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Les avis du CESE : Les circuits de distribution des produits alimentaires
Les circuits de distribution des produits alimentaires organisent laccès à lalimentation du producteur au consommateur. Suite à la publication d'un rapport, le CESE a émis un avis concernant ces circuits de distribution. Il estime que le modèle dominant, marqué par la prééminence de la grande distribution et des groupes industriels, est en crise. La « guerre des prix » déséquilibre la chaîne de valeurs, sape la cohésion sociale et fragilise lensemble des acteurs économiques. À travers ses préconisations, le CESE sattache à définir les conditions dune responsabilisation des différents intervenants afin de redonner sens, valeur et confiance en lalimentation. Il plaide pour un plus grand équilibre des négociations commerciales, davantage de territorialisation et de proximité, ainsi que pour un renforcement de linformation et de la sensibilisation du consommateur quant aux impacts de ses choix.
Guerre des prix en France : Bilan et enseignements pour les autres pays européens
BIO-LINEAIRES, AuteurLa société IRI, spécialiste des études sur la distribution des produits de grande consommation, a publié un recueil sur les prix pratiqués par la grande distribution en France. Cet article en propose les éléments clés, ainsi qu'une analyse et des enseignements sur les politiques de prix à mener.
Un cap difficile pour le lait bio
Les opérateurs rencontrent des difficultés à écouler une arrivée massive de lait bio conjuguée à un tassement de la demande. Par conséquent, ce ralentissement a fait revoir à la baisse la prime bio payée au producteur qui en a pourtant besoin. Les prévisions d'Onilait montrent que la progression de la collecte va se poursuivre et les problèmes s'intensifier. Aussi, producteurs comme transformateurs réclament de nouvelles mesures structurelles afin de maîtriser l'offre et stimuler la demande. Et le constat est le même partout, d'autant qu'il semble difficile de produire de la bio de qualité à moindre coût.
Les filières biologiques : envie de développement, besoin de structuration
"Face à la situation difficile que connaissent actuellement les filières longues en bio, certains pourraient être tentés en partant d'une analyse simple de proposer des solutions simplistes : ""Puisqu'on ne peut pas vendre, il faut baisser les prix payés aux producteurs et/ou ralentir les conversions"". Y a-t-il meilleur moyen pour tuer dans l'oeuf l'agriculture biologique en pleine construction et en pleine croissance ? La FNAB en fait une analyse et des propositions différentes. Les réflexions présentées dans ce dossier ont également été présentées mi-juillet à Madame Rossat-Mignod, chargée de signes de qualité au Cabinet du Ministre de l'Agriculture."
Biocoop lance la banane bio équitable avec Max Havelaar
Les politiques de production à bas prix, parce qu'elles portent atteinte aux droits de l'homme, sont dénoncées par des organisations comme celles de Max Havelaar. Cette fondation, également label de qualité, a pour principaux soucis le commerce équitable et la protection de l'environnement. Ainsi, elle permet aux paysans de vendre leurs récoltes à des prix minima garantis, sans intermédiaire, et s'engage sur des contrats à long terme. Elle encourage aussi de plus en plus la conversion à l'agriculture biologique ; explications sur son nouveau partenariat avec Biocoop concernant le marché de la banane.
Compenser de faibles marges par le volume
Les prix des produits biologiques sont au coeur d'une problèmatique complexe. Comment se déroule la fixation du prix d'un produit ? Explications et point de vue d'un gérant de surface moyenne (200m2) de produits biologiques dans le Sud Ouest.
L'économie au service de l'agriculture au Luxembourg
L'agriculture du Luxembourg est bien comparable à celle de ses voisins belges, allemands ou français dans son évolution et intensification. Son terroir lui confère une vocation plutôt herbagère, où l'élevage laitier et allaitant est au coeur d'exploitations en polyculture. L'essor de la bio a conduit à la constitution de l'association des fermiers Biog, puis à la création du magasin Naturata, puis à celle de Biogros, notamment pour l'importation de fruits et légumes. La taille du pays permet une connaissance de tous les acteurs de l'économie de la bio qui se retrouvent une fois par an pour collaborer sur le plan de la distribution et de la fixation des prix afin d'assurer la pérennité des fermes.
Y a-t-il une voie nouvelle pour la politique agricole ?
Après avoir tracé un historique de la PAC et montré les impasses des différentes options prises ces dernières années, l'auteur de cet article émet ici les propositions suivantes : au principe d'organisme agricole complet, fondement de la bio-dynamie, il propose d'associer le principe d'autogestion régionale, de partenariat associatif et contractuel pour ce qui est des rapports de l'agriculture à l'économie et au monde extérieur. Que l'agriculture prenne ses affaires en main, en quelque sorte !