Thésaurus
Documents disponibles dans cette catégorie (272)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
Le soutien à l'agriculture biologique
La Cour des comptes se penche, dans ce rapport, sur la politique publique française liée à lagriculture biologique (programme Ambition Bio, dispositifs de soutien) en lien avec les objectifs des programmes depuis 2010. Le premier chapitre, « Lagriculture biologique au défi du changement déchelle », se conclut sur le constat que la littérature scientifique reconnaît à la bio de nombreux bénéfices sanitaires et environnementaux : sur la qualité de leau et des sols, sur lamélioration du bien-être animal, sur la création demplois et avec un impact plutôt favorable sur le climat. Concernant le marché, le rapport relève que, au terme dune décennie de forte croissance de lagriculture biologique, des turbulences apparaissent sur certains marchés. Au-delà de leffet conjoncture qui fait suite à lenvol des ventes bio en 2020, des fragilités sont relevées : risques sur les prix avec le développement des ventes en GMS, manque de communication auprès des consommateurs et structuration des filières insuffisante, notamment en céréales. La Cour des comptes estime que la politique de soutien na pas permis datteindre les objectifs fixés ; que les dispositifs daides à la production sont insuffisamment dotés, tiennent peu compte des externalités de la bio et présentent des difficultés majeures de mise en uvre. Elle relève aussi les ambiguïtés de la certification environnementale et de laffichage qui lui est lié aux dépens de la bio, en mettant en avant les limites de la HVE. Les moyens consacrés à la promotion et à la recherche en AB lui semblent limités, ainsi que les produits bio en restauration collective publique. Au final, la Cour des comptes recommande dinformer les citoyens et les consommateurs sur limpact environnemental et sanitaire de l'AB ; de réorienter les soutiens publics à lagriculture au profit de la filière bio ; de favoriser la création de valeur au sein de la filière bio (loi Egalim, Fonds Avenir Bio et lancement dune mission prospective sur la contribution de lAB à lautonomie agroalimentaire française et européenne, ainsi que sur les moyens de la renforcer).
Approche technico-économique des céréales bio ; Le bio priorisé par les consommateurs ; Congrès mondial de la bio en France, une première ! ; Les agriculteurs bio mobilisés
Elodie DE MONDENARD, Auteur ; Pierre GARCIA, Auteur ; C. ROLLE, AuteurQuatre articles sont consacrés à des actualités de la bio en Auvergne-Rhône-Alpes : - Approche technico-économique des céréales bio : Le collectif "Bio Motivés de Limagnes" (GIEE), composé de 12 céréaliers bio, s'est attaché, pendant 3 ans, à construire les premières références technico-économiques sur des systèmes céréaliers bio en Limagnes, avec l'appui de Bio 63 et en partenariat avec l'Afocg 63 ; - Le bio priorisé par les consommateurs : Une enquête OpinionWay pour le Cluster bio Auvergne-Rhône-Alpes sur la perception du label AB par les consommateurs (9-11 juin 2021) montre que, dans cette région, l'attachement au bio se confirme, avec une attention de plus en plus portée aux produits locaux et peu transformés ; - Congrès mondial de la bio en France, une première ! : Cette vingtième édition du Congrès a eu lieu à Rennes, du 6 au 9 septembre 2021, sous le parrainage de Nicolas Hulot ; - Les agriculteurs bio mobilisés : Le 23 juin 2021, des producteurs bio d'Auvergne-Rhône-Alpes ont manifesté pour dénoncer certains arbitrages du ministère de l'Agriculture dans le cadre de la future PAC, dont notamment l'égalité de traitement entre Agriculture Biologique et certification HVE (Haute-Valeur Environnementale).
Deux mains dans la terre
Jacques CAPLAT, Auteur ; Laetitia ROUXEL, Auteur | ARLES CEDEX (Place Nina-Berberova, BP 90038, 13 633, FRANCE) : ÉDITIONS ACTES SUD | 2021Cette bande dessinée raconte le cheminement de Fred, céréalier conventionnel, qui sinterroge sur ses pratiques, sur le modèle agricole en général et qui, au gré de rencontres, de discussions, de visites de fermes et de suivis de conférences en ligne ou en direct (dont une avec lun des auteurs, Jacques Caplat), évolue avec une prise de conscience qui le conduit à se convertir à lagriculture biologique et à transformer sa ferme (plantation darbres, introduction de moutons, cultures associées ). Après lhistoire illustrée, louvrage se poursuit par une partie, intitulée « Changer, une transition agroécologique », qui décrit les mécanismes de fonctionnement de lagriculture et les freins institutionnels et politiques au développement de lagriculture biologique et qui reprend les principes et les valeurs de la bio en sappuyant sur lhistorique et sur lapproche systémique. Le cas de lélevage est abordé, avec lintérêt de lélevage herbager pour le maintien des prairies qui régénèrent le sol et favorisent une forte biodiversité. Les auteurs stipulent quélever des animaux jusquà leur mort naturelle est possible, mais implique un autre modèle agricole pour que les paysans puissent en vivre.
Dossier : PAC 2014-2020/2021 : Chronique dune mise à nu de lagriculture biologique
Antoine BESNARD, Auteur ; Elsa CHANEL, AuteurFin mai 2021, des paysans et des paysannes ont dénoncé la politique gouvernementale appliquée aux aides bio à travers le hashtag #LaBioAPoil. Le 2 juin 2021, ils étaient 400 agriculteurs bio à manifester à Paris. Ce dossier explique pourquoi le réseau FNAB sest mobilisé au printemps dernier et rappelle les enjeux (pour la bio) de la nouvelle programmation PAC (Politique Agricole Commune). Pour cela, il retrace un historique de lévolution des aides bio, depuis 2014 jusquau printemps 2021, et met en avant leur diminution. Les changements annoncés pour la prochaine PAC (2023-2027) sont illustrés à laide dun schéma. Ce schéma symbolise également les revendications soutenues par la FNAB. Ces revendications portent sur les aides couplées (ex : garder laide veau bio ) ; le soutien à linstallation (ex : augmenter le plafond des aides DJA à 100 000 et lâge plafond à plus de 40 ans ) ; lÉcoRégime (ex : un soutien à la bio supérieur à celui de la HVE) ; laide à la conversion (ex : un budget à la hauteur des objectifs de 20 % des surfaces bio en 2027). Ce dossier revient également sur les différences de chiffres avancés par le réseau FNAB, qui dénonce une baisse de 66 % des aides destinées à la bio, et ceux avancés par le Ministre en charge de lagriculture, qui communique sur une enveloppe en augmentation. Enfin, il explique pourquoi il est anormal que le label HVE, qui est moins contraignant que la bio, soit rémunéré à la même hauteur que lagriculture biologique.
Dossier de presse INRAE Agriculture biologique : vers un changement déchelle
Ce dossier de presse présente les différentes recherches en lien avec lagriculture biologique menées par INRAE (Institut National de Recherche pour l'Agriculture, l'Alimentation et l'Environnement). Après avoir énuméré les 17 dispositifs expérimentaux dINRAE conduits en agriculture biologique, il détaille une trentaine de projets de recherche, ainsi que leurs principaux résultats. Les projets sont classés selon trois thèmes : 1 Du champ à lassiette : santés et qualités à la loupe ; 2 Quelles clés pour les dynamiques de transitions ; 3 A la recherche de la multi-performance de lagriculture biologique. Les thématiques abordées sont variées, par exemple : « Des vers bien pleins... de pesticides ! » ; « La bio, rempart efficace contre les bioagresseurs » ; « Les vertus du régime bio » ; « Du bio et de la diversité chez les maraîchers » ; « Circuits courts : une belle dynamique collective dans les territoires » ; « PAC : il est urgent de passer au vert » ; « Demain, la panne dazote ? » ; « Notation du bio : lACV doit revoir sa copie » ; « LAB fait aussi pousser les emplois »
Dossier : Une santé, une planète
Gérard FONTY, Auteur ; Christian AMBLARD, Auteur ; Jean-Pierre JOUANY, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier est consacré au concept « One Health » (une seule santé) qui promeut une approche globale de la santé publique, animale et environnementale au niveau local ou planétaire. Loccasion de faire le point sur : - la biodiversité, indispensable à la vie (et sa dégradation catastrophique) ; - lutilisation des pesticides et leurs ravages sur la santé du vivant ; - les impacts de lhyper-industrialisation de lalimentation sur la santé avec lutilisation massive daliments ultra-transformés (déconstruction, voire modification de la matrice alimentaire) entraînant obésité, diabète et la règle des 3 VBLS (Vrai, Végétal, Varié, si possible Bio, Local et/ou de Saison) ; - la mobilisation de mille médecins et scientifiques en faveur de la bio et de lagroécologie face à un enjeu majeur de santé publique ; - lagriculture du futur, mobilisant les communautés microbiennes, auxiliaires indispensables à la bonne croissance et à la santé des plantes et beaucoup plus présentes avec les variétés anciennes qu'avec les variétés récentes ; - le concept « One Health » et ses limites (selon lauteur, il ne sattaque pas au fond du problème, à savoir les déséquilibres créés par lhomme ; ne bouscule pas les systèmes dominants ; fait référence à une santé défensive gérée essentiellement avec des produits allopathiques et des vaccins ). Lauteur propose un autre concept : un seul monde vivant : un regard global sur le vivant et linterdépendance des espèces animales et végétales.
Entités et politiques publiques : Accompagner la transition agroécologique
Le secteur agricole doit sorienter vers une transition agroécologique destinée à réduire la consommation des ressources naturelles et à sadapter aux effets du changement climatique, tout en préservant sa compétitivité et la rentabilité des exploitations. Elle remet donc en cause le modèle agricole prévalant depuis les années 1960 dans notre pays. À l'échelle de lUnion Européenne, la politique agricole commune (PAC) prend mieux en compte lenvironnement depuis 2015, sans pour autant obtenir les résultats escomptés. La nouvelle PAC, dont les principes ont été définis en juin 2021, représente une véritable occasion pour soutenir une ambition environnementale accrue sur la période 2023 - 2027. Pour cela, il faudrait se donner des moyens suffisants, définis à partir dune évaluation précise des impacts liés à lagriculture et dobjectifs clairs et mesurables. Cest ainsi un ensemble dactions publiques qui doivent être mobilisées pour valoriser des pratiques plus respectueuses de lenvironnement (ex : accès au foncier agricole, gestion des risques, rémunération des services environnementaux ). Ce rapport, réalisé par la Cour des comptes, détaille ces différents éléments. Il est composé de trois parties : 1 - Lapplication de la PAC 2015-2021 en France : des résultats environnementaux éloignés des ambitions initiales ; 2 - Mieux valoriser les pratiques agroenvironnementales dans la déclinaison nationale de la prochaine PAC ; 3 - Mobiliser tous les autres leviers pour favoriser lévolution des systèmes agricoles et la viabilité des exploitations.
Evaluation support study on the CAPs impact on knowledge exchange and advisory activities
Cette étude évalue les impacts de la Politique Agricole Commune (PAC) sur les échanges de connaissances, les activités de conseil et l'innovation en agriculture. Les mesures de développement rural offrent, en effet, un soutien financier direct aux activités de formation et de conseil, ainsi quaux projets innovants menés par les groupes opérationnels du PEI-AGRI. Par ailleurs, plusieurs instruments de la PAC, tels que le réseau européen PEI-AGRI, le système de conseil agricole (FAS) et les réseaux ruraux nationaux et régionaux, favorisent directement les activités d'échanges de connaissances, de conseil et les innovations. D'autres mesures de développement rural, telles que les mesures agroenvironnementales et climatiques, ou la mesure d'investissement, contribuent également, directement ou indirectement, à ces activités d'échanges de connaissances et de conseil. De plus, dans le secteur vitivinicole, une mesure de soutien spécifique est consacrée à l'innovation. Cette étude examine ces activités soutenues par la PAC dans les 28 États membres de l'Union européenne, et détaille plus amplement les cas de huit États membres, dont la France.
HVE : lillusion de la transition
Claire GARROT, Auteur ; Sophie CHAPELLE, Auteur ; Cécile CLAVEIROLE, Auteur ; ET AL., AuteurDans ce dossier, la Confédération paysanne critique le label HVE (Haute Valeur Environnementale) quelle estime trop laxiste. Pour elle, ce label ne protégerait ni le consommateur, ni lenvironnement, et risque de monopoliser des aides au détriment du financement de pratiques plus écologiques et sociales. A laide dexemples théoriques, détudes de cas et de témoignages (de producteurs, de France Nature Environnement, de représentants de syndicats agricoles ), ce dossier explique en quoi consiste réellement cette certification, ainsi que les impacts en matière de politique agricole.
Michel Reynaud, vice-président dEcocert : « Agir ensemble à tous les niveaux »
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurDans cette interview, Michel Reynaud revient sur lédition 2021 dOWC (Congrès Mondial de la Bio), qui sest tenu pour la première fois en France, du 6 au 10 septembre, à Rennes. Impliqué dans le développement de lagriculture biologique depuis plus de trente ans et membre du comité dorganisation de cet évènement, il en expose les enjeux. Egalement membre du bureau dIFOAM Organics Europe, il revient sur le rôle de la fédération auprès des différentes instances européennes (Commission, Conseil, Parlement) afin de soutenir le développement de lagriculture biologique. Enfin, il fait un point sur les enjeux agricoles à venir, ainsi que sur les impacts de la prochaine PAC sur le développement dune agriculture durable, et plus particulièrement sur le développement de lagriculture biologique. Cet article est accompagné de deux encarts : le premier explique pourquoi, selon Michel Reynaud (également vice-président dEcocert), certains aspects de la nouvelle réglementation bio nont pas été assez creusés ; le second est réservé à la première journée européenne de la bio, qui a eu lieu le 23 septembre 2021.
Organic in Europe: Prospects & developments for organic in national cap strategic plans
Dans le cadre de ses stratégies "Farm to Fork" (De la ferme à la fourchette) et "Biodiversity", l'Union Européenne s'est fixé un objectif de 25 % de terres cultivées en agriculture biologique à l'horizon 2030. Chacun des pays membres doit contribuer à l'atteinte de cet objectif, notamment via la mise en uvre de plans stratégiques nationaux de la PAC. Dans ce rapport, IFOAM Organics Europe présente, tout d'abord, un état des lieux de l'agriculture biologique dans les 27 pays concernés, à travers des indicateurs-clés. Puis, la part des budgets nationaux de la PAC que chaque État devrait dédier au développement de l'agriculture biologique est présentée. Globalement, selon IFOAM Organics Europe, il serait nécessaire que l'Union européenne consacre 3 à 5 fois le montant actuel du budget de la PAC dédié à la conversion et au maintien de l'agriculture biologique à partir de 2023. En fonction de leur objectif national potentiel, du niveau de référence et des taux de paiement, certains États membres devraient consacrer jusqu'à 10 fois plus de budget national aux mesures de soutien à l'agriculture biologique.
Plan daction : Rapprocher la bio des citoyens
Tomas GARCÍA AZCÁRATE, AuteurLa Commission européenne a présenté, le 25 mars 2021, le nouveau plan daction pour lagriculture biologique de lUnion européenne (UE). Ce plan daction a pour objectif « de promouvoir la production et la consommation de produits biologiques, datteindre 25 % de terres agricoles dédiées à lagriculture biologique dici 2030 et daugmenter considérablement laquaculture biologique ». Il est composé de 23 actions structurées autour de trois axes : stimuler la consommation, augmenter la production et améliorer la durabilité du secteur. Actuellement, environ 8,5 % de la superficie agricole de lUE est consacrée à la bio et, selon les tendances actuelles, elle atteindrait 15 à 18 % dici 2030. Ce plan propose ainsi divers outils pour donner une nouvelle impulsion et atteindre les objectifs annoncés. Il sappuie d'abord sur la PAC (Politique Agricole Commune), mais également sur dautres leviers, comme, par exemple, le financement de campagnes de promotion des produits biologiques par la Commission européenne.
Quel Plan Stratégique National pour la PAC 2023-2027 en France ?
La Politique Agricole Commune (PAC) est réformée environ tous les sept ans. A chaque réforme, les négociations sont longues et complexes. 2021 a marqué laboutissement de quatre années de négociations menées aux échelles européenne, nationale, mais également régionale dans le cas français. Depuis 2018, lassociation Pour une autre PAC, qui regroupe différentes organisations paysannes, de protection de lenvironnement, du bien-être animal, de solidarité internationale, de citoyens et de consommateurs, a participé à ces négociations en tant que partie prenante consultée par le ministère de lAgriculture et de lAlimentation pour lélaboration du Plan Stratégique National (PSN). Ce document présente les propositions portées par lassociation Pour une autre PAC auprès des décideurs politiques durant toute la séquence de consultation sur le PSN. Ces propositions portent à la fois sur la conditionnalité des aides (conditionnalité environnementale, sociale et de bien-être animal), sur les mesures du premier pilier (paiement de base, paiement redistributif, éco-régimes, aides couplées ) et sur celles du second pilier (transfert de crédit du premier vers le second pilier, ICHN, AB, MAEC, aide à linstallation ). Ces propositions sont mises en regard avec les arbitrages pris par le ministère de lAgriculture et de lAlimentation, ce qui permet de fournir un bilan assez complet de cette période de négociation.
Réduction des pesticides en France : Pourquoi un tel échec ?
Caroline FARALDO, Auteur ; Héloïse BERNARD, Auteur ; Amandine LEBRETON, Auteur ; ET AL., Auteur | BOULOGNE-BILLANCOURT (6 Rue de l'Est, 92 100, FRANCE) : FONDATION POUR LA NATURE ET L'HOMME (FNH) | 2021La France ambitionne de réduire ses usages de pesticides de 50 % à horizon 2025. Pourtant, le recours à ces produits a augmenté de 25 % en 10 ans. Afin de comprendre les raisons de cette situation, le Think Tank de la Fondation Nicolas Hulot sest intéressé aux financements publics et privés perçus par les acteurs du milieu agricole et alimentaire durant les dix dernières années (2008-2018). Lobjectif étant de répondre aux questions suivantes : quels sont-ils ? Où vont-ils ? Servent-ils vraiment à accompagner les agriculteurs vers la réduction des pesticides ? La Fondation Nicolas Hulot a ainsi travaillé, durant un an, avec le Bureau dAnalyse Sociétale pour une Information Citoyenne (BASIC), afin de dresser un panorama de ces financements, publics et privés. Il en ressort que les acteurs de lalimentation perçoivent, chaque année, 23,2 milliards deuros de fonds publics, dont des financements publics (ex : la PAC) et des dispositifs dallègements fiscaux. Si 11 % de ces financements ont pour intention de répondre à lobjectif de réduction des pesticides, seul 1 % contribue véritablement à cette réduction. Concernant les financements privés, principalement issus de banques et de coopératives agricoles, ils sont évalués à 19,5 milliards deuros par an. Ces derniers nont pas dimpact sur la réduction des pesticides et alimentent in fine le statu quo. Cette étude révèle également que laugmentation de lutilisation des pesticides est surtout liée à une frange minoritaire dagriculteurs, qui en utilise toujours plus. Parallèlement, les exploitations les moins utilisatrices réduisent encore leur utilisation. Une dualisation de lagriculture française est en cours. Ce rapport détaille plus amplement ces résultats et apporte des perspectives pour réduire de manière plus importante lutilisation des pesticides.
Spécial PAC 2021
Vincent HOUBEN, Auteur ; Cécile BROUILLARD, AuteurLe Conseil Régional des Pays de la Loire propose une aide annuelle à la reconnaissance environnementale de lAB à partir de 2021. Ce document fait le point sur les aides accessibles en bio, en 2021, pour les agriculteurs de cette région, sur les conditions spécifiques déligibilité aux mesures, les procédures de télédéclaration pour une nouvelle demande daides bio (conversion ou reconnaissance), ou pour les dossiers en cours, les points de vigilance et sur la compatibilité entre les aides bio et les autres aides.