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Pays'en direct
Il aura fallu deux ans à une poignée de producteurs des Bouches du Rhône pour monter un point de vente collectif à Istres, ouvert en septembre 2006. C'est ce parcours que retrace l'article, insistant sur les nombreuses réunions et visites nécessaires avant d'opter pour le choix d'une SICA (société d'intérêt collectif agricole), et de définir un cahier des charges et des règles de fonctionnement communes. Le démarrage est prometteur. Pour l'instant, les producteurs assurent un jour par semaine de permanence. La SICA prélève pour son fonctionnement 20% du chiffre d'affaires, avec l'espoir que ce chiffre baisse à l'avenir.
Père et fils partagent leur vocation
Vin bio, viande d'agneau, fromages de brebis et jus de raisin : telles sont les productions du Domaine St Jean (Loire). L'installation s'est faite progressivement : le père d'abord, puis l'un et ensuite l'autre de ses fils. Pour joindre les deux bouts, ils ont ouvert une auberge, et devant son succès, embauché un cuisinier. Ils ont également une boutique de produits de terroir, et diversifient depuis un an avec le jus de raisin. Ce sont les seuls viticulteurs bio de l'appellation Côte Roannaise.
Du producteur au consommateur : Un magasin à la ferme
Installé depuis 14 ans comme agriculteur, d'abord à Quimper puis à Briec, dans le Finistère, Loïc Martin cultive aujourd'hui 34 ha en bio dont 4 ha de vergers. Depuis plusieurs années, Loïc Martin s'est lancé dans la vente à la ferme jusqu'à la conception d'un magasin, ouvert deux fois par semaine. Il a la volonté de privilégier le contact avec le consommateur et d'échanger avec des agriculteurs bio car il vend des produits autres que ceux produits sur sa ferme. L'article permet d'aborder la création de son magasin, le fonctionnement et ses projets. Ceux-ci reposent sur une ouverture à l'année du magasin et sur la création d'un réseau.
Du producteur au consommateur : Système panier bio, pour retrouver équité et proximité
La Binée Paysanne, à Pléneuf Val-André (Côtes d'Armor), est une association qui rapproche consommateurs et producteurs. Elle a été créée en 2004 et la démarche a été appuyée par le GAB d'Armor. Sa raison d'être, fondée sur la fourniture de "Paniers", son fonctionnement, son rapport à l'agriculture biologique et les conditions de sa réussite sont exposés.
Des producteurs bio créent leur petite entreprise dans l'Aube
Douze producteurs de l'Aube, constitués en Société civile et immobilière (SCI), ont ouvert une boulangerie et une boutique bio "Nature et paysans", dans un petit village sans commerce, et embauché un boulanger. Le pain est aussi vendu sur les marchés.
S'associer pour répondre collectivement à la demande en produits bio locaux
Dans le Morbihan, trois expériences sont actuellement menées pour répondre collectivement, entre producteurs, à la demande en produits bio locaux : Sillons des échanges est né de la volonté de s'organiser collectivement pour la vente directe, ACT 56 répond à un besoin d'outils collectifs de transformation et Manger Bio 56 répond à un besoin de structuration des producteurs et gestionnaires, parties prenantes dans la diffusion de repas bio en restauration collective. Trois associations, trois exemples de trajectoires... L'occasion de présenter ces structures, mais aussi de poser la question de leurs atouts et de leurs limites...
Slow Food : Buono - pulito - giusto
Dix ans après sa première édition, la foire du mouvement Slow Food "Salone del Gusto" explose ! Quelques 170 000 visiteurs et 700 exposants se sont retrouvés à Turin du 26 au 30 octobre 2006. Ces chiffres montrent bien la place privilégiée que le slow food occupe en Italie, ce qui a encore été souligné par l'inauguration présidée par Giorgio Napolitano, le Président de la République italienne.
Un système de production adapté à un débouché spécifique : Boucherie nantaise en filière semi-longue
Pierre Chaigneau est éleveur bovin bio à Saint Hilaire des Loges, en Vendée. Sa ferme est en bio depuis 40 ans. Actuellement, la vente de ses produits est la suivante : 80% veaux de boucheries, 10% caissettes vente directe et 10% E-bio (association des éleveurs bio des Pays de La Loire). Le prix moyen de vente de ses veaux est de 1 000 euros par veau. Ses choix de commercialisation, de partenaires, de mode et de système de production sont abordés, ainsi que l'approvisionnement des artisans bouchers. Les Gourdel, à Nantes, sont un exemple quant au choix de travailler en direct avec un éleveur.
La tentation bio
L'article apporte les témoignages de plusieurs producteurs qui ont choisi l'agriculture biologique. Ils optent parfois pour une double certification "Nature et Progrès" et "Agriculture Biologique". Les agriculteurs présentés privilégient la commercialisation de leurs produits en vente directe et sont ainsi satisfaits de la relation établie avec le consommateur. Par ailleurs, l'article donne des résultats d'enquêtes et d'études menées par l'Agence Bio (2005) et par l'Observatoire National de l'Agriculture Biologique (2005) : augmentation de la consommation de produits biologiques par les français, profil du consommateur bio, part du bio dans les régions. Une dernière partie de l'article s'intéresse aux aides accordées aux agriculteurs investis dans l'agriculture biologique.
Vendre sa production biologique en circuits courts
L'aboutissement du travail des producteurs est la commercialisation de produits de qualité. La vente directe à la ferme ou sur les marchés demeure fondamentale, mais l'évolution des modes de vie, les nouvelles techniques de communication, l'évolution des règles sanitaires, de certification ou juridiques incitent les producteurs à chercher des adaptations. La CAB (Coordination Agrobiologique des Pays de la Loire) propose ce kit, composé à la fois de fiches pratiques et de fiches témoignages qui seront complétées régulièrement.
"La vente directe est la colonne vertébrale de Bio Suisse"
Un entretien avec Jürg Schenkel, responsable du marketing de la fédération Bio Suisse, permet d'observer la nouvelle stratégie et les évolutions à venir du label Bourgeon : apparition d'une marque Bourgeon, développement de la vente directe.
Vente directe : les résultats 2006 dans le Finistère
Fin 2006, le GAB du Finistère a lancé auprès des producteurs biologiques finistériens une enquête sur l'état des lieux de la vente de proximité. L'objectif étant de contribuer à un développement maîtrisé de ce type de commercialisation. Une enquête téléphonique a permis de recueillir des informations sur les activités de 70 fermes, les résultats exploitables portent sur 64 fermes. Elle prend en compte le chiffre d'affaires réalisé en fonction des modes de vente, des types de productions, de l'exclusivité de la vente directe ou non.
Yannick Hostie : Vendre dans les magasins les produits des petits producteurs permettra de résister aux grandes surfaces
Témoignage de Yannick Hostie sur ses premiers pas dans la bio où il travaille d'abord en magasin d'alimentation et fait des tentatives de cultures en petits fruits notamment, avant de se lancer dans le maraîchage. Dans cette dernier activité, il travaille en collaboration avec Louis François, fermier, dont il loue une partie des terres nécessaires à sa production. Pour l'écoulement des produits frais, même s'il faut faire face à la concurrence des grandes surfaces, Yannick Hostie n'est pas à court d'idées et pratique différentes techniques de vente : vente directe, installation sur un marché local, distribution en magasins.
L'AMAP de la Butte
Parcours d'un ancien élève de la formation en bio-dynamie d'Alsace, qui commercialise sa production au travers d'une AMAP (Association pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne) de Paris. L'association achète à l'avance la production, permettant ainsi à Vivien d'avoir une trésorerie pour investir dans le matériel par exemple. Ce système permet en même temps de sensibiliser les consommateurs aux méthodes agricoles biodynamiques adoptées par Vivien. L'auteur fait un rappel sur l'organisation et les principes d'une AMAP.
Anne et Pascal Seingier, de l'énergie à revendre
Anciens militants anti-nucléaire, Anne et Pascal Seingier sont fermement convaincus du rapprochement de l'agriculture et de l'environnement. Ils utilisent tous les moyens à leur portée pour innover en matière d'énergie et rester à la portée des consommateurs par leur production agricole. Ils investissent dans une chaudière aux céréales pour chauffer leur maison et six logements en location situés dans le corps de ferme. Convaincue de l'intérêt de la vente directe, Anne ouvre une boutique à la ferme et participe à la mise en place d'un réseau de fermes pédagogiques. Pascal croit aux projets qui se caractérisent par un très fort encrage local et, même après l'échec d'un Gaec, il renouvelle l'expérience du travail à plusieurs, en présidant la Cuma de la Houssaye. L'article témoigne sur le parcours de ce couple d'agriculteurs.