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NEMATODES
Commentaire :
Les nématodes (Nematoda) appartiennent à l'embranchement des némathelminthes ou vers ronds. Ils possèdent une symétrie bilatérale, le corps est non segmenté. Les nématodes sont recouverts d'une épaisse cuticule. Ils mènent une vie libre ou parasitaire. Ce groupe contient des vers dont le cycle ne nécessite pas d'hôte intermédiaire (monoxène). Il est commode de les classer selon le mode de transmission.
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GRAB : Bilan des principaux essais en maraîchage en 2013
Chloé GASPARI, Auteur ; Jérôme LAMBION, Auteur ; Catherine MAZOLLIER, Auteur ; ET AL., AuteurCet article présente les principaux essais en maraîchage réalisés en 2013 par le GRAB. Ils répondent à plusieurs thématiques. Concernant la biodiversité fonctionnelle, les essais ont étudié les possibilités de favoriser : - les punaises auxiliaires de la famille des mirides ; - les auxiliaires contre les pucerons du melon par la mise en place de bandes fleuries ou de plantes répulsives. Concernant le matériel végétal, de nombreuses variétés ont fait l'objet d'essais sous abris ou en plein champ : salades, cultures de diversification, tomates anciennes, pastèques, patates douces, courges, choux. Des essais visaient à valoriser la biodiversité de pays, en partenariat avec la structure italienne AIAB in Piemonte. La question de la fertilité des sols a été étudiée sous trois angles : - la réduction du travail du sol ; - la mise en place d'engrais verts à base de légumineuses ; - et la fertilisation azotée. Du côté des maladies et ravageurs, les vols de Drosophila suzukii ont été suivis et différents moyens de lutte ont été testés contre le mildiou de la laitue, la mouche de la carotte, Tuta absoluta sur tomate, et les nématodes à galles. Enfin, le programme « économie d'eau », initié en 2008, s'est poursuivi avec l'étude de la réduction des irrigations.
Le poinçonneur fou
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurInsecte plutôt discret, l'otiorhynque n'en cause pas moins d'importants dégâts. C'est pendant la nuit que les adultes, cachés dans la journée à la base des plantes, font des petits trous partout dans les feuilles de très nombreuses espèces ornementales et fruitières. Plus dangereuses encore, leurs larves s'attaquent aux racines au point de menacer la survie de la plante. L'industrialisation de la production horticole sous serre dans les années 80, particulièrement en Hollande, a largement contribué à aggraver la nuisance de l'otiorhynque en accélérant son cycle de vie. Pour lutter contre lui, il faudra compter sur ses ennemis naturels qui auront pu s'installer dans un jardin diversifié et entretenu sans pesticides (musaraignes, hérissons, etc.) ; on pourra également appliquer un traitement à base de vers microscopiques parasites spécifiques de l'otiorhynque.
Le sorgho fourrager comme engrais vert à effet assainissant : Evaluation agronomique et potentiel pour la biofumigation
Benjamin GARD, Auteur ; Claire GOILLON, Auteur ; Yannie TROTTIN, Auteur ; ET AL., AuteurLe sorgho fourrager n'est pas qu'un engrais vert répandu en culture sous serre, en Provence, c'est aussi un biofumigant prometteur. L'Aprel, le Grab et le Ctifl ont testé, en multisites, pendant deux ans, les propriétés nématicides du sorgho en réalisant des enfouissements de sa biomasse fraîche. La décomposition dégage de la dhurrine, un précurseur du cyanure d'hydrogène (HCN) qui est un biocide non sélectif. De plus, les racines du sorgho semblent peu sensibles aux nématodes à galles que l'on trouve sur les légumes habituellement. La variété de référence, pour le sorgho, est Piper ; or, sa concentration en dhurrine est très basse car elle a été sélectionnée pour l'alimentation du bétail. Pour les engrais verts, les variétés Jumbo et Jumbo Star semblent les plus intéressantes, tant pour la production de biomasse que pour leur concentration en dhurrine. Cependant les comptages de galles sur salades n'ont pas montré de différences significatives en comparaison de Piper. L'étude de la cinétique de libération de HCN et l'utilisation d'un film barrière pour retenir ce gaz dans le sol sont des pistes d'amélioration.
Commission technique 2013 du GRAB en maraîchage biologique : réunion du 3 octobre 2013
Catherine MAZOLLIER, Auteur ; GRAB, AuteurAfin de répondre au mieux aux problèmes et interrogations des producteurs et acteurs de la filière biologique, le GRAB met en place des expérimentations. Le 3 octobre 2013, la commission technique du GRAB consacrée au maraîchage a permis aux participants de faire le point sur les besoins de recherche et sur les actions déjà engagées. En 2013, les principales thématiques des essais ont concerné : - des évaluations variétales sous abri sur blette, céleri branche, patate douce et, en plein champ, sur petites courges, chou rouge et brocoli ; - la réduction des irrigations sur tomate greffée sous abris, essai croisé avec un essai fertilisation azotée ; - les nématodes à galles avec un essai « système », un essai sur la durabilité de nouvelles résistances de poivrons et l'évaluation du produit Nemaquill ; - la biodiversité fonctionnelle avec des essais contre les pucerons sur melon et sur les auxiliaires présents sur l'inule visqueuse ; - un programme de relance de variétés maraîchères anciennes. En 2014, certains de ces programmes se poursuivront. Ils seront complétés par des essais sur la protection contre Drosophila suzukii en culture de fraise, sur des pratiques agro-écologiques contre les pucerons sur melon et sur l'intérêt des huiles essentielles contre le mildiou sur salade. De nouveaux essais variétaux seront également mis en place (salades, radis, poivrons, choux ).
Dossier : Pâturage et mise à l'herbe
P. GUINAMANT, Auteur ; JL. PEYRAUD, Auteur ; L. DELABY, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier aborde les intérêts et incidences du pâturage et de la mise à l'herbe de vaches laitières. Il s'appuie sur des témoignages : - Affouragement en vert (P. Guinamant, de l'EARL de Kernabat (22), a la volonté de conserver la valeur alimentaire de l'herbe en été grâce à l'affouragement en vert) ; - Quels types de vaches laitières demain ? (dans cet article, extrait de la revue « Fourrage », publié en 2009, par JL. Peyraud, et ses collaborateurs, sont présentées les principales questions que l'éleveur doit se poser pour effecteur le meilleur compromis entre son système et les races présentes dans son élevage conduit en bio) ; - Combiner la gestion optimale du pâturage et les performances des vaches laitières : enjeux et outils (cet article est issu d'une publication scientifique, publiée par JL. Peyraud et L. Delaby, en 2005. Il s'attache à préciser les possibilités d'alimenter des vaches laitières à haut potentiel au pâturage, à analyser les effets des pratiques de pâturage sur les performances individuelles et par hectare à l'échelle de la saison de pâturage ) ; - Le risque parasitaire au pâturage et sa maîtrise (cet article, publié en 2009, est issu d'une publication scientifique de M. Chauvin. Les principes de maîtrise et de prévention des maladies parasitaires en élevage bovin y sont présentés).
Innovations variétales et techniques pour maîtriser les nématodes à galles en maraîchage sous abri : le projet GEDUNEM
Caroline DJIAN-CAPORALINO, Auteur ; M. NAVARRETE, Auteur ; Marc TCHAMITCHIAN, Auteur ; ET AL., AuteurEn maraîchage sous abri, la gestion des nématodes à galles est un problème majeur. Malgré leur efficacité, l'utilisation de variétés ou porte-greffes résistants se voit limitée par leur nombre restreint et par l'apparition de résistances dans les populations de nématodes. Le projet Gedunem concerne l'étude de stratégies nouvelles pour augmenter la durabilité de la résistance et la résilience des systèmes de culture : rotation de cultures avec des plantes moins sensibles, plantes au potentiel nématicide en interculture Quatre systèmes différents sont étudiés sur cinq parcelles expérimentales, dans le sud de la France et au Maroc. Démarré en 2012, ce projet va se poursuivre jusqu'en 2015.
Nématode des tiges et des bulbes dans l'ail : Biologie, symptômes et lutte : Biologie, symptômes et lutte
Ce dossier fait partie d'une série de présentations sur l'ail à la conférence « agri-vision 2013 ». Il présente la typologie, la biologie, les symptômes du nématode des tiges et des bulbes de l'ail, ainsi que les différents traitements qui peuvent aider dans la lutte contre ce ravageur. Ce nématode, Ditylenchus dipsaci, existe en plus de 30 pathotypes, dont un s'attaque à l'ail, à l'oignon et au poireau. Sur le plan biologique, cette espèce passe du stade d'uf au stade adulte en une vingtaine de jours. La femelle pond jusqu'à 10 ufs par jour et l'infestation des plantes se fait, soit à la surface du sol, soit à la base des tiges ou sur les feuilles. Les plantes infectées présentent des symptômes de jaunissement, de flétrissement et meurent prématurément. Elles peuvent aussi être remarquées, soit par une pourriture qui sépare la racine de l'ail du bulbe, soit par la base des feuilles qui devient épaisse et gonflée. Pour lutter contre ce ravageur, des options sont conseillées et d'autres sont en phase d'expérimentation. Il s'agit de semer une semence saine et propre dans un sol exempt d'antécédents de nématodes. Le traitement à l'eau chaude, la rotation de 4-5 ans et l'utilisation des cultures répressives sont d'autres méthodes qui sont suggérées. Ces dernières méthodes sont en phase d'expérimentations en Ontario. La biofumigation sera aussi testée afin d'évaluer ses résultats en productions biologiques.
Les recherches sur la résistance aux strongles se poursuivent
Philippe JACQUIET, Auteur ; Emmanuel LIENARD, Auteur ; C. GRISEZ, Auteur ; ET AL., AuteurEn élevage ovin à l'herbe, l'utilisation d'anthelminthiques pour la maîtrise du parasitisme lié aux strongles a conduit au développement de résistance chez ces parasites. Pourtant, certains animaux sont génétiquement moins sensibles aux parasites gastro-intestinaux et la prise en compte de ce critère dans la sélection pourrait permettre de limiter le recours aux anthelminthiques. L'intensité d'excrétion d'ufs dans les matières fécales est un indicateur intéressant du niveau d'infestation, choisi pour une étude sur la station expérimentale de Fedatest, en Haute-Loire. Suite à une infestation expérimentale qui avait pour but d'induire l'expression des résistances, deux groupes d'agnelles ont pu être constitués : un groupe résistant (excrétant le moins d'ufs) et un groupe sensible (excrétant le plus d'ufs). Ces deux groupes, après avoir été déparasités, ont été suivis en conditions d'élevage à l'herbe et ont donc dû faire face au parasitisme naturel. Le groupe résistant excrétait généralement moins d'ufs que le groupe sensible, même si ce dernier excrète de moins en moins d'une année à l'autre. Cette excrétion maîtrisée permet de limiter l'infestation des parcelles par le biais des agnelles. Par ailleurs, les résultats de croissance et de reproduction des animaux suivis n'ont pas montré de différence significative entre les deux groupes.
Alliacées fongicides
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurLes composés soufrés volatils contenus dans les alliacées (ail, oignon, poireau, échalote...) ont un potentiel insecticide et fongicide identifié depuis longtemps par la recherche spécialisée en bio. L'article évoque des recherches récentes menées conjointement par le CETU Innophyt de l'Université de Tours et le Grab (Groupe de recherche en agriculture biologique) d'Avignon, et relève notamment l'efficacité en laboratoire du DMDS (disulfure de diméthyle) contre la fonte des semis (Pythium sur concombre et Sclerotinia sur salades), ou le fort potentiel du DMDS, testé chez un maraîcher sous tunnel, pour réduire les attaques de nématodes à galles (Meloidogyne spp.). Une autre piste, utilisable en bio, serait de tester les alliacées sauvages. En outre, les effets insecticides des extraits d'ail mériteraient d'être approfondis.
Dossier spécial MBI n°73 : Des plantes moins sensibles à insérer dans les rotations pour diminuer les populations de nématodes à galles : résultats des essais du GRAB en zone méditerranéenne
Hélène VEDIE, AuteurLes nématodes à galles sont des ravageurs vivants dans le sol et pouvant avoir des impacts négatifs importants en maraichage, en particulier en AB. Aucune solution totalement satisfaisante n'existe pour lutter contre eux. L'article porte sur des essais menés en 2009 et 2011 par le GRAB d'Avignon sur l'introduction dans la rotation d'espèces dites de coupure car moins sensibles à ces ravageurs. Dans un premier temps, une enquête a été menée auprès de maraîchers pour identifier des espèces moins sensibles et, parmi elles, certaines ont fait l'objet d'essais avec implantation en été ou en automne. Il reste encore beaucoup de travail pour affiner les résultats, mais des espèces comme la roquette (notamment la roquette sauvage), la mâche, l'oignon et le fenouil et, dans une moindre mesure, le chou rave s'avèrent moins sensibles et peuvent avoir un effet positif significatif si elles sont introduites dans la rotation pour aider à diminuer la pression liée à ces nématodes.
L'utilisation des nématodes bénéfiques en production
Le nématode Steinernema feltiae peut être utilisé pour le contrôle des mouches du terreau, du thrips, du 2e stade larvaire des aleurodes et de la larve de la mineuse. La présentation aborde les caractéristiques du parasite bénéfique, son cycle de vie et son action sur les mouches du terreau et sur les thrips. L'auteur présente les conditions d'application des nématodes de même que les actions complémentaires compatibles et incompatibles. Le trempage des jeunes plants ou les systèmes de vaporisation sont les deux principaux moyens d'application de la solution de nématodes.
Cover Crops for Managing Root-Knot Nematodes
Les engrais verts peuvent être utilisés pour réduire les populations de nématodes. Le nématode à galle est un vers qui se trouve dans le sol et colonise les racines de certaines plantes, formant ainsi des tumeurs ou des renflements des racines. Le nématode ne peut pas se déplacer sur de longues distances et meurt de faim lorsque celui-ci ne trouve aucune plante hôte pour se nourrir et se reproduire. L'utilisation d'engrais verts peut ainsi couper le cycle reproductif du parasite. Cependant, certains engrais verts peuvent avoir l'effet inverse et favoriser la croissance et la multiplication des nématodes. La jachère est également un bon moyen de limiter les populations de nématodes, mais est moins intéressante que les engrais verts sur d'autres aspects (érosion, etc.). Plusieurs plantes ont été testées, en Floride aux États-Unis dans le but de vérifier la réponse des populations des nématodes à ces différentes cultures. Bien que certaines plantes présentent des caractéristiques intéressantes pour limiter les nématodes, les résultats indiquent que les variétés des plantes et les espèces de nématodes peuvent influencer positivement ou négativement les réponses du parasite. Le Niébé (Vignia unguiculata), le faux-chanvre (Rotylenchulus reniformis), le sorgho, le tagète, le seigle et l'avoine sont considérés comme des engrais verts bénéfiques pour diminuer les populations de nématodes à galles. Le trèfle incarnat et la vesce velue favorisent quant à eux les populations de nématodes dans le sol. Pour plus d'information sur le sujet et sur les engrais verts, consulter le : http://edis.ifas.ufl.edu/topic_cover_crops
Parasitisme des bovins : Quelles stratégies adopter ?
GRAB HAUTE-NORMANDIE, AuteurCet article est un extrait du compte-rendu de la formation "Pathologies et parasitisme en élevage bovin" (décembre 2010) par le Dr Hubert Hiron. La vache, domestiquée depuis 10 000 ans, est habituée aux milieux tempérés humides et a appris à vivre avec les parasites, contrairement au mouton et à la chèvre. L'article présente trois types de parasitisme : les nématodes, les trématodes et les parasites externes. Il n'y a pas de diagnostic spécifique aux nématodes (dont les strongles). On peut néanmoins les supposer en cas de gastrite, d'anémie, et confirmer leur présence par un dosage du pepsinogène ou une analyse coprologique. Parmi les trématodes, on peut citer la douve et le paramphistome. L'article présente leur cycle, qui est similaire, et les traitements adaptés. Enfin, les parasites externes (poux, teignes, mouches) peuvent être liés à des problèmes de déséquilibre alimentaire. Ils peuvent être traités avec l'utilisation de produits chimiques, d'huiles essentielles, ou l'installation de poules dans la stabulation. Une liste de discussion entre éleveurs, MARE 2760, a été mise en place par le conseiller élevage du GRAB HN (Groupe de recherche en agriculture biologique de Haute Normandie) et un vétérinaire de la région pour échanger sur la phytothérapie, l'homéopathie et l'aromathérapie.
Gérer le parasitisme inhérent au pâturage : Les cycles et les décisions de traitement
Christophe LEFÈVRE, AuteurEn ce qui concerne le parasitisme inhérent au pâturage, la compréhension du cycle des parasites et des réactions de l'animal permet d'envisager des stratégies de prévention. Hubert Hiron, vétérinaire au GIE Zone Verte, a présenté à des éleveurs en formation différents éléments de compréhension : - Les cycles des parasites ; - Les strongles : strongles de la caillette, strongles respiratoires, pas de solution préventive universelle, décider d'un traitement, les traitements en bio ; - Grande douve : signes cliniques variables, deux types de traitements (produits vermicides, produits phyto/aroma vermifuges) ; - Paramphistome : traitement du paramphistome ; - Coccidiose : les symptômes, traitement, prévention.
Tour d'horizon des travaux en cours (Dossier : Santé des élevages biologiques)
Cet article fait le point sur différents travaux de recherche en cours au niveau de la santé animale. S'appuyant sur des compétences transversales et fondamentales, les travaux portent sur différents thèmes : l'Inra et l'ENV de Toulouse travaillent sur les effets des plantes riches en tannins sur les strongles gastro-intestinaux. Les résultats du projet européen Core-Pig seront présentés lors d'un séminaire en Bretagne en décembre 2010. Un autre travail de recherche en cours porte sur la gestion raisonnée du parasitisme en élevage ovin biologique. Et enfin, Agrobio Bretagne a conduit une expérimentation sur les soins des mammites par des injections intra-mammaires d'huiles essentielles.