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Agroforesterie et maraîchage
Leon SCHLEEP, Auteur ; Sylvie GIRARD-LAGORCE, Traducteur | ARLES CEDEX (47 Rue du Docteur Fanton, BP 90038, 13 633, FRANCE) : ÉDITIONS DU ROUERGUE | 2023Associer les arbres et la culture de légumes pour sauver l'agriculture, la biodiversité et s'adapter au changement climatique en cours, voilà ce que propose Leon Schleep. Ce jeune jardinier-maraîcher cultive, en Allemagne, des légumes sous les arbres et milite pour le développement de l'agroforesterie. Fort de sa propre expérience et des données scientifiques récentes, il revient sur les fondements du maraîchage biologique et sur les bases de lagroforesterie, avant d'exposer lassociation des deux systèmes. Les avantages sont nombreux : maintien de la biodiversité et des auxiliaires, fertilité des sols, qualité de l'eau, ombre, résistance à la sécheresse, au vent.... Ce livre, qui inclut des schémas, photographies, plans de plantation, sélections darbres et d'arbustes, laisse aussi une grande place aux retours dexpérience de maraîchers qui, à travers le monde, ont entamé leur révolution agroforestière.
Dossier : Prêts à tout ! Ombrières, arrosage, stockage de l'eau...
Véronique BUTHOD, Auteur ; Joseph CHAUFFREY, Auteur ; Josselin RIVOIRE, Auteur ; ET AL., AuteurDans ce dossier, les lecteur·rices et les rédacteur·rices des Quatre Saisons du Jardin Bio partagent leurs conseils d'aménagements et de choix d'équipements pour aider le jardin à résister à la chaleur (ombrières, systèmes d'arrosage et de stockage de l'eau...), mais aussi parfois au vent et à la pluie, ainsi que les bons gestes à réaliser en cas de gelées tardives. Au sommaire : - Tous à l'abri ! ; - Microporeux vs goutte-à-goutte ; - Arroser sans pression ; - Comment stocker l'eau ? ; - Attention aux gelées ! ; - Quelle épaisseur de paillage ?
Panique sur le maïs doux
Jérôme JULLIEN, AuteurCet article indique comment lutter, de manière préventive et curative, contre les principaux ennemis du maïs doux : les pucerons et les chenilles foreuses (chenilles de pyrale et chenilles de sésamie). Un problème, moins fréquent, est aussi abordé : le charbon commun. Un encart apporte des précisions sur la constitution d'une haie temporaire de maïs doux pour protéger les légumes du potager.
Agroforesterie & élevage : Larbre, un amortisseur climatique productif
Elodie BOUDEELE, AuteurSelon une enquête régionale de la Draaf Bretagne, 60 % du linéaire de bocage a disparu dans cette région. Ceci est notamment dû au remembrement et à lagrandissement des parcelles De nos jours, avec des épisodes de sécheresse de plus en plus marqués, larbre reprend une place importante, en particulier dans les systèmes délevage. Larbre fournit, en effet, des services non négligeables : augmentation de la biomasse totale produite sur la parcelle, amortisseur climatique avec diminution de 30 % de lévaporation durant la période estivale, effet brise vent, effet parasol suivant lorientation des haies ou des alignements des arbres dans la parcelle Une bonne gestion des arbres dans les prairies peut également permettre de décaler la pousse de lherbe et donc être un levier pour allonger la période de pâturage (parcelles ombragées ou non). Cet article apporte également des conseils pour mettre en place et entretenir des alignements intraparcellaires darbres, des arbres isolés (pré-vergers), ainsi que des arbres fourragers. Des encarts sont aussi dédiés au projet « Arbele et parasol », porté par INRAE de Theix, et à la perméabilité au vent suivant la composition des haies.
Entretenir ses arbres et ses haies : quelle taille pour quel objectif ?
Adrien LISEE, AuteurCet article indique comment tailler les arbres et les haies, en fonction des objectifs visés : - produire du bois énergie ; - produire du bois duvre ; - produire des fruits ; créer un parc pour animaux ; - nourrir ses animaux ; - créer de l'ombre ; - favoriser la biodiversité fonctionnelle ; - limiter l'impact du vent.
Forêt comestible & haie fruitière : Créer un jardin nourricier multi-étagé
Le jardin-forêt est au cur des design permaculturels actuels. Quel que soit son nom (forêt-jardin, forêt comestible, forêt nourricière, verger permaculturel ou haie fruitière), il s'agit de s'inspirer des écosystèmes forestiers, ou plus exactement des lisières, pour créer un jardin multi-étagé et nourricier. En valorisant ainsi l'espace dans ses trois dimensions, ce principe permet d'augmenter la productivité par surface et d'obtenir un jardin naturellement intensif. Antoine Talin, architecte paysagiste spécialisé en permaculture, donne, dans ce livre, toutes les clés pour concevoir ces jardins, quelles que soient les conditions de froid ou de sécheresse. Les solutions qu'il propose permettent de créer des jardins agroforestiers adaptés au changement climatique et d'en limiter les effets.
Des haies brise-vent qui favorisent la biodiversité
Camille GIRAUDET, Auteur ; Hélène CADIOU, Auteur ; Emilie JANOYER, AuteurCet article présente les haies brise-vent plantées, il y a dix ans, à la Ferme aux Cailloux, exploitation céréalière bio, dans l'Yonne (89). Il traite des caractéristiques des essences d'arbres utilisés (noisetier, églantier, cornouiller sanguin, sureau noir, spirée, troène, merisier et prunelier), des points-clés de la plantation des haies, et fournit également des informations sur les dispositifs d'aides qui existent en Bourgogne Franche-Comté pour la plantation de haies et d'arbres champêtres.
Aléas climatiques : Le vent lemportera ?
Esther LECHEVALLIER, AuteurLes maraîchers doivent composer avec le vent. Dans cet article, plusieurs producteurs témoignent et apportent des astuces pour limiter les dégâts que le vent peut causer sur certains équipements. Il est tout dabord important de bien positionner sa serre en mettant un pignon (ou un angle) face au vent dominant pour limiter la surface de prise au vent. Il faut également sassurer que lancrage de la serre et lenterrement de la bâche soient suffisants. Concernant louverture et la fermeture de la serre, il paraît plus intéressant (jusquà une certaine vitesse de vent) de fermer les abris et, si besoin, de renforcer les pignons. Toutefois, si le vent est violent, il vaut mieux ouvrir totalement la serre pour éviter quelle ne soit en sous pression et que la bâche ne se soulève (il existe des modèles de serres avec des bâches tenues par des clips ou des cordes). Autre alternative : il est possible dinstaller des filets brise vent au niveau des pignons. Concernant le maintien des paillages plastiques, il est conseillé dutiliser des poids pour les lester. Enfin, il est aussi recommandé daménager sa parcelle en installant une haie pour que cette dernière joue un rôle de brise vent. Cependant, son implantation doit être réfléchie pour quelle soit efficace et sintègre correctement dans le système de production.
Aménagements des parcours de poules biologiques
Jens THEJSEN, Auteur ; Brieuc DESAINT, Auteur ; Suzanne NIEMANN, Auteur ; ET AL., Auteur | AARHUS N (Agro Food Park 15, 8200, DANEMARK) : ØKOLOGISK LANDSFORENING (Fédération nationale danoise de lagriculture biologique) | 2020Pour les élevages de poules pondeuses en plein air, il est parfois difficile de gérer les parcours : le couvert végétal peut très vite laisser place à la terre nue et/ou à une très faible biodiversité. Ce livret propose différentes méthodes et outils pour améliorer l'utilisation des parcours dans les élevages biologiques. Les objectifs sont damener les poules à davantage utiliser leurs parcours ; de donner aux clients, grâce à lesthétique des parcours, une meilleure image de lagriculture biologique ; daccroître la diversité biologique et floristique dans lexploitation ; etc. Ce livret comprend ainsi différentes méthodes de plantation, des instructions sur la conception de sentiers, sur la sélection des plantes, sur la mise en place de brise-vent, etc. Il est la traduction dun document original édité par la Fédération nationale danoise de lagriculture biologique. Afin que les informations fournies soient adaptées pour les éleveurs français, certaines parties du document original ont été modifiées. La traduction en français de ce livret a été réalisée par lITAB dans le cadre du projet OK-Net Ecofeed, soutenu par lUnion Européenne. Il est également disponible en anglais.
Témoignage : Une exploitation pionnière en agroforesterie dans le sud de la France
Dans l'Aube, la ferme de Lalosse, en ovins lait bio, intègre des arbres depuis 1996. Le projet initial destinait uniquement ces arbres à produire du bois duvre (noyers, érables, merisiers ). Toutefois, aujourdhui, ils ont de multiples utilités au sein de lexploitation : biodiversité, bien-être des animaux, alimentation complémentaire Et malgré une implantation dense, léleveur ne ressent pas dinfluence des arbres sur la production fourragère. Autre point positif : les arbres ont permis de faciliter la transmission de lexploitation.
Valorisation du bocage
Sophie QUENTIN, AuteurCe dossier comprend trois articles. Le premier expose les intérêts de la conservation et de lentretien des haies (abri naturel, entretien du sol, régulation de limpact du climat). Le second présente la MAE « Entretien des haies localisées de manière pertinente » sur le territoire du Longeron (Pays de la Loire) et les conditions dattribution. Le troisième présente les types de valorisation possible des haies comme source dénergie, en donnant lexemple de Pascal Sachot, membre du GAEC Le Granit (Vendée). Il valorise le bois issu de ses haies et dune forêt de châtaigniers en bois de chauffage (pour lui, pour la commune et pour des particulier) et en piquets.
Création et entretien des haies
Jean DE LA VAISSIERE, AuteurDifférentes haies sont présentées : haie potagère, haie du verger, haie du pré d'élevage, haie des grandes cultures en agroforesterie, chacune avec ses caractéristiques physiques et son utilité. En fonction du type de haie choisi, des conseils pour l'implanter, puis l'entretenir sont donnés : observation de la flore environnante et du sol, recherche de graines ou de pieds-mères pour faire ses propres semis et boutures, préparation de terrain, paillage éventuel, arrosage, désherbage, taille...
Des haies écologiques pour la protection biologique de vos plantations fruitières
Pierre MICHELOT, AuteurTout en jouant un rôle de brise-vent, les haies contribuent à l'amélioration de la production agricole. Pour mieux comprendre le fonctionnement d'une haie, des travaux ont été conduits entre 1980 et 2000 par l'INRA, puis repris par l'Institut pour le Développement Forestier (IDF) et le Ctifl. Cet article permet d'appréhender les rôles physiques et physiologiques d'une haie brise-vent et de mieux comprendre son action de protection des cultures. Ainsi, il s'intéresse, tout d'abord, à la structure, qui devra offrir une certaine perméabilité au vent. Le choix et l'assemblage des essences composant la haie devront être bien réfléchis, les distances entre les végétaux adaptées à leurs différentes hauteurs, ainsi qu'au climat. Le deuxième point d'attention sera porté à l'orientation et à la disposition des brise-vent, qui devront constituer un maillage tout autour des parcelles à protéger. Les avantages écologiques liés à la présence de haies sont multiples. Les haies préservent et maintiennent la biodiversité végétale et animale et, par ricochet, ont une influence sur l'état sanitaire des cultures, notamment en attirant les auxiliaires. Pour constituer une haie à vocation sanitaire, quelques conseils sont donnés, ainsi que des indications sur les différentes variétés permettant d'obtenir une haie composite à trois niveaux de végétation.
Agroforesterie en développement : parcours comparés du Québec et de la France
Cécile TARTERA, Auteur ; David RIVEST, Auteur ; Alain OLIVIER, Auteur ; ET AL., AuteurLa présente analyse établit un parallèle entre l'agroforesterie française et québécoise en fonction de cinq enjeux fondamentaux : reconnaissance, interdisciplinarité et approche collective; acquisition et transfert de connaissances; statut, réglementations et financement; sensibilisation et mobilisation; support technique et mise en uvre sur le terrain. L'information de base provient notamment d'un forum sur l'agroforesterie réalisé par le Centre de référence en agriculture et agroalimentaire du Québec en mars 2010. Principalement pour des raisons environnementales, les haies et les bandes riveraines arborées tendent à se généraliser; pour leur part, les systèmes agrosylvicoles demeurent moins répandus. Alors qu'en France, la reconnaissance politique est acquise et que de nombreux freins réglementaires ont été levés, au Québec, le statut de l'arbre hors forêt est encore flou, la réglementation restrictive et les programmes non adaptés. Les systèmes agroforestiers fournissent de multiples services écosystémiques, mais un travail reste à accomplir pour les quantifier et pour établir leur potentiel de production agricole et ligneuse.
Predation of Codling Moth Eggs is Affected by Pest Management Practices at Orchard and Landscape Levels
Lino B. MONTEIRO, Auteur ; Claire LAVIGNE, Auteur ; Benoît RICCI, Auteur ; ET AL., AuteurLa lutte biologique dans les productions fruitières est basée, entre autres, sur la présence d'ennemis naturels dans les vergers. Cependant, ce contrôle par les prédateurs est difficile à évaluer et très variable. Des chercheurs ont voulu identifier des facteurs qui influencent la présence de ces prédateurs naturels dans douze vergers de France. Des pièges ont été placés dans des vergers en régies biologique et conventionnelle afin de déterminer la prédation d'ufs de carpocapse de la pomme par des insectes suceurs, des insectes broyeurs ou des parasitoïdes. Les produits phytosanitaires utilisés pour le contrôle des ennemis de cultures dans les vergers à l'essai ont eu des effets néfastes sur les populations de prédateurs naturels dans tous les cas (biologique ou conventionnel). Les pièges ont été placés à deux périodes pendant l'été soit en juin et en août. En moyenne, 12,4 % des ufs ont été attaqués en juin et 48,3 % août. La prédation des ufs a été légèrement supérieure dans les vergers en régies biologiques. La proximité à des haies brise-vent ou des bandes de végétation n'a pas influencé la prédation des ufs de carpocapse dans les deux systèmes de régie. Le seul facteur environnemental des vergers qui a influencé les populations de prédateurs est la proportion de vergers conventionnels à proximité du verger à l'essai (50 m ou 100 m). Il semble que le principal facteur identifié affectant les populations de prédateurs naturels est l'utilisation de produits phytosanitaires contre les ravageurs dans les productions fruitières.
Haies "Sur un sol sans excès, tout pousse"
S. FAVRE, AuteurCet article présente les caractéristiques de différentes essences d'arbres afin de choisir celles qui sont les mieux adaptées pour être plantées en haies. Avant de faire le choix des essences, l'observation des essences présentes dans les haies naturelles, les lisières ou les bois alentours permet de déterminer les plus adaptées au contexte local. Les essences répertoriées peuvent alors être comparées à celles indiquées dans des documents techniques des Chambres d'agriculture, Fédérations des chasseurs. L'article propose quelques références de listes classant les espèces en fonction de leur adéquation avec les conditions pédoclimatiques. Marcel Jeanson, agriculteur, témoigne des choix qu'il a faits pour sa haie. Il a intégré des légumineuses pour la fixation de l'azote atmosphérique, mais regrette d'avoir implanté du saule qui, du fait de sa croissance trop rapide, concurrence les autres arbres. Florent Lhoste, des pépinières Naudet en Côte-d'Or, précise que le sureau noir peut faire concurrence aux autres essences du fait de sa croissance rapide, mais c'est une espèce intéressante car elle est l'hôte d'auxiliaires des cultures. Le dernier point à prendre en compte dans le choix des essences est l'objectif de l'implantation de la haie. L'article propose un tableau présentant les caractéristiques de sol favorables à 16 espèces d'arbres.
Programme pilote d'appui à la multifonctionnalité de l'agriculture
Le programme d'appui à la multifonctionnalité en agriculture est une réalisation du ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec (MAPAQ). Il vise à soutenir la mise en uvre de projets en agriculture qui auront des impacts sur la société. Les projets doivent comprendre des notions de multifonctionnalité de l'agriculture pouvant prendre la forme de mise en valeur des paysages, d'attractivité des territoires, d'accessibilité de l'espace rural, de préservation du patrimoine agricole, de protection de la biodiversité ou de prestation de services destinés à la communauté. Le programme est accessible pour des entreprises localisées en régions périphériques du Québec et qui possèdent un revenu brut de moins de 150 000 $ CAD par année. Des projets touchant à l'implantation de haies brise-neige et brise-vent, le retour des animaux au pâturage, la restauration et l'entretien d'un bâtiment agricole d'intérêt, la mise en valeur de friches et l'implantation de cultures paysagères en rotation sont des exemples de projets acceptés par le programme. L'appui peut être attribué à des projets individuels ou collectifs.
Pépinière : Favoriser les haies réservoir
Dans le domaine des pépinières ornementales, la production biologique intégrée (PBI) commence à faire son apparition. Le système des haies réservoir semble être une solution alternative au traitement chimique. En effet, elles attirent et gardent les auxiliaires déjà présents en milieu naturel évitant ainsi une introduction en masse d'insectes. Toutefois, la mise en place d'une telle haie doit s'appuyer sur quelques principes : respect de la végétation présente dans la région, garantie de nourriture et d'abri pour les insectes, éviter les plantes à risques. Des expérimentations sont actuellement en cours pour étudier les relations entre ravageurs, auxiliaires et plantes hôtes.
L'arbre dans l'écosystème
Des exemples d'agro-écosystèmes sont présentés dans cet article : - les associations à base d'arbres, arbustes et lianes fruitières (cerisiers/châtaigniers, houx/robinier/châtaignier, pêchers de vigne/vigne, myrtillers/châtaigniers, noyers/féveroles, oignons/vignes... ), - les associations à base d'arbres fourragers (vigne/érable, vigne/frêne, blé/robinier, orme/prairies, noisetier abritant l'aire de compostage, chênes/porcs... ). Les arbres disposés en haies semi-perméables montrent de nombreux avantages (très bons brise-vent, réduction de l'évapotranspiration, augmentation de la photosynthèse, diminution de l'érosion éolienne et hydrique... ). L'utilisation de ces haies semi-perméables est possible aussi bien pour les vergers que pour les céréales, maraîchage...
Des haies pour protéger les cultures et les sols
Refuges pour les organismes auxiliaires ou le petit gibier, action contre l'érosion, brise-vent, embellissement du paysage... Les haies procurent de multiples avantages au milieu rural. Et les opérations incitant à leur plantation sont nombreuses et variées dans les différents départements français. L'agriculteur peut en tirer des bénéfices. Exemples.
Les haies retrouvées
Au-delà de sa fonction première de brise-vent, la haie se voit reconnaître d'autres vertus : agrément paysager pour les exploitations agricoles ou horticoles, les zones urbaines et périurbaines, outil environnemental (biodiversité, protection des berges, stockage de carbone...). Cet article tâche de présenter les différents types de haie, leurs fonctions et attraits, les acteurs de leur implantation, et les facteurs de réussite pour implanter sa haie avec succès.
Production de pommes : bien raisonner le bio pour le rendre viable
Laurent Tamiser, jeune producteur de pommes du Vaucluse, croit à la filière biologique. Et il ne se contente pas de respecter le cahier des charges de l'agriculture biologique, il va plus loin. Sur les conseils du Ctifl, il a planté des haies composites constituées de 11 espèces d'arbres différentes afin d'héberger de nombreux auxiliaires hôtes et prédateurs de pucerons, d'araignées rouges ou de carpocapses. Il plante également au bout de de chaque rang des arbres afin de lutter contre le mistral. Autant de pratiques qui le démarquent des autres producteurs et qui montrent son engagement profond dans la filière biologique.
Microclimatologie agricole IV : Aider la nature avec les brise-vent
"Les brise-vent sont utilisés en agriculture depuis plusieurs centaines d'années et peut-être même depuis plus d'un millénaire. A une lointaine époque, dans le but de protéger leurs récoltes contre les vents dominants en provenance de l'Atlantique, les paysans des zones côtières européennes avaient mis en place un système de culture dit ""de bocage"". Cette méthode consistait essentiellement à laisser des lisières boisées entre les champs de façon à ralentir considérablement la vitesse du vent et ainsi à augmenter le rendement agricole. Cette pratique en petites parcelles a pratiquement disparu avec l'apparition de méthodes de cultures intensives, qui nécessitent une mécanisation lourde, donc plus d'espace de manoeuvre, et beaucoup d'autres facteurs de productivité à court terme."
Plantation et entretien du bocage
Pourquoi creuser des fossés, édifier des talus et planter des haies ? Depuis le remembrement, les conséquences de l'arasement, parfois sauvage du bocage sont bien connues : reprise de l'érosion, baisse du rendement laitier d'animaux exposés au vent ou privés d'ombre, moindre précocité des cultures soumises aux vents froids et séchants... Des mesures visent aujourd'hui à réinstaurer et à entretenir le bocage, démarche tout aussi importante pour l'écosystème que la plantation. Après une présentation des cinq grandes fonctions écologiques et productives du bocage, cet article explique le rôle des haies, talus et fossés, et l'intérêt de leur entretien. La dernière partie de l'article est consacrée aux différents outils adaptés à l'entretien du paysage, dont le bras hydraulique.
Le filet en maraîchage : Une alternative aux traitements chimiques et une protection contre les aléas climatiques
Les filets assurent une protection physique de la culture contre les aléas climatiques (brise-vent, antigrêle, ombrage, bâche de forçage) ou les ravageurs des cultures. Les agriculteurs biologiques semblent être les premiers à avoir utilisé cette protection contre les insectes. Aujourd'hui son utilisation se développe de façon considérable, dans la mesure où le respect de l'environnement devient une priorité et que le filet représente une alternative aux traitements chimiques. Cet article présente les caractéristiques de différents types de filets en fonction de leur application : filet brise-vent, toile d'ombrage, filet paragrêle, bâche à plat pour la protection contre les aléas climatiques et filet anti-insecte ou filet anti-oiseau pour la protection contre les ravageurs.
Haie brise-vent et pare-soleil : Quelques règles de plantation... et un peu de patience
Réussir la création d'une haie réclame un choix adéquat des essences en fonction du sol et du climat, ainsi que le respect de quelques règles élémentaires de plantation. Une haie a pour mission de freiner le vent et / ou de protéger un bâtiment. En prime elle embellit, surtout si l'on prend soin d'y inclure des arbustes à fleurs ou à fruits. Quelques conseils sont proposés dans cet article et il est recommandé d'être patient. Dans quatre ans, à force d'entretien, votre haie sera sortie d'affaire. D'ici dix ans, elle sera pleinement efficace.
Quelle vision, les agriculteurs aveyronnais ont-ils de la haie ?
Les agriculteurs reconnaissent des intérêts multiples aux haies. A l'égard des animaux et des cultures, elles servent de brise-vent, de protection et de clôture naturelle. Les haies ont aussi un rôle dans l'aménagement du territoire et permettent de lutter contre l'érosion. Elles nécessitent un entretien régulier, et pour ce faire, l'épareuse reste l'outil le plus généralisé et parmi les plus utilisés, même si certains reconnaissent l'utiliser à contre coeur. Quelques exploitants aveyronnais témoignent de l'utilité des haies et de l'enjeu économique qu'elles représentent.
Agriculture durable - Les haies composites : Les oubliées de l'agriculture intensive
Des éléments de réflexion sur les haies composites avec d'abord leur rôle dans la protection des cultures contre le vent (qui provoque des déchirures des feuilles, limite la pollinisation, provoque des lésions des fruits par frottement, met en péril les arbres eux-mêmes comme lors de la tempête de décembre), et l'érosion par l'eau (à l'occasion des crues). L'évolution de l'agriculture vers la monoculture a fragilisé le système générant une course en avant de la lutte chimique. Une flore peu diversifiée s'accompagne d'une faune de ravageurs, puis d'auxiliaires également peu diversifiées et donc données en matière de composition de haies en insistant sur la nécessité d'une multiplicité des espèces présentes.
Le jardinage en butte : 2ème partie
Exposé sur la culture des différents légumes : légumes-racines, feuille, fruit ou fleur, puis des haies sur talus, des fruitiers sur dôme, des fagots et des talus. Sont abordés les techniques de buttage et son intérêt.