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CARPOCAPSE
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Les Carpocapses (du latin : ver du fruit) sont des chenilles de lépidoptère.
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Lutte par confusion contre le carpocapse Cydia pomonella L. en Suisse en 1996 au moyen des diffuseurs Isomate-C-Plus
En 1996, la technique de confusion sexuelle pratiquée avec des diffuseurs Isomate-C-Plus est appliquée en Suisse contre la carpocapse Cydia pomonella L. dans 62 parcelles, sur une surface totale de 215 ha de vergers conduits pour la plupart en production intégrée ou biologique. Les captures de papillons mâles dans les pièges sexuels sont pratiquement nulles. En cours de saison, l'attaque sur fruits reste généralement à un niveau très bas, excepté dans quelques bordures. Parmi les 40 parcelles échantillonnées avant la récolte, 20 % ne présentent aucune attaque de carpocapse, 52,5 % ont entre 0 et 0,5 % d'attaque, 17,5 % entre 0,5 et 1 %, et 10 % ont plus de 1 % de fruits endommagés. Seules une parcelle de trop petite taille (0,78 ha) et les bordures d'un autre verger - localisé aux abords immédiats d'un village et insuffisamment isolé - doivent être traitées curativement en août.
Les parasitoïdes des larves et des chrysalides du carpocapse Cydia pomonella L.
Dans le but d'étudier les parasitoïdes émergeant après la diapause du carpocapse Cydia pomonella L., des chenilles du ravageur ont été capturées au moyen de bandes-pièges en carton ondulé, dans des vergers non traités ou conduits en production intégrée, dans le bassin lémanique en 1994 et 1995, ainsi que dans la région de Göttingen (dans le centre de l'Allemagne) en 1995. Le taux moyen de parasitisme n'est que de 4,5 %. Six espèces de parasitoïdes sont recensées, dans l'ordre de fréquence décroissant suivant : Trichomma enecator Rossi, Pristomerus vulnerator Panz, Ascogaster quadridentata Wesm, Perilampus tristis Mayr (hyperparasite), Elodia tragica Meig et Microdus rufipes Nees. En 1996, des larves matures de carpocapse ont été exposées durant deux semaines dans un verger non traité, puis ramenées en laboratoire pour observer l'émergence des papillons et des parasitoïdes. Le taux moyen de parasitisme des chrysalides atteint 37,6 %. Pimpla turionellae L. et Liotryphon caudatus Ratz sont les parasitoïdes les plus fréquents, mais Dibrachys cavus Walk et P. tristis sont aussi présents.
Des pommes, des poires et...des solutions
Toujours plus de technique pour de meilleurs résultats : telle pourrait être la leçon à retenir de la partie arboriculture des Journées Techniques 1996 du GRAB. Le public a pu mesurer l'importance vitale d'une mise à jour des connaissances et des techniques dans la production de fruits biologiques. Au programme, des sujets incontournables, comme la maîtrise de certains ravageurs avec des pistes nouvelles et prometteuses pour le puceron du pommier, le carpocapse des prunes et les maladies de conservation. Et un thème novateur, jusqu'alors peu abordé malgré l'intérêt qu'il représente pour les agrobiologistes : l'éclaircissage.
Research updates : an other tool to control Cydia pomonella
Résultats d'essai de lutte biologique contre Cydia pomonella (carpocapse) à l'aide de trichogrammmes (notamment Trichogramma platneri), en conditions californiennes (donc quasi méditerranéennes !).
Arbo : le point sur les techniques
Les Journées Techniques arboriculture du GRAB : c'était à Loriol pour cette édition 1995, au coeur de l'intense zone de production arboricole que constitue la Vallée du Rhône, fief d'un CTR actif, Agribiodrôme, cooorganisateur de ces journées avec le GRAB. Au menu : des exposés, des tables-rondes et des visites, mais aussi de fructueuses discussions de couloir, comme dans toute rencontre de réseau. Compte-rendu des débats.
L'écho des vergers, saison 95
La Commission Arboriculture de l'ITAB a tenu ses assises annuelles le 9 Novembre 95 à Loriol, profitant du déroulement des Journées Techniques du GRAB (voir AA N° 16). Les échanges entre régions ont été fructueux et ont permis d'orienter les travaux d'expérimentation réalisés dans les régions.
Journée CTIFL : "protection intégrée"
Faire le bilan technique et économique sur la protection intégrée en verger de fruits à pépins : tel était l'objectif de la journée organisée par le CTIFL à Lanxade (près de Bergerac) le jeudi 27 Juin 1996.
Les Journées Techniques de l'agriculture biologique : arboriculture - Les 9 et 10 Novembre 1995 à Loriol-Drôme
Etat des lieux des préoccupations majeures qui demeurent en production arboricole, et des avancées technologiques que le GRAB (avec les Centres Techniques Régionaux) propose pour y répondre.
Pommiers : la lutte intégrée progresse
Le coût élevé des acaricides a favorisé la protection intégrée, ralentie parfois par la résistance du carpocapse.
Agrobiomediterraneo - 5èmes rencontres internationales - Compte-rendu (24, 25 et 26 novembre 1994, à Marseille)
Colloque organisé par FAB PACA (Fédération de l'Agriculture Biologique en Provence-Alpes-Côte d'Azur), FNAB (Fédération Nationale de l'Agriculture Biologique), FN CIVAM BIO (Fédération Nationale des Centres d'initiatives pour Valoriser l'Agriculture en Milieu Rural), GEYSER (Groupe d'étude en agriculture durable), GRAB (Groupe de Recherche en Agriculture Biologique), ITAB (Institut Technique de l'Agriculture Biologique), IFOAM (International Federation of Organic Agriculture Movements). Ce document a pour objet de présenter une synthèse de chacun des moments du colloque. Il rassemble, pour chaque atelier technique, comme pour chaque table ronde et chacune des matinées plénières, une synthèse des interventions. Les textes intégraux de la plupart de ces interventions sont disponibles, à la demande, auprès des structures organisatrices responsables de chacune de ces demi-journées : - GEYSER : Tables rondes / Climat ; - GRAB : Maraîchage / Arboriculture / Eau / Sol / Phyto ; - CIVAM Languedoc Roussillon (LR) : Viticulture. Sommaire : - Eau ; - Sol : à propos de l'approche Hérody, impact des mycorhizes en climat méditerranéen ; - Phytosanitaire : des extraits de plantes inhibent les maladies virales ; - Climat : recréer un environnement parcellaire ; - Arboriculture : l'arboriculture en Espagne, la lutte biologique en verger avec une coccinelle Harmonia axyridis, carpocapse : confusion sexuelle et Bacillus thuringiensis, enherbement et mulch d'écorces contre adventices ; - Maraîchage : atelier technique maraîchage ; - Viticulture : perspectives de lutte biologique contre les nuisibles de la vigne, le problème des cicadelles de la vigne, le mulch à base de compost, les effets non-intentionnels des insecticides et fongicides sur le typhlodrome, la viticulture biologique ; - Olivier : atelier technique olivier, atelier technique fruits secs ; - Elevage : les chèvres de Monsieur Carel, consommation des fromages de chèvre dans les magasins Monoprix ; - Réglementation CEE : évolution de la réglementation ; - Développement de l'agriculture biologique : Italie, Egypte, Espagne, Turquie, France, Portugal, Israël, Grèce ; - Régionalisation : régionalisation de la réglementation ; - Commerce & Ethique ; - Développement local ; - Restitution & Synthèse ; - Annexes : fiches signalétiques des organisateurs, programme du colloque, articles de presse, bilan succint, liste des participants.
Ecopom : enrayer la progression du carpocapse du pommier
Nathalie CORROYER, AuteurDepuis plusieurs années, le contrôle du carpocapse (Cydia pomonella) devient de plus en plus difficile et les moyens utilisés ne donnent plus satisfaction dans certaines zones où la pression du ravageur croît d'année en année. Les essais de confusion sexuelle ont montré quelques résultats positifs ; encore faut-il bien maîtriser cette technique. Explication, résultats et commentaires de ces essais.
Programme d'Expérimentation-Recherche en Agriculture biologique : Maraîchage - Arboriculture - Raisin de table. Rapport final 1994
Compte-rendu des expérimentations menées en 1994 par le GRAB, en - Maraichage, - Arboriculture, - Viticulture, particulièrement sur la fertilisation, le désherbage/entretien et la lutte phytosanitaire.
Jardinage : tout doux les traitements
Rares sont les produits de traitement "écologiquement acceptables", c'est-à-dire sans effet néfaste sur les coccinelles, vers de terre et autres auxiliaires. Voilà pourquoi il ne faut recourir au pulvérisateur qu'en dernière extrémité. On connaît, heureusement, quelques moyens de prévenir plutôt que de guérir. En particulier, pour éviter les traitements trop nombreux, il faut : - pratiquer une rotation des plantes de même famille, - apporter un fumier évolué et non frais, - pratiquer des dosages d'engrais corrects, - planter ou semer à la bonne saison, ni trop tôt, ni trop tard. Par ailleurs, quelques techniques simples permettent de limiter l'envahissement par les ravageurs : mettre un voile plastique anti-insectes, contre la mouche de la carotte ; placer sur chaque tronc un collier englué pour éviter la remontée des fourmis (qui véhiculent souvent les pucerons). Enfin, un tableau présente l'efficacité de quelques produits admis en culture biologique professionnelle : bouillie bordelaise, soufre, roténone, bacillus thuringiensis, huile blanche, nicotine...
Stratégies de lutte contre les principaux ravageurs des arbres fruitiers
En principe, la protection intégrée des cultures se base sur la notion de seuil de tolérance ou de seuil d'intervention : un ravageur n'est combattu que si des attaques occasionnent une perte financière égale ou supérieure au coût du moyen de lutte à engager. Les seuils de tolérance sont, par conséquent, plus faciles à définir pour des ravageurs qui s'attaquent directement aux fruits, mais beaucoup plus difficiles à établir pour les phytophages qui affaiblissent l'arbre en vivant aux dépens du feuillage ou du bois. Dans de tels cas, des seuils d'intervention ont été établis, en se basant sur l'expérience pratique acquise au fil des ans. Plusieurs nouveaux moyens homologués, comme la technique de confusion ou les inhibiteurs et régulateurs de croissance d'insectes à mode d'action ovicide, sont essentiellement préventifs. Ainsi, l'arboriculteur base certaines de ses décisions sur les informations et les enseignements de la saison précédente. Plus que jamais, il doit rassembler un maximum de données concernant l'évolution à terme des divers ravageurs dans ses différentes parcelles, s'il veut bénéficier des avantages écologiques que présentent les moyens modernes de protection des plantes. Par conséquent, la conception du seuil de tolérance ne peut plus se restreindre à l'évaluation du risque immédiat, mais doit s'élargir à la notion de gestion ou de régulation des populations de ravageurs à moyen ou long terme. Dans cet article, vous trouverez : - des stratégies d'intervention pour les principaux ravageurs, - des méthodes d'échantillonnage, - des seuils de tolérance, - des descriptions des modes d'action des moyens de lutte (de façon à intervenir à bon escient et au moment optimal). L'article "Stratégies de lutte contre les principales maladies des arbres fruitiers" fournit des explications et informations supplémentaires ; graphiques et tableaux se complètent. (Des informations plus détaillées sur la biologie des ravageurs figurent sur des planches en couleur).
Le tébufénozide, un nouveau produit sélectif de lutte contre le carpocapse Cydia pomonella L. et la tordeuse de la pelure Adoxophyes orana F.v.R.
Le tébufénozide est un régulateur de croissance d'insectes (RCI), agoniste de l'hormone de mue écdysone.Il agit sur tous les stades larvaires en provoquant une mue prématurée létale. Dans des essais pratiques de lutte contre le carpocapse Cydia pomonella L., il s'est montré aussi efficace que le fenoxycarbe ou le téflubenzuron. L'efficacité et la rémanence du tébufénozide et des produits de comparaison ont été déterminées par des tests biologiques en laboratoire, effectués sur des pommes prélevées chaque semaine en verger après les traitements. Le tébufénozide, appliqué à 240 ou 180 g de m.a. par ha, a une efficacité larvicide supérieure à 80% pendant environ un mois, ce qui est similaire à l'efficacité ovicide du fénoxycarbe ou du diflubenzuron. La pluie n'affecte pratiquement pas la persistance de ces produits. Appliqué au printemps, avant la floraison du pommier, sur les larves de la génération hivernante de la tordeuse de la pelure Adoxophyes orana F.v.R., le tébufénozide a une efficacité comparable à celle du fénoxycarbe. Les populations du ravageur restent alors en-dessous du seuil de tolérance durant les deux générations estivales.