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Baromètre de consommation et perception des produits biologiques en France : Etude n°2100912 - Janvier 2022
Ce 19ème Baromètre de consommation et de perception des produits biologiques, réalisé par l'Agence BIO et l'Institut CSA, révèle que 9 Français sur 10 consomment des produits biologiques et plus des trois quart le font de manière régulière (au moins une fois par mois), une part en hausse cette année après 3 ans de stagnation, tirée par des consommateurs très réguliers qui font des produits bio des produits du quotidien. Avec la fréquence de consommation qui augmente, la part dacheteurs de produits bio connaît également une hausse, tout comme le budget alloué. Une dynamique positive pour le bio que ne viendra pas entacher la part de réfractaires, toujours freinée par le coût et un manque dintérêt, très stable depuis 2 ans.
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Dossier de presse Familles Rurales : Observatoire des prix 2021
Début 2022, pour la quinzième année consécutive, l'association Familles Rurales a publié son observatoire des prix, opérant ainsi une veille sur le coût du panier alimentaire des Français. L'étude présentée ici est issue de relevés réalisés en février, avril, juin et octobre 2021, dans 148 magasins (hypermarchés, supermarchés, enseignes à dominante marques propres et magasins spécialisés bio), et autour de trois grandes gammes de produits : les marques nationales, les premiers prix et les produits issus de l'agriculture biologique. Ce sont ainsi les prix de 97 produits de consommation courante, et référencés dans le Plan National Nutrition Santé (PNNS), qui ont été étudiés à la loupe. L'inflation a été relativement contenue en 2021 (+2 % en deux ans) à l'exception des fruits et légumes (+ 9 %). Pour autant, pour s'alimenter selon les préconisations du PNNS, une famille devait dépenser, chaque mois, en moyenne, de 450 pour un panier peu varié de produits de premiers prix à 1148 pour un panier varié de produits bio, soit entre 36 % et 93 % d'un SMIC net mensuel avant impôt. Face à ce constat, l'association réitère ses appels aux pouvoirs publics pour la mise en place de mesures facilitant l'accès pour tous à une alimentation saine et de qualité.
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Marché des légumes bio : Entre hausse de l'offre et repli de la demande
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurFin 2021, la dynamique du marché des légumes bio s'est ralentie avec, d'un côté, une hausse de l'offre et, de l'autre, un repli de la demande. Près de 10 % des surfaces légumières françaises étaient certifiées bio fin 2020, soit plus de 42 000 ha. Comme souvent, cette situation est marqué par un phénomène d'ajustement du marché : en 2021, les conversions sont nettement moins nombreuses. Côté consommation, après une bonne année 2020, les achats de légumes bio sont à la baisse fin 2021, dans un contexte jugé difficile pour le pouvoir d'achat des Français. La hausse des coûts de production n'en rend que plus grande l'inquiétude des producteurs.
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Soja bio : Une graine très recherchée
Frédéric RIPOCHE, AuteurProtéagineux bio encore très recherché, malgré l'émergence d'alternatives, le soja reste une matière première particulièrement importante sur le marché bio, et ce, d'autant plus depuis l'obligation d'alimentation 100 % bio pour les monogastriques au 1er janvier 2022. Si les volumes produits en France augmentent (estimation de +10 000 tonnes entre 2019-2020 et 2020-2021), il en est de même pour la demande, et les prix suivent donc la même tendance. Ces derniers ont atteint le niveau record de 800-850 /tonne fin 2021. Dans cet article, Stéphane Vanrenterghem, membre du groupe expert grains de la Coopération Agricole et directeur d'Agribio Union, apporte son éclairage.
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11 % d'écart sur un panier de 20 fruits et légumes bio !
BIO-LINEAIRES, AuteurEn novembre 2019, Bio Linéaires relevait un écart de prix de 5,8 % en faveur du réseau bio par rapport aux supermarchés de moins de 2 500 m2 (sur une sélection de 15 produits bio). En septembre 2020, une nouvelle comparaison intégrant, cette fois-ci, les hypermarchés, établit un écart de prix de 11 % en faveur de la GSA, sur une sélection de 20 fruits et légumes bio. Un tableau présente les résultats par produit.
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Agrinichoirs : Réinstaller les oiseaux dans les vignes et les vergers
Frédérique ROSE, AuteurPremier prix de la catégorie intrants et services au concours des Technovations, lors de lédition 2021 du salon Tech&Bio, la société Agrinichoirs propose une prestation dinstallation de nichoirs dans les vignes et les vergers. En général, sept nichoirs à mésanges sont installés par hectare, ainsi que sept à chauves-souris. Le service inclut également une géolocalisation des nichoirs, ainsi quun suivi annuel. Lors de sa première année dactivité, en 2016, Agrinichoirs a installé 40 nichoirs et a observé un taux doccupation de 45 %. En 2021, la société en a installé environ 9 000, sur 350 parcelles appartenant à 150 producteurs, dont les deux tiers en bio. Brice Le Maire, fondateur de la société et ancien salarié dAgribiodrôme, rappelle que le taux doccupation des nichoirs est variable et dépend beaucoup de lenvironnement. En général, ce taux augmente chaque année sur une même parcelle et peut atteindre jusquà 90 %. Brice Le Maire vise également la montée en compétence des producteurs, en leur apprenant à mieux connaître et observer les oiseaux, à les repérer dans les parcelles et à faire le lien avec la régulation des ravageurs.
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Apiculture bio en Alsace : Du collectif pour progresser !
Claire KACHKOUCH SOUSSI, AuteurDominique Ganter a créé le rucher de lAbeille bleue, dans le Haut-Rhin, en 1989 et la converti en bio en 2005. En 2018, il a été rejoint par Jean Bianchi, un apiculteur amateur diplômé dun BPREA, en vue dune transmission progressive. Ce dernier hésite à reprendre seul, avec un salarié et/ou en association. Il faut dire que le rucher sest fortement développé, ces dernières années. Il compte actuellement 400 colonies dabeilles Buckfast, dans des ruches de types Dadant et Langstroth. Ces ruches sont réparties en une dizaine de ruchers qui hivernent dans la plaine et elles sont ensuite transhumées en montagne (forêt du Piémont et massif des Vosges) en période de production afin de les tenir éloignées des cultures conventionnelles. LAbeille bleue produit ainsi sept types de miel : fleurs de printemps, acacia, châtaignier, tilleul, forêt de plaine, sapin et toutes fleurs de montagne. Ces apiculteurs produisent également du pollen, des pains dépices et réfléchissent à valoriser la propolis. Au fil des années, Dominique Ganter a constaté que les miellées surviennent de plus en plus tôt et quelles ont tendance à se chevaucher (elles se succèdent maintenant tous les quinze jours). Deux encarts complètent cet article : lun est consacré à la miellerie collective mise en place par Dominique Ganter en collaboration avec un autre apiculteur, et l'autre à la stratégie de lutte contre le varroa.
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Bio Linéaires dévoile le premier indice e-commerce
BIO-LINEAIRES, AuteurA partir dune base de 900 000 articles bio vendus en "click & collect" dans divers sites de e-commerce de magasins spécialisés bio, le nombre de "click & collect" et le prix moyen de 5 produits bio (banane, chou rouge, purée damande, thon albacore, tartine craquante sarrasin), pour 11 enseignes bio, sont présentés.
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Biocoop : La forteresse assiégée
Florence HUMBERT, AuteurDepuis sa création, le réseau coopératif Biocoop est un cas particulier dans le paysage de la distribution alimentaire. Fondé sur la volonté de développer une agriculture biologique équitable, Biocoop, malgré des résultats à deux chiffres, voit son contexte se durcir : plus de concurrence de la part de la grande distribution qui capte un volume important du marché bio ; la reprise de ses valeurs fondatrices par d'autres acteurs du commerce ; une évolution de sa clientèle, peut-être moins militante et plus regardante sur les prix. Comment garder son âme et en même temps survivre face à la concurrence ? Biocoop a besoin de prendre en compte la guerre des prix engagée par la concurrence et, pour ce faire, vise à être plus performant en matière de productivité. Par ailleurs, le nombre de magasins de lenseigne se développe, mais de plus en plus avec des dirigeants de points de vente qui ont une vision plus centrée sur le chiffre daffaires. Ceci se traduit notamment par le fait que les magasins Biocoop ayant le statut de Scop (société coopérative et participative) sont devenus minoritaires dans le réseau face aux magasins avec des structures juridiques plus classiques, type SARL. Par ailleurs, les conflits sociaux sont maintenant plus fréquents au sein du réseau, surtout quand la recherche du profit se fait au détriment des salariés. Aux clients de rester vigilants sur les pratiques de leur magasin (ex. part de produits locaux, niveau du turn over du personnel ) et peut-être, ainsi, de limiter les dérives.
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Céréales et blé panifiable : Il reste du pain sur la planche
Cécile ROLLAND, Auteur ; Goulven MARÉCHAL, AuteurLa transformation de blé meunier et dautres céréales biologiques se développe en Bretagne : le nombre dunités certifiées bio est passé de 834 à 1 236 entre 2015 et 2019 (principalement des boulangeries-pâtisseries, meuniers, biscuitiers ). Ces derniers transforment une part relativement faible de céréales bio produites localement. Une enquête, réalisée par la Maison de lAgriculture Bio du Finistère (MAB29) auprès de 116 transformateurs, a révélé lintérêt de plusieurs dentre eux de sapprovisionner plus localement. Pour répondre à ce besoin, différents schémas et échelles dapprovisionnement en blé meunier bio sont actuellement testés. Des référentiels communs sur la qualité du grain sont également en discussion. Si la teneur en protéines nest pas un critère discriminant pour les meuniers, elle lest pour tous les autres transformateurs (elle doit être au-dessus de 10,5 %). La gestion de lazote reste donc un enjeu majeur en agriculture biologique. Il faut aussi que le grain respecte dautres critères : humidité, PS, temps de chute de Hagberg et force boulangère W. Cet article est accompagné dun tableau qui synthétise des informations (semis, variétés, place dans la rotation, prix de vente ) sur plusieurs céréales bio panifiables. Deux producteurs bio et un boulanger bio apportent également leurs témoignages.
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Commercialisation des vins de Bordeaux : Se rapprocher des consommateurs
Tanguy DHELIN, AuteurLes attentes des consommateurs en matière de vins, et notamment de vins bio, ont été abordées lors dune conférence virtuelle Vinitech, organisée le 2 décembre 2020, par Vignerons Bio Nouvelle-Aquitaine. Selon Jean-Marie Cardebat, directeur de la chaire vins et spiritueux Inseec U, « Bio rime avec proximité, local et circuits courts ». Il est donc important de repenser la proximité avec le consommateur, que ce soit dun point de vue géographique ou relationnel. Selon lui, il est nécessaire de se doter dune culture danimation de communauté et dune structure technique tournée vers le consommateur afin daccroître la valeur perçue. Il est également important de prendre en compte la nouvelle donne sociétale sur le plan environnemental et sanitaire : en 2017, une étude sur des vins blancs a montré que les consommateurs pouvaient accorder plus de poids aux caractéristiques sanitaires et environnementales quaux qualités sensorielles des vins. Dans cette étude, le vin bio et celui issu de cépages résistants ont vu le CAP (consentement à payer) des consommateurs augmenter après la dégustation. Les viticulteurs bio ont donc tout intérêt à communiquer sur leurs pratiques vertueuses.
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Divorce dans le bio
Damien HARDY, AuteurLe groupement de producteurs Chèvres Bio France, créé en 2016, est passé, en cinq ans, de 17 à 60 fermes. Malheureusement, en 2021, de forts désaccords entre producteurs - sur le désaisonnement, la clientèle, ou encore le prix du lait - ont conduit à l'explosion du groupement. Si une trentaine d'éleveurs en restent adhérents, les autres ont fait le choix de partir vers de nouveaux horizons (nouveau groupement ou retour à l'indépendance). Explications dans cet article.
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Dossier : La bataille du foncier
Christian GLORIA, Auteur ; Charles BAUDART, Auteur ; Gabriel OMNÈS, AuteurCe dossier aborde la question du foncier, question toujours sensible dans le monde agricole tant les parcelles qui se libèrent sont convoitées, que ce soit pour des usages agricoles ou non. Le point est fait sur le marché des terres françaises en 2019. Des conseils sont proposés pour accompagner les agriculteurs dans leur prise de décision vis-à-vis d'éventuels achats. Enfin, deux articles s'intéressent plus spécifiquement aux échanges ou aux cessions de parts sociales.
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Dossier : Gestion de leau en maraîchage : Une des clés de la réussite
Nicolas HERBETH, Auteur ; Camille FONTENY, Auteur ; Lise FOUCHER, AuteurLa gestion de leau est lun des facteurs de réussite en maraîchage biologique. Cest pourquoi, dans le Grand Est, sept maraîchers lorrains se sont réunis au sein dun GIEE nommé AGIR (Association pour une Gestion de lIrrigation Responsable), afin déchanger sur cette thématique. En plus de présenter ce GIEE, cet article fournit des conseils pour optimiser la gestion de leau. Il commence par expliquer comment calculer les besoins journaliers en eau dune culture, en détaillant la méthode du bilan hydrique (un exemple concret permet de lillustrer). Il apporte ensuite des informations sur la réglementation qui encadre lutilisation de leau en maraîchage : modalités pour prélever de leau dans un milieu naturel, pour créer un forage, pour pomper des eaux superficielles ; obligations concernant la qualité de leau dirrigation, ainsi que la qualité de leau de lavage des légumes. Il apporte aussi des données technico-économiques sur différents matériels dirrigation : enrouleur, asperseur, micro-asperseur, goutte-à-goutte, rampe oscillante. Enfin, il détaille les différentes subventions mobilisables par les maraîchers bio du Grand Est qui souhaitent acquérir du matériel dirrigation (neuf) ou créer un forage.
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Dossier : Poulettes et pondeuses : Avancer sans se faire plumer
Frédéric RIPOCHE, AuteurLe 1er janvier 2022 verra lentrée en vigueur de lalimentation 100 % bio des poules pondeuses et de lélevage plein air des poulettes (au moins un tiers de leur vie), le tout en lien avec le nouveau règlement bio européen. Dimportants changements qui, même « si on en parle depuis longtemps », posent des questions liées aux défis techniques et aux surcoûts que cela engendre (+12% a minima pour une poulette et +14 % pour les ufs, soit + 2.30/100 ufs boîtables, selon une étude de septembre 2020 de lItavi). Or, ces changements interviennent dans un contexte difficile de hausse des coûts et de baisse nette des ventes. Comment répercuter ces surcoûts, alors que le prix de luf bio est plutôt à la baisse et que lon voit augmenter les cas de déclassements ? A partir de témoignages dexperts, de responsables de filières, dagriculteurs, de coopératives ou encore de fabricants daliments, ce dossier dresse un état des lieux des enjeux en cours pour ces filières et pour leur avenir. Il revient aussi sur les points-clés du nouveau règlement bio européen. Ce dossier illustre la diversité des actions ou des solutions mises en uvre, avec des exemples en filières longues ou plus locales, ou encore en matière de fabrication daliments. Cette situation questionne la filière et ses stratégies, dans un contexte de forte concurrence. Un des experts interviewés conclut : « Lensemble des opérateurs, éleveurs, couvoirs, fabricants, centres de conditionnement et distribution doivent accepter les investissements nécessaires à la bonne stabilité de la filière ».