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Documents disponibles dans cette catégorie (797)


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Du fromage et des yaourts bio
Damien HARDY, AuteurInstallés en AB, depuis 2009, dans les Alpes-de-Haute-Provence, Florentin Schaal et Céline Drouin, éleveurs d'ovins lait de race Lacaune, ont mis en place un système simple et performant. Avec un troupeau de 80 mères en monotraite, dont le renouvellement est assuré par achat extérieur, ils produisent 18 000 litres de lait par an quils transforment en fromages et yaourts, avec laide de deux salariés à temps partiel. Ils commercialisent en magasins de producteurs, sur des marchés, en AMAP ou encore auprès de restaurants. A leur installation sur une ferme en location comptant une bergerie, un tunnel, 30 hectares fauchables et 225 ha de parcours, ce couple a fait le choix dinvestir a minima. Leur logique est dassocier performance et simplicité. Les agneaux, nés vers la mi-février, restent avec leur mère jusquà labattage, mi-avril. Découpés dans latelier de la ferme, ils sont vendus en colis à 15 le kilo. Quelques cochons sont aussi engraissés avec le petit-lait. Les parcours sont réservés aux femelles après tarissement. En lactation, elles reçoivent du foin de luzerne, de lorge et du maïs achetés, mais aussi de la luzerne ou du sainfoin autoproduits, et sortent sur le parc de détente ou sur les prairies temporaires. Les fromages sont vendus, en moyenne, à 25 le kilo, soit une valorisation du lait à 6,10 le litre, contre une moyenne de 4,5 observée auprès d'autres éleveurs de la région. A ce jour, ce couple ne veut rien changer à leur système qui leur permet de bien vivre avec un petit troupeau.
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Fruitiers en permaculture : Le verger-épicerie façon Sobkowiak
Aino ADRIAENS, AuteurEn 1992, Stefan Sobkowiak, initialement biologiste ornithologue, a racheté un verger de pommiers de 5 ha en conventionnel, à 80 km de Montréal. Il l'a converti en bio en 1996, puis s'est orienté vers la permaculture, avec pour ambition de sortir de la monoculture et de recréer un écosystème riche qui lui permette de réduire sa charge de travail. En 2002, il a créé une pépinière, mais a subi, 2 hivers de suite, les ravages des campagnols, puis des lapins. Sans se décourager, il a alors décidé de tout arracher et a planté, sur 4 000 m2, un nouveau verger absolument hors-norme, suivant le concept du jardin-forêt développé par Bill Mollison. Stefan a souhaité créer un écosystème comestible en multistrates, le plus autonome possible. Il explique le principe qu'il a suivi consistant à planter des trios d'arbres qu'il a appelés "NAP" : "N" pour fixateur d'azote (par exemple, l'aulne), "A" pour "apple" et "P" pour prunier ou poirier. En 2008 et 2009, alors que le premier verger commençait à porter ses fruits, Stefan a planté de nouvelles surfaces. Les fruits sont alors cueillis directement par les clients, en auto-cueillette, dans les "allées d'épicerie", avec 3 récoltes par an, et les cueilleurs raffolent de ces moments de cueillette. Aujourd'hui, Stefan parvient à vivre de sa production et complète ses revenus grâce à la vente de greffons, de boutures, de poulets, ainsi qu'avec des cours, stages et ateliers qu'il organise dans les écoles et au verger. Son modèle a inspiré de nombreux projets similaires, au Québec et en Europe où il se rend régulièrement pour y tenir des conférences et des ateliers.
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Le GAEC de Kerdennet, une ferme laitière, mais pas que
Cindy SCHRADER, AuteurDans le Finistère, la ferme laitière de Kerdennet a inspiré toute la famille Queniat, puisque frères, surs et conjoints ont tous créé leur atelier de production autour de cette ferme. En 2007, Pierre Queniat sassocie avec son père, Michel, sur la ferme familiale, qui compte 100 ha et 60 vaches laitières. Cette dernière repose déjà sur un système herbager et Pierre souhaite passer en bio. Avant de convertir lexploitation en 2013, il auto-construit un séchoir en grange afin que la ration dhiver repose principalement sur du foin et non sur du maïs ou de la betterave. Actuellement, il vend les deux tiers du lait quil produit à une laiterie et le reste à deux ateliers de transformation. Lun de ces ateliers est tenu par Céline, la belle-sur de Pierre, qui transforme le lait (beurre, yaourts, fromage blanc ) avec laide de deux salariés et effectue de la vente directe dans son magasin ; lautre atelier est tenu par Gwenaëlle, la sur de Pierre, qui transforme le lait en fromage affiné. Le frère de Pierre, Vincent, sest installé en individuel, mais sur le même site, en porcs sur paille et volailles de plein air bio (vendus en direct dans le magasin de Céline). A terme, ces deux éleveurs pensent sassocier en GAEC. Enfin, Dominique, le conjoint de Gwenaëlle, est apiculteur et il bénéficie de la flore variée de lexploitation.
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Innovation dans les circuits courts et la vente directe
BIO-LINEAIRES, AuteurUne étude, réalisée par Ecozept dans le cadre du projet INNOdirekt, a porté sur les différentes formes de commercialisation directe des produits agricoles, en se penchant plus particulièrement sur 10 projets phares de vente directe (bio et conventionnelle) en Allemagne, en France et en Autriche : drives fermiers, AMAP, magasins de producteurs, initiatives de type "La Ruche qui dit oui", etc. Si les démarches collectives sont plus fréquentes en France quen Allemagne, en revanche, les petits magasins qui deviennent de véritables magasins spécialisés bio sont plus présents en Allemagne. Létude a aussi permis d'identifier les motivations des consommateurs, au premier rang desquelles les valeurs écologiques et éthiques, le goût et la fraîcheur des produits, la transparence sur leur origine, etc.
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Le marché associatif bio entre dans la cour des grands
Sylvie COLAS, Auteur ; Benoît DUCASSE, AuteurUne nouvelle halle a été construite à Billère (banlieue de Pau) pour accueillir un marché bio. Ce bâtiment résulte dune démarche citoyenne cohérente : bois des forêts du Béarn et artisans locaux (scierie, charpentier et architecte). Il est aussi multi-usage : quand il ny a pas de marché (qui est organisé deux fois par semaine), cette halle sert de site de distribution à une Amap et dhébergement pour les activités associatives de la commune. Le maire de Billère, Jean-Yves Lalanne, est dailleurs très fier de cette synergie qui permet d'enrichir le patrimoine de la ville. Une association, ouverte à lensemble de la société et déjà existante, gère ce marché. Elle regroupe actuellement 200 membres, dont 40 paysans et artisans. Un conseil dadministration et une coprésidence, mixtes et paritaires, garantissent lexpression et le partage. Ce système favorise aussi lémergence de solidarités : un chantier solidaire a, par exemple, été organisé lorsquune tempête a détruit les tunnels dun maraîcher. Il permet également dorganiser des actions déducation populaire et culturelles.
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Mise en place de l'organisation et de l'optimisation des productions de l'exploitation maraîchère en agriculture biologique de l'association des Ateliers de la bruyère
Ce mémoire a été réalisé suite à un stage sur l'exploitation maraîchère en agriculture biologique de l'association des Ateliers de la bruyère (43), dans le cadre de la Licence Professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement" (ABcd). Plusieurs propriétaires se partagent cette exploitation de 4 ha en AB : la mairie de Langeac, le centre d'aide par le travail de Langeac et un particulier avec un bail. Ce mémoire retrace le projet développé par l'association pour optimiser les productions maraîchères et mieux répondre à la demande des consommateurs en produits locaux bio. Les différentes actions réalisées pour atteindre les objectifs du projet sont décrites : mise en place des assolements, des rotations, planification des cultures, organisation du travail et réalisation d'une étude de marché pour le futur magasin de vente directe.
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Olivier Durand livre des chefs étoilés
Véronique BARGAIN, AuteurOlivier Durand est un maraîcher biologique diversifié. Il cultive 4 000 m2 près de Nantes. La technicité de son système et ses choix de commercialisation lui permettent de faire vivre 2,5 ETP à lannée et 3,5 en pleine saison. Cet ingénieur agronome, formé en Suisse, avait au préalable beaucoup voyagé (Canada, Japon, Bolivie, Thaïlande et Côte dIvoire), ce qui lui a permis dacquérir des connaissances sur une grande diversité de techniques culturales. Il a aussi été technicien maraîcher en Suisse. Il sest installé en France, en 2010, sur 2 500 m2 de serre et 2 500 m2 de terrain en extérieur (réduit par la suite à 500 m2 en extérieur). Olivier Durand produit ainsi une grande diversité de légumes quil vend à des chefs cuisiniers de Nantes, à un grossiste parisien qui livre des restaurateurs, à ses propres magasins et à une épicerie en vrac située à côté de lexploitation. Pour maximiser lespace, ses planches maraîchères accueillent deux, voire trois cultures associées. Il a également fait en sorte que son système de production soit le plus possible autonome et économe en intrants. En 2015, il se lance dans lagriculture urbaine en créant, au centre de Nantes, Le Potager de la Cantine. Lobjectif étant dapprovisionner un restaurant voisin en légumes (ce potager, installé sur un parking, fait plus de 1 000 m2). Les cultures du Potager de la Cantine étant hors-sol, elles ne sont pas certifiées en bio.
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Ovins viande dans le Massif Central : Optimiser ses performances à lherbe
Frédéric RIPOCHE, AuteurLa question de la valorisation de lherbe pour lengraissement des agneaux est un point-clé dans le Massif Central, important bassin de production de viande ovine, avec des contextes pédoclimatiques très variables et parfois peu productifs, et où la rentabilité des élevages ovins bio nest pas toujours facile. Dans le cadre du projet BioViandes Massif Central, sur sept départements de ce territoire, des élevages ovins biologiques ont été enquêtés. Ces élevages avaient une bonne valorisation de lherbe, étaient économes en concentrés et proposaient une production répondant aux besoins de la filière. Il ressort de l'enquête que ces systèmes mettent en place diverses solutions : un chargement adapté au potentiel du système, des vitesses de croissance différentes avec une production par lot, des agnelages parfois à diverses dates, des agneaux de report, la réalisation de divers croisements ou encore une gestion optimisée de lherbe, avec combinaison de plusieurs ressources fourragères (prairies naturelles, temporaires à flore variée, méteils, parcours ), en particulier pour faire face aux sécheresses de plus en plus nombreuses et marquées. Cette diversité de solutions est illustrée par le témoignage de trois éleveurs bio du Massif Central, issus de Haute-Loire, de lAllier et de lAveyron, et pilotant chacun des systèmes très différents, avec des troupeaux comptant de 90 à 750 brebis, mais tous avec la volonté de valoriser lherbe au mieux, selon les potentiels du système, et avec des questionnements récurrents face aux sécheresses.
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Passer de la brebis viande à la brebis laitière
Alice PEUCELLE, AuteurValentine Martin a créé, en 2018, un atelier de production de lait de brebis bio sur la ferme familiale spécialisée en ovins viande. Aujourdhui, sur cette ferme vosgienne, en bio depuis 2005, tout est réfléchi pour articuler les deux ateliers. Le troupeau viande compte maintenant 200 brebis Texel, au lieu de 300 initialement, qui mettent bas début mars. Le troupeau laitier, qui compte 97 brebis Lacaunes et Manech à tête rousse, agnelle fin mars. La traite se fait le matin, permettant aux agneaux de téter après et de dégager le temps nécessaire pour la transformation fromagère. En effet, si une partie du lait est vendue en filière longue, la majorité est transformée sur la ferme en fromages et en yaourts, qui sont vendus en magasins, AMAP et sur des marchés. Les investissements (fromagerie, camion frigorifique ) ont été fait progressivement, avec l'achat de matériel doccasion. Aujourdhui, l'atelier laitier nest pas encore totalement calé et de nouvelles recettes sont en test ou en réflexion pour la transformation. De plus, Valentine sinterroge sur lavenir : avec le départ à la retraite de son père dans quelques années, est-ce que les deux ateliers pourront être maintenus ? Avant de répondre, cette éleveuse espère atteindre son rythme de croisière avec un troupeau laitier dune centaine de brebis.
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Paysans-traiteurs-crêpiers en Charente : Des galettes du champ à lassiette
Claire KACHKOUCH SOUSSI, AuteurEn Charente, Lucie Moy et Jonas Handtmann sont paysans, traiteurs et crêpiers : sur leur ferme de 24 ha conduite en bio, ils produisent des farines, des ufs et des légumes quils valorisent dans leur crêperie ambulante. Lucie Moy sest installée avec son compagnon en 2010 sur la ferme familiale. Le couple sest alors lancé dans la production de PPAM, mais na pas souhaité poursuivre son activité dans cette production. Lucie Moy a alors décidé de donner vie à son rêve en devenant paysanne-crêpière. Elle a suivi une formation de crêpière, puis le couple a commencé à cultiver du sarrasin, du blé, du petit épeautre, ainsi que des légumes de plein champ avec de la traction animale (qui servent à garnir les crêpes ou à être transformés en tartinades). Il a aussi commencé l'élevage de poules. Pour cultiver les céréales, ils ont fait appel à un entrepreneur voisin car ils ne souhaitaient pas investir dans du matériel, ni consacrer trop de temps aux cultures. Ils assurent en revanche le triage, le stockage et la transformation en farine. Le couple a également investi dans une roulotte pour pouvoir confectionner et vendre leurs crêpes garnies sur des évènements : Lucie Moy effectue une quarantaine de sorties davril à octobre. Cette activité fonctionne très bien, mais elle est épuisante. A terme, ils aimeraient développer des évènements à la ferme et lactivité traiteur car ces activités sont plus confortables.
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Un peu de Cantal au coeur de la Lorraine belge à la Ferme du Muselbur
Mathilde RODA, AuteurSébastien Noël a toujours souhaité devenir fermier. Non issu du milieu agricole, ce n'est qu'après des études de chimie qu'il a franchi le pas. Il s'est installé dans son village natal de Sampont, en Belgique, où il a pu acquérir quelques hectares de terre. L'association Terres-en-Vue, homologue belge de Terre de Liens et dans laquelle de nombreux coopérateurs sont membres de Nature & Progrès Belgique, l'a aidé par la suite. La ferme comprend aujourd'hui 35 ha (12 ha de prairies permanentes, 6 ha de céréales et le reste en prairies de fauche). Sébastien a choisi la race Aubrac pour constituer son troupeau qui compte 59 bêtes (vaches, veaux...). Parti de rien, Sébastien s'est lancé directement dans un projet d'élevage bio tel qu'il en rêvait et a conçu sa ferme pour qu'elle soit la plus autonome possible, notamment en énergie et en eau. Dans sa 4ème année d'activité, le jeune éleveur vend ses premiers colis cette année, exclusivement en direct. Il compte agrandir ensuite son troupeau et, peut-être, installer un poulailler pour faire des poulets de chair.
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Des plantes sauvages pour enrichir son alimentation ou diversifier sa ferme
Amandine GATIEN-TOURNAT, Auteur ; Frédéric JOUIN, AuteurTous les ans, au mois de mai, le GAB 72 organise une formation intitulée « Reconnaître, cueillir et commercialiser des plantes sauvages ». Marie Rué, ethnobotaniste, fait alors découvrir une quarantaine de plantes aux participants. Ces plantes sauvages peuvent être récoltées à des fins personnelles (pour enrichir et varier son alimentation) ou pour diversifier les productions de sa ferme. Il est en effet possible de faire certifier en AB une zone de cueillette sauvage, avec une liste des plantes inscrites à son certificat. Cest notamment ce qua fait la ferme des Millefeuilles, dont 25 % du chiffre daffaires provient de la cueillette de plantes sauvages. Cette ferme est basée à 20 km au sud du Mont-Saint-Michel. Elle allie production maraîchère (Carol Johnson y cultive des légumes sur 1000 m2 de plein champ et 200 m2 de serres), agrotourisme et cueillette de plantes sauvages halophytes sur des prés salés (gérée par Christophe Legal). Ces plantes sont commercialisées sous différentes formes (mescluns, tisanes, chutneys, sirops, confitures, pestos ) et sont vendues à la ferme ou à des restaurants gastronomiques.
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Le poids de lhéritage
Antoine BESNARD, AuteurDans le Finistère, Nicolas Magueur a repris la ferme de ses parents en 2012. Il qualifie cette installation-transmission de « facile », même si le poids de lhéritage et les conflits de génération ne sont pas toujours évidents à gérer. Il a fait plusieurs métiers avant de sinstaller : ouvrier côtier, animateur nature, travail à lusine Il a découvert l'agriculture bio en effectuant un remplacement dans une ferme, puis a suivi des formations. Il a alors décidé de reprendre la ferme de ses parents. Ces derniers produisaient des légumes pour lindustrie et élevaient des vaches allaitantes (en conventionnel). Comme Nicolas Magueur souhaitait sinstaller en maraîchage bio diversifié, il a modifié le système de production de la ferme familiale : elle comporte maintenant une SAU de 38 ha, avec un atelier de maraîchage diversifié (1500 m2 sous serre), 3 ha de légumes de plein champ et des vaches allaitantes. Chaque année, de nouvelles terres sont converties en bio mais toute la ferme nest pas encore en AB (les vaches allaitantes sont toujours en conventionnel). En sinstallant sur la ferme familiale, Nicolas Magueur a pu bénéficier des terres de ses parents, du matériel, de leur aide et il a pu acheter ses parts petit à petit. Toutefois, il a également dû gérer des conflits avec son père qui nest pas convaincu par la bio. Lhéritage familial est à la fois une contrainte et une souplesse avec lesquelles Nicolas Magueur a choisi de composer.
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Le portrait du mois : Confort de rigueur
Antoine BESNARD, AuteurDans le Finistère, Kristel Fèvre s'est installée, en 2016, sur la ferme de ses parents bientôt à la retraite, pour y cultiver des céréales et développer une activité de meunerie. Pour des raisons de santé, Kristel a réfléchi à l'ergonomie sur la ferme, afin d'avoir à porter le moins possible de charges lourdes. Potence, table à rouleau, petites planches à roulettes..., toutes ces astuces facilitent son travail et optimisent son organisation. Les espaces ont aussi été aménagés, avec des portes larges, une lumière naturelle, des couloirs de circulation adaptés... Pour la transformation, Kristel a mécanisé tout le processus, depuis le tri des céréales jusqu'au conditionnement et au transport des sacs. Toute la farine est vendue à la ferme, à des particuliers, mais aussi à des crêpiers, des boulangers... Sur la ferme, elle partage du matériel avec ses parents, mais aussi avec sa sur et son mari, installés à 2 km, en brebis laitières avec transformation. Son esprit d'organisation et son sens de la rigueur l'ont poussée à construire un nouveau bâtiment et à reprendre tout le rangement du matériel et des outils, afin que personne ne perde de temps à trouver ce dont il a besoin. Plus que tout, ce que recherche Kristel, c'est un confort maximum au travail et une bonne gestion du temps.
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Le Portrait du mois : Lady Lait
Antoine BESNARD, AuteurEn 2010, suite à un licenciement économique, Béatrice Gicquel a décidé de rejoindre, sur sa ferme, son mari Jean-Luc, installé depuis 1983 en vaches laitières bio, dans le Morbihan. L'idée de s'investir dans la ferme, pour Béatrice, s'est concrétisée en un projet : transformer le lait (une partie est livrée à Biolait) en crème fraîche et en beurre. C'est en mars 2013 que Béatrice est devenue officiellement associée. Depuis, elle n'a pas cessé d'apprendre, de gagner en confiance et d'imaginer de nouveaux projets, en particulier la fabrication de glaces et de yaourts qui a pris de l'importance. Une salariée a été embauchée, le travail de transformation s'est organisé et la vente s'est développée : marchés, magasins de producteurs, épiceries...