhubarbe, élargit sa gamme certifiée bio, notamment en fraisiers et framboisiers ; 3 - De Sangosse présente le Checkmate puffer, un diffuseur de phéromones contre le carpocapse et les tordeuses en arboriculture ; 4 Feldklasse propose deux nouvelles bineuses pour les cultures en planche (bineuse Rukaby) et les cultures sur butte (bineuse Pacorel) ; 5 Koppert, spécialiste dans la sélection de nématodes entomopathogènes contre les ravageurs, élargit sa gamme pour les cultures sous abris ; 6 Partner & Co présente sa gamme de semences Demeter de couverts végétaux ; 7 Sumi Agro propose un fongicide composé de terpènes pour lutter contre les maladies de conservation des fruits à pépins.
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Dossier spécial Arboriculture : Carpocapse de la noix : La gestion par confusion sexuelle
Didier MERY, Auteur ; Margot ARCHAMBEAU, AuteurLe carpocapse est l'un des principaux ravageurs du noyer, pouvant provoquer jusqu'à 30 % de pertes de rendement. Depuis les années 80, la confusion sexuelle a fait son apparition dans les vergers, en particulier en agriculture biologique, pour mieux lutter contre ce petit papillon. Les méthodes ont évolué, permettant aux arboriculteurs de gagner du temps : si 1000 diffuseurs de phéromones devaient être posés par hectare et à la cime des arbres dans les années 80, aujourd'hui, des systèmes de diffusion programmables peuvent se limiter à 2 ou 3 par hectare. Du côté de l'innovation variétale, un important programme d'amélioration concernant le noyer a pris fin en 2007. Depuis 2017, un autre projet se penche sur le phénotypage de cet arbre.
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Santé des arbres fruitiers : Opter pour des soins alternatifs
Arnaud FURET, AuteurDe nombreux arboriculteurs cherchent des solutions alternatives en matière de protection des végétaux (phytothérapie, aromathérapie, homéopathie, etc.). Alors que, dans les années 2000, ils cherchaient des insecticides, insectifuges et fongicides alternatifs, leurs attentes sont maintenant de plus en plus tournées vers une bonne santé globale de la plante. En Ardèche et en Haute-Loire, des producteurs ont suivi des formations dispensées par Eric Petiot (expert des plantes et préparations naturelles). Afin de pouvoir mettre en uvre ces préparations et les évaluer sur le terrain, un groupe Ecophyto Dephy-ferme a été formé en 2016. Grâce à ce dernier, les producteurs ont pu affiner leurs stratégies de lutte. Les effets de certaines pratiques alternatives ont pu être quantifiés à travers diverses analyses (ex : suivis de la conductivité, du pH et du redox des sols). Cet article présente également des résultats obtenus dans divers projets de recherche-développement : efficacité d'infradoses de sucre contre le carpocapse, des mélanges dhuiles essentielles contre Drosophila suzukii, d'infusions contre les pucerons non migrants Dans des encarts, Christophe Francès, producteur bio de petits fruits et Gilbert Leouffre, arboriculteur bio, expliquent comment ils arrivent à produire des fruits en altitude.
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Agriculture biologique : Fiches thématiques : Protection phytosanitaire : Fruits à pépins 2020
Ce guide régional, réalisé par les Chambres dagriculture dAuvergne-Rhône-Alpes, a été conçu afin daider les producteurs à conduire leurs vergers de pommiers et de poiriers (et autres fruits à pépins) dans le respect du cahier des charges AB. Il sarticule en huit parties : 1 un calendrier des observations (il récapitule, sous la forme dun schéma, toutes les observations, les piégeages, les comptages, les protections phytosanitaires à réaliser sur les vergers) ; 2 des fiches sur les principaux bioagresseurs : tavelure des fruits à pépins, pucerons du pommier, carpocapse et anthonome du pommier ; 3 des fiches sur certains auxiliaires : coccinelles, syrphes, chrysopes, forficules, typhlodromes, anthocorides et aphelinus mali ; 4 une fiche sur les bandes fleuries (pour favoriser la présence des auxiliaires cités précédemment) ; 5 une fiche sur les différentes méthodes déclaircissage utilisables en bio ; 6 - un canevas de protection du pommier en bio (un tableau de synthèse récapitule tous les stades et seuils critiques, avec les stratégies de lutte associées, les seuils dintervention et les mesures prophylactiques possibles) ; 7 un canevas de protection du poirier en bio (également sous la forme dun tableau de synthèse) ; 8 - une fiche sur le cuivre (réglementation et caractéristiques des différentes formes de cuivre).
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Les Côteaux Nantais engagés en biodynamie
Véronique BARGAIN, AuteurLes Côteaux Nantais ont été créés en 1943, par Jacques Moreau et René Delhommeau. Ils occupaient alors deux hectares. Maintenant, ils regroupent 103 ha de vergers, une station fruitière et une unité de transformation. Ils produisent, en moyenne, 1 500 à 2 000 tonnes de pommes par an, 400 t/an de poires, ainsi que des prunes, des pêches, des kiwis, des coings, des fraises, de la rhubarbe le tout en biodynamie. Lexploitation a connu une première évolution en 1970 en sengageant dans la bio, puis elle est passée en biodynamie en 1995. Cette méthode de production (méthode Rudolf Steiner) repose principalement sur lobservation : chaque arbre est observé au moins deux fois par semaine. Deux pleins-temps sont dailleurs dédiés aux observations. Un autre point essentiel est la pulvérisation de préparations pour stimuler la vie du sol et les plantes. Toutes ces préparations sont dynamisées et appliquées en fonction du calendrier lunaire.
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Dossier : Les maladies se calment mais pas la météo
Adrien LASNIER, Auteur ; Jean-Charles CARDON, Auteur ; Bruno CORROYER, AuteurCe dossier effectue un point sur les maladies et les insectes ravageurs qui ont sévi dans les vergers biologiques et conventionnels durant lannée 2019. Globalement, plusieurs aléas climatiques sont survenus au cours de cette année (gelées printanières, canicule, grêle ), mais lannée 2019 a été plutôt calme dun point de vue sanitaire. Les différents articles qui composent ce dossier présentent, par région fruitière, les différentes attaques de maladies et de ravageurs qui ont tout de même été enregistrées : en Provence-Alpes-Côte dAzur, une forte pression des populations de pucerons et de carpocapses a été constatée, mais la tavelure du pommier a reculé ; en Nouvelle-Aquitaine, les pucerons cendrés (sur pomme), les cochenilles (sur prune dEnte) et les punaises étaient présents ; en Rhône-Alpes, la cloque du pêcher a été problématique en bio ; en Normandie, le puceron cendré a provoqué des dégâts significatifs sur certaines récoltes ; dans le Val de Loire, la pression en carpocapses a été parmi les plus élevées depuis 2014 ; en Occitanie, les récoltes ont été assez saines même si quelques insectes ravageurs étaient présents.
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Introduire des poules dans les vergers : une pratique qui porte ses fruits
Céline VENOT, Auteur ; Morgan BOCH, Auteur ; Pauline BONHOMME, Auteur ; ET AL., AuteurDans la Loire, la Ferme aux Mille Fruits cultive en bio 14 ha de pêches, pommes, poires, abricots, cerises, raisins, châtaignes, pommes à cidre. Les 2 associés ont introduit, pour commencer, 70 poules dans leurs vergers et en ont aujourd'hui 200. Les avantages de la présence de ces 200 poules sous les arbres sont nombreux : elles régulent la pression des ravageurs et l'enherbement (un résultat positif a notamment été observé sur la mouche de la cerise et sur le carpocapse du pommier), elles fertilisent le sol et elles apportent, grâce à la vente de leurs ufs, un revenu supplémentaire conséquent (25 000 de CA). Des conseils issus de l'expérience de la Ferme aux Mille Fruits sont partagés pour mettre en uvre cette pratique : densité, bâtiments, circulation dans la parcelle, races adaptées, soins, articulation élevage/arboriculture (que faire des poules si un traitement est nécessaire sur les arbres, notamment au cuivre ?). Les mesures réglementaires concernant l'élevage de poules sont rappelées.
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La lutte contre les chenilles foreuses sorganise
Adrien LASNIER, AuteurEn arboriculture, plusieurs espèces de chenilles foreuses causent dimportants dégâts sur les fruits : le carpocapse de la pomme, le carpocapse de la prune, le carpocapse et la tordeuse de la châtaigne Invenio teste plusieurs méthodes alternatives de protection pour lutter contre ces insectes, seules ou combinées. En général, il est possible dintervenir à tous les stades de développement : uf, larve, cocon, adulte De plus, comme ces chenilles foreuses ont des cycles de développement assez similaires, Invenio porte un regard croisé entre les différents moyens de protection et les différentes espèces de chenilles foreuses. Contre les adultes, la confusion sexuelle est souvent privilégiée. Au stade uf, il est possible de recourir à la lutte biologique, notamment à laide de guêpes parasitoïdes qui pondent leurs propres ufs dans les ufs de chenilles. Contre les larves « baladeuses », ce sont plutôt des produits de biocontrôle à base de virus ou de bactéries qui sont utilisés (larticle ne précise pas si ces produits sont utilisables en AB). Pour les chenilles au stade cocon, la lutte biologique avec lutilisation de champignons et de nématodes entomopathogènes est une piste prometteuse. Le travail du sol permet aussi de réduire le nombre dinsectes ravageurs. Des tests sont également en cours pour cumuler certaines stratégies de lutte (ex : combinaison confusion sexuelle + biocontrôle).
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Un parasitoïde contre le carpocapse
A. AUGUSTE, Auteur ; B. ALISON, Auteur ; Myriam BERUD, Auteur ; ET AL., AuteurLINRA teste un parasitoïde spécifique du carpocapse des pommes dans les conditions françaises. Il sagit dun hyménoptère : Mastrus ridens. Son introduction pourrait réduire la population totale de ce ravageur dont les dégâts ont augmenté en 2018 : jusquà 50 % des pommes bio ont été piquées en Basse Vallée du Rhône et en Languedoc-Roussillon en l'absence de filets Altcarpo (malgré une protection combinant confusion sexuelle et virus de la granulose). La lutte biologique avec Mastrus ridens permettrait de diminuer les populations de carpocapse à léchelle dun territoire et de limiter les attaques. Cet hyménoptère a été trouvé en Asie dans les années 1990. Il est déjà utilisé en Californie dans les vergers de pommiers et de noyers où il parasite jusquà 70 % des cocons de carpocapse hivernants. Toutefois, les financements manquent en France pour aboutir à son utilisation. Comme il sagit dune espèce exotique, son introduction sur le territoire est soumise à lobtention dautorisations dimportation. Actuellement, lINRA est autorisé à effectuer des introductions au champ car les chercheurs ont vérifié, au préalable, la spécificité de son hôte via des tests réalisés en laboratoire confiné. LINRA doit maintenant obtenir des soutiens financiers suffisants afin de pouvoir évaluer lefficacité de cet auxiliaire en conditions réelles.
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Produire des pommes à cidre : Miser sur les variétés anciennes
Frédérique ROSE, AuteurDans lOrne, Dominique et Nathalie Plessis cultivent 22 ha de vergers de pommes à cidre convertis en bio depuis 2008. Ils utilisent une grande diversité de variétés anciennes quils ont implantées par blocs variétaux (réfléchis afin de faciliter la pollinisation car certaines variétés sont diploïdes et dautres tétraploïdes). Parmi les variétés anciennes, certaines sont très tardives, ce qui présente de nombreux avantages : elles débourrent en mai après les gelées tardives et à la fin du cycle de projection de la tavelure, et elles atteignent le stade C a posteriori des vols danthonomes. Sur le reste du verger, Dominique et Nathalie utilisent entre 0,8 et 1 kg/ha/an de cuivre associé à du soufre en trois ou quatre passages (ils sautorisent quelques taches sur les fruits mais restent vigilants car un arbre affecté est moins résistant face aux autres ravageurs). Grâce à une forte biodiversité, la gestion des maladies et des ravageurs est bien maîtrisée. Ils ne tondent que deux fois par an pour favoriser les auxiliaires et ont installé des nichoirs à mésanges, des nichoirs à insectes, ainsi que des perchoirs à rapaces. Pour gérer le carpocapse, ils traitent une fois avec le virus de la granulose fin juin, les mésanges soccupent ensuite du reste. Grâce aux auxiliaires présents avec les nombreuses fleurs, la lutte contre le puceron est quasi nulle. Lanthonome reste le principal souci sur les variétés non tardives. Pour évaluer sa présence, ils réalisent des frappages quotidiens en saison et effectuent deux passages à demi-dose de spinosad. A terme, ils aimeraient trouver une alternative à ce produit.
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Recueil de savoir-faire : Arboriculture biologique en région Centre-Val de Loire
Ce recueil, réalisé par Bio Centre, recense différentes pratiques collectées de février à mars 2019 auprès de 12 producteurs de pommes et de poires biologiques du Centre-Val de Loire. Il décrit les choix techniques et livrent leur savoir-faire. Le recueil vise à fournir des supports de réflexion aux agriculteurs ayant un projet d'arboriculture bio. Dix fermes produisant des pommes et des poires bio sont présentées. Au préalable, deux présentations plus succinctes sont proposées, celle d'un producteur en conversion et celle d'un arboriculteur spécialisé en pommes à cidre et à jus, également prestataire. A la fin du guide, des focus thématiques complètent la présentation : le carpocapse, le réchauffement climatique, les méthodes de lutte et la diversification.
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Les sucres en renfort
Adrien LASNIER, AuteurLe fructose et le saccharose sont autorisés en protection des cultures comme substances de base. Le projet de recherche Sweet, qui étudie lintérêt des sucres dans les stratégies de protection de cultures sachève en 2019. Sur pommier, l'effet des sucres a été testé par le Grab contre le carpocapse, dans un verger bio en confusion sexuelle, dans les Bouches-du-Rhône. Quinze stratégies ont été évaluées, à base de fructose ou saccharose, seuls on en association, en complément ou non d'une protection à base du virus de la granulose. Une des modalités, comportant l'association des 2 sucres, s'est montré la plus adaptée. Contre Tuta absoluta, ravageur de la tomate, lajout de Bacillus thuringiensis au mélange de sucres a permis daméliorer lefficacité du traitement. Dautres essais ont apporté des résultats concluants mais, pour beaucoup, lefficacité est irrégulière.
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Le virus de la granulose trouve sa place
Adrien LASNIER, AuteurLa protection contre le carpocapse des vergers de pommiers bio repose sur une combinaison de méthodes : confusion sexuelle, filets de protection, « bioinsecticides » à base de Bacillus thuringiensis (Bt) ou à base de virus de la granulose. Le groupe Dephy ferme arbo du Tarn-et-Garonne travaille sur cette thématique. Il est composé de douze arboriculteurs, dont onze dentre eux possèdent un atelier bio. Bien que la lutte en AB contre les lépidoptères (dont le carpocapse) repose principalement sur des préparations à base de Bacillus thuringiensis, tous les ateliers bio du groupe utilisent en plus le virus de la granulose, ainsi que la confusion sexuelle. Le nombre dapplications du virus de la granulose varie de 1 à 13 selon les exploitations (6 en moyenne). En conventionnel, la lutte seffectue majoritairement avec la confusion sexuelle et des insecticides de synthèse. Toutefois, six producteurs conventionnels du groupe utilisent le virus de la granulose (entre 1 et 3 applications, avec en moyenne 1 application). L'utilisation du virus de la granulose, combinée à dautres leviers, a contribué à faire baisser lIFT de ce groupe Dephy ferme de 33,5 en 2012 à 28 en 2017.