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"15 ans après l'installation, ça commence à aller mieux"
A. RENAULT, AuteurEmmanuel Geslot, maraîcher dans le Tarn, témoigne, dans cet article, de la période difficile qu'il a dû traverser suite à son installation en 1997. En effet, les gros investissements liés à cette installation hors cadre familial ont engendré une rémunération faible pendant une dizaine d'années pour le producteur et son épouse. En 2003, un voisin lui propose de s'associer dans un projet de vente de paniers bio via un groupement d'intérêt économique. Emmanuel fait alors le choix de la conversion. Ce projet lui aura permis de relancer l'exploitation et de s'ouvrir à de nouveaux débouchés. Pour les futurs installés, ce maraîcher conseille de bien délimiter son projet et de se poser les bonnes questions.
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2017 : la consommation de produits bio poursuit sa croissance...
BIO-LINEAIRES, AuteurEn 2017, en France, le marché bio a connu une évolution de + 17 % pour dépasser les 8 milliards d'euros de chiffre d'affaires. Les surfaces bio ont augmenté de 15,6 %. Cet article présente les chiffres clés de cette progression : évolution du chiffre d'affaires par circuit de distribution de 2011 à 2017, répartition des achats de produits bio par les ménages français en 2017 (catégories de produits, valeur), répartition des ventes de produits par circuit de distribution. Le développement des ventes de produits bio est surtout rapide dans la GMS, qui a développé ses propres gammes bio. Néanmoins, les magasins spécialisés restent le premier circuit de distribution des fruits et légumes bio.
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L'AAA, accoucheuse de nouvelles AMAP ?
L'Association des AMAP d'Armorique (AAA) est née, en octobre 2007, sous l'impulsion de Michel Chabuel, consomm'acteur et initiateur des trois AMAP d'Ille-et-Vilaine qui ont vu le jour cette année. La vocation de l'AAA est d'amplifier le mouvement des AMAP (elle veut créer 12 AMAP sur les Côtes d'Armor et l'Ille-et-Vilaine) et d'instaurer une AMAP viande. Dans ce cas, il faut pouvoir réunir entre 300 et 400 consomm'acteurs (pour une AMAP maraîchère, il faut 70 consomm'acteurs) et l'idéal serait de disposer d'un pool d'AMAP et donc de consomm'acteurs dans un même secteur géographique.
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Abattage, transformation et vente de produits avicoles à la ferme : aspects juridiques et économiques
La production avicole "à la ferme" est de taille réduite, elle contrôle le cycle de vie complet de la volaille (de un jour à l'abattage) et elle est vendue directement au consommateur. Avant de se lancer dans une telle activité, une réflexion s'impose et plusieurs aspects doivent être pris en compte sur le plan économique, technique et personnel. L'ITAVI a édité ce nouveau document qui résume des informations d'ordre réglementaire, pratique et économique sur la production, l'abattage, la transformation et la vente de produits avicoles à la ferme. A partir d'enquêtes réalisées auprès d'une trentaine de producteurs fermiers, des fiches techniques ont été conçues pour différentes espèces avicoles (poulets, pintades, pigeonneaux de chair,...).
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L'accession au foncier grâce à l'agriculture solidaire
Pierre EMMANUEL, AuteurEn 2009, Romuald Bonnaire a acheté, avec sa compagne, un corps de ferme à Sommery dans le Pays de Bray (76), entouré de 7,5 hectares. Il s'est installé avec 40 brebis allaitantes Suffolk. Il élève ses agneaux à l'herbe et les vend à 21,5 kg. Aujourd'hui son troupeau compte 120 brebis mais la surface de terres dont il dispose ne lui permet pas de développer son activité à une échelle humaine et économiquement viable. Pour trouver des terres près de chez lui, il s'est tourné vers l'association « Terre de Liens » dont l'objet est l'acquisition et la préservation des terres agricoles à vocation nourricière. L'achat mutualisé d'une douzaine d'hectares proches de son corps de ferme via la foncière « Terre de Liens » a été l'opportunité pour Romuald, qui loue les terres à l'association, de réaliser complètement son projet de vie : produire, transformer et vendre localement de la viande d'agneau issue de l'agriculture biologique (et développer les circuits courts en travaillant en Amap (Associations pour le maintien de l'agriculture paysanne)). Avec l'ambition à moyen terme de diversifier la production (légumes, miel, pommes ) pour valoriser ses prairies en intégrant de nouveaux porteurs de projets, mais aussi dynamiser cette petite région du Pays de Bray par des manifestations notamment. Il envisage ainsi la plantation d'arbres fruitiers haute tige, la création de haies champêtres dans un projet solidaire et environnemental. Un encart est réservé à "Terres de liens".
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Accompagner l'installation de maraîchers en vente directe
Romain DANCET, Auteur20 maraîchers des Bouches du Rhône ont été interviewés pour l'ARDEAR 13 (l'Association pour le Développement de l'Emploi Agricole et Rural des Bouches du Rhône), qui cherchait à comprendre les contraintes de l'installation en maraîchage en vente directe, pour mieux accompagner les nouveaux candidats à l'installation. Etude qui s'est intéressée notamment au rapport surface/main d'uvre et au temps passé à la commercialisation suivant les différentes options choisies : paniers à la ferme, paniers et marchés, vente directe et circuits longs. Selon cette étude, le système des paniers permet de ne travailler que 5,5 jours/semaine, contre 6,5 jours/semaine pour la vente directe plus circuits longs. Les deux pages suivantes (29-30) relatent le parcours d'installation d'Antoine Durand, qui commercialise sur un marché et via une AMAP, et qui en trois ans est parvenu à dégager un revenu, tout en préservant ses week-end.
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Acheter autrement : Groupons-nous !
Frédéric RIPOCHE, AuteurL'association bretonne Graine de bio, qui regroupe des consommateurs de produits bio, est née il y a une quinzaine d'années, près de Vitré (35). Légumes, miel, vinaigre ou ufs sont achetés auprès de producteurs voisins dont certains adhèrent à l'association. Un complément provient d'un grossiste rennais et d'un transformateur local de céréales. Deux autres groupements dans le département voisin de Mayenne ont vu le jour. Explications sur le fonctionnement de ce système d'achats à l'appui de témoignages : groupement d'achats bio de Haute-Savoie, Agro Bio Conso près de Besançon, Bio Libre Partage en Ardèche, ruches bio sur le bassin d'Arcachon, Basebio (épicerie en ligne) à Montauban.
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Actes des 2èmes assises bretonnes de la vente directe : Circuits courts & territoires : Mardi 27 avril 2010 (Rennes - Agrocampus Ouest)
Les 2èmes assises bretonnes de la vente directe s'inscrivent dans la diffusion de la recherche action SALT (Système alimentaire territorialisé). Cette dernière est coordonnée par la Fédération régionale des CIVAM de Bretagne (Centres d'initiatives pour valoriser l'agriculture en milieu rural), soutenue par le Conseil régional de Bretagne et par le FEADER. Le thème "Circuits courts et territoires" a été abordé avec les producteurs, élus, chercheurs... concernés par les circuits courts alimentaires. La définition des circuits courts alimentaires est en débat. Pour les animateurs du programme SALT, le débat dépasse la notion de maximum 1 intermédiaire entre le producteur et le consommateur (définition reconnue par le ministère), en ajoutant une notion de proximité géographique (jusqu'à une distance de 80 km) et de partage de valeur. La maîtrise par le producteur de la chaîne alimentaire doit également être garantie. Le document fait notamment une présentation des ateliers transversaux sur les impacts des circuits courts sur le territoire : 1. Approvisionner la restauration collective en produits locaux ; 2. Développer une activité de vente directe ; 3. Développer l'installation en circuits courts ; 4. Articuler l'offre et la demande à l'échelle du territoire ; 5. Inciter à la consommation de produits locaux ; 6. Améliorer la diffusion et la distribution avec des outils collectifs ; 7. Développer la lisibilité de l'information sur des produits issus des circuits courts ; 8. Développer des circuits courts à faible impact environnemental. Une table ronde était dédiée aux circuits courts et territoires. L'intervention finale portait sur les perspectives (état des lieux, projection dans 50 années et rôle des pouvoirs publics pour encourager les circuits courts).
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Actualité des filières : 5 étapes pour bien se lancer en vente directe
Françoise LOUIS, AuteurLa vente directe regroupe quatre métiers en un : producteur, transformateur, commercial et chef dentreprise. Avant de se lancer dans ce mode de commercialisation, quelques points essentiels sont à évaluer : 1 le temps que le producteur pourra se dégager pour la vente (ce temps pourra impacter des choix organisationnels, notamment le fait de se lancer seul ou à plusieurs) ; 2 la maîtrise technique et les savoir-faire déjà acquis par le producteur en matière de production, transformation et commercialisation, et ceux quil lui reste à acquérir (il sera alors possible de se faire accompagner, de se former ou de mutualiser certaines compétences avec dautres personnes) ; 3 la capacité dinvestissements, la rentabilité économique, ainsi que les risques pris par le producteur (ces analyses permettront de bien adapter les choix dinvestissements au projet) ; 4 la stratégie commerciale et létude du marché (elles permettront didentifier des débouchés et de définir des prix de vente) ; 5 la stratégie de communication (il faut compter entre 3 et 5 ans pour se faire une clientèle et il est recommandé de créer un visuel, ainsi quun nom commercial pour mieux se faire connaître).
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Actualité internationale : La bio au Canada : un marché en évolution qui s'organise...
BIO-LINEAIRES, AuteurSelon une récente étude d'Eco Ressources Consultants (sur la base des données de l'OTA (2011) et de Macey (2004)), le marché canadien du bio varierait entre 2,2 et 2,8 milliards de dollars en 2010... En 2008, les Canadiens achetaient surtout les produits biologiques auprès de détaillants conventionnels qui ont grandement stimulé l'émergence de produits biologiques sous les marques de distributeurs au cours de la décennie 2000-2010 (MAPAQ, 2005). La forte croissance de la vente directe est le fait le plus remarquable dans la distribution des produits bio : 19,6 % des ventes en 2008 (AAC, 2010) contre 3 % en 2003 (MAPAQ, 2005) Des graphiques présentent : la répartition des ventes de produits biologiques, par type de produit, au Canada, en 2008 (Source : Pellard et Homes (2011) ; la répartition des ventes au détail des produits bio en valeur et parts de marché 2008 (source : AAA 2010). Un récent sondage réalisé en 2011 au Québec (Filière biologique du Québec) révèle le comportement de consommateurs dans cette province
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Actualite internationale : Grande-Bretagne : le marché bio peine encore...
BIO-LINEAIRES, AuteurEn 2011, selon le rapport annuel de la Soil Association, les ventes de produits bio au Royaume-Uni ont connu une baisse de 3,7 % pour atteindre 2 milliards d'euros. Malgré cela, ce marché, qui a souffert de la crise financière, reprend confiance. Parmi la hausse des ventes de produits biologiques (aliments pour bébé, viande d'agneau et de volaille ), les produits laitiers, ainsi que les fruits et légumes ont représenté respectivement 29 et 23 % des ventes En raison d'un approvisionnement restreint en produits biologiques dans les supermarchés, les consommateurs se sont approvisionnés grâce à de nouveaux circuits. Les paniers bio, la vente en ligne et la livraison à domicile font partie du seul canal de distribution qui ait connu une augmentation (+ 7,2 %), et représentent, en 2011, un chiffre d'affaires de 204 millions d'. Les CA pour les autres canaux de distribution sont de : 1,45 milliard d' pour la GMS, 37, 1 millions d' pour la vente à la ferme..., 300,7 millions d' pour les autres détaillants et indépendants. Il y a dorénavant plus de 500 programmes de livraison de paniers bio au Royaume-Uni (Abel & Cole, société Riverford ). Tesco, Sainsbury's, Waitrose restent les chaînes leaders de vente au détail pour les produits bio au Royaume-Uni. Mais, dans l'ensemble, elles ont vu leurs ventes de produits bio baisser en moyenne de 9,5 %, sauf les ventes de Tesco qui ont diminué de 2 %. Lidl a vu ses ventes de produits bio augmenter de 16,7 %...
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Agir : Haute-Normandie : Quand la bio s'éveille
Lisa GIACHINO, AuteurLa Haute-Normandie, avec 156 exploitations, à peine 0,8 % de la surface agricole utile et une quarantaine de distributeurs, est au dernier rang des régions de France en matière d'agriculture biologique... L'association Aneth, organisatrice du salon E'caux bio, a porté, depuis près de quinze ans, le projet de l'E'caux centre. A la fois plateforme de distribution, lieu de production et de formation, l'E'caux centre, a inauguré, le 20 juin 2012, ses bâtiments. Installée à Yvetot (Pays de Caux), cette Société coopérative d'intérêt collectif (SCIC) a été soutenue par la Communauté de communes d'Yvetot (terrain à disposition), et financée par le département, la région, l'Etat, un emprunt (coût de 3,7 millions d'euros). Sept salariés travaillent déjà sur place. Les cinq hectares du site comprennent des terres de maraîchage, une boulangerie, une centrale d'achats, un bâtiment destiné à la formation, une maison bioclimatique... Denis Langlois, directeur du site, espère donner un coup de fouet au développement de la bio. Pour Matthieu Rios, chargé de mission filières à l'organisation Inter Bio Bretagne, « l'E'caux centre peut faire un appel d'air en direction des producteurs qui ne sont pas dans une dynamique de vente directe, et pourront ainsi engager une conversion ». La plateforme pourrait aussi encourager la création de filières. Dans un entretien, Denis Langlois parle de cette coopérative (origine du projet, fonctionnement du magasin, table-ronde autour de la restauration collective).
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Agriculteur : construire son métier - Formations 2014-2015 : S'initier et se perfectionner aux savoirs et savoir-faire bio et alternatifs
Agri Bio Ardèche présente son nouveau catalogue de formations. En réponse aux attentes et besoins exprimés au printemps dernier par ses adhérents, et en partenariat, entre autres, avec les CIVAM, la Chambre d'agriculture et Agribiodrôme, ce sont 26 formations sur des thèmes variés qui vont se dérouler d'octobre 2014 à mars 2015. Parmi elles, citons « Initiation aux pratiques de médecine manuelle traditionnelle en élevage », « Autoconstruction de poulailler », « Fabriquer des préparations à base de plantes pour soulager les animaux d'élevage », « S'installer en maraîchage bio : quels repères techniques et économiques ? », « Mieux connaître son sol pour optimiser la fertilité » La liste des formations est disponible sur le site d'Agri Bio Ardèche.
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« Un agriculteur proposait une partie de ses terres »
Virginie JOURDAN, AuteurSolenn Becel, maraîchère diversifiée en agriculture biologique dans les Côtes d'Armor, s'est installé en 2007 sur des terres déjà en bio. Aujourd'hui, elle commercialise toute sa production en vente directe sur des marchés et à la ferme. La demande très forte pour les légumes biologiques a conduit l'agricultrice à produire plus que ce qu'elle avait prévu. Toutefois, avec un niveau d'autofinancement important pour l'achat de matériel lié à l'installation, elle ne se dégage pas encore de revenu satisfaisant, ce qui devrait être le cas au bout de sa sixième année de production. Ces difficultés économiques représentent le principal écueil lié à son installation. A noter que Solenn a pu trouver des terres grâce au Gab 22.
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Les agriculteurs du magasin Couleurs Paysannes ouvrent un snack
Agnès CATHALA, AuteurDans les Alpes-de-Haute-Provence, à Valensole, près de Manosque, le magasin de producteurs Couleurs Paysannes (magasin sous forme de coopérative) est ouvert depuis 2012. Il est approvisionné par 70 agriculteurs coopérateurs et réalise un volume de ventes annuel de plus de 4 millions deuros. Deux autres points de vente ont ouvert, en 2014 (dans le centre de Manosque) et en 2015 (près dAix en Provence). En 2017, les producteurs de la coopérative se sont lancés dans un nouveau défi : celui de la restauration. Leur objectif était de faire goûter leurs produits, de créer de nouveaux débouchés et de limiter le gaspillage alimentaire en employant les fruits et légumes non vendables mais encore consommables. Ils ont décidé douvrir un snack (La Toque Paysanne). Un an a été nécessaire pour monter ce projet. Ils ont construit et aménagé un bâtiment (100 000 dinvestissements), et ont embauché un cuisinier et un commis. Ils ont commencé la saison avec 50 couverts et ont terminé à 200. Leur objectif est à présent de maintenir lactivité hors-saison.