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Bilan des Journées ITAB/GRAB/Bio de Provence
Jérôme LAMBION, Auteur ; Catherine MAZOLLIER, Auteur ; Hélène VEDIE, AuteurLes Journées Techniques Nationales en fruits, légumes et viticulture biologiques ont eu lieu du 11 au 13 décembre 2012, à Avignon. Ce dossier présente un résumé des interventions de la journée du 12 décembre portant notamment sur la gestion des taupins en AB et la biodiversité fonctionnelle.
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Les brèves du groupe Ecophyto du Cedapa
ECHO DU CEDAPA (L'), AuteurA travers ces brèves, les agriculteurs du Cedapa, bio et conventionnels, partagent certaines de leurs expériences, notamment en termes de protection des végétaux. Au Gaec des trois sources, à Hillion, les agriculteurs ont fait évoluer leur méteil afin d'obtenir un produit proche d'un VL 18 pour l'alimentation animale, et ce en augmentant la proportion de protéagineux et en diminuant celle de céréales. Pierre Guernion, agriculteur bio à Hillion, a fait des essais de blé-féverole. La féverole a été semée avant le labour, le blé après, et le rendement obtenu a été de 75 quintaux. Serge Lanneshoa, agriculteur bio à Pédernec, a choisi de privilégier le blé de printemps par rapport au blé d'hiver. Le salissement et la pression maladie ont ainsi été mieux maîtrisés grâce au précédent prairie laissé en place jusqu'en février. Cet agriculteur a par ailleurs enrobé ses semences de maïs avec de l'huile de cade et un peu de cuivre. Les attaques de taupins et de corbeaux en ont été considérablement réduites, et ce à moindre coût (environ 3 euros/ha). Enfin, le Gaec des trois sources présente sa stratégie de désherbage mixte - mécanique et chimique - qui lui a permis de réduire son usage d'herbicides.
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Ces petites bêtes qui mangent vos légumes par la racine
Taupin, vers gris, vers blancs... Apprenez à mieux les (re)connaître afin de mieux prévenir leurs dégâts. Ces ravageurs sont des insectes, ou leurs larves, qui s'attaquent aux plantes potagères et parfois aux plantes ornementales : ver fil de fer du taupin, ver blanc du hanneton, ver gris de la noctuelle... On ne les observe que rarement parce qu'ils se déplacent la nuit, qu'ils sont trop petits pour être facilement visibles à l'oeil nu, ou simplement parce qu'ils vivent cachés dans le sol. Petit tour de reconnaissance et présentation des principaux moyens de lutte à notre disposition pour nous prémunir de leurs dégats.
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Cultures légumières et taupins : Captures des adultes et nouveaux moyens de protection
François VILLENEUVE, Auteur ; François LATOUR, AuteurLes dommages causés par les taupins sur les cultures légumières sont de plus en plus fréquents à cause notamment d'une recrudescence de ces ravageurs. Ces coléoptères, considérés comme nuisibles, sont de quatre espèces différentes : Agriotes lineatus, Agriotes obscurus, Agriotes sputator et Agriotes sordidus. Plusieurs pièges et sources de capsules de phéromones différents existent, et ont été comparés lors d'essais. Trois phéromones ont été utilisées dans un même type de piège Pit Fall. Des tableaux montrent que l'origine des capsules de phéromones a une incidence sur le niveau de capture des taupins. Les niveaux de capture les plus élevés sont obtenus avec les capsules Phero Tech Inc Contech Inc. puis Csalomon® et devant Novagrica Entomos. Il n'y a pas eu de différences observées au niveau de la spécificité ou du sex-ratio entre les origines de phéromones. Les types de pièges ont également été comparés sur trois ans. C'est le piège de type « Pitfall » qui permet les captures les plus importantes. En terme de protection, à ce jour, les tentatives d'utilisation des pièges à phéromones s'avèrent relativement décevantes.
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Le dossier du mois : Grandes cultures : La filière se développe dans le Grand Ouest
FRAB BRETAGNE, Auteur ; CAB PAYS DE LA LOIRE, AuteurPrésentation de la filière Grandes cultures telle qu'elle se développe dans le Grand Ouest : Evolution de la production en Bretagne et en Pays de La Loire ; Statistiques céréales et oléoprotéagineux bio (collecte 2012) ; Prix finaux 2011 et acomptes 2012 Bretagne et Pays de la Loire (analyse des prix 2011 et perspectives 2012) ; Photographie du marché à l'échelle nationale ; Les expérimentations au sein du réseau bio (les engrais verts en grandes cultures biologiques, essais de modalités de lutte contre le taupin, culture du chanvre : choix variétaux et dates de semis adaptés au contexte breton, adaptation de l'itinéraire technique des céréales au binage à faible écartement, systèmes de cultures innovants, maïs population, semences, acquisition de références et sélection participative, vers des techniques cultures simplifiées, animation d'un groupe "écophyto" en Mayenne).
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Dossier : Phéromones : Utilisation des phéromones en culture légumière et en ornement
Les phéromones, composés chimiques, sont fréquemment utilisées en maraîchage, pépinière et horticulture florale, aussi bien pour le dépistage précoce et la surveillance des insectes ravageurs, que comme méthode de lutte à part entière. Moyen de communication avec un congénère, les phéromones sont présentées sous différentes formes et pour différentes utilisations par les firmes phytosanitaires (confusion sexuelle, pièges divers). Un tableau présente les phéromones utilisables en ornement, un article traite du contrôle de la processionnaire du pin et de la mineuse du marronnier en espaces verts et la dernière partie s'intéresse aux phéromones spécifiques aux taupins (suivi, prévision des risques et méthodes potentielles de lutte).
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Dossier : Pommes de terre
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurCe dossier, à travers divers articles et témoignages, fait un état de lieu de la filière pomme de terre bio en France. Cette production a vu ses surfaces en bio augmenter de 25 % en 2009 avec 1112 hectares. Environ 20 000 tonnes seraient produites en France, dont la moitié commercialisée en circuit long. Reste que cette filière rencontre divers problèmes importants : la maîtrise du mildiou et autres ravageurs, le problème de la conservation, la demande du marché en produits lavés (ce qui aggrave le problème de la conservation) et en produits sans défaut. Pour favoriser le développement de la filière, il faut sécuriser le marché, notamment à travers la contractualisation. Il faut aussi travailler au développement de variétés adaptées à la bio, notamment résistantes au mildiou. Certains obtenteurs commercialisent de telles variétés mais qui sont encore peu répandues, surtout face à des variétés très connues, dont on peut utiliser les plants non bio suite à des dérogations. Mais la production de plants bio se développe. De même, les acteurs cherchent à fournir de la pomme de terre toute l'année (d'où un recours moindre aux importations), à travers la maîtrise de la conservation et le développement de variétés en primeur.
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Dossier : Quelle patate !
Véronique BOURFE-RIVIERE, AuteurLa pomme de terre est économique, facile à préparer, nourrissante... C'est l'aliment non céréalier le plus consommé sur la planète. Les Français en mangent en moyenne 50 kg par personne et par an. L'Europe en est le plus gros consommateur au monde (87,8 kg/hab/an). Comme elle est peu commercialisée sur le marché mondial, ses prix ne fluctuent qu'avec les coûts de production locaux. François Desruelles, agriculteur à Carvin (62), est en bio depuis 20 ans. Il est adhérent de la coopérative céréalière Biocer et président de la coopérative Norabio (partenaires de Biocoop). Il cultive 95 ha, dont une quinzaine en pommes de terre. Il présente rapidement sa culture (plantation, buttage, hersage, pas d'irrigation, sulfate de cuivre contre le mildiou, travail du sol pour faire remonter les larves du taupin ). Claire Martel, auteur de "La pomme de terre, saveurs et vertus" (Editions Grancher), reconnaît qu'il faut savoir « cuisiner les pommes de terre et y consacrer du temps ! ». Gilles Walter, chef du restaurant Klauss, à Dossenheim-sur-Zinsel (67), Yves François, à La Goulue, à Metz (57), Alain Passard (Paris VIIème) et d'autres cuisiniers témoignent sur la façon dont ils apprécient de préparer et accommoder la pomme de terre. Un petit précis pratique de la patate, à la fois légume et féculent, fait une présentation de ses propriétés : index glycémique selon la cuisson ; peu calorique ; riche en glucides complexes, en fibres ; vitamine C ; concentration de vitamines et minéraux dans sa peau ; recommandation par les naturopathes du jus de pomme de terre crue ; conservation ; germination.
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Dossier technique : Lutter contre les bio-agresseurs en maraîchage biologique
Laurence ESPAGNACQ, Auteur ; Prisca PIERRE, Auteur ; Célia DAYRAUD, Auteur ; ET AL., AuteurLors de la troisième journée régionale maraîchage bio Occitanie, qui sest déroulée le 20 novembre 2018 en Haute Garonne, les résultats des expérimentations visant à lutter contre les bioagresseurs en maraîchage biologique ont été présentés. Neuf d'entre elles sont détaillées dans ce document : - 1. Le projet IMPULsE qui vise notamment la maîtrise des punaises phytophages en cultures de tomate et daubergine sous abris ; - 2. La lutte par la confusion sexuelle contre la teigne de la tomate sous abris, en bio, avec le produit ISONET T ; - 3. La lutte biologique contre les pucerons, par les insectes auxiliaires, en laitues sous abris bio ; - 4. Lévaluation de moyens de lutte (produits répulsifs, champignons entomo-pathogènes, son de moutarde, etc.) contre le taupin en culture de melon, patate douce et asperge ; - 5. La lutte contre le Sclérotinia sur salade avec le Trisoil ; - 6. La mise en place dun élevage de poules dans la lutte contre Cyperus Rotundus (souchet) ; - 7. La maîtrise des populations de nématodes à galles selon le système de culture (résultats du GRAB) ; - 8. La recherche de solutions dans la lutte contre la rouille de lail ; - 9. Lutilisation de filets anti-insectes pour les cultures de navet, céleri branche et oignon de printemps.
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Essai 2013 : essai variétal de patate douce en culture biologique sous abris
Catherine MAZOLLIER, Auteur ; Abderraouf SASSI, AuteurLa patate douce, cultivable dans le Sud-est de la France, peut être une culture de diversification intéressante dans les rotations. Après une première année d'essai de cette culture en plein champ, le GRAB a réitéré l'expérience sous abris en 2013. L'objectif : comparer différentes variétés, qu'elles soient déjà disponibles ou non en AB. Dans cet article, les conditions de culture sont présentées (itinéraire technique, climat ), de même que les principaux résultats obtenus. La variété Magliano (Voltz), qui présentait pourtant les plants les moins vigoureux à la plantation, a donné l'un des meilleurs rendements commercialisables : 2,88 kg/m². Globalement, les rendements commercialisables se sont échelonnés de 1,14 à 3,01 kg/m², avec des tubercules pesant de 305 à 487 g (sans considérer les tubercules non-commercialisables). La culture sous abris a permis, d'une part, de réduire les dégâts de taupins et de campagnols (10 % de pertes contre 40 % en plein champ) et, d'autre part, d'accélérer la croissance de la culture et d'obtenir de meilleurs rendements. Un essai similaire en 2014 devrait permettre de valider ces résultats.
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Essai en pots - Lutte contre les taupins
But de l'essai : lutter contre les larves de taupins à partir de différents produits introduits dans des pots contenant de la terre, 10 taupins et de la nourriture.
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Faites tourner ! : Les rotations dans mon potager
La plupart des légumes du jardin ont leurs ravageurs et leurs maladies, parfois difficiles à contrôler. La solution ? Ne pas cultiver une même plante au même endroit plusieurs années de suite. Ainsi, faute de plante hôte, le ravageur ou l'agent pathogène cesse de se multiplier et a tendance à disparaître. Autre bénéfice : on évite de cette façon d'appauvrir la terre en puisant toujours les mêmes éléments nutritifs. Voilà tout l'intérêt des rotations : contenir ravageurs et maladies et profiter au mieux des ressources du sol, grâce à l'alternance des cultures. Blaise Leclerc décrit, dans ce livre, la mise en place d'un plan de rotation au potager familial, qui tient compte de tous les légumes cultivés dans l'année, des intervalles de temps nécessaires entre les cultures, du regroupement des principaux légumes par famille... 24 fiches légumes précisent, pour chacun d'eux, la famille botanique, les besoins en compost, les ravageurs et maladies qui nécessitent un certain nombre d'années à respecter avant le retour du légume au même endroit, les cultures précédentes à éviter ou à recommander...
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Fiche SOS jardin : Le taupin
Ver fil de fer, "Corde à boyau", la larve du taupin est l'un des plus vieux ennemis des jardiniers. Ses parents, ses repas, les symptomes de sa présence mais aussi (et surtout) comment s'en débarrasser, tout est récapitulé dans cette fiche de synthèse, avec en prime quelques conseils pour éliminer en douceur ce parasite (lâchez les poules !).
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Intérêt de l'utilisation de phéromones spécifiques aux taupins : Recherche de moyens de protection
L'importance des dégâts liés aux taupins -Agriotes et Athous-, présente actuellement une nouvelle acuité du fait des changements dans les itinéraires techniques tels que le non-labour, et du développement de nouvelles espèces peu ou pas présentes antérieurement. Les dégâts occasionnés provoquent soit des altérations de la qualité des produits (perforations des tubercules, turions, racines, fruits), soit une diminution de la densité du peuplement végétal (attaques précoces au niveau du collet et de la tige des plantes), induisant des pertes de rendement. L'usage des phéromones pourrait permettre un piégeage de masse, à condition de le réaliser sur l'ensemble de la rotation. Il peut aussi s'envisager comme moyen "attracticide" en contaminant les populations de taupins par un agent biologique (nématode entomophage).
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Journées Techniques Nationales fruits, légumes et viticulture biologiques - 11, 12, 13 décembre 2012 - Avignon
Claire RUBAT DU MERAC, Auteur ; Didier JAMMES, Auteur ; Olivier BLANC, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut Technique de l'Agriculture Biologique) | 2012Ces Journées Techniques Nationales fruits, légumes et viticulture biologiques ont été organisées par l'ITAB, le GRAB et Bio de Provence, avec la Chambre d'agriculture PACA et l'IFV, les 11, 12 et 13 décembre 2012, à Avignon. Ce document regroupe entre autres les différentes présentations : - des Conférences plénières : Programme SOLAB ("Réduction du travail du sol et évaluation de la fertilité des sols : le projet SOLAB" ; "Une question ? Un outil ! Présentation de trois outils d'évaluation de la fertilité du sol" ; "Suppression du labour en grandes cultures : conséquences sur la fertilité des sols et la gestion des adventices" ; "Résultats en arboriculture" ; "Alternatives au labour en maraîchage : les planches permanentes"). - des Ateliers Maraîchage ("Quelles possibilités de gestion des taupins en cultures légumières biologiques ?" ; "Colonisation des cultures de tomate sous abri par les punaises prédatrices mirides : effets des pratiques et du paysage" ; "Diagnostic de l'environnement des parcelles agricoles : méthodologie et rendus aux agriculteurs" ; "Quels dispositifs pour favoriser la présence des punaises prédatrices indigènes ?" ; "Biodiversité fonctionnelle sur les cultures maraîchères : études de cas concernant l'Espagne, spécialement la Catalogne"). - de l'Atelier Arboriculture ("Performances agronomiques et environnementales en verger de pommiers : 8 années d'expérimentation système" ; "Forficules (et araignées) : rôles dans la régulation naturelle en verger de pommiers" ; "Apprendre à connaître le bupreste du poirier, Agrilus sinuatus, pour mieux le gérer" ; Drosophila suzukii : évolution de sa répartition et importance des dégâts ; biologie, comportement et moyens de protection). - de l'Atelier Viticulture ("Raisonnement de la fertilisation organique en viticulture biologique" ; "Nutrition de la vigne en agriculture biologique" ; Le black rot en viticulture biologique ; maîtrise du risque ; stratégies de lutte globales avec réduction des doses de cuivre ; intérêt des mesures prophylactiques, de l'utilisation du cuivre et du soufre). - des Ateliers transversaux ("Protection phytosanitaire du raisin de table en culture biologique" ; "Prise en compte des tolérances et résistances variétales pour la filière du raisin de table" ; "Une nouvelle forme de conduite en vigne : le Tbord" ; "Vers un verger agroforestier" ; "Agroforesterie : diversifier l'exploitation" ; "Illustration : les plantations de vezenobres" ; "Visite chez Cyrille Fatoux - Saint-Hilaire-du-Rosier" ; Les phosphites en agriculture : aspects réglementaires ; Résidus dans les vins). - de l'Atelier Viticulture ("Nouvelle réglementation : les différences" ; "1er millésime de vinification bio en Languedoc-Roussillon : bilan" ; "Point vinification 2012 en Aquitaine" ; "Entretien du sol sous le rang de vigne : innovations et perspectives"). - de l'Atelier Arboriculture ("Tavelure du pommier : comparaison de stratégies de protection en AB et de méthodes de prophylaxie" ; "Monilia laxa sur fleurs d'abricotiers : stades sensibles et traitements cupriques").