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Documents disponibles dans cette catégorie (57)


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Expérimentation participative : Semis d'une plante appât dans le maïs
Niels TRUBERT, Auteur ; Jean-François GARNIER, Auteur ; Anaëlle MACQUET, AuteurEn Ille-et-Vilaine, le CETA 35 (Centre d'études techniques agricoles) regroupe 50 CETA de 10 à 15 agriculteurs. En 2020 et 2021, une partie d'entre eux ont contribué à une expérimentation participative encadrée par le CETA 35. Le principe : confirmer des résultats obtenus en stations expérimentales à travers la mise en place d'essais aux protocoles simplifiés in situ, directement chez des agriculteurs. Outre le suivi et l'évaluation du protocole en question, les agriculteurs impliqués ont aussi été invités à évaluer la facilité de la mise en place, le coût et l'efficacité de la technique étudiée. Dans cet article, sont présentés les retours sur la mise en place d'une plante appât (le blé) dans du maïs, afin de limiter les dégâts de taupins et de corvidés (corbeaux, corneilles et choucas). Cet essai a concerné 28 parcelles en 2020 et 52 parcelles en 2021. Des médias sociaux - WhatsApp et l'application Amiculteurs - ont été utilisés pour faciliter les échanges et la remontée des données. Globalement, la mise en place d'une plante appât a permis de réduire les dégâts, à condition que la pression des ravageurs ne soit pas trop forte.
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Patate douce : Le pari de la différence gustative et du volume
Pierre-Louis BERGER, AuteurBruno Jurrus, de l'EARL Mont-Bio, à Montmeyran (26), est un des pionniers de la culture de la patate douce bio en Auvergne-Rhônes-Alpes. Aujourd'hui, il produit de gros volumes (600 t en 2021), principalement destinés aux grossistes et aux centrales de magasins bio (La Vie Claire, Biocoop), mais écoulés aussi sur des gros marchés d'intérêt nationaux. Sans formation spécifique et sans expérience, Bruno Jurrus s'est lancé, sur les conseils d'un grossiste, dans cette culture très peu documentée, en 2014. Il a d'abord multiplié les essais en plein champ, sur 1 ha en 2014, puis sur 3 ha en 2015, jusqu'à atteindre 20 ha de culture de patate douce bio, tout en poursuivant les essais. Il cultive également 20 ha d'autres légumes bio (butternut, asperge blanche, pastèque en plein champ...) et de la fraise bio sous serres. Afin d'éviter tout dommage sur les cultures avec des machines inadaptées, Bruno s'appuie sur une équipe de 20 à 30 saisonniers pour le travail manuel. Il réalise un rendement de 25 t/ha de patates douces bio. Il écoule les patates douces de manière étalée dans le temps, grâce à un stockage dans des réfrigérateurs. Pour finir, Bruno fait part de sa principale difficulté en patate douce bio : lutter contre les ravageurs (taupins et sangliers).
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Produire des semences de céréales en agriculture biologique : Règlementation ; Techniques de production
La production de semences de céréales en agriculture biologique doit répondre à deux réglementations : la réglementation de la production de semences de céréales et la réglementation de la production en agriculture biologique. Ce guide pratique décrit toutes les étapes de production de semences de céréales en agriculture biologique : - Choix de la parcelle, préparation du lit de semences et semis ; - Gestion des adventices ; - Gestion des maladies et des ravageurs ; - Fertilisation ; - Irrigation ; - Récolte et stockage des semences.
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La difficile gestion du taupin en agriculture bio
Maxime DAVY, Auteur ; Marine SALAÜN, AuteurLe taupin constitue une menace importante pour les cultures de pommes de terre, et plus largement pour les cultures de légumes racines (carottes, panais, patates douces ). Ces dernières années, de nombreux travaux et expérimentations ont été conduits afin de réguler la population de ce ravageur dans les systèmes conduits en agriculture biologique. Le projet Probiotaupin, porté par Arvalis Institut du végétal, avait notamment pour objectif délaborer des stratégies de protection intégrant des solutions de biocontrôle. Trois types de solutions ont ainsi été testés : des nématodes entomopathogènes, des champignons entomopathogènes et des substances naturelles. Toutefois, ces différentes solutions se sont avérées peu acceptables en termes de coûts. Lutilisation dengrais verts na pas non plus porté ses fruits pour lutter contre ce ravageur. Lutilisation de plantes de service (semées dans la culture afin de piéger les taupins) et une méthode de confusion sexuelle sont actuellement à létude. Face au manque de traitements curatifs utilisables en bio, il est nécessaire de prévenir larrivée de ce ravageur en mobilisant deux leviers : les rotations des cultures et le travail du sol. Une méthode, appelée tri de sol, a également été mise en place pour estimer plus facilement les populations de taupins.
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La patate douce à l'essai
Véronique BARGAIN, AuteurDepuis quelques années, la demande en patate douce augmente en France, ce qui a poussé plusieurs stations expérimentales à créer des références techniques et économiques sur cette culture. Ainsi, la station expérimentale de Bretagne Sud (SEHBS), qui est gérée par la Chambre régionale dagriculture de Bretagne, a réalisé des essais sur la conduite de la patate douce en agriculture biologique. Ces essais ont porté sur plusieurs axes : 1 - les variétés : évaluation variétale de patates douces à chair orange ou blanche ; 2 - la densité de plantation : comparaison de différents écartements entre les plants, sur un ou deux rangs par planche ; 3 - le paillage : comparaison entre un paillage plastique, 2 bioplastiques et un paillage à base de chanvre ; 4 - la date de récolte : trouver la bonne date pour que les tubercules ne soient pas trop soumis au froid et à lhumidité durant lautomne. En plus de présenter les principaux résultats de ces essais, cet article apporte des références économiques. Il présente également un essai mené dans le Roussillon, par le Civam bio, sur la gestion du taupin pour cette culture : travail du sol, rotation, irrigation, évaluation de la pression avant plantation (par piégeage).
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Protection du melon en agriculture biologique
Cette fiche synthétise les divers moyens de lutte pour protéger les cultures de melon bio. Elle rappelle notamment les produits quil est possible dutiliser en AB. Il faut noter que, dans le cadre du nouveau catalogue des usages, les moyens de protection mentionnés dans cette fiche concernent aussi les autres cucurbitacées à peau non comestible telles que la pastèque, le potiron et les courges. Les différents moyens de lutte, préventifs et curatifs, sont récapitulés, avec, dans un premier temps, les moyens de lutte contre les ravageurs et les maladies telluriques (nématodes, taupins, fusariose, verticilliose), puis ceux contre les ravageurs aériens (acariens, pucerons, aleurodes, chenilles de noctuelles et de pyrales, limaces et escargots, rongeurs) et, pour finir, ceux contre les maladies aériennes (oïdium, mildiou, pourriture des fruits, virus).
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Régulation des ravageurs en culture de plantes aromatiques et médicinales biologiques
Les ravageurs peuvent causer dimportantes pertes de rendement et de qualité en culture de plantes aromatiques et médicinales (PAM) biologiques. Léventail des ravageurs à contrôler en PAM est aussi large que lassortiment des espèces cultivées. Pour aider les producteurs biologiques dans leur lutte contre les ravageurs, le FiBL a mis à jour sa fiche technique intitulée "Régulation des ravageurs en culture de plantes aromatiques et médicinales biologiques". Celle-ci commence par expliquer les principes de la régulation biologique. Elle présente ensuite les différentes mesures de régulation utilisables en bio : élimination naturelle, filets anti-insectes, piégeage, produits biostimulants, effet push-pull et produits phytosanitaires. Elle propose également une description des principaux ravageurs des PAM (pucerons, cicadelles, chenilles, chrysomélidés, limaces, larves de taupins, vers blancs, larves de tipules, aleurodes, punaises, acariens tétranyques, mouches des fruits et nématodes) et liste les moyens de lutte pour arriver à les contrôler.
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Dossier technique : Lutter contre les bio-agresseurs en maraîchage biologique
Laurence ESPAGNACQ, Auteur ; Prisca PIERRE, Auteur ; Célia DAYRAUD, Auteur ; ET AL., AuteurLors de la troisième journée régionale maraîchage bio Occitanie, qui sest déroulée le 20 novembre 2018 en Haute Garonne, les résultats des expérimentations visant à lutter contre les bioagresseurs en maraîchage biologique ont été présentés. Neuf d'entre elles sont détaillées dans ce document : - 1. Le projet IMPULsE qui vise notamment la maîtrise des punaises phytophages en cultures de tomate et daubergine sous abris ; - 2. La lutte par la confusion sexuelle contre la teigne de la tomate sous abris, en bio, avec le produit ISONET T ; - 3. La lutte biologique contre les pucerons, par les insectes auxiliaires, en laitues sous abris bio ; - 4. Lévaluation de moyens de lutte (produits répulsifs, champignons entomo-pathogènes, son de moutarde, etc.) contre le taupin en culture de melon, patate douce et asperge ; - 5. La lutte contre le Sclérotinia sur salade avec le Trisoil ; - 6. La mise en place dun élevage de poules dans la lutte contre Cyperus Rotundus (souchet) ; - 7. La maîtrise des populations de nématodes à galles selon le système de culture (résultats du GRAB) ; - 8. La recherche de solutions dans la lutte contre la rouille de lail ; - 9. Lutilisation de filets anti-insectes pour les cultures de navet, céleri branche et oignon de printemps.
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Le portrait du mois : Dur à cuivre
Antoine BESNARD, AuteurKoulm Stéphan sest installé sur la ferme familiale située dans les Côtes dArmor en 2011. Il élève des vaches allaitantes, des volailles de chair et cultive des céréales et des pommes de terre, le tout en agriculture biologique. Il est également président dAval Douar Béo (groupement de producteurs de pommes de terre 100 % biologiques). Koulm ne connaissant rien à cette production, il a commencé par en cultiver 1,5 ha, puis la développée pour se stabiliser à 6 ha. Lun des problèmes rencontrés est le taupin. Pour tenter de le solutionner il a dabord commencé par changer sa rotation (mettre les pommes de terre après une prairie et non après une céréale depuis l'année dernière), puis il a revu son positionnement commercial en produisant des plants de pommes de terre. Il est également confronté à des problèmes de mildiou : avec laugmentation de cette culture dans la région, la pression est plus forte. Il défend lutilisation du cuivre en bio, surtout pour les producteurs qui commercialisent en circuit long. Il cherche toutefois à réduire son usage en testant, avec son groupement, des produits associés, comme les engrais foliaires, permettant de réduire dun tiers les doses de cuivre. Cependant, ces traitements triplent le prix de la bouillie. Il faut donc aussi tenir compte de la rentabilité économique. Il sest également penché sur la résistance variétale, mais les pommes de terre issues de ces variétés ne sont pas assez belles et ne peuvent pas être commercialisées en circuit long.
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Protection de la culture du melon en AB : Derniers résultats des essais menés par Sudexpé et Centrex
Cécile ADJAMIDIS, Auteur ; Madeleine DE TURCKHEIM, Auteur ; Aude LUSETTI, AuteurCe dossier, consacré à la protection du melon en AB, présente des résultats dexpérimentations récemment conduites en Occitanie sur trois ennemis de la culture : le taupin, la fusariose et le mildiou. Deux essais étaient destinés à évaluer différents moyens de lutte contre le taupin. Le premier a été conduit en 2017-2018 par Centrex. Il na pas porté sur le melon, mais sur la patate douce (le taupin est un ravageur commun à ces deux cultures). Trois leviers dactions ont été testés : avancer les dates de plantation pour récolter les tubercules avant la période habituelle d'attaques de taupins ; tester différents traitements biologiques administrés via lirrigation (purin de fougère, NeemAzal, Naturalis et Success granulé) ; inonder la parcelle avant la plantation pour diminuer les populations de taupins. La modalité « inondation » a présenté les meilleurs résultats. Le second essai a été mis en place par Sudexpé (sur melon). Trois barrières physiques biodégradables (planchettes, assiettes en son de blé, disques en fibres de coco) ont été placées sous les fruits après nouaison. Ces trois protections se sont avérées efficaces. Toutefois, ces méthodes sont difficilement reproductibles à grande échelle. Des essais sont en cours pour proposer des solutions transposables au terrain. Contre la fusariose, Sudexpé a mis en place une expérimentation afin de caractériser la sensibilité de cinq variétés de melons à cette maladie. Les variétés Etika et Khorum ont obtenu les meilleurs résultats : symptômes et mortalité tardifs, plus faible proportion de plants atteints. Dans un essai similaire, Sudexpé a aussi caractérisé la sensibilité de huit variétés de melons au mildiou. Toutes les variétés ont été fortement affectées. Lutilisation du levier variétal pour lutter contre cette maladie semble donc résider dans la vitesse dévolution des symptômes, afin que le producteur dispose de quelques jours supplémentaires pour réagir.
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Le son de moutarde insuffisant contre le taupin
Adrien LASNIER, AuteurLe taupin est un ravageur en recrudescence depuis une quinzaine dannées. Sur les 200 espèces présentes en France, seulement six posent problème, dont Agriotes sordidus, lespèce la plus courante dans le Sud. Le projet Probiotaupin (2015-2018), coordonné par Arvalis, a pour objectif de proposer des stratégies de protection alternatives contre ce ravageur. Pour cela, trois axes ont été étudiés : les nématodes entomopathogènes, les champignons entomopathogènes et les substances naturelles insectifuges. Cest dans ce cadre que le son de moutarde a été testé sur plusieurs cultures : melon, asperge, pomme de terre, patate douce et maïs. Il est reconnu comme une substance active de base par le règlement européen 2017/2066 du 13 novembre 2017, mais il est homologué uniquement comme fongicide pour le traitement des semences et des céréales. Toutefois, son efficacité na pas été démontrée : soit les niveaux dattaque étaient trop faibles, soit aucune différence significative na été détectée, soit des effets répulsifs temporaires ont été observés mais que certaines années. Par contre, sur la culture dasperges, le son de moutarde a été efficace contre la mouche des semis et les scutigérelles.
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Pomme de terre : Une filière à l'équilibre
Sarah CHOUPAULT, Auteur ; Frédéric HENRY, AuteurLa Bretagne était, en 2015, la 1ère région française productrice de pommes de terre biologiques (463 ha). Cet article propose un focus sur le développement de cette filière et sur ses trois principaux acteurs : Aval Douar Beo (association d'accompagnement regroupant une cinquantaine de producteurs de pommes de terre bio), Payzons Ferme (8 producteurs de plants) et la SCIC Douar Den (collecte et conditionnement). L'article décrit également la conduite technique de la pomme de terre bio, en insistant sur les points de vigilance pour réussir cette culture.
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Les taupins d'abord
Céline ZAMBUJO, AuteurLa Chambre d'Agriculture d'Occitanie, en partenariat avec SudExpé, a organisé sa première journée régionale Maraîchage bio. La lutte contre le taupin était au cur des discussions, avec la présentation d'essais sur différentes cultures : asperge, melon et patate douce. Plusieurs méthodes de lutte ont été évaluées : - utilisation d'un champignon formulé sur grains de riz stériles (Met52®) ; - engrais à base d'oligo-éléments issus d'extraits de moutarde pour leur effet répulsif ; - son de moutarde pour son effet répulsif ; - blé et tourteau de ricin pour leur effet attractif. Les principaux résultats, présentés dans cet article, n'ont pas montré de différences significatives entre ces différentes modalités.
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Lutte biologique contre les ravageurs des légumes : quoi de neuf ?
Florence LETAILLEUR, AuteurLe 18 janvier 2017, une conférence sur la thématique de la lutte biologique contre les ravageurs des légumes a été organisée par la CAB des Pays de la Loire, lors du SIVAL, dans le cadre de la restitution du programme régional dessais AGREABLE. Les luttes contre les ravageurs abordées sont : lutte contre la mineuse de la carotte avec des haies et bandes enherbées comme apport de biodiversité fonctionnelle, et des barrières de chanvre ; lutte contre les altises ; Luc Lacombe, en bio en Loire-Atlantique, témoigne sur ses pratiques (bassinage combiné à un encollage lors des passages de herse) ; lutte contre les pucerons des cucurbitacées ; les plantes relais sont efficaces, les huiles essentielles présentent des résultats peu concluants et lassociation concombre tomate semble donner de bons résultats. En fin de présentation, des questions autour de la lutte contre le taupin de la pomme de terre et de la conservation des courgettes ont été posées. Les actions sont : le tourteau de ricin à la plantation et au buttage contre le taupin, ainsi que la santé de la culture pendant la végétation ; les conditions de récolte, la ventilation et lhygrométrie pour la conservation des courgettes. Pour finir, le programme FERTIPRO est évoqué.
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Faites tourner ! : Les rotations dans mon potager
La plupart des légumes du jardin ont leurs ravageurs et leurs maladies, parfois difficiles à contrôler. La solution ? Ne pas cultiver une même plante au même endroit plusieurs années de suite. Ainsi, faute de plante hôte, le ravageur ou l'agent pathogène cesse de se multiplier et a tendance à disparaître. Autre bénéfice : on évite de cette façon d'appauvrir la terre en puisant toujours les mêmes éléments nutritifs. Voilà tout l'intérêt des rotations : contenir ravageurs et maladies et profiter au mieux des ressources du sol, grâce à l'alternance des cultures. Blaise Leclerc décrit, dans ce livre, la mise en place d'un plan de rotation au potager familial, qui tient compte de tous les légumes cultivés dans l'année, des intervalles de temps nécessaires entre les cultures, du regroupement des principaux légumes par famille... 24 fiches légumes précisent, pour chacun d'eux, la famille botanique, les besoins en compost, les ravageurs et maladies qui nécessitent un certain nombre d'années à respecter avant le retour du légume au même endroit, les cultures précédentes à éviter ou à recommander...