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Demain, l'arbre au coeur des pratiques agricoles bio vendéennes ? Retours d'expériences de paysans bio vendéens
Marianne DUNCOMBE, AuteurLe paysage agricole n'a cessé d'évoluer depuis le XIXème siècle : remembrements, drainage... Encore aujourd'hui, un nombre conséquent de haies continuent de disparaître. Face à des enjeux de plus en plus importants, notamment liés au changement climatique, quatre agriculteurs bio vendéens se sont tournés vers l'agroforesterie : - Chez Danielle Rabaud : l'agroforesterie pour le bois duvre ; - Au GAEC Ursule : des vaches sous les pommiers ; - Chez Eva Gueret : diversification dans les parcours de volailles avec des arbres fruitiers ; - Des haies primaires chez Yannnick Halloin.
Lélevage paysan et le dérèglement climatique
Jérôme GOUST, AuteurSelon une étude de la FAO, lélevage produirait 18 % des émissions globales de GES, bien avant celles causées par le transport. Lauteur revient ici sur ces chiffres et rappelle que ces 18 % concernent toute la chaîne de production (déforestation, élevage, production et transport des aliments pour les animaux, transformation et stockage des denrées animales produites ). Il souligne la différence de taille entre lélevage paysan et lélevage intensif concernant cet impact et ne pense pas que les élevages de porcs et de volailles soient moins fautifs que les élevages de ruminants. Il rappelle que le pâturage des herbivores permet de maintenir des prairies (puits de carbone) et dentretenir des parcours, voire des haies ; ces différents éléments étant propices à la biodiversité. Selon lui, il faudrait redonner la priorité à un élevage paysan, bio et agroforestier pour que lélevage retrouve son rôle positif. Ceci ne serait possible que par un changement dalimentation et non par le véganisme (fausse solution pour lauteur).
Entretenir ses arbres et ses haies : quelle taille pour quel objectif ?
Adrien LISEE, AuteurCet article indique comment tailler les arbres et les haies, en fonction des objectifs visés : - produire du bois énergie ; - produire du bois duvre ; - produire des fruits ; créer un parc pour animaux ; - nourrir ses animaux ; - créer de l'ombre ; - favoriser la biodiversité fonctionnelle ; - limiter l'impact du vent.
Forêt comestible & haie fruitière : Créer un jardin nourricier multi-étagé
Le jardin-forêt est au cur des design permaculturels actuels. Quel que soit son nom (forêt-jardin, forêt comestible, forêt nourricière, verger permaculturel ou haie fruitière), il s'agit de s'inspirer des écosystèmes forestiers, ou plus exactement des lisières, pour créer un jardin multi-étagé et nourricier. En valorisant ainsi l'espace dans ses trois dimensions, ce principe permet d'augmenter la productivité par surface et d'obtenir un jardin naturellement intensif. Antoine Talin, architecte paysagiste spécialisé en permaculture, donne, dans ce livre, toutes les clés pour concevoir ces jardins, quelles que soient les conditions de froid ou de sécheresse. Les solutions qu'il propose permettent de créer des jardins agroforestiers adaptés au changement climatique et d'en limiter les effets.
Des haies brise-vent qui favorisent la biodiversité
Camille GIRAUDET, Auteur ; Hélène CADIOU, Auteur ; Emilie JANOYER, AuteurCet article présente les haies brise-vent plantées, il y a dix ans, à la Ferme aux Cailloux, exploitation céréalière bio, dans l'Yonne (89). Il traite des caractéristiques des essences d'arbres utilisés (noisetier, églantier, cornouiller sanguin, sureau noir, spirée, troène, merisier et prunelier), des points-clés de la plantation des haies, et fournit également des informations sur les dispositifs d'aides qui existent en Bourgogne Franche-Comté pour la plantation de haies et d'arbres champêtres.
Haies : Faites le saut !
Emmanuelle THOMAS, Auteur ; Séverine FAVRE, Auteur ; Caroline EVEN, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier présente un tour d'horizon sur les haies en agriculture, des aspects administratifs qui les encadrent aux services rendus par ces réservoirs de biodiversité, en passant par des questions plus techniques et des témoignages d'agriculteurs. Dans la première partie, intitulée "Plantons local !", sont abordés : - les "subventions : De nombreux dispositifs pour cofinancer la plantation" ; - la "provenance : Une origine locale mieux adaptée" ; - le "choix des essences : Quid du changement climatiques ?" ; - les obligations des agriculteurs : "Maintenir et entretenir" ; - la "régénération naturelle : Laisser faire la nature" ; - "les haies dans la Pac : L'arrachage de haies, strictement encadré" ; - la "certification : Label Haie valorise l'entretien durable". Michel Maestrojuan, un céréalier et viticulteur bio, installé dans le Gers, apporte son témoignage sur ses pratiques, basées sur la régénération naturelle et la mise en place d'une haie de Benjes. Aussi appelée "haie morte", celle-ci est constituée de branches d'arbres empilées, dans lesquelles des oiseaux pourront venir déféquer des graines, et ainsi y apporter de futurs arbres et arbustes. Dans la seconde partie de ce dossier, les atouts des haies sont mis à l'honneur : - "Services rendus aux agriculteurs : Des haies aux multiples intérêts" ; - "Société : Quand les enfants plantent des arbres dans les vignes" ; - "Impact de l'arrachage : Replanter ne compense pas la perte de biodiversité" ; - "Château le Payral, Dordogne : Oser le chantier participatif" (domaine viticole conduit en agriculture biologique et biodynamie) ; - "Témoignages de céréaliers : L'impact des haies sur le rendement".
Implanter, gérer et valoriser ses haies
Maxime LEQUEST, AuteurDans le Finistère, Michel et Loïc Gourvil, les deux associés du GAEC des Chênes, valorisent leurs haies sous forme de litière pour leurs génisses et sous forme de bois énergie (vente de bois de chauffage). Les haies font partie intégrante de leur système : elles offrent des abris pour les vaches et améliorent leur bien-être, maintiennent la biodiversité sur lexploitation, contribuent à améliorer la qualité de leau et de lair, stockent du carbone, et apportent une plus-value économique avec leur valorisation. La ferme comptait déjà plus de 20 km de haies, et les deux associés viennent den implanter 1,2 km de plus. Ces haies sont constituées dune succession dessences darbres et darbustes que lon appelle des séquences. Ces séquences sont choisies en fonction des objectifs des agriculteurs (ici valorisation en litière et en bois énergie) et des contraintes pédoclimatiques de la ferme. Une fois implantées, Michel et Loïc Gourvil exploitent les haies tous les huit à dix ans.
Mon fabuleux jardin en permaculture : Légumes, fruits, fleurs, petit élevage et art de vivre
Auteure, créatrice et photographe culinaire bien connue des lecteurs de Terre Vivante et de son blog www.saines-gourmandises.fr, Marie Chioca est aussi une jardinière autodidacte accomplie, qui applique depuis de nombreuses années, en les adaptant au gré de son intuition et de ses expériences, les principes de la permaculture. Dans ce livre, elle ouvre les portes de son « jardin secret » : potager et verger très productifs, jardin dornement fleuri et odorant, petit élevage de poules, lapins, pigeons, canards L'auteure détaille, saison par saison, tout ce quelle fait pour obtenir dépatantes récoltes de légumes et de fruits. Elle propose aussi 90 recettes permettant de passer du potager à lassiette.
"Nous sommes passés de 10 à 65 ha de pâturage"
Franck MECHEKOUR, AuteurDans les Côtes d'Armor, le GAEC Chevance, géré par les frères David et Mickaël Chevance, a opéré un virage stratégique important entre 2015 et 2018, dans l'objectif d'améliorer la qualité de vie des deux associés et de mieux répondre aux attentes sociétales. Ainsi, les cultures de vente ont été arrêtées au profit de l'atelier bovins lait ; l'exploitation a été convertie à l'agriculture biologique en 2018 ; la SAU a été réduite pour n'en conserver que les deux tiers, consacrés désormais en grande partie aux prairies, dont 65 hectares pâturables, et à la production de méteil. Le GAEC est, depuis, autonome et a amélioré ses résultats économiques.
La plaquette de bois : une alternative à la paille pour la litière animale
Tiphaine TERRES, AuteurLes haies, entretenues durablement, offrent de nombreuses ressources, dont des plaquettes de bois déchiquetées qui peuvent être utilisées comme litière dans les élevages de ruminants. Il est possible dacheter ces plaquettes ou de les autoproduire. Leur production coûte entre 13 et 15 /m3 (soit environ 50 /tonne). Un tableau récapitule les différentes étapes nécessaires à leur production, ainsi que le coût de chacune de ces étapes : abattage/élagage, préparation du chantier de déchiquetage, déchiquetage, transport, stockage et séchage sous hangar. Cet article revient également sur plusieurs questions et idées reçues liées à lutilisation de ces plaquettes : « Mes animaux vont-ils se coucher ? » ; « Vais-je avoir des problèmes sanitaires ? » ; « Ma litière est noire, mes animaux vont être sales ! » ; « Est-ce rentable ? » ; « Je vais acidifier mes sols avec le fumier » Enfin, il décrit différentes modalités dutilisation des plaquettes comme litière.
Rencontre avec Thibault Legrand, viticulteur à Fleury-la-Rivière (51)
Justine CNUDDE, AuteurLe grand-père et le père de Thibault Legrand ont développé une activité de vigneron récoltant-coopérateur en agriculture conventionnelle (Champagne Legrand-Latour, à Fleury-la-Rivière, Marne). Alors que Thibault Legrand ne souhaitait pas forcément travailler dans le vignoble, il est revenu sur le domaine familial en 2007. Néanmoins, ce jeune vigneron, qui adore la nature, naimait pas désherber chimiquement. De ce fait, en 2012, il a ressorti de vieux outils de travail du sol que possédait sa famille. En 2013, le domaine a complètement arrêté les herbicides, s'est converti en bio en 2016 et a eu la certification Demeter en 2019. Un ami denfance du même village est également passé en bio la même année, ce qui leur a permis de se soutenir. Après la conversion du domaine, Thibault Legrand a souhaité commencer à vinifier ses propres vins (il ne voulait plus laisser cette partie à la coopérative). Pour linstant, il utilise le pressoir de son ami denfance, et le sien sera opérationnel en 2021. Sur le domaine, il a également développé une cave aux coquillages qui regroupe la collection de fossiles de son père et qui présente un plus pour les touristes. Il a également introduit trois moutons qui broutent sur une partie des vignes et il souhaite développer les productions animales. Il veut aussi ramener de la biodiversité sur son domaine, notamment en plantant 100 arbres par hectare, ainsi que des haies.
Salon Tech&Bio 2021 : Les posters techniques
Les posters techniques du salon Tech&Bio 2021 portent sur : - Arboriculture : Désherber autrement en arboriculture ; - Arboriculture : Projet Écorce : étudier la cohabitation de l'élevage ovin et de l'arboriculture ; - Arboriculture : Projet Écorce : expérimentation 2021 sur la Ferme du Valentin ; - Arboriculture : Groupe 30 000 : améliorer les performances des vergers par l'utilisation de stratégies alternatives ; - Haies, arbres et biodiversité : Agrifaune en AURA : une convention régionale qui unit agriculteurs et chasseurs pour la biodiversité ; - Biodiversité : Agrifaune : concilier économie, agronomie, environnement et faune sauvage ; - La biodiversité : Vous avez dit biodiversité ? ; - Haies, arbres et biodiversité : Être rémunéré pour entretenir et améliorer les haies présentes sur son exploitation, comment ça marche ? ; - Biodiversité : Concours des pratiques agro-écologiques ; - La biodiversité : haie, arbre : Projet Dephy Expé Empusa : évaluer les services écosystémiques en systèmes agroforestiers fruitiers ; - Bovins lait : Projet AP3C : adaptation des pratiques culturales aux changements climatiques ; - Bovins lait : Bâtiment et changement climatique : évaluation du bien-être animal ; - Bovins lait : Bâtiment et changement climatique : mesures dans le bâtiment ; - Bovins lait : montagnes et piémonts Massif Central : Observatoire des coûts de production du lait de vache biologique (2019) ; - Bovins lait : spécialisés de plaine : Observatoire des coûts de production du lait de vache biologique (2019) ; - Bovins lait et système élevage AB : L'irrigation en élevage : une réponse face aux changements climatiques ? ; - Bovins lait : Le taux protéique dans les fermes AB : les constats... ; - Bovins viande : Les systèmes allaitants bio : gagnants à tous les coûts ? ; - Bovins viande : Vente directe et vente en filière longue : deux voies complémentaires ; - Couverts végétaux : Les couverts végétaux : des régulateurs thermiques ; - Eau et environnement/Ecophyto ENI : Biodiversité des champs : suivi des effets non intentionnels (ENI) des pratiques agricoles sur l'environnement.
Stocker du carbone dans les sols français : Quel potentiel par rapport à l'objectif "4 pour 1000" ?
Charles RAZONGLES, AuteurEn 2019, dans le cadre défini par le GIEC pour atteindre la neutralité carbone mondiale à l'horizon 2050, INRAE a réalisé une étude sur le stockage de carbone dans les sols, visant notamment à identifier les pratiques agricoles les plus "stockantes". Après un point sur les connaissances scientifiques récentes sur le carbone et la matière organique du sol (connaissances qui ont grandement évolué et qui prennent désormais mieux en compte l'importance de la vie microbienne, les apports de matière organique souterraine ou encore la complémentarité entre macrofaune du sol et microorganismes), des pratiques permettant un supplément de stockage de carbone dans les sols sont présentées. Il s'agit du passage au semis direct, de la mise en place de cultures intermédiaires, de l'installation de prairies temporaires ou de l'allongement de leur durée dans les rotations, de l'agroforesterie intra-parcellaire, de la plantation de haies, de l'intensification modérée des prairies permanentes, de l'exploitation des prairies permanentes par pâturage plutôt que par fauche, de l'enherbement des vignobles et de l'utilisation de nouvelles sources organiques telles que les déchets alimentaires ou les déchets verts, compostés ou méthanisés.
"Lagroforesterie est un investissement à long terme"
Costie PRUILH, AuteurQuand Dominique et Béatrice Bordeau ont repris, en 1988, lexploitation familiale située en Mayenne, cétait un système laitier classique avec une rotation maïs, RGI, blé, et peu dherbe, récoltée pour lessentiel. Depuis, les choses ont beaucoup évolué avec, dans les années 90, le développement de la part dherbe pâturée et la plantation de premières haies, la conversion à lAB en 2008 et, dernière évolution en date, le développement de lagroforesterie, découverte en 2010 par les éleveurs. Aujourdhui, la ferme a deux activités : la production laitière, avec 50 vaches à 6300 kg/VL/an, sur 42 hectares de prairies longue durée, du méteil et du maïs ; des haies sur 8 400 mètres de long, valorisées en bois énergie ainsi que des alignements de quelque 600 arbres, dans 5 parcelles, sur 12 hectares. Cet investissement dans lagroforesterie, motivé notamment par ladaptation au changement climatique ou l'augmentation du potentiel des parcelles, a nécessité plusieurs démarches : se former (ex. à la taille), acquérir du matériel spécifique, et aussi réfléchir à lintégration des arbres et des haies, afin de faciliter le pâturage ou de permettre un passage facile des engins. Plusieurs essences ou distances entre les alignements darbres sont testées. Les retombées économiques, pour les arbres intra-parcellaires, ne sont pas encore là : lagroforesterie est un investissement long. Cependant, léleveur voit déjà limpact positif sur le comportement des animaux.
Aléas climatiques : Le vent lemportera ?
Esther LECHEVALLIER, AuteurLes maraîchers doivent composer avec le vent. Dans cet article, plusieurs producteurs témoignent et apportent des astuces pour limiter les dégâts que le vent peut causer sur certains équipements. Il est tout dabord important de bien positionner sa serre en mettant un pignon (ou un angle) face au vent dominant pour limiter la surface de prise au vent. Il faut également sassurer que lancrage de la serre et lenterrement de la bâche soient suffisants. Concernant louverture et la fermeture de la serre, il paraît plus intéressant (jusquà une certaine vitesse de vent) de fermer les abris et, si besoin, de renforcer les pignons. Toutefois, si le vent est violent, il vaut mieux ouvrir totalement la serre pour éviter quelle ne soit en sous pression et que la bâche ne se soulève (il existe des modèles de serres avec des bâches tenues par des clips ou des cordes). Autre alternative : il est possible dinstaller des filets brise vent au niveau des pignons. Concernant le maintien des paillages plastiques, il est conseillé dutiliser des poids pour les lester. Enfin, il est aussi recommandé daménager sa parcelle en installant une haie pour que cette dernière joue un rôle de brise vent. Cependant, son implantation doit être réfléchie pour quelle soit efficace et sintègre correctement dans le système de production.