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Prévision de la valeur nutritive des prairies permanentes à partir des caractéristiques de la végétation : Etude d'un réseau de parcelles d'agriculteurs, et d'une expérimentation en milieu contrôlé dans le Massif Central
Marie GIRAULT, Auteur ; Anne FARRUGIA, Maître de stage ; Donato ANDUEZA, Maître de stage | LEMPDES (Site de Marmilhat, BP 35, 63 370, FRANCE) : ENITA CLERMONT | 2009Ce mémoire a été réalisé dans le cadre de la Licence Professionnelle Agriculture Biologique Conseil et Développement. L'auteur a effectué son stage dans l'équipe RAPA (Relation Animal Plante et Aliment) au sein de l'URH (Unité de Recherche sur les Herbivores) de l'INRA. Son étude a porté sur les prairies permanentes. Ces dernières ont plusieurs rôles tant agronomique que zootechnique ou encore écologique. Elles tiennent en particulier une place importante pour le maintien de la biodiversité. Outre leurs intérêts environnementaux, elles constituent la principale ressource fourragère des élevages. Mais, la grande variabilité de ces prairies rend difficile leur étude. Cette variabilité est due au mélange intime d'espèces qui les composent, ainsi qu'au stade phénologique ou morphologique de ces dernières. Tous ces facteurs influencent la valeur nutritive des prairies. Le but de cette étude est de déterminer les éventuels indicateurs de la végétation qui permettraient de prévoir la valeur nutritive des prairies permanentes et son évolution. Pour cela, les auteurs de l'étude se sont appuyés sur deux expérimentations : la 1ère conduite en milieu contrôlé à l'INRA de Theix, et la 2ème sur un réseau de parcelles d'agriculteurs du Massif Central. Par ailleurs, pour évaluer la valeur nutritive, les auteurs ont utilisé la mesure de la digestibilité, de la MAT, de l'ADF (cellulose et lignine) et du NDF (parois peu ou pas digestibles). Pour caractériser la végétation, plusieurs indicateurs ont été utilisés : la composition botanique, morphologique et phénologique des prairies, ainsi que leur type fonctionnel. Les auteurs ont étudié la valeur nutritive en fonction de ces indicateurs et ont établi des relations entre ces derniers et la valeur nutritive de ces fourrages. Ils ont ainsi mis en évidence que le stade phénologique et le type fonctionnel sont les meilleurs descripteurs et indicateurs de l'évolution de cette valeur nutritive, le type fonctionnel représentant des groupes d'espèces présents ayant des fonctions similaires et des caractéristiques biologiques communes. Ont été proposées des méthodes d'estimation de ces indicateurs utilisables par les techniciens directement sur les parcelles.
Protection phytosanitaire et biodiversité en agriculture biologique. Le cas des vergers de pommiers
Benoït SAUPHANOR, Auteur ; Sylvaine SIMON, Auteur ; Catherine BOISNEAU, Auteur ; ET AL.Le volume 4 de la Revue Innovations Agronomiques de l'INRA est spécialement dédié à l'agriculture biologique. Il présente des communications sélectionnées parmi les exposés et posters du colloque Dinabio organisé en mai 2008 à Montpellier. Ce document est une de ces communications. La protection des vergers nécessite de nombreux traitements antiparasitaires, quel que soit le cahier des charges. L'agriculture biologique (AB) utilise des fongicides minéraux et des insecticides d'origine végétale, microbiologiques ou dérivés ; l'arboriculture conventionnelle a essentiellement recours à la chimie de synthèse. Evalués au moyen d'indicateurs synthétiques, ces différents programmes de protection ne se distinguent pas fondamentalement en termes d'impacts environnementaux. Les observations biologiques directes dans le verger et dans son environnement immédiat indiquent cependant un effet de l'AB moindre que celui du conventionnel sur les lombrics, les communautés aviaires, et sur l'abondance globale des arthropodes. Des réponses opposées sont enregistrées pour les hyménoptères parasitoïdes et les acariens prédateurs, sensibles aux applications répétées de fongicides minéraux contre la tavelure. Peu diversifiés, les insecticides biologiques dont les modes d'action s'apparentent souvent à ceux des molécules de synthèse sont fréquemment répétés, donc sujets à l'acquisition de résistances par les ravageurs cibles. Si la préservation de la biodiversité n'est pas acquise par le simple respect du cahier des charges AB, elle semble bien prise en compte par les arboriculteurs biologiques, conscients de son utilité pour la limitation des infestations parasitaires.
Quoi de neuf du côté des analyses de cycle de vie dans l'agriculture et l'alimentation ? : VIème Conférence internationale Life Cycle Assessment in Food, Zürich, du 12 au 14 novembre 2008
Barbara REDLINGSHÖFER, Auteur ; Hayo VAN DER WERF, AuteurLa sixième session de la conférence scientifique internationale Life Cycle Assessment in Food (LCA Food), qui intervient sur la méthode des analyses de cycle de vie (ACV), a eu lieu en novembre 2008 à Zurich. Ce compte-rendu présente différentes informations issues de la conférence. Les interventions concernaient notamment : les impacts environnementaux des ufs biologiques ; ceux des produits viande et lait consommés en Europe ; les choix méthodologiques ; les nouvelles avancées concernant les indicateurs de consommation d'espace, d'eau et de biodiversité ; l'intégration d'indicateurs socio-économiques ; la place de l'ACV dans l'évaluation générale du caractère durable d'un produit et dans les prises de décision
Repères : 10 indicateurs clés de l'environnement (Edition 2009)
COMMISSARIAT GENERAL AU DEVELOPPEMENT DURABLE, Auteur | LA DEFENSE CEDEX (Service des données et études statistiques - Sous-direction de linformation environnementale, Tour Séquoia, 92 055, FRANCE) : MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE ET SOLIDAIRE - COMMISSARIAT GÉNÉRAL AU DÉVELOPPEMENT DURABLE | 2009Les 10 indicateurs clés de l'environnement (qui réfèrent à des données statistiques) portent sur l'air, l'eau, la biodiversité, le territoire, les ressources, l'effet de serre, l'énergie, les défenses, l'opinion (préoccupations des Français quant à la dégradation de l'environnement).
Le Cluedo des prairies ou comment vérifier l'efficacité d'un système fourrager
Cette fiche technique propose une méthode simple pour aider un agriculteur à équilibrer son système fourrager. Dans un premier temps, il s'agit de faire le point sur le bilan fourrager, puis sur les rendements moyens par mode de récolte. Il faut ensuite détailler la conduite des surfaces (chargement, déprimage, mode de pâturage, durée d'un tour de pâturage, etc). En dernier lieu, l'auteur propose de faire un diagnostic prairial en allant sur le terrain et en observant les différents indices (densité de couvert végétal, présence de mauvaises herbes, milieu, relevé de plantes indicatrices ).
Comment les agriculteurs biologiques limitent les pollutions de l'eau
Cet article est extrait d'une plaquette d'information intitulée " L'agriculture biologique : un outil efficace et économe pour protéger les ressources en eau " réalisé par différents acteurs de l'agriculture biologique en France. Après avoir exposé des données chiffrées sur la pollution des eaux par les produits phytosanitaires et les nitrates en France, l'article rappelle les prescriptions du cahier des charges de l'agriculture biologique en lien avec la qualité de l'eau : -gestion de la fertilité des sols sans engrais chimique de synthèse ; -protection des cultures sans produits phytosanitaires de synthèse ; -pratiques alternatives à mettre en uvre. Les diagnostics agro-environnementaux réalisés sur un réseau de fermes bio représentatives sont ainsi très positifs et les résultats globalement meilleurs que ceux obtenus sur les fermes conventionnelles. L'approche globale, à l'échelle du système de production, est considérée comme un élément clé pour la protection de l'eau. Elle se traduit en pratique par : -des rotations longues et diversifiées (succession de plantes à enracinements différents, alternance de culture d'hiver et de printemps, alternance de familles végétales) ; -un chargement modéré ; -l'intégration d'importantes surfaces en herbe ; -le maintien ou la plantation de haies, bandes enherbées ou fleuries ; -la gestion de la fertilité du sol. Des pratiques complémentaires permettent de réduire les quantités de nitrates et de pesticides dans l'eau, soit respectivement : -des apports d'azote modérés et l'implantation de cultures intermédiaires ; -le choix de variétés naturellement résistantes et adaptées au milieu ainsi que le désherbage mécanique, thermique ou manuel. Des détails sont ensuite donnés pour deux exemples : -les grandes cultures ; -l'élevage laitier.
L'expertise Microhumus : Une autre technologie pour évaluer la qualité des compost
Le recyclage de quantités croissantes de résidus organiques, issus des activités humaines, peut permettre de pallier, en partie, à l'appauvrissement en matière organique des sols cultivés. Le compostage permet ainsi d'apporter une matière organique stable et humifié bénéfique à leur fertilité. Cependant, les provenances très diverses des résidus organiques rend indispensable l'évaluation de la qualité des compost produits avant utilisation. De nombreuses méthodes chimiques et biologiques d'évaluation existent. Elles cherchent à déterminer la maturité et la stabilité du compost, le nombre et les espèces des populations microbiennes présentes, et enfin les teneurs en éléments fertilisants et indésirables. Cependant, elles transforment, par séchage et broyage, et homogénéisent en général le produit avant de l'analyser et ne permettent pas d'accéder à toutes les micro-niches existantes. L'expertise Microhumus propose elle une évaluation in situ de ces critères, basée sur la localisation par Microscopie Electronique à Transmission et sur la détection par micro-analyse de l'Energie Dispersive des Rayons X. Cette dernière méthode permet de préciser le caractère humifié des matières organiques, l'activité enzymatique et l'état physiologique des microorganismes et enfin l'origine et la biodisponibilité des éléments. Ces données qualitatives, qui renseignent sur l'hétérogénéité du produit, sont ensuite associées et pondérées aux fractions issues du fractionnement granulométrique du compost. Les résultats synthétiques sont exprimés selon trois barèmes établis grâce à l'expérience Microhumus : -Stabilité et maturité ; -Activité microbienne ; -Teneurs relatives en éléments fertilisants et polluants. Des exemples de clichés et de tableaux de résultats obtenus sont donnés. L'ensemble des résultats permet d'établir un bilan et un suivi de l'évolution du produit au niveau de chaque entrant. Il est ainsi possible par exemple de mettre en évidence la récalcitrance d'un produit à la biodégradation et de modifier le processus de compostage et/ou les proportions des entrants.
I-Aménagement : Un indicateur de la qualité écologique des structures non productives
JM. RICARD ; L. GUEGUEN ; Michel JAY ; ET AL.Le CTIFL, en partenariat avec l'Inra, élabore depuis 2004 un indicateur appelé "I-Aménagement" (basé sur une méthode de calcul) qui a pour objectif de fournir aux arboriculteurs et aux techniciens un outil de diagnostic afin d'appréhender les potentialités écologiques (pour l'instant de la faune auxiliaire) de l'agro-système à l'échelle de la parcelle, vis-à-vis de la protection du verger. A partir de données bibliographiques et de dires d'experts, des critères de qualité écologique ont été établis, hiérarchisés et ont permis l'attribution d'une valeur à chaque SNP (structures non productives) : haies, bandes enherbées, chemins, . sur 27 parcelles testées. Un nombre de points écologiques à l'hectare de la parcelle a finalement pu être calculé, puis converti, d'après une courbe de référence, en un indice allant de 0 à 10 (10 correspondant à la situation écologique la plus favorable). Dans l'objectif de valider et d'ajuster la pertinence de l'indicateur, des inventaires faunistiques et des tests sur un réseau d'autres parcelles ont été réalisés.
La méthode IDEA : indicateurs de durabilité des exploitations agricoles
La méthode IDEA est une méthode globale d'évaluation de la durabilité des systèmes agricoles. Largement testée et éprouvée sur le terrain, elle constitue un outil de formation et d'autoévaluation qui montre les faiblesses techniques et les voies de progression possibles. Elle se compose de trois séries d'indicateurs simples et facilement compréhensibles qui caractérisent les systèmes agricoles dans leurs dimensions agro-écologique, socioterritoriale et économique. Depuis sa première publication, son utilisation par de nombreux enseignants, agents de développement et agriculteurs a montré sa pertinence technique et son intérêt pédagogique, aussi bien pour les élèves de l'enseignement agricole que pour les agriculteurs désireux de comprendre et d'évoluer vers plus d'autonomie et plus de durabilité. Cette 3ème édition, actualisée et enrichie de nombreux retours de terrain, permet la compréhension et l'analyse de la durabilité des systèmes agricoles dans la diversité de leurs milieux et de leurs combinaisons techniques.
Systèmes de culture innovants et durables : Quelles méthodes pour les mettre au point et les évaluer ?
R. REAU, Auteur ; T. DORE, Auteur | DIJON CEDEX (26 Boulevard Docteur Petitjean, BP 87999, 21 079, FRANCE) : EDUCAGRI ÉDITIONS | 2008Les systèmes de culture doivent s'adapter à l'évolution des enjeux et des contraintes des filières et des territoires. Comment produire les références nécessaires aux agriculteurs et aux agronomes qui accompagnent ces transformations ? Les travaux réalisés au cours des dix dernières années ont permis de proposer des systèmes de culture innovants mais aussi d'améliorer les méthodes pour produire ces références agronomiques. Cet ouvrage, fondé sur des expériences mêlant chercheurs, enseignants et agents de développement, propose un panorama actuel de ces savoirs et savoir-faire, qui consistent à élaborer des indicateurs de durabilité, concevoir des modes de production innovants à l'échelle de la culture ou de la succession de cultures, ou encore évaluer leurs performances en situations réelles.
Les indicateurs de biodiversité : de l'importance du contexte réglementaire
Les indicateurs de biodiversité permettent de connaître l'évolution de la biodiversité non seulement au sujet de la faune et de la flore sauvages, mais aussi pour les plantes cultivées et les animaux domestiqués. L'élaboration de tels indicateurs fiables est complexe et de nombreux paramètres doivent être pris en compte. Le cadre réglementaire est notamment à considérer. Cet article montre en effet que les résultats d'une étude faite sur l'estimation de la diversité des variétés inscrites au Catalogue français des espèces agricoles cultivées sont en partie discutables si on prend en compte le contexte réglementaire. Ainsi, la validité de certains indicateurs est remise en cause et l'interprétation des données est différente si le contexte réglementaire est considéré.
La méthode IDEA, une nouvelle approche de la gestion
L'article décrit rapidement la méthode IDEA : Indicateurs de Durabilité des Exploitations Agricoles. Ces indicateurs sont de 3 types : socio-territoriaux ; agro-écologiques ; économiques. Un tableau reprend une étude de groupe réalisée à partir des comptabilités 2004. Cette étude compare les résultats économiques des exploitations laitières bio et conventionnelles des départements 44, 49 et 85. On constate que les résultats vont en faveur des systèmes bio.
Observatoire Territorial des Pratiques Agricoles (OTPA) : Caractériser la participation des exploitations agricoles d'un territoire au développement durable : Dictionnaire des indicateurs
Anne GUILLAUMIN, Auteur ; Jean-Pascal HOPQUIN, Auteur ; Philippe DESVIGNES, Auteur ; ET AL. | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2007Ce document, destiné à des techniciens généralistes, présente, sous forme de fiches, des indicateurs utilisables pour décrire les structures des exploitations et les pratiques agricoles ayant un impact sur le développement durable. Chaque indicateur est décrit en présentant son objectif (quelle information sur la contribution au développement durable), la méthode de calcul et l'origine des données, ainsi que des conseils d'interprétation. Les indicateurs sont classés en trois parties : environnement (bilan des minéraux, surface en cultures intermédiaires, surface irriguée, etc.), social (évaluation du bénévolat, appréciation sur la pénibilité du travail, etc.) et économique (EBE/UMO familiale, aides/EBE, agritourisme sur l'exploitation, etc.).
Réflexions sur les critères de choix d'indicateurs de pression phytosanitaire
Trois points semblent à privilégier pour fixer l'échelle de référence d'indicateur phytosanitaire : la signification technico-économique pour l'usager, la mesure du risque pour la santé humaine et l'identification du risque pour l'environnement. L'article vise à dresser un panorama des grands types d'indicateurs existants (poids de matière active, coût et nombre des traitements, classement des produits par dangerosité, barème de la taxe générale sur les activités polluantes).
Adaptation de la méthode IDEA pour l'évaluation de la qualité des rotations en Agriculture Biologique
Yann PITOIS, Auteur ; Jean-François MOAL, Maître de stage ; Jean PETIT, Maître de stage 2006L'objet de ce mémoire est de proposer un indicateur permettant d'évaluer la durabilité agro-écologique des assolements et rotations et qui soit adapté aux systèmes bovins-lait. Il doit discriminer les exploitations entre elles et selon leur mode de production. Une base de données relatives à 20 fermes des Côtes d'Armor en système bovins-lait et suivant quatre modes de production (bio, durable, conventionnel EDE et non référencé) a été utilisée pour identifier des critères constituant le nouvel indicateur. La note obtenue à l'Isc (Indicateur Successions Culturales) sert de référence. Ainsi, la corrélation entre les valeurs Isc de chaque exploitation et des critères potentiels est observée. Si elle est bonne, ces critères sont retenus pour la construction de l'indicateur AR (Assolement-Rotation). Un indicateur AR et ses variantes est proposé. Il semble pertinent car il discrimine les exploitations entre elles et selon leur mode de production.