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Synabio, priorité à la biodiversité !
BIO-LINEAIRES, AuteurPour encourager les entreprises de la filière bio à aller encore plus loin dans la protection de la biodiversité, le Synabio a initié un travail collaboratif avec, entre autres, une dizaine d'entreprises bio (Biolait, Biocoop, Triballat Noyal, etc.), visant à identifier des actions à mettre en place dans les entreprises. A la suite de ce travail, 19 indicateurs de progrès ont été identifiés. Ces indicateurs, dont 10 s'adressent aux producteurs et 9 aux transformateurs et distributeurs, vont au-delà du règlement bio européen. Pour accompagner le déploiement de ces indicateurs au sein des entreprises, le Synabio a organisé, depuis janvier 2021, un programme d'accompagnement destiné à ses membres et à ses partenaires.
AB favorable à la biodiversité ? Premiers résultats dune étude sur blé tendre dhiver
SYMBIOSE, AuteurLUMR Ecobio de Rennes 1 et lINRAE ont récemment publié les premiers résultats dune étude initiée en 2019 et comparant la biodiversité présente sur des parcelles de blé tendre dhiver conduites en agriculture biologique (21 parcelles) et en agriculture conventionnelle (21 parcelles). Ces parcelles sont situées au sud de lIlle-et-Vilaine. Les premiers résultats, encore partiels, sont favorables à lagriculture biologique sur plusieurs indicateurs : 1 - une diversité plus importante de la flore adventice en bio ; 2 une plus grande diversité des microorganismes du sol en bio ; 3 une abondance légèrement plus faible en maladies et pucerons dans les parcelles bio (résultats à pondérer par la faible pression en pucerons en 2019) ; 4 un nombre de champignons jouant un rôle important dans la nutrition et la défense du blé un peu plus important dans les parcelles bio. Le projet se poursuit encore sur deux années et va chercher à mieux comprendre le fonctionnement écologique des parcelles et à faire le lien avec la performance des cultures.
Déclaration de lOMM sur létat du climat mondial en 2019
Cette publication marque le 25ème anniversaire de la déclaration de lOrganisation Météorologique Mondiale (WMO - World Meteorological Organization) sur létat et lévolution du climat à l'échelle mondiale. Elle est le fruit danalyses internationales destinées à rendre compte des variations interannuelles du climat et de son évolution sur le long terme. Ce rapport commence par quantifier les évolutions des principaux indicateurs climatiques en 2019 : température, gaz à effet de serre et ozone, évolution de différents facteurs mesurés dans les océans et dans la cryosphère Il détaille ensuite les principaux aléas climatiques qui ont sévi durant cette année (vagues de chaleur et de froid, inondations, cyclones, tempêtes, vents violents, sécheresses, incendies ), en expliquant leurs causes, leurs intensités et en présentant que les zones géographiques quils ont frappées. Le rapport dépeint également les différents risques et impacts que ces évolutions peuvent engendrer sur la santé humaine et la sécurité alimentaire des pays. Enfin, une étude de cas est détaillée : celle des chocs climatiques extrêmes qui ont sévi en 2019 dans la région de la corne de lAfrique (Éthiopie, Kenya, Somalie et Ouganda) et qui ont entraîné une dégradation de la sécurité alimentaire et dimportants déplacements de population.
Good agricultural practice in irrigation management
L'eau est essentielle à la survie et à la croissance des végétaux. Toutefois, dans de nombreuses régions du monde, elle devient une ressource de plus en plus limitée. Actuellement, l'agriculture est le secteur qui consomme le plus deau : près de 70% des prélèvements effectués dans le monde. Durant le XXème siècle, ces prélèvements ont augmenté deux fois plus que le taux de croissance de la population. Cette forte croissance sexplique en partie par le développement de l'agriculture irriguée. Le changement climatique et la croissance rapide de la population mondiale intensifient la pression sur cette ressource. L'agriculture est invitée à appliquer toutes les mesures possibles pour minimiser les gaspillages en eau et pour maximiser l'efficience de son l'utilisation. Ce guide a pour objectif daider les agriculteurs et les conseillers agricoles à mettre en place une gestion durable de l'eau. Il détaille plusieurs indicateurs utiles pour quantifier les entrées et sorties deau dans un sol (réserve utile, réserve en eau facilement utilisable, évapotranspiration ). Il apporte aussi une méthodologie pour calculer la réserve utile dun sol et pour calculer les besoins en eau des cultures. Les différents types de systèmes dirrigation sont ensuite détaillés et comparés. Enfin, des conseils sont apportés afin de mettre en place une irrigation intelligente face au changement climatique.
Guide pratique sur la biodiversité dans les fermes bio : Fiches techniques ; Gestion ; Aménagement ; Indicateur
LPO ALSACE, Auteur ; BIO EN GRAND EST, Auteur | LAXOU (Site de Laxou, Espace Picardie - Les Provinces, 54 520, FRANCE) : BIO EN GRAND EST | 2020Ce guide pratique a été réalisé dans le cadre de lappel à projets Trame Verte et Bleue Grand Est, avec l'appui de la LPO Alsace. Suite à un travail de mise en place dactions sur des fermes bio, des fiches techniques récapitulent les principales préconisations destinées à favoriser la biodiversité en agriculture bio. Les fiches sont classées en 3 chapitres : Gestion (amélioration de lexistant) ; Aménagement (création de continuités écologiques et/ou de milieux favorables) ; Indicateur (suivi de limpact des améliorations de gestion/daménagement). Chaque chapitre sorganise en plusieurs fiches thématiques. Les agriculteurs sont ainsi incités et guidés dans la mise en place de : haies, nichoirs, prairies, zones refuge, etc., et dans le suivi des impacts de ces actions.
« Les indicateurs acides gras me confortent dans mes choix techniques »
Véronique BARGAIN, AuteurLaurent Le Pape, éleveur de vaches laitières bio dans le Finistère, en vêlages groupés, a rejoint un groupe pilote qui a testé de nouveaux indicateurs proposés par BCEL Ouest. Grâce à la spectrométrie moyen infrarouge du lait, les acides gras sont analysés et 3 indicateurs sont relevés : l'amaigrissement des vaches, l'équilibre fermentaire du rumen et l'efficacité de la ration. Ils permettent, par exemple, de révéler un gaspillage énergétique dans lalimentation hivernale.
Indicateurs de progrès en faveur de la biodiversité pour le secteur bio
La préservation et la régénération de la biodiversité représentent un enjeu majeur pour pouvoir assurer la sécurité alimentaire mondiale. Les chiffres relatifs à lérosion de la biodiversité sont alarmants : les populations dinsectes ont, par exemple, diminué de 80% en Europe en 30 ans. Cet effondrement nous prive peu à peu de services écosystémiques (pollinisation, lutte contre les ravageurs...) et remet en cause la pérennité de nos systèmes de production. Lagriculture biologique se présente comme une base solide pour préserver la biodiversité, car elle intègre le respect du vivant dans son cahier des charges. Les différents travaux comparant leffet des pratiques bio et conventionnelles sur la biodiversité montrent que les systèmes bio présentent davantage de biodiversité, tant en matière dabondance (nombre dindividus) que de diversité (nombre despèces). Néanmoins, face à lurgence de la situation, le Synabio (Syndicat des Entreprises Bio) a jugé quil était important de continuer à faire progresser les pratiques des producteurs bio au-delà des exigences du règlement bio européen. Lobjectif de ce document est de proposer un panel dindicateurs traduisant des pratiques favorables à la biodiversité. Dans un premier temps, il présente une série dindicateurs de progrès pour les productions agricoles biologiques (ex : infrastructures agro-écologiques, taille des parcelles, rotations et diversité des assolements ). Il propose ensuite une autre série dindicateurs de progrès à destination des transformateurs et des distributeurs bio (ex : formation des équipes, cartographie des filières à risque, intégration de critères de biodiversité dans les cahiers des charges filières ). En annexe, il détaille également dautres points de vigilance à prendre en compte en bio (pesticides, autonomie protéique et irrigation).
Intérêts et limites de lAnalyse de Cycle de Vie pour fournir une information environnementale sur les produits de lélevage herbivore
Armelle GAC, Auteur ; Jean-Baptiste DOLLE, Auteur ; André LE GALL, Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2020Sujet dactualité aujourdhui, laffichage environnemental sur les produits agricoles sous-entend de fournir aux consommateurs, et à la société en général, des informations les plus justes possible et compréhensibles pour permettre des décisions éclairées. Ce sujet est dautant plus sensible en élevage que ce dernier est plus souvent perçu du point de vue de ses impacts négatifs (ex. pollution) que de ses atouts potentiels (captage du carbone ou ouverture des paysages, par exemple). Actuellement, cest lAnalyse de Cycle de Vie (ACV) qui est utilisée pour fournir des informations environnementales. Or, malgré ses apports (ex. un cadre conceptuel pour une approche globale et multicritère), elle a des limites, notamment en matière de méthodologie (ex. non prise en compte du stockage du carbone, de loccupation des surfaces ou de la biodiversité) ou dindicateurs (plus axés sur les impacts que sur les services, ou encore exprimés en impacts par kg produits et plus favorables aux systèmes intensifs). Ces éléments font que lACV présente des limites pour réaliser lévaluation environnementale des systèmes délevage, en particulier herbivores, ou encore des systèmes agro-écologiques ou en AB. La recherche doit permettre lamélioration de lACV, mais il reste nécessaire de « coupler les approches, impacts et services, pour fournir une image complète des interactions de lélevage avec lenvironnement ». De plus, il faut veiller à rendre « les indicateurs intelligibles et utiles aux acteurs », quils soient agriculteurs, pouvoirs publics ou consommateurs. Le travail de la recherche et du développement doit donc se poursuivre, en combinant les approches méthodologiques, ainsi que les disciplines (écologie, agronomie..., mais aussi marketing et communication).
Interprofession : Des outils pour montrer la durabilité de lélevage ovin
Lara BERTHELOT, AuteurLa filière ovine (lait et viande) sest engagée, depuis 2017/2018, dans un plan ambitieux pour : i) se doter doutils pour mesurer limpact environnemental des pratiques de ses producteurs ; ii) établir des plans dactions, basés sur des objectifs chiffrés réalisables, pour améliorer ces pratiques. En effet, la filière souhaite voir se développer plus de pratiques agroécologiques, synonymes de systèmes de production durables, répondant à lenjeu du changement climatique, aux attentes sociétales, mais aussi viables et vivables pour les producteurs. Cela permettra, à terme, à la filière, de communiquer sur les bonnes pratiques environnementales des éleveurs ovins français et éventuellement dintégrer des programmes visant à la rémunération des pratiques vertueuses, comme la compensation Carbone.
Synthèse 2020 : Diagnostics Biodiversité en Lot-et-Garonne
Séverine CHASTAING, Auteur ; Hélène ROUFFAUD, Auteur ; Mérédith FALCHETTO, Auteur ; ET AL., Auteur | AGEN CEDEX (271 Rue de Péchabout, 47 008, FRANCE) : CHAMBRE D'AGRICULTURE DE LOT-ET-GARONNE | 2020Ce document, réalisé par la Chambre d'agriculture de Lot-et-Garonne, présente un outil de diagnostic permettant de mesurer, à un instant donné, la biodiversité dune parcelle ou dun groupe de parcelles, au regard des pratiques agricoles et de relevés spécifiques de la faune et de la flore. Les résultats obtenus avec cet outil, en 2020, sur des parcelles situées dans le Lot-et-Garonne sont fournis. Les données nécessaires pour ce diagnostic sont obtenues via une enquête auprès de lagriculteur (pour connaître ses pratiques), une étude préalable du parcellaire (via les déclarations PAC), ainsi que des mesures au champ. Loutil de diagnostic, reposant sur un classeur Excel, traduit ces données en graphiques explicites pour les agriculteurs. Il produit également un score global reflétant la performance de lexploitation en matière de biodiversité. En 2020, cet outil a été testé sur douze parcelles (six en grandes cultures et six en arboriculture) appartenant à différents agriculteurs du Lot-et-Garonne. Certaines de ces parcelles sont conduites en bio. Les principaux résultats obtenus sont présentés et discutés. Ces diagnostics ont permis de mettre en avant les points forts et les points faibles de cet outil et didentifier des axes damélioration.
The World of Organic Agriculture : Statistics and Emerging Trends 2020
Helga WILLER, Auteur ; Bernhard SCHLATTER, Auteur ; Jan TRAVNICEK, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2020Cette 21ème édition de létude "The World of Organic Agriculture", réalisée par le FiBL et IFOAM Organics International, réactualise les données statistiques mondiales sur l'AB et offre une synthèse complète du développement de l'agriculture biologique dans le monde, en présentant des données chiffrées par grandes aires géographiques : Afrique, Asie, Europe, Méditerranée, Amérique latine et Caraïbes, Amérique du Nord et Océanie. Elle sappuie pour cela sur les données de 186 pays durant lannée 2018. 2018 a été une nouvelle année record pour lagriculture biologique mondiale. La surface agricole biologique a augmenté de deux millions dhectares pour atteindre 71,5 millions d'hectares. Les surfaces totales sont de 36 millions d'hectares pour l'Océanie ; 15,6 millions d'hectares pour l'Europe ; 8 millions d'hectares pour l'Amérique Latine ; 6,5 millions d'hectares pour l'Asie ; 3,3 millions d'hectares pour l'Amérique du Nord et 2 millions d'hectares pour l'Afrique. Les ventes du commerce de détail de produits bio ont, elles aussi, continué leur croissance pour atteindre un nouveau record. Cette enquête annuelle montre ainsi que la tendance positive de ces dernières années se poursuit.
Vers la résilience alimentaire : Faire face aux menaces globales à léchelle des territoires
Ce rapport est le fruit dun an et demi de recherches menées par lassociation Les Greniers dAbondance, en partenariat avec de nombreux scientifiques, experts et acteurs du terrain. Il expose les vulnérabilités du système alimentaire contemporain face à différentes crises systémiques : changement climatique, épuisement des ressources énergétiques et minières, effondrement de la biodiversité, dégradation et artificialisation des sols Après avoir effectué un état des lieux détaillé de ces menaces vis-à-vis de nos systèmes alimentaires, ce rapport propose une liste dindicateurs et doutils pour diagnostiquer la résilience alimentaire dun territoire. Afin quune collectivité puisse augmenter la résilience de son système alimentaire, onze leviers dactions sont ensuite détaillés : augmenter la population agricole, préserver les terres agricoles, favoriser lautonomie technique et énergétique des fermes, diversifier les variétés cultivées et développer lautonomie en semences, évoluer vers une agriculture nourricière, généraliser lagroécologie Ces leviers dactions ont été réfléchis de manière pragmatique et pour quils soient réalisables par les collectivités, en prenant en compte leurs compétences réglementaires, ainsi que leurs contraintes politiques et budgétaires. Ces leviers sont illustrés à laide dexemples concrets de projets innovants déjà mis en uvre en France et dans dautres pays. Enfin, des conseils méthodologiques sont apportés pour structurer, animer et financer un projet de résilience alimentaire territorial.
Adapter ses pratiques au changement climatique dans le Massif Central
Elsa EBRARD, Auteur ; Marie TISSOT, AuteurPour répondre à un besoin doutils et de références pour accompagner les agriculteurs au changement climatique, le projet AP3C, porté par le SIDAM (Service InterDépartemental pour lAnimation du Massif Central) et regroupant 11 Chambres dagriculture et lIDELE, est né en 2015. Il combine une triple expertise climatique, agronomique et systémique, à léchelle du Massif Central. Dans ce cadre, un ensemble de projections à léchelon local et à l'horizon 2050 est réalisé. Les premiers résultats montrent une forte dégradation du bilan hydrique potentiel sur lensemble du Massif Central, une hausse de la température moyenne annuelle (de 0,35 à 0,40°C tous les 10 ans), un maintien du cumul de pluviométrie annuel mais une modification de la distribution des pluies (cumul en baisse au printemps, en hausse à lautomne) et une augmentation de lévapotranspiration potentielle. Afin dadapter les pratiques à ces évolutions climatiques, 30 indicateurs agroclimatiques sont mobilisés pour traduire linformation climatique en information agronomique, répartis en indicateurs généralistes, relatifs à la pousse de lherbe, aux céréales, au maïs, aux dérobées, et à la vigne. Les conclusions dune première phase de projections sont présentées : le cycle de végétation de l'herbe sera plus précoce (et plus court en plaine), avec de fortes chaleurs stoppant la pousse de l'herbe l'été et des températures d'automne favorables ; pour les céréales, la reprise de végétation sera plus précoce avec un risque de gel au printemps et d'échaudage l'été ; et, pour le maïs, son démarrage de végétation sera plus précoce avec un échaudage important en été et un maintien plus tardif à l'automne.
Colloque de restitution du projet OTOVEIL du 4 juin 2019 à Angers (ESA) : Présentations
Catherine EXPERTON, Auteur ; Olivier LINCLAU, Auteur ; Philippe ROUSSEL, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2019Organisé par lITAB en partenariat avec lESA, le colloque de restitution du projet Casdar OTOVEIL (Développer des Outils Techniques et Organisationnels de conseil pour la surVEILlance et la prévention sanitaire dans les élevages biologiques) a eu lieu le 4 juin 2019, à Angers, avec pour thème "Approche globale et équilibre en santé des ruminants bio. Quels outils ? Quels leviers ?". Les présentations ont porté sur : - Un projet pour... ; - Des grilles Panse bêtes pour renforcer la détection précoce des ruptures déquilibre sanitaire des troupeaux de ruminants ; - Diversité dintervenants et de situations de conseil en santé animale : Réflexion sur les outils et démarches de conseil au service dune approche globale de la santé animale ; - Caractériser un troupeau en équilibre sanitaire à partir de données disponibles en élevage ; - Les outils pédagogiques pour lenseignement ; - Conclusion et perspectives...
Dossier : S'adapter au dérèglement climatique
Costie PRUILH, Auteur ; Bernard GRIFFOUL, AuteurLe changement climatique semble bel et bien en marche. Dans ce contexte, les acteurs du monde agricole sont à la recherche d'informations et de solutions. Deux projets, présentés dans ce dossier, ont tenté de simuler les évolutions de plusieurs indicateurs climatiques (températures, pluviométrie, ETP) et agronomiques (rendements...) dans des futurs plus ou moins lointains : Climalait, piloté par l'Institut de lÉlevage, et AP3C, porté par le Sidam. Le premier a travaillé sur les systèmes laitiers de 29 petites zones agricoles de toute la France alors que le second s'est concentré sur le Massif Central. Les principaux résultats des projections réalisées sont présentés. Sur le terrain, les éleveurs se mobilisent déjà pour adapter leurs systèmes. Dans ce dossier, certains éleveurs de vaches laitières partagent leurs pratiques qui consistent essentiellement à augmenter et/ou à diversifier leurs surfaces fourragères. A l'Inra de Lusignan, dans la Vienne, les expérimentations mises en place visent à sécuriser un système très pâturant, par exemple par l'implantation de prairies multi-espèces avec de la chicorée, la mise en place de cultures fourragères annuelles, la réalisation de stocks sur pied, ou encore la plantation d'arbres fourragers.