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Un abattoir collectif qui gagne de l'argent
Annick CONTÉ, AuteurEn 1996, les éleveurs du Beaufortain (73) ont failli perdre leur abattoir de proximité. Mais, c'était sans compter avec la détermination de la coopérative "La Laitière du Beaufortain", qui a réussi à convaincre la communauté de communes de fournir le terrain et de financer la moitié de l'investissement nécessaire à la construction d'un abattoir aux normes, apportant elle-même l'autre moitié du financement. La Sica viande du Beaufortain assure la gestion complète de la structure : finances, personnel, amont éleveurs, effluents, maintenance... Cette structure de commercialisation a été créée dans la foulée par 36 agriculteurs. Elle rachète les animaux à l'abattoir qui appartient à la communauté de communes, commercialise la viande et redistribue toute la plus-value aux éleveurs, leur permettant ainsi de bien valoriser leurs vaches de réforme.
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Accompagner les éleveurs de races à petits effectifs ; Races à petits effectifs : un outil de diagnostic du collectif
Marion VANDENBULCKE, Auteur ; Denis OLLIVIER, AuteurSauvegarder des races anciennes est un besoin patrimonial, mais surtout de conservation de biodiversité. On recense aujourd'hui, en France, 65 races à très petits effectifs et de plus en plus d'éleveurs s'y intéressent. Des aides existent pour conserver ces races (MAE-PRM = mesure agro-environnementales de prime aux races menacées). Par ailleurs, lorsque les éleveurs veulent vendre les produits issus de ces animaux, ceux-ci étant nécessairement en faibles volumes, ils n'intéressent guère la grande distribution, ni même les bouchers : seules les filières de vente directe sont donc concernées dans un premier temps. Un projet Casdar intitulé Varape (valorisation des races à très petits effectifs) vient de produire un guide méthodologique à cet effet, plus de réflexions que de recettes. Un second article détaille le fonctionnement de ce guide, utile pour ne pas se perdre dans le dédale des points à aborder. Un animateur extérieur est souvent requis pour décliner ce guide avec les éleveurs. Pour plus d'informations : www.varape.idele.fr
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Un accord cadre entre l'OP bio Seine et Loire et Lactalis
Annick CONTÉ, AuteurUn accord-cadre a été signé entre Lactalis et quatre partenaires (OP bio Seine et Loire, OP bio de lEst, Unicoolait, Ucanel) sur le projet de marque de lait bio Lactel « Bio engagé ». Deux années de travail ont été nécessaires pour transformer une initiative des producteurs de lOP bio Seine et Loire en un projet de marque. Cette OP avait, dès 2016, élaboré une charte qui allait au-delà de la réglementation bio. Les producteurs de cette OP, Lactalis et les 3 autres partenaires sen sont inspirés pour mettre en place et valoriser une démarche de progrès volontaire dans les exploitations. Elle se base sur un plan de cinq ans avec des objectifs précis : un minimum de 180 jours de pâturage et de 75 % dherbe dans la SFP ; une place par vache à létable et à lauge ; moins de 300 000 cellules en moyenne sur lannée ; moins de 30 % de mammites, de 10 % de boiteries et de 5 % de boiteries sévères ; une sensibilisation aux gaz à effet de serre (diagnostic Cap2ER niveau 1) ; la plantation darbres ; des formations aux médecines complémentaires. Lengagement dans cette démarche est valorisé par une prime de 5 /1000 L. Laccord-cadre lié à cette démarche porte également sur la détermination du prix du lait bio : il sera adapté tous les trimestres en fonction des risques climatiques (suivant lindice Isop de pousse de lherbe et lindice Ipampa de lévolution des coûts de production).
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Actualité syndicale : Synabio : 13 propositions pour le nouveau Plan Bio
BIO-LINEAIRES, AuteurEn lien avec les responsables du nouveau Gouvernement, le Synabio (Syndicat national des entreprises bio au service des filières de l'agriculture biologique) participe à l'élaboration du prochain Plan national bio. Le syndicat participe au Comité de Pilotage et a transmis, au ministère de l'Agriculture, une première liste de 13 propositions pour le nouveau plan bio. Elles s'articulent autour de quatre axes principaux : - Axe 1 : Développement et structuration des filières ; - Axe 2 : Exemplarité de l'agriculture bio en termes de développement durable ; - Axe 3 : Valorisation de l'agriculture bio française ; - Axe 4 : Appui transversal au développement.
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Actualité technique : S'adapter aux aléas climatiques en élevage laitier bio : Quelle expérience de 2010 ?
Didier DESARMENIEN, AuteurEn Pays de la Loire, les éleveurs laitiers bio basent logiquement leur système fourrager sur l'herbe, en particulier pâturée. Les spécificités climatiques de 2010 ont déséquilibré fortement les systèmes fourragers avec des stocks réduits de 30 à 65 %. L'article propose un retour sur les pratiques mises en uvre au sein des fermes des réseaux d'élevage en agriculture biologique suivies par les Chambres d'agriculture des Pays de la Loire. En 2009, les rendements valorisés en herbe ont été très variables, les facteurs de variations étant très multiples (pluviométries locales, qualité des sols ). Il apparaît que la combinaison d'espèces (plusieurs guides sont téléchargeables sur www.agrilianet.fr, notamment : "La prairie multi-espèces", mai 2007 ; "Guide pratique Grandes cultures et cultures fourragères en agrobiologie", octobre 2010 ; "Guide pratique de l'éleveur : produire avec de l'herbe - du sol à l'animal", mai 2011) à l'intérieur d'une même prairie et de différentes prairies au sein du système aide à gagner en production. Le choix du type de stockage impacte aussi sur le niveau de sécurisation des élevages. En 2010, face à la très faible pousse d'herbe de printemps, les éleveurs laitiers du réseau ont privilégié le pâturage. Les stocks ont donc été insuffisants pour passer l'hiver. Sept voies principales ont été alors mises en place dans les élevages suivis : adopter un chargement faible initialement ; acheter des fourrages ; donner de la paille aux génisses L'impact économique en 2010, évalué par l'équipe du "Réseau lait des Pays de la Loire", révèle, quelle que soit la stratégie adoptée, un surcoût pour les éleveurs des Pays de la Loire d'environ 50 /1 000 l de lait.
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L'agriculture bio source de nombreux projets
Mélodie COMTE, AuteurEn 2016, l'association Pôle AB Massif Central a porté plusieurs projets, dont 2 à l'échelle Massif Central : Mélibio (sur l'autonomie alimentaire des élevages biologiques en zone de massif dans un contexte climatique instable) et BioRéférences (sur la recherche de références technico-économiques). Au cours de son Assemblée Générale du 11 mai dernier, le Pôle AB Massif Central et ses membres se sont questionnés sur l'avenir de la bio dans les territoires. Pour les années qui viennent, l'INRA relève l'enjeu central qui vise à conserver l'atout de la ressource fourragère en Massif Central, mais aussi des enjeux autour des filières viande et autour du changement d'échelle de la bio. Une série d'interrogations ont été formulées, telles quels : types de systèmes de production et de fermes en AB ?, quels modes de commercialisation et de valorisation ? La capacité des acteurs à s'organiser collectivement sur le territoire et l'engagement des pouvoirs publics ont été présentés comme des conditions de réussite face aux nouvelles opportunités.
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Agriculture biologique et changement climatique : Actes du colloque organisé le 24 février 2010, à l'auditorium des Moulins de Beez
Francis GIOT, Auteur ; Sophie MAERCKX, Auteur ; Jean-Pascal VAN YPERSELE, Auteur ; ET AL., Auteur | JAMBES (520 Rue de Dave, 5100, BELGIQUE) : NATURE & PROGRES BELGIQUE | 2010
Le climat se réchauffe sous l'effet des émissions anthropiques de gaz à effet de serre. Au même titre que d'autres secteurs, l'agriculture a sa part de responsabilité dans ces émissions. En Wallonie, le secteur est directement responsable de 9 % des émissions de gaz à effet de serre. Mais si l'on prend en compte l'ensemble des gaz émis pour produire les aliments, tant en amont qu'en aval de la production, le bilan est bien plus lourd. L'agriculture biologique par contre, de par ses méthodes de production, possède de nombreux atouts pour limiter les émissions de gaz à effet de serre. Les actes du colloque reviennent sur de nombreux points : - L'agriculture biologique au secours du climat ? ; - Causes, impacts et défis soulevés par la problématique du changement climatique aux niveaux mondial et régional ; - Émissions de gaz à effet de serre et de gaz acidifiants du secteur agricole en Wallonie ; - Évolution des stocks de carbone dans les sols agricoles en Belgique et potentiel de séquestration ; - Émissions de protoxyde d'azote par les sols agricoles ; - Impacts de l'alimentation, du type de stabulation, du niveau de paillage et du compostage sur les émissions de gaz à effet de serre liées aux déjections bovines ; - Valorisation des engrais de ferme : opportunités et limites ; - Synthèse de diagnostics énergétiques d'exploitations agricoles wallonnes ; - L'agriculture, quelles évolutions possibles ? Avec quels impacts en termes de consommation d'énergie et d'émissions de gaz à effet de serre ? ; - Bonnes pratiques agricoles pour limiter les émissions de gaz à effet de serre à l'échelle de l'exploitation tout en l'adaptant au changement climatique ; - Table ronde : Agriculture wallonne et changement climatique : quel impact et quelles adaptations nécessaires ? ; - Conclusion : protéger les sols, la priorité absolue.
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L'agriculture biologique en Hongrie
L'agriculture biologique hongroise s'est beaucoup développée depuis 10 ans et est reconnue par l'Union Européenne et d'autres organismes internationaux depuis plusieurs années. Etant tournée vers l'exportation, elle bénéficie d'un dense réseau de relations commerciales dans plusieurs pays européens. Malgré ces principaux atouts, l'agriculture biologique est aujourd'hui confrontée à deux difficultés : l'agriculture biologique n'est pas une priorité pour le gouvernement hongrois et elle souffre d'un manque de débouchés pour ses produits. L'agriculture biologique hongroise est donc actuellement dans une période de transition. Cette étude permet d'analyser les enjeux de cette transition et de s'intéresser à la situation actuelle en Hongrie : caractéristiques de la production, acteurs en jeu, réglementations et contrôles en vigueur, enjeux, soutien gouvernemental apporté à l'agriculture biologique.
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Agriculture : Contribuer à la sélection participative de maïs
Laurence ROUHER, AuteurCe court article résume la démarche des « cueilleurs de biodiversité » qui, chaque année, organisent une fête autour d'un champ de maïs population (l'an passé, le 10 octobre 2010, à Leigné 86). L'Inra est partie prenante, avec son programme Farm and seed opportunities (www.farmseed.net). Objectif : réussir à inscrire dans la loi le droit d'échanger ses semences, pour disposer d'un réservoir de biodiversité plus large que les seules semences inscrites au catalogue.
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L'agriculture durable de moyenne montagne
En introduction de ce document est présentée une définition de la moyenne montagne selon les points de vue du géographe, de l'économiste, du sociologue, de l'agronome... Les auteurs présentent ce qui caractérise ces zones : une combinaison de plusieurs facteurs géographiques, le triptyque enclavement/diminution de l'activité économique/désertification, de l'élevage en majorité extensif tourné vers des productions labellisées. Par ailleurs, une définition de l'agriculture durable selon le réseau CIVAM est mentionnée. Le document s'organise en deux parties : - Partie 1 : Etat des lieux de la durabilité des systèmes CIVAM de moyenne montagne : Le cas du Massif Central (Contexte et éléments méthodologiques ; Principaux résultats ; Facteurs explicatifs ; Un programme d'actions pour la moyenne montagne ; Conclusion) ; - Partie 2 : Des actions CIVAM pour répondre aux enjeux des territoires de moyenne montagne : Le chanvre : la culture du développement durable (Auvergne) ; Evaluer son exploitation pour évoluer ; Accueillir sur son exploitation, un autre moyen de se diversifier (Auvergne) ; Favoriser la valorisation d'espaces pastoraux par l'installation d'ateliers d'élevage extensif en cheptel-bail (Languedoc-Roussillon) ; Améliorer l'autonomie des exploitations par l'optimisation du pâturage (Limousin) ; Utiliser des rémanents de bois pour se chauffer (Limousin) ; Développer l'accueil familial social en milieu rural (Midi-Pyrénées) ; Mettre en place un système de distribution des produits agricoles en circuits courts : Lou panier del païs (Midi-Pyrénées) ; Approche globale de systèmes productifs biologiques, autonomes et économes sur la montagne et le piémont basque (Pays Basque) ; Développer la traction animale comme outil de maintien et de création d'activités en milieu rural (Rhône-Alpes).
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Agriculture : L'institut Terra Mater promeut agro-écologie et circuits courts au Brésil
Gilles MARECHAL, AuteurCet article est le 3ème de la série consacrée aux circuits courts au Brésil. Etudiants et professeurs de l'Ecole supérieure d'agriculture Luiz de Queiroz (Esalq), implantée sur le campus de l'université de São Paulo, ont décidé d'appliquer les idées de développement de l'agriculture écologique, vivrière et paysanne. Ils ont créé l'institut Terra Mater, pour aller travailler directement avec les paysans sur l'environnement, les circuits courts... Mais aussi avec les consommateurs. On retrouve un peu le style AMAP français. Terra Mater organise aussi des marchés paysans, des colloques (notamment avec Slow Food), propose des recettes de cuisine de produits locaux, témoignant ainsi, selon l'auteur, de la vitalité de la société civile brésilienne.
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Agriculture paysanne et changement climatique : Espoir et action (Dossier : Changeons les politiques agricoles, pas le climat)
Claire LAVAL, AuteurUne vigneronne bio, en Gironde, explique que le salut de la planète face au réchauffement climatique passe par la faculté de résilience des systèmes (possibilité d'adaptation avec retours à des équilibres). Et pour cela, selon elle, seuls des systèmes à base de petites fermes diversifiées peuvent maintenir une biodiversité suffisante pour s'adapter aux nouvelles contraintes. L'observation de la nature, des « mauvaises » herbes par exemple encadré instructif à ce sujet et l'explication de son fonctionnement et des interactions devraient être les nouveaux sujets de la recherche agronomique : « Plus que des techniques de pointe, les besoins sont ceux de formation des hommes ».
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L'agro-foresterie à Paraty
Gilles MARECHAL, AuteurCet article est le premier d'une série de trois dédiée aux circuits courts au Brésil. Paraty est une petite ville de Rio de Janeiro qui cumule les avantages touristiques. Menacée par cette attractivité et par l'extension urbaine, l'activité agricole se replie vers des parcs naturels et à leur proximité. Pour assurer la compatibilité entre l'agriculture et la protection de l'environnement, des associations et des producteurs locaux développent l'agroforesterie. Ces systèmes complexes associent plusieurs dizaines de plantes utiles organisées en strates qui permettent de toujours produire quelque chose au fil des années (légumes, bananiers, arbres fruitiers...). Ainsi, Eraldo produit sur ce mode de culture tout en transformant et assurant la vente de ses produits auprès des consommateurs des opérateurs de tourisme. Devenu une référence reconnue en agroforesterie, Eraldo contribue aussi à développer un tourisme écologique à Paraty.
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Agronomie - Fiche n° 2 : Cultiver des associations en AB récolter des interactions
Le Réseau Mixte Technologique pour le Développement de l'Agriculture Biologique (RMT DévAB) est composé d'instituts techniques agricoles (dont l'ACTA, tête de réseau), de chambres d'agriculture (dont l'APCA, tête de réseau), d'organismes de recherche, de structures spécifiques de l'AB (dont l'ITAB), de lycées agricoles (du réseau Formabio) et d'écoles d'ingénieurs en Agriculture. Il a pour ambition d'identifier des stratégies de développement de ce mode de production agricole et de consolider un réseau de compétences, en recherche, développement et formation, spécifiques à l'AB, permettant de construire des projets intégrateurs pour l'AB et développer la visibilité européenne de la France. L'axe 1 du programme du RMT vise à accompagner l'AB comme mode de production innovant et performant pour l'ensemble de l'agriculture. L'objet du chapitre introductif et des fiches qui l'accompagnent (organisées en 4 chapitres : Systèmes de production ; Agronomie ; Santé des plantes et des animaux ; Partenariats) est de caractériser des systèmes de production innovants et performants et d'identifier leurs clés de réussite. Ainsi, cette fiche (Agronomie - Fiche n° 2 : Cultiver des associations en AB récolter des interactions) a été réalisée dans le cadre du RMT DEVAB. Le maintien de la biodiversité est l'un des principes fondamentaux de l'agriculture biologique. L'association de cultures est une des manières d'y répondre. De multiples formes d'associations sont possibles : en bandes (agroforesterie, cultures intercalées ), en relais (espèces prairiales sous couvert de céréales), en mélanges (cultures récoltées en même temps). Cette fiche a pour objectif de présenter essentiellement les mécanismes et intérêts des différentes déclinaisons des associations sous forme de mélanges. Les préconisations techniques seront d'ordre général car elles sont bien souvent à réfléchir en fonction du contexte pédoclimatique et du mode de valorisation visé.
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Agronomie - Fiche n° 4 : Diversifier les espèces : pour une meilleure gestion agronomique en agriculture biologique
Le Réseau Mixte Technologique pour le Développement de l'Agriculture Biologique (RMT DévAB) est composé d'instituts techniques agricoles (dont l'ACTA, tête de réseau), de chambres d'agriculture (dont l'APCA, tête de réseau), d'organismes de recherche, de structures spécifiques de l'AB (dont l'ITAB), de lycées agricoles (du réseau Formabio) et d'écoles d'ingénieurs en Agriculture. Il a pour ambition d'identifier des stratégies de développement de ce mode de production agricole et de consolider un réseau de compétences, en recherche, développement et formation, spécifiques à l'AB, permettant de construire des projets intégrateurs pour l'AB et développer la visibilité européenne de la France. L'axe 1 du programme du RMT vise à accompagner l'AB comme mode de production innovant et performant pour l'ensemble de l'agriculture. L'objet du chapitre introductif et des fiches qui l'accompagnent (organisées en 4 chapitres : Systèmes de production ; Agronomie ; Santé des plantes et des animaux ; Partenariats) est de caractériser des systèmes de production innovants et performants et d'identifier leurs clés de réussite. Ainsi, cette fiche (Agronomie - Fiche n° 4 : Diversifier les espèces : pour une meilleure gestion agronomique en agriculture biologique) a été réalisée dans le cadre du RMT DEVAB. Si les rotations dites « courtes » (retour des cultures tous les 2 ou 3 ans sur la même parcelle) présentent des intérêts économiques et techniques, diversifier les cultures dans l'assolement et donc allonger les rotations constituent néanmoins un principe agronomique de base de la production végétale biologique. Trouver de nouvelles espèces à introduire dans la rotation : voici un challenge à relever pour les exploitations agricoles en agriculture biologique.
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Alimentation animale : Il y a de bonnes choses à manger derrière la clôture
D'abord valorisées dans le cadre de la prévention des incendies de forêt, les broussailles pourraient bien devenir à la mode au menu des ruminants, suite aux problèmes de récoltes de fourrage que l'on connaît certaines années. Pour Michel Meuret qui étudie depuis 25 ans l'alimentation sur parcours à l'INRA d'Avignon, mettre des broussailles au menu c'est en tout cas un moyen de valoriser au mieux ce qu'offre la nature.
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Alsace : Dans le cochon de Bayeux, tout est bon !
Anne WANNER, AuteurCet article relate l'installation en 2006 d'Hélène Faust, paysanne charcutière près d'Haguenau, en Alsace. Cette année-là, elle reprend la ferme familiale et lance un élevage de cochons, résultats du croisement entre son verrat de Bayeux (ramené du Tarn), et des truies de race Schwaebisch Halle, amenées d'Allemagne. Le tout en bio. Toute sa DJA (dotation jeune agriculteur) a servi à monter un laboratoire de transformation charcutière aux normes, avec une salle d'accueil pour ses clients (coût : 100 000 euros). L'abattage a lieu à Haguenau, à 20 km. La ferme est totalement auto-suffisante en alimentation, grâce à 37 hectares de cultures de céréales : orge en rotation avec un mélange de triticale, pois, avoine, seigle et féverole... (pas d'achat de soja). Le compostage du fumier se fait en CUMA (Coopérative d'utilisation du matériel agricole). Les semences sont fermières et triées à la ferme.
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Anacarde : Une noix en pleine transformation
En Afrique, de la production de l'anacarde (noix de cajou) à sa transformation, la filière se spécialise. Elle peut aller jusqu'à la création de nouveaux produits. Si la noix de cajou peut être grillée, salée elle peut aussi être utilisée dans la confiserie, la fabrication de jus, de vin, de confitures. Reste à la valoriser sur le marché européen et régional.
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Un aperçu de la situation du lait "bio" en Belgique
Nadine SAVARY, AuteurSébastien Demoitie est installé, en Wallonie, sur une exploitation d'une superficie de 140 ha, conduite en agriculture biologique depuis 11 ans, avec 120 vaches laitières Pie Noire Holstein pour 75 %, croisées Brunes pour 25 %, et 20 vaches allaitantes Blonde d'Aquitaine. Un entretien, mené avec Sébastien Demoitie, aborde plusieurs points : la performance en "bio" du troupeau laitier (7 900 litres de lait par vache en 2010) ; la livraison du lait à la coopérative de producteurs Biomelk (qui commercialise le lait biologique et sous-traite la transformation, activité qui a une nouvelle identité avec la création de la coopérative Biolé) ; la consommation "bio" (dont la consommation accrue des produits laitiers locaux) ; la conversion (progression des conversions en lait grâce à l'organisation régulière de formations à destination des producteurs conventionnels) ; le fait le plus marquant dans le passage à la "bio" de sa ferme (appréhender les variétés, les densités de semis et les qualités de fourrages produits) ; le bilan de ce passage en bio (production de fourrage plus élevée qu'en conventionnel, souhait d'une valorisation du lait autour de 40 à 42 centimes d'euros).
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Un aperçu de la situation du lait bio dans 2 pays de l'Union Européenne
Rainer SUPAN, Auteur ; François BONAMY, AuteurLe marché du lait biologique européen est abordé à travers les témoignages de deux producteurs de lait biologique : Heiko Effe, producteur en Basse Saxe (Allemagne), et Richard Golay dont l'exploitation se trouve dans le canton de Vaux (Suisse). D'après le producteur allemand, le prix du lait bio est assez faible, en raison de la concurrence des importations d'Autriche et du Danemark. Pour le producteur suisse, le prix est très convenable quand le lait est valorisé en fromage. Néanmoins, la nouvelle règle des « droits de couler » permet qu'une partie du lait produit parte en lait "industriel" moins payé si la demande en fromage est trop faible. Concernant l'organisation des producteurs bio, H. Effe regrette que son groupement ne collecte pas le lait et qu'il doive se plier aux conditions des laiteries. R. Golay quant à lui, a le sentiment que, malgré l'existence de structures d'accompagnement, les producteurs restent livrés à eux-mêmes.
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Les Assises de la Recherche/Expérimentation/Valorisation en AB, à Paris les 16 et 17 mai 2006
Avec l'organisation des Assises de la Recherche/Expérimentation/Valorisation en Agriculture Biologique, l'ITAB démarre une réflexion qui devrait contribuer à l'éclosion de nouveaux outils et moyens au service de la Recherche/Expérimentation en AB. En tant que coordinateur, l'ITAB implique pleinement et dès le départ les différents acteurs dans l'organisation de cet évènement.
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Associations céréales-légumineuses : Des débouchés à imaginer
Nathalie TIERS, AuteurL'article fait le point, à travers la filière conventionnelle, des difficultés rencontrées pour valoriser, auprès des industriels, les mélanges céréales-protéagineux : coût du triage, impuretés présentes après tri dans les céréales, capacités de stockage. Des essais sont menés pour trier le mélange à la ferme.
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En autonomie alimentaire, il réalise son quota
David ROY, AuteurInstallé à Betton, à proximité immédiate de l'agglomération rennaise, dans une boucle du canal d'Ille et Rance, Paul Thébault exploite seul soixante hectares de terres avec un quota laitier de 217 000 litres en AB. Sur des terres parfois humides et avec une structure morcelée, il atteint sa priorité : produire le quota en autonomie alimentaire. Mais, concilier objectifs de production, équilibre des rations, contraintes structurelles et autonomie... n'est pas un exercice toujours simple. Paul Thébault s'est installé en 1992, à la suite de ses parents, sur 32 hectares de terres. 210 000 litres de lait sont livrés à une laiterie... La conversion à l'agriculture biologique démarre avec la reprise de 11 ha de terres, en 1999. Evocation de plusieurs aspects de la conversion : bouleversement du "système de l'exploitation" où le niveau de production des Prim'Holsteins est descendu à 5 000 litres, puis à 4 500 litres, structure de l'exploitation et pâturage, production du quota en autonomie (assolement stabilisé sur cinq-six hectares de maïs, un hectare de betteraves et sept hectares de mélange céréalier, évolution des rotations, conduite des prairies, système d'alimentation sur du zéro pâturage...), équilibre de la ration, charges de travail, transformation du quota d'origine en quota de vente directe (valorisation d'une partie de son lait sur un atelier de transformation monté à la ferme).
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Aveyron : Traiter la traite : Une priorité
Comment faire des grands espaces de l'Aubrac, non pas un réservoir d'animaux, mais de véritables lieux de vie ? Comment instaurer l'entraide, mettre fin à l'isolement, donner envie à des jeunes de s'installer ? Christiane et Francis Sabrié, producteurs de lait à Laguiole, font part de leur expérience : 24 vaches simmentals, sur 40 hectares (dont 10 loués), pour 130 000 litres de lait. En bio bien sûr.
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L'Avise à la pointe de l'innovation sociale
Didier BIEUVELET, AuteurExpression aux contours encore flous, l'innovation sociale déborde ce qu'on appelle communément en France "l'économie sociale et solidaire" et recouvre des réalités différentes. Mais les initiatives qui s'en réclament ont toutes comme point commun le désir d'inventer de nouvelles façons de travailler et d'agir pour la société, le plus souvent en appelant la contribution des citoyens. L'article réfère à quelques cas de développements en Italie, en Angleterre... aux Etats-Unis, ainsi qu'à la déclaration, en janvier 2009, du président de la Commission européenne. En France, l'Avise (Agence de valorisation des initiatives socio-économiques) est clairement ancrée dans l'économie sociale et solidaire. Son rôle, le développement de deux sites (Socialement responsable, ESS (Economie sociale et solidaire) en Région), l'instauration de Transfert de savoir-faire (TSF) sont particulièrement évoqués. Tarik Ghezali, co-rédacteur et animateur d'un ouvrage collectif piloté par Claude Alphandéry "L'économie sociale et solidaire, un laboratoire pour un autre développement, 50 propositions pour changer de cap", précise dans un entretien, l'intérêt de développer massivement l'ESS... Des professionnels de l'innovation sociale (Laurent Laïk, gérant du groupement d'insertion La Varappe (13) ; Jean-Marc Borello, délégué général du groupe SOS ; Jean-Guy Henckel, directeur du Réseau Cocagne ; Nathalie Bartman, directrice d'Envie Dijon...) délivrent quelques conseils pour bien démarrer.
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Des barons bio maigres, mais adaptés au marché
François D'ALTEROCHE, AuteurEntre 2008 et 2011, un essai a été mené dans 65 exploitations de polyculture-élevage, mais également sur la Ferme de Thorigné d'Anjou et sur le lycée de Naves, sur la production de mâles entiers élevés selon le cahier des charges biologique, abattus à l'âge de 12 à 16 mois, avec un poids de carcasse de 280 à 330 kilogrammes. Le but était de voir si de tels animaux peuvent être un débouché pour la viande bovine biologique mâle. Près de 900 carcasses ont été jugées en abattoir et des tests ont été réalisés auprès de consommateurs. Les animaux produits présentent des carcasses légères et peu couvertes : pas de marbré ou de persillé sur 95 % des carcasses. La couleur est entre celle du veau et de l'adulte. Les tests auprès des consommateurs montrent que cette viande peut correspondre aux demandes de certains d'entre eux, ceux qui recherchent une viande peu grasse. Par ailleurs, les steaks hachés produits à partir de ces animaux ressortent comme comparables à ceux produits à partir de vaches.
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Bertrand Patenotre - Aube : Des moutons dans les couverts
Cet article évoque le parcours de Bertrand Patenotre, céréalier qui détaille techniquement l'évolution et les différents stades de son système de culture. Il part d'assolements traditionnellement assez diversifiés, rallonge progressivement la liste des cultures, implante des couverts simples, puis plus complexes, pour finalement introduire un troupeau de 400 moutons dans un paysage agricole qui ne comptait plus d'ovin depuis cinquante ans. L'élevage et la diversité des cultures lui permettent à la fois de créer un emploi, de valoriser ses sols et sa production, d'avoir plus d'autonomie et de sécurité, et d'être plus performant agronomiquement, mais aussi économiquement. Cette évolution est le résultat du travail en commun avec d'autres agriculteurs de la filière chanvre dont il est responsable. A force d'observations et d'échanges avec eux, il a simplifié son travail du sol, a introduit des couverts en interculture qu'il a fait pâturer après avoir vu l'amélioration du sol que cela permettait chez un confrère.
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Le beurre, la valorisation du sous-produit... et le sourire de Dany Dubois !
Dominique PARIZEL, Auteur ; Norbert BUYSSE, AuteurLa ferme familiale des Dubois, située dans le petit village de Grosage (Belgique), est passée entièrement en bio. Dany et Nathalie sont également signataires de la charte des producteurs de Nature & Progrès Belgique. Ils témoignent de leur activité avec un élevage laitier (entre 60 et 65 Jersiaises) en production biologique et des changements opérés : luzerne en remplacement du maïs, passage des surfaces de maïs en herbe ; choix de faire du beurre (les Jersiaises, selon la lactation, produisent de 4 000 à 4 500 l de lait, litres qui font 55 ou 60 g de matières grasses par kilo et 40 g de protéines, soit 10 % de matières utiles contre 7 environ pour une Holstein commune) ; fabrication de yaourt ; engraissement de cochons avec des céréales issues de la ferme et le lait écrémé ; conduite de prairies permanentes (trente-deux hectares), de prairies temporaires (une quinzaine d'hectares) et culture de céréales sur la surface restante. Par ailleurs, ils évoquent les raisons du passage en bio : lymphome qui a atteint Dany ; souci d'autonomie ; volonté de mettre tous les animaux sur paille. La commercialisation de leurs produits : beurre, glace, yaourt, mais aussi viande sous vide (buf, veau et un peu de porc) se fait par le biais d'un magasin à la ferme (commencé en 1999). Le souhait de Dany et Nathalie est de disposer d'un bâtiment spécifique à la transformation, contigu à leur magasin, ainsi que d'un atelier de découpe.
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Les biocombustibles au banc d'essai
Guillaume DUFIL, Auteur ; Aurélie LEPLUS, AuteurL'idée de produire de la chaleur à partir de menues pailles ou de résidus de l'entretien des landes ou des bords de champs peut paraître très séduisante. Avant de se lancer, mieux vaut connaître, en plus du bilan énergétique, l'impact de la combustion sur les rejets atmosphériques. La biomasse herbacée est en effet plus délicate à brûler que le bois (taux d'azote, de soufre et de chlore plus importants, plus grande quantité de calcium ou de potassium, taux d'humidité et pouvoir calorifique du combustible). Pour limiter les rejets atmosphériques et améliorer le rendement de combustion, il est possible d'intervenir à plusieurs niveaux (contrôle de la composition des combustibles, optimisation de la chaudière). Aile conduit, de 2009 à 2010, une expérimentation sur la combustion de la biomasse herbacée dans le cadre du projet européen Green Pellets. L'objectif est d'identifier les bonnes pratiques de valorisation de biomasse herbacée dans des chaudières individuelles, collectives et industrielles.
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Biodiversité : De la pomme à la châtaigne...
Cet article présente un projet de revalorisation du patrimoine fruitier local. L'association Terre Paysanne et SOLAGRO se sont investis dans ce projet, d'abord initié par un groupe de paysans soucieux de conserver, mais aussi de recréer, un patrimoine fruitier. Ce projet repose sur la restauration, la replantation d'arbres fruitiers de hautes tiges de variétés locales et la valorisation économique des fruits (jus de pomme, crème de châtaigne...). Sur un territoire assez vaste, "le Rouergue", cette initiative a trouvé des échos favorables et des soutiens de la communauté de communes de Najac, de la région Midi-Pyrénées, de la DIREN (Europe). Sur une durée de 3 ans, l'association Terre Paysanne et SOLAGRO ont construit, pour les adhérents, un plan solide comprenant : l'achat d'un atelier mobile de pressage de pommes, la restauration (notamment par la taille) et la replantation de pommiers et de châtaigniers, des animations (écoles, villages...), des formations (plantations, tailles, greffes...) prévues en mars 2007.
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La biodiversité se cultive aussi en Languedoc-Roussillon
Marie GARDEY DE SOOS, Auteur ; François GARDEY DE SOOS, Auteur ; CAMPAGNES SOLIDAIRES, Auteur ; ET AL., AuteurOui, la biodiversité est en danger, mais oui aussi, une foule d'initiatives contribue à freiner sa disparition. Pour preuve, en Languedoc-Roussillon, cette série de courtes présentations d'expériences de sauvegarde de la biodiversité locale : dans le Minervois, avec François Gardey de Soos, qui expérimente des essences fruitières et fourragères, des mélanges de céréales, mais aussi des systèmes agroforestiers et du sylvopastoralime ; ou encore Raphaël Colicci, président de Fruits Oubliés, avec ses collections de fruitiers et notamment son conservatoire de 88 variétés de kakis ; ou l'association Mercoire dans le Gard qui conserve des mûriers ; le conservatoire local de vieux cépages à Félines-Minervois, ou celui de la tomate de Pascal Poot et Jocelyne Taffard, à Olmet (34). Toutes ces expériences ont été recensées dans un livre récemment paru : « En Languedoc-Roussillon, la biodiversité çà se cultive aussi ».
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Biogaz agricole : une énergie d'avenir
Le biogaz permet de produire de l'énergie renouvelable pour le chauffage des installations agricoles et d'alimenter le réseau électrique public. Il permet également de réduire les déchets organiques en les transformant en engrais liquide et en compost de qualité. Enfin, il permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre. L'Allemagne est très en avance dans ce processus. Par contre, la France a un potentiel à valoriser. Il dépend notamment du tarif de rachat de l'électricité par l'opérateur national. A cet égard, le nouvel arrêté tarifaire de juillet 2006 a constitué une bonne nouvelle pour la filière puisqu'il double quasiment le tarif d'achat précédent.
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Le blé meunier d'Apt ressurgit du fond d'un sac
Retrouvée dans les années 80 par les naturalistes du Parc naturel régional du Lubéron, la touzelle est une vieille variété de blé tendre du sud-est de la France. Encore appelée "blé meunier d'Apt", ou "Touzelle blanche de Perthuis", elle était réputée pour s'adapter aux conditions de sécheresse, ainsi qu'à la pauvreté des sols. Elle est aujourd'hui remise au goût du jour par quelques amateurs passionnés : douze agriculteurs bio, un moulin, et une vingtaine d'artisans boulangers, qui commercialisent le "pain du Lubéron". Non inscrite au catalogue officiel des variétés, donc en théorie interdite à la vente, elle bénéficie cependant d'un flou juridique avec une inscription dans une des mesures agrienvironnementales.
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Bois énergie
C. JAHNICH, Auteur ; F. DENET, Auteur ; C. NOUZILLE-FAVRE D'ANNELe dossier apporte une réflexion sur le marché du bois, les moyens de le valoriser, et témoigne sur les utilisations possibles de ce combustible en Auvergne. Il se compose comme suit : - Economie du bois : L'énergie la moins chère ; - Sciures : Des granulés en Combrailles ; - Chauffage collectif : Saint-Germain l'Herm met en marche son réseau de chaleur ; - Forêt paysanne : "On ne fait pas de la forêt pour faire du bois de chauffage !"
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Bretagne : Innova'Bio prime la valorisation
Frédéric RIPOCHE, AuteurA l'occasion de l'édition 2016 du salon La terre est notre métier, en Ille-et-Vilaine, Agrobio 35 a décerné trois prix à des projets innovants du Grand Ouest. Tous les trois récompensent des démarches de valorisation de produits. Le 1er prix a été décerné à la société Mussella, qui valorise les coquilles de moules issues de la mytiliculture en amendement calcique utilisable en AB. Le 2nd prix a été remis à l'Agence unique, qui transforme les surplus maraîchers bio, ces produits transformés étant ensuite vendus par les producteurs ou des commerçants dans des circuits courts. Le 3ème prix a récompensé le camion "Vrac volant" qui, à l'initiative de la coopérative rennaise Scarabée-Biocoop, va proposer des produits bio en vrac sur cinq marchés de quartiers "populaires" de l'agglomération.
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En Bretagne et en Loire-Atlantique : La Landes de Bretagne valorisée en vente directe
Laurence GEFFROY, AuteurLa Landes de Bretagne est une race de brebis peu utilisée en élevage mais majoritairement détenue par des « amateurs ». Deux éleveurs, situés dans le centre de la Bretagne et dans le Finistère, l'ont pourtant choisie pour leur cheptel. Régis Fresneau est éleveur de Landes de Bretagne et animateur du Crapal (Conservatoire des races animales en Pays de la Loire) qui gère notamment cette race. Il explique les programmes techniques et génétiques lancés par le conservatoire pour sauvegarder cette race. A présent, le conservatoire s'intéresse à l'aspect économique et à la valorisation des produits. Les agneaux Landes de Bretagne fournissent une viande atypique, rouge, au gras ferme, appréciée des consommateurs, mais dont la commercialisation est plutôt orientée vers la vente directe. François Chevalier est agriculteur bio à Vay (Loire-Atlantique) et commercialise ses produits en vente directe. Ses agneaux sont découpés dans un atelier de découpe, mais les coûts élevés le poussent à envisager d'effectuer la découpe lui-même. Un encart présente la valorisation de la laine de Bretagne en diversification.
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Capitaliser les résultats et expériences des GIEE
TRAVAUX ET INNOVATIONS, AuteurLa capitalisation fait partie des obligations liées à la labellisation GIEE (Groupement dintérêt économique et environnemental). En 2018, la Chambre régionale dagriculture et la DRAAF Provence-Alpes-Côte dAzur ont rédigé un guide méthodologique sur ce sujet. Il est destiné aux animateurs et aux membres des GIEE ou des groupes Ecophyto 30 000. Il propose une démarche basée sur quatre étapes : 1 Identifier les informations capitalisables (aussi bien des informations liées à la technique quà la dimension organisationnelle des projets) ; 2 Identifier le public (agriculteurs externes au GIEE, conseillers agricoles, chercheurs et instituts de développement, professeurs et apprenants de lenseignement agricole ) ; 3 Produire des supports de transfert (présentation des points clés des différents supports possibles) ; 4 Diffuser. Ce guide na pas pour objectif de donner une méthode clé en main, mais plutôt une méthodologie.
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Des cardons pour tout le monde
Cuisiner cardons, topinambours, panais... Encore faudrait-il les connaître ! Car si l'on tente de remettre en cultures les légumes oubliés, afin de conserver une riche biodiversité et des goûts, oubliés eux aussi, il faut bien trouver preneur prêt à les cuisiner. C'est l'un des buts que se sont fixés les créateurs de l'Université populaire du goût à Argentan (61). Mais pas le seul : " Les goûts des classes dominantes diffèrent des goûts de la classe dominée ", constatait déjà le sociologue Pierre Bourdieu. Les classes populaires écartent plus volontiers les produits frais et privilégient les aliments gras et sucrés. Il allait donc aussi rompre cette " fracture gustative ". Insérée dans le réseau de l'économie sociale et solidaire (jardins familiaux, restos du cur, épicerie solidaire ), rejointe par de grands chefs, l'Université regroupe à chaque session plus de 800 participants !
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CasDAR Parcours de volailles : Comment valoriser les services agroécologiques des parcours ?
Camille BERAL, AuteurL'intégration de parcours en élevage de volailles offre divers services : bien-être pour les animaux, confort de l'éleveur, plus-value économique (par le bois, les fruits ou encore l'apport d'un complément alimentaire pour les animaux), intégration paysagère, bonne image de l'élevage Cependant, diverses questions se posent, comme l'accumulation des déjections, le parasitisme, les prédateurs, le type d'aménagement Un projet CasDAR est en cours, « Parcours de volailles », pour apporter des réponses et des références à ces questions. Quels arbres planter ? Comment ? Quel couvert herbacé ? Quels impacts économiques, sanitaires ou environnementaux ? Comment communiquer sur ce point ? Autant de sujets qui sont abordés dans ce projet multipartenaire associant des acteurs de la recherche, du développement et de l'enseignement.
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Centre d'analyse stratégique : Rapports & documents - Janvier 2011 : Pour une consommation durable : Rapport de la mission présidée par Elisabeth Laville
En avant-propos de ce rapport, Vincent Chriqui, directeur général du Centre d'analyse stratégique, précise les enjeux d'une politique de consommation durable (prenant pour exemple les approches de la Suède, du Royaume-Uni et de la Finlande) et la vocation de ce rapport (qui offre un ensemble de pistes pour permettre à l'Etat français, notamment, de s'engager résolument dans une politique de consommation durable). Il est conçu comme suit : - Vingt-cinq recommandations ; - Première partie : Etat des lieux : 1. Pour une politique de consommation durable ; 2. Des intentions aux actes ; 3. Un soutien nécessaire des pouvoirs publics à l'offre durable ; 4. Accompagner l'évolution du consommateur ; 5. À l'étranger, des politiques pionnières ; - Deuxième partie : Quelle consommation à l'horizon 2030 ? : 1. La société française et les défis de la consommation durable ; 2. Cinq scénarios possibles ; 3. Les leviers de passage d'un scénario à l'autre ; 4. Les indicateurs d'une consommation durable ; - Troisième partie : Recommandations : 1. Une vision partagée qui relativise la place de la consommation ; 2. Six axes principaux.
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Céréales bio : Les producteurs ont la parole
Ces films (une série de 4) décrivent les techniques de l'agrobiologie appliquées aux grandes cultures, à travers le témoignage de cinq céréaliers (trois éleveurs - bovins, porcs, volailles - et deux sans élevage) qui exposent leurs propres pratiques, transmettent les connaissances qu'ils ont acquises, et font part de leurs découvertes et de leurs interrogations. Cassette n°1 : Rotation et assolement / Cultures et variétés ; Cassette n°2 : Travail du sol / Fertilisation ; Cassette n°3 : Adventices / Parasites ; Cassette n°4 : Stockage et valorisation.
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Céréales : Triticale : des débouchés encore limités
Danielle BODIOU, AuteurCet article fait un état des lieux de la production et surtout de l'utilisation du triticale en France. La production de cette céréale, croisement entre le blé et le seigle, est en forte progression, aussi bien en conventionnel qu'en bio : les surfaces ont doublé en 15 ans. En fabrication d'aliments biologiques pour le bétail, son utilisation pour la campagne 2009/2010 a augmenté de 21 % par rapport à l'année précédente. Mais l'utilisation de cette céréale reste essentiellement l'alimentation du bétail, surtout pour l'autoconsommation. Certes, l'apparition de nouvelles variétés font que cette céréale, la cinquième cultivée en France, n'est plus cantonnée à la Bretagne ou au Massif Central. Mais les débouchés, autres que l'alimentation animale, restent encore limités. La difficulté d'approvisionnement est un des freins. Autres freins : sa sensibilité aux mycotoxines, la nécessité de faire évoluer les process industriels ou encore le manque de variétés panifiables.
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Le chanvre : Une culture d'avenir, un programme
En Bretagne, le réseau GAB/FRAB conduit depuis le début de l'année 2008, un programme de 3 ans pour la promotion et le développement de la filière chanvre sur le pays du Centre Ouest Bretagne (COB). Conduit en partenariat avec l'entreprise Terrachanvre, installée à Trémargat dans les Côtes d'Armor, le programme est cofinancé par le COB. Terrachanvre transforme et valorise les fibres de chanvre en matériaux pour l'écoconstruction. Au-delà de la simple valorisation actuelle de la fibre, le programme prévoit de travailler sur la récolte de la graine et la mise en place d'une filière de valorisation sous forme notamment d'huiles et de tourteaux.
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Chauffage : Une filière bois-énergie au service de l'économie locale
Sophie CHAPELLE, AuteurLe bois-énergie, issu notamment de l'entretien des haies, permet de produire de l'énergie à la ferme. L'exemple présenté dans cet article se passe aux confins de la Creuse, de l'Indre et du Cher, où des agriculteurs se sont organisés en SCIC (société coopérative d'intérêt collectif) en 2011, pour conserver les haies, et pour en exploiter les résidus d'entretien. Cette SCIC, appelée Berry Énergies Bocages, associe particuliers, paysans et collectivités, donc du producteur au consommateur, en passant par les élus locaux, eux-mêmes utilisateurs dans leur chaufferie collective de bâtiments publics (comme à Neuvy-Saint-Sépulchre 1700 habitants -, où gendarmerie, gymnase, collège... sont raccordés à ce type de chaufferie). Comme il existait déjà une CUMA, l'investissement a été minime (seul le déchiquetage a été sous-traité à une autre CUMA voisine). 100 mètres de haies permettent de produire entre 30 à 50 m3 de plaquettes (une maison en consomme annuellement autour de 40 m3). A titre d'exemple, la ferme de 73 ha d'un des membres peut vendre 150 m3 par an. Par ailleurs, les adhérents de la SCIC ont mis en place une charte de défense des haies, où il est clairement stipulé qu'il est interdit d'arracher une haie à partir de laquelle on a fait des plaquettes que l'on a vendues.
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Le Cluster Herbe ou comment rassembler tous les acteurs dans le même pré
Mélodie COMTE, AuteurLe Cluster Herbe est une plateforme collaborative qui réunit des agriculteurs, des chercheurs, des conseillers, des coopératives, des industriels, etc., à léchelle du Massif Central. Il a pour objectif de faire émerger, daccompagner et de promouvoir des projets basés sur la valorisation économique, sociale et environnementale des produits et services basés sur la ressource herbagère. Le 14 novembre 2019, les membres du Cluster Herbe se sont réunis à Lempdes (63) pour présenter les résultats de projets labellisés par ce Cluster. Ces projets concernent aussi bien lamont (les producteurs) que laval (les transformateurs). Par exemple, le projet AEOLE, porté par le SIDAM, sattache à valoriser et optimiser lutilisation des prairies permanentes qui occupent les deux tiers de la surface du Massif Central. Côté aval, la marque de producteurs MontLait a été créée par lAssociation des Producteurs de Lait de Montagne. La marque « 1886, les viandes du Massif », portée par Valomac, a également vu le jour. Elle valorise la viande de producteurs du Massif Central ayant plus de 75 % de leur surface en herbe et moins de 100 vaches/UMO.
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Collecte, recyclage, valorisation : La flambée du pétrole relance le recyclage
Collecte des films plastiques et acheminement vers des opérateurs en activité en France, importation par la Chine de films usagés retraités sur place, tels sont des éléments de réponse au recyclage des matières plastiques utilisées en agriculture. Mais pour assurer un développement de l'activité et la pérenniser, le Comité des Plastiques en Agriculture (CPA) et l'Ademe ont créé, en 2005, un groupe de travail réunissant les principaux intervenants de la filière (producteurs de films, coopératives, recycleurs...). L'article retrace les démarches et les avantages associés à l'existence d'une filière de traitement et de valorisation des matières plastiques.
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Comment valoriser les zones humides ?
Benoît POSSÉMÉ, AuteurLes zones humides sont porteuses d'enjeux forts, comme le maintien de la biodiversité ou de la qualité de l'eau, ou encore la régulation des inondations. Les agriculteurs sont souvent des acteurs majeurs de leur gestion. En Bretagne, 60 % des zones humides sont agricoles. Aussi, un réseau breton comptant 20 fermes de référence-zone humide a été mis en place pour quatre ans. Le but est multiple : produire des références, identifier des pratiques et, de là, favoriser l'émergence de solutions pour une valorisation, en particulier économique, de ces parcelles. Les premiers résultats issus de ce réseau montrent que la grande majorité des parcelles en zones humides sont valorisées à la fois par le pâturage et par la fauche, qu'elles contribuent à l'autonomie fourragère et qu'elles peuvent être un lieu de dépannage. Mais, la gestion de ces parcelles est complexe (ex : petite surface). Cela contribue à leur abandon progressif. Par ailleurs, une étude faite sur les données économiques de 115 fermes laitières du Finistère montre que la productivité moindre de ces parcelles peut impacter les marges brutes des exploitations.
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Le compost jeune ou fumier assaini
Yves HERODY, AuteurLe fumier assaini est le meilleur moyen de valoriser les matières organiques agricoles ou fermières. Il correspond à la majorité des situations agricoles. Son obtention demande de suivre certaines règles pour lesquelles l'article donne des indications : - Stockage (gestion de la quantité de litière ; maintien d'une humidité optimale tout en évitant les lessivages par la pluie ; couverture...) ; - Compostage (compostage réalisé dix à quinze jours avant épandage pour assainir et préparer l'incorporation au sol par une pré-fermentation tout en gardant une valeur "engrais nerveux" nécessaire au rendement...) ; - Epandage (épandage à très petite dose - la quantité à épandre par hectare dépend du type de sol et du type de culture - et très régulièrement - la régularité de l'épandage est capitale pour assurer la structuration du sol et la fertilisation de la culture -) ; - Mode d'emploi (la réussite de la démarche demande installations et équipements : à défaut d'une fumière couverte, une aire bétonnée, des bâches, un retourneur...).
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Le compostage améliore l'autonomie énergétique
Le château Lagrange, en Gironde, a investi dans une plate-forme de compostage des sarments, rafles et autres déchets verts afin d'améliorer les résultats du bilan carbone de l'exploitation. Cet équipement qui nécessite d'être dimensionné aux besoins de l'exploitation doit être situé à plus de 100 m des habitations et à plus de 35 m des cours d'eau.
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Concours Lépine 2015 : Une invention en lien étroit avec l'agriculture
Victor SIMEON, AuteurEn 2015, c'est une innovation pour le secteur agricole, le Granulateur Mobile H-énergie, qui a reçu le prix du Président de la République du concours Lépine. Mis au point par trois amis alsaciens, ce dispositif mobile vise à transformer en biomasse combustible les coproduits de l'agriculture, comme les sarments de vigne ou les tiges de maïs, et ce, directement sur les exploitations agricoles. Il permet ainsi de valoriser énergétiquement ces coproduits, tout en supprimant les coûts d'achats de combustibles pour les agriculteurs et les émissions de gaz à effet de serre liées au transport.
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Conjoncture laitière biologique : Lait de vache : Avril 2013 : Collecte et fabrications biologiques
Selon l'étude de Panel SNM, traitée par le Cniel (Centre national interprofessionnel de l'économie laitière), la collecte bio en lait de vache a augmenté depuis le début de l'année 2013 et s'est stabilisé en avril : avril 2013 : - 0,7 % (par rapport à avril 2012) ; cumul sur 4 mois 2013 : + 2,4 % (par rapport à 2012), soit 151 010 000 litres contre 146 674 000 litres un an auparavant. Hormis le beurre, les fabrications marquent un regain de dynamisme : lait conditionné : + 16,7 % ; yaourts et laits fermentés : + 3,6 % ; beurre : - 1,8 % ; fromages : + 8,2 % ; crème conditionnée : + 22,1 %. Présentation de l'étude statistiques du Cniel au mois d'avril 2013 (avec des évolutions sur deux ou trois ans) : - Collecte : Résultats nationaux en Lait de vache bio ; Collecte hors bio et collecte bio (comparaison avril 2012/avril 2013) ; Evolution de la collecte bio ; Prix payé aux producteurs ; Prix du lait allemand ; Comparatif France - Allemagne ; - Fabrications : Importations de lait bio vrac ; Taux de valorisation ; Laits conditionnés ; Yaourts et laits fermentés ; Beurre ; Fromages ; Crème ; - Ventes et prix moyens de produits laitiers biologiques en hypermarchés et supermarchés (2ème trimestre 2013) : Lait ; Beurre ; Ultra frais ; Yaourts ; Fromages frais ; Desserts lactés ; Fromages ; Crème ; Les ventes internet en plein essor ; Indice PVC (Prix de vente consommateur) - GMS et magasins spécialisés ; Indicateur évolution du marché.
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Convertir son troupeau caprin en agriculture biologique : A quelles conditions ?
Le projet BioRéférences vise à apporter des réponses à un besoin majeur de références technico-économiques sur les systèmes de production biologiques du Massif Central et, ainsi, à contribuer à laccompagnement et au développement délevages ruminants biologiques viables, vivables et en cohérence avec leur territoire et leurs filières/marchés. Concernant lélevage caprin bio, lAgence BIO recensait, en 2016, dans les 22 départements intégrés en partie ou en totalité dans le Massif Central, 295 exploitations caprines certifiées ou en cours de conversion. Sur la zone du Massif Central, le marché des produits fabriqués à base de lait de chèvre biologique est en plein développement. Ce document est complémentaire à la synthèse des suivis dexploitations caprines réalisés dans le cadre du projet BioRéférences. Après une présentation du contexte de la filière caprine en AB dans le Massif Central, il donne les points-clés de la conversion du troupeau en AB en abordant les questions suivantes : élever des chèvres, valoriser des surfaces pour lalimentation du troupeau, valoriser le lait produit en transformation fromagère fermière, valoriser le lait produit en livraison, optimiser le coût de production.
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Coup d'oeil : Recensement agricole 2010 : L'agriculture biologique en Rhône-Alpes : Un profil bio s'affirme
Denis GINON, AuteurPremière région française pour le nombre d'exploitations bio, Rhône-Alpes regroupe plus de deux mille d'entre elles ; leur effectif a doublé en dix ans. La Drôme est le département français qui compte le plus grand nombre d'exploitations bio Les thématiques abordées dans ce document sur l'agriculture biologique en Rhône-Alpes sont : Région leader, grâce à la Drôme ; Des exploitations dynamiques aux orientations variées ; Les chefs d'exploitation bio ont un profil spécifique ; Des démarches de valorisation complémentaires ; L'essor du bio devrait continuer. Des graphiques et tableaux complètent le document.
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Créations de groupes de producteurs par laiteries : Les producteurs de l'Ouest se forment
Solenn LE DAVADIC, Auteur ; Ivan SACHET, AuteurUne dizaine de producteurs de lait bio du Grand Ouest ont participé le mardi 29 juin 2010 à une journée de formation sur les formes juridiques d'organisation des producteurs en filière laitière biologique. Le témoignage d'expériences de structuration dans l'Est de la France et l'expertise d'un juriste ont permis aux producteurs présents à cette journée de formation de retenir l'organisation de structures de type associatif au niveau des laiteries ou des bassins de collecte pour renforcer les relations entre les producteurs et les transformateurs. Des éléments de rappel du contexte sont apportés dans l'article, avant d'approfondir les enseignements à tirer de la formation : - Évolution du contexte de la production laitière bio en Bretagne à l'horizon 2011 ; - Niveau actuel de valorisation du lait bio ; - Quels enseignements tirer de la journée de formation du 29 juin 2010 ? ; - Les producteurs de lait bio du Grand Ouest veulent passer à l'action.
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Cultiver son autonomie en bio avec le colza
Régis LE MOINE, AuteurLa culture du colza oléagineux en agriculture biologique était la thématique d'une journée organisée par le GAB d'Armor en avril 2012, avec la participation de la CUMA Innov'22. Cette dernière est équipée d'une presse pour la production d'huile et de tourteau. La culture du colza peut être difficile en bio mais présente certains intérêts pour la diversification et l'autonomie des exploitations. Yves Le Jeune, éleveur de bovins et de porcs charcutiers bio, produit ainsi lui-même son tourteau pour l'alimentation protéique de ses deux troupeaux. Concernant la culture, cet agriculteur a mis en place deux rotations afin de pouvoir mettre en place plusieurs plantes exigeantes (colza et maïs grain). Il présente, dans l'article, l'itinéraire technique et les modes de valorisation du colza.
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Cultiver et valoriser le miscanthus
TRAVAUX ET INNOVATIONS, AuteurLes contraintes réglementaires agri-environnementales étant de plus en plus fortes autour des captages d'eau potable, cinq producteurs de céréales en Eure-et-Loir ont décidé d'implanter une culture à zéro intrant (après les deux premières années) : le miscanthus. Si, au départ, cette culture avait été choisie pour fournir du combustible à un projet de chaufferie collective de Chateauneuf en Thymerais, ce débouché n'a finalement pas été retenu, faute d'une adaptation de la chaudière au miscanthus. Du coup, les agriculteurs ont commercialisé cette plante comme paillage horticole et litière pour animaux (équidés et volailles) ; et ont également lancé des tests pour transformer ces cultures en granulés pour la combustion dans des chaudières adaptées. 225 des 250 tonnes produites sur les 20 ha semés ont été commercialisées en 2012. Pour en savoir plus : http://www.miscanplus.com/. Cette opération fait partie des Trophées 2012 de l'innovation en groupe, organisés par la FNGDA, TRAME et les Chambres d'agriculture.
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Dans le grand Sud : Le parcours, une ressource à part entière (Dossier : Pratiques du pâturage sur prairies et parcours)
REUSSIR LA CHEVRE, AuteurLes parcours représentent un potentiel alimentaire important. Ils apportent de la souplesse et de la sécurité au système d'alimentation, et permettent de réduire les charges alimentaires du troupeau. Par leur diversité de végétation et leur capacité de report sur pied, les parcours sont utilisables en toutes saisons. Ils ont donc un rôle stratégique dans l'alimentation et sont complémentaires des surfaces de prairies et des autres cultures fourragères. Cependant, ils requièrent des pratiques de pâturage adaptées. L'article présente les objectifs à tenir, différents selon les surfaces fourragères à disposition de l'éleveur, et indique comment pelouses, landes et bois offrent des solutions de pâturage toute l'année.
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Dans le Larzac : Le pâturage en forêt, une pratique à encourager
Bernard GRIFFOUL, AuteurTechniciens de l'élevage et de la forêt avaient choisi le territoire emblématique du Larzac, en juin 2010, pour venir parler sylvopastoralisme, à l'initiative de l'association Forêt méditerranéenne et de l'Association française de pastoralisme. Ce fut l'occasion de faire un bilan sur les programmes de recherche, menés depuis une vingtaine d'années, sur le bien-fondé du sylvopastoralisme. Le Gaec de la Naucq (Maryse, Francis et Mathieu Roux), qui recevait les participants du colloque, situé sur la commune de la Couvertoirade (Aveyron), exploite 330 hectares dont 255 hectares de parcours (parmi lesquels 65 ha de bois de pins sylvestres et de chênes blancs). Des surfaces valorisées par un troupeau de 400 brebis laitières conduites en agriculture biologique. La volonté de Francis Roux est notamment de « gérer le pin sylvestre pour limiter son extension ». Mais une des difficultés réside, outre la gestion du parcours et des besoins alimentaires du troupeau, dans la pression du pâturage pas toujours suffisante pour contenir le boisement... Reste la valorisation des centaines de mètres cubes de bois qui se fabriquent tous les ans sur les terres du Gaec : seule une mise en valeur, par le biais de filières locales, peut lui donner un véritable intérêt économique. Gérard Guérin, de l'Institut de l'Elevage, attire néanmoins l'attention sur la nécessité de ne pas se tromper sur les objectifs sylvopastoraux qui consistent à investir et construire des systèmes fourragers intégrant les sous-bois. Un exemple de valorisation de pins sylvestres en bois de charpente, par le Gaec, est exposé, ainsi qu'un avis d'expert sur la biodiversité.
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Dans notre région : Deux débouchés pour le Bio
Comment valoriser le lait Bio dans les sites Candia sans que l'entreprise le collecte directement ? Tel est le défi relevé dans la région Centre-Est. Quelques explications sur la collecte bio sont rapportées et concernent l'activité de Biogam (entreprise lorraine qui collecte les producteurs situés en Alsace et en Lorraine, transforme ensuite le lait sur ses propres sites et restitue un volume équivalent sur les sites Candia), de Biolait et la valorisation du lait bio de la région Centre.
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Déchets de l'exploitation agricole, du tri au traitement, en passant par la collecte : Faisons le point
Pierre DUFA, AuteurLa production agricole génère des déchets nombreux et variés dont la gestion doit être raisonnée globalement. La gestion des déchets est aujourd'hui un véritable enjeu, que ce soit au niveau financier (coûts de gestion des déchets de plus en plus élevés) ou sur le plan environnemental. L'article présente le cadre réglementaire de la gestion des déchets qui s'inscrit dans le cadre de la réglementation générale sur les déchets et dans le code de l'environnement. Selon leur nature, les déchets agricoles ne sont pas collectés de la même façon et n'ont pas le même devenir. L'article présente les différentes catégories (déchets amiantés, huiles usagées, emballages vides de produits phytosanitaires, pneus usagés ) et explique où les apporter ainsi que la valorisation qui en est faite. Deux agriculteurs témoignent ensuite de leur gestion quotidienne des déchets de l'exploitation : Jérôme Sarret, éleveur sur le Lévezou au Gaec du Pariat ; Pierre Gaillac, Earl du Chêne, éleveur en vallée de l'Aveyron (à proximité de l'agglomération ruthénoise).
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Désertification : Sauver les terres dégradées ; L'information fleurit sur la désertification
La désertification se répand telle une épidémie dans de nombreuses régions ACP, laissant pauvreté, faim et migrations de masse dans son sillage. Le problème peut être résolu, comme de nombreux producteurs entreprenants le démontrent. Des acteurs locaux, des ONG, des chercheurs s'activent à trouver des solutions pour éviter la dégradation des terres et mettre en valeur les opportunités économiques des déserts. Un article complémentaire fait mention des initiatives internationales lancées pour lutter contre la désertification et renvoie à plusieurs sites internet.
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Développer une activité de valorisation de légumes et petits fruits en circuit court - Guide pratique et repères
Mélise WILLOT, Auteur ; Françoise MORIZOT, Auteur | CHATEAU-CHINON (6 Place Saint Christophe, 58 120, FRANCE) : C.E.R.D | 2014
Le document est issu d'une large étude réalisée dans le cadre du projet lauréat Casdar 2010 : « Élaboration d'un référentiel pour évaluer la performance technique, économique, sociale et environnementale et favoriser le développement des circuits courts de commercialisation ». Ce projet s'est déroulé d'octobre 2010 à décembre 2013 et a réuni 61 partenaires (recherche, instituts techniques, organisations professionnelles agricoles, fédération d'AMAP ), dont 11 contributeurs en continu sur l'ensemble du programme. Les travaux présentés dans ce document ont été coordonnés par la FNAB et le CERD. Ils sont le fruit d'une enquête conduite auprès de 65 producteurs de légumes et petits fruits, dont 42 en agriculture biologique, dans 4 régions différentes. Les données présentées n'ont pas vocation à traduire la diversité des systèmes et des situations dans leur globalité, mais plutôt à fournir des repères pour éclairer la construction d'un projet. L'activité de production maraîchère, combinée à une valorisation en circuit court, reste chronophage, il est donc primordial de bien appréhender et anticiper ce temps de travail. C'est notamment à cela que ce guide pratique contribue. Au sommaire : - Méthodologie : présentation de l'échantillon ; - Réfléchir sa stratégie commerciale en maraîchage en circuit court ; - Typologie des systèmes agricoles produisant des légumes pour la commercialisation en circuit court ; - Qu'en conclure ?
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Développer la promotion des vins bios
Marion IVALDI, AuteurLes objectifs nationaux visent le doublement des surfaces produites en agriculture biologique d'ici 2017. Concernant la filière viticole, la production s'est bien développée ces dernières années, et continue de le faire. Ainsi, selon France Vin Bio, l'interprofession nationale des vins bio, et le syndicat des vignerons bio d'Aquitaine, son antenne locale, les efforts doivent désormais se porter sur la structuration du marché. Pour cela, les bio espèrent un soutien des interprofessions viticoles. En effet, selon eux, ces dernières ont peu mis en avant le bio jusqu'à maintenant, préférant valoriser l'origine régionale des produits qu'une filière en particulier.
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DinABio 2013 : Session Innovations en élevage
Maryline BOVAL, Auteur ; Julie FAVERIAL, Auteur ; Jorge SIERRA, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS Cedex 07 (147 Rue de l'Université, 75 338, FRANCE) : INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) | 2013Les grandes thématiques abordées lors de la session « Innovations en élevage » au colloque DinABio 2013, et présentées sous forme de résumés dans ce document, sont diverses, mais concernent principalement l'alimentation, la santé animale et les références technico-économiques. La conception de prairies temporaires à flore variée à l'aide de l'outil CAPFLOR et l'utilisation de protéagineux à graines biologiques sont des pistes intéressantes. La fertilisation des prairies avec un vermicompost réduit les risques de parasitisme chez les petits ruminants en Guadeloupe. Le sainfoin montre des résultats intéressants dans la lutte contre les nématodes du tube digestif des ruminants. Par contre, l'utilisation d'huiles essentielles contre les mammites ne semble pas prometteuse car in vitro dans les essais, l'effet antibactérien s'est révélé nul en milieu lacté. Les problèmes de mortalité des agneaux et des porcelets sont étudiés. Plusieurs projets concernent les références technico-économiques, en élevage laitier, en porcs et en lapins. Une étude sur truies a montré qu'il est possible d'utiliser des types génétiques moins prolifiques mais mieux adaptés à l'agriculture biologique. La relation éleveur-animal en ovin, l'organisation du parcours des poulets, l'étalement des mises bas en ovin viande et la difficile valorisation des agneaux bio sont aussi des sujets qui ont été évoqués.
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Dix logements chauffés grâce à un entretien durable de haies
Depuis 2006, l'association Haiecobois, créée par des agriculteurs de la Manche et soutenue par la FDCuma, valorise des haies bocagères. La démarche a été initiée en 2003 par Henri-Paul Tressel, maire de la commune de Saint Samson-de-Bonfossé, dans la Manche, et directeur de la FD Cuma 50. Elle s'est concrétisée durant l'hiver 2006 par le chauffage d'un lotissement HLM à l'aide d'une chaudière à bois déchiqueté. L'association Haiecobois a la charge de la production et de la livraison des plaquettes de bois. Virginie Hervieux, animatrice de la Cuma et d'Haiecobois, Stéphane Germain, producteur laitier et administrateur de l'association, ainsi que Henri-Paul Tressel témoignent sur la mise en place, la viabilité et l'impact d'une telle action de valorisation.
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Donner toute leur place aux vins bio (Dossier : Spécial Vinexpo 2009)
Sylvie LEBOULENGER, AuteurDepuis deux ans, la demande des consommateurs pour les vins issus de l'agriculture bio est visible. Cependant, les volumes ne sont pas encore conséquents. Partant de l'expérience particulière de La cave coopérative Jaillance qui commercialise, depuis deux ans la Clairette de Die, son produit phare, en bio, chez Auchan, et en régional, chez Carrefour..., l'article revient sur le potentiel de croissance du marché des vins bio (en référence à la dernière étude de l'Agence bio, menée par le CSA (Institut de sondages d'opinion et d'études de marché en France et en Europe)). Il cite les analyses de professionnels (Pascal Mouton, l'un des deux responsables des achats de Bordeaux et de vins du Sud-Ouest de Cora ; Alain Réaut, viticulteur en Champagne et président de la Fédération interprofessionnelle des vins de l'agriculture biologique ; Christophe Palmowski, directeur du marketing des Vignerons catalans en Roussillon) quant aux volumes de production, à la conversion des vignes en viticulture biologique, à la question de la valorisation d'un vin bio. Cette dernière question se pose alors que la viticulture biologique est confrontée à différents enjeux : surcoût de production, conversion de milliers d'hectares de vignes par les viticulteurs du Nouveau Monde, risque économique...
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Dossier : Accueil à la ferme
Ce dossier sur l'accueil à la ferme traite différentes expériences : - Accueil paysan, une alternative : Créé en 1987, "Accueil paysan" oeuvre pour la valorisation et la reconnaissance du métier d'agriculteur à travers des rencontres, des échanges et des actions visant la découverte des savoirs et savoir-faire du monde rural ainsi que l'éducation à l'environnement. "Accueil paysan" trouve un écho favorable dans la société, propose un accueil accessible à toutes les couches sociales et s'adresse aussi à des publics en difficulté. Son expérience est sollicitée dans le monde, pour le développement de réseaux similaires. Ces efforts d'échanges sont appuyés par la publication d'un guide national et international et par l'existence d'un site : www.accueil-paysan.com ; - Partager notre lieu de vie : Isabelle et Patrick Chopin se lancent dans l'accueil à la ferme (Orne) avec la création d'un camping et obtiennent la labellisation d'"Accueil paysan". Ils prolongent leur structure d'accueil par la création d'un gîte ; - L'accueil des enfants à la ferme du Marigot (Aveyron) : l'initiative est venue ponctuer une phase de formation en sciences sociales (psychologie de l'enfant), des contacts avec des enseignants, des visites de fermes fonctionnant déjà. Puis, des écoles ont commencé à venir à la ferme, et les enfants sont devenus acteurs de la vie à la ferme. La ferme est labellisée et référencée par l'Education Nationale.
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Dossier : L'apiculture rhônalpine butine en bio
ALTERNATIVES BIO, AuteurAlors que la consommation nationale de miel est estimée à 40 000 tonnes, la production française diminue chaque année au bénéfice des importations et au détriment des miels de qualité. Ceci n'est pas sans lien avec la disparition importante, depuis une quinzaine d'années, des cheptels d'abeilles L'apiculture biologique garantit le respect des abeilles et de l'environnement qui les accueille. Rhône-Alpes est la première région apicole française en nombre de ruches certifiées AB (13 500 ruches bio rhônalpines sur les 81 000 ruches bio françaises) et son nombre d'apiculteurs bio a triplé entre 2007 et 2010. Ce dossier, consacré à l'apiculture bio en Rhône-Alpes, aborde plusieurs aspects de l'activité : Miel bio : 2 % du marché européen ; 81 000 ruches certifiées bio chez 414 apiculteurs en France ; Rhône-Alpes : 1ère région française avec 13 500 ruches certifiées AB ; Le marché du miel : des importations croissantes ; Les pratiques de commercialisation des apiculteurs bio en Rhône-Alpes ; Les consommateurs (re)découvrent les richesses du miel bio local ; Le miel bio rhônalpin valorisé en local. Des encarts présentent : La règlementation bio en apiculture ; Un contrat régional d'objectif et de filière pour l'apiculture ; PEP (Pôle d'Expérimentation et de Progrès) Rhône-Alpes apicole ; Miel en ligne ; Abeilles et pesticides ; Gelée royale. Par ailleurs, le témoignage de Bruno Laurent, apiculteur bio à Ardoix, en Ardèche, est présenté.
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Dossier : Auvergne Biologique : Des projets et une dynamique pour la région
B. SIMON, Auteur ; C. BOCHARD, Auteur ; F. DENET, AuteurCréée en mars 1993, Auvergne Biologique est une association interprofessionnelle qui joue un rôle de coordination régionale de la production biologique. Elle est gérée par un Conseil d'administration composé d'organismes professionnels répartis en quatre collèges composés de représentants des Chambres régionales d'agriculture, des métiers, du commerce et d'industries, des producteurs issus des associations départementales de producteurs biologiques (Allier Bio, Bio 15, Haute-Loire Biologique et Bio 63), des transformateurs, distributeurs et consommateurs. L'association est présidée par Jean-Michel Cellier-Courtil, agriculteur bio à Chadrat (63). Le dossier aborde plusieurs points : - Auvergne Biologique : structurer, valoriser et développer l'agriculture bio en Auvergne (des missions, des actions) ; - Le mot du président d'Auvergne Biologique (investissement de Jean-Michel Cellier dans l'agriculture biologique et dans l'association, développement d'Auvergne Biologique, points essentiels au développement de l'AB) ; - Interlocuteurs : l'équipe s'agrandit et se réorganise (présentation de trois des membres de l'équipe : Frédérique Raynaud, animatrice-coordinatrice d'Auvergne Biologique ; Maud Dubus, animatrice d'Auvergne Biologique ; William Pouzet, chargé de communication et animateur en restauration collective) ; - Appui technique : un technicien dédié au maraîchage (création d'un poste de technicien dédié au maraîchage et présentation de Mehdi Aït-Abbas, quatrième membre de l'équipe) ; - Auvergne Bio Distribution : du bio dans les assiettes de la restauration collective ; - Pédagogie : des repas bio au lycée, pour sensibiliser consommateurs et futurs agriculteurs.
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Dossier : Le bio, une question déquilibre
Virginie PINSON, Auteur ; Laure-Anne LEFEBVRE, Auteur ; Sylvie CARRIAT, Auteur ; ET AL., AuteurLa demande du consommateur en viande bio augmente (+ 10 % en 2017 selon Interbev). Mais comment répondre à cette demande en croissance tout en sinscrivant dans la durée ? Les défis restent nombreux pour les acteurs de filières carnées biologiques. Il faut maintenir léquilibre entre offre et demande, notamment pour éviter des crises, aussi bien de surproduction que sous-production, ces dernières favorisant alors limportation. Dans les deux cas, cela impacte négativement la rémunération des éleveurs. De plus, lalimentation animale a du mal à suivre, alors que le lien au sol est un point majeur du cahier des charges biologique. Dans un contexte de demande croissante et de concurrence avec lalimentation humaine, le prix de laliment bio reste élevé, ce qui impacte fortement les coûts de production. Par ailleurs, autre enjeu majeur : arriver à valoriser lensemble de la carcasse alors que la demande porte beaucoup sur certains morceaux comme les filets et aiguillettes de poulets, les jambons et lardons en porc ou encore le steak haché en bovin. Après un tour dhorizon sur lévolution et les enjeux des filières carnées biologiques, ce dossier présente divers focus sur des acteurs de ces filières, coopératives et transformateurs notamment, avec, pour chacun, leur vision du marché et les grandes lignes de leur stratégie de développement. La qualité, le bio local, la réflexion sur de nouveaux produits, lanticipation et laccompagnement des conversions, une certaine prudence malgré des voyants au vert, la prise en compte du développement durable (via, par exemple, des emballages éco-responsables ou une rémunération juste des producteurs) sont des points communs à beaucoup de ces acteurs.
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Dossier : Bois énergie : Une ressource à portée de main
Jean-Alix JODIER, Auteur ; Frédérique EHRHARD, Auteur ; Marie-Gabrielle MIOSSEC, Auteur ; ET AL.Ce dossier, consacré au bois énergie en agriculture, est composé des articles suivants : - Les haies, l'énergie du territoire ; - La nouvelle chaufferie améliore les performances de l'élevage ; - L'éclaircissage des forêts finance l'entretien des parcours ; - Du bois de refus transformé en plaquettes ; - Du sapin de récupération pour chauffer deux foyers.
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Dossier Caprin : Caractérisation délevages caprins biologiques avec transformation fromagère
Maxime VIAL, AuteurEn 2017, sept élevages caprins biologiques de lAveyron, tous avec transformation et représentatifs de la moyenne montagne (300 à 800 m daltitude), ont été étudiés. Globalement, ce sont des fermes de petite taille (22 à 63 ha) plutôt extensives, avec essentiellement des prairies permanentes et des parcours ; les meilleures terres étant réservées à la production de méteils, en rotation avec des prairies temporaires riches en protéines. Si les niveaux de production laitière sont homogènes (de lordre de 530 l vendus par chèvre), on note des effectifs très variables. Létude montre aussi que seules 4 fermes sur 7 sont autonomes en fourrages et que la qualité insuffisante de ces derniers concourt au niveau élevé des charges dalimentation (3ème poste de dépenses). Ces dernières sont aussi accentuées par lachat de concentrés. Or, à niveau de production laitière équivalent, la part des concentrés distribués varie dun facteur quatre, doù dimportantes marges de manuvre possibles en matière dalimentation. Les charges de mécanisation, puis les charges de bâtiment sont les deux premiers postes de dépenses, mais là aussi avec de fortes disparités entre exploitations. Autres éléments très variables selon les fermes : le niveau de valorisation du lait et le temps de valorisation des produits. Lensemble de ces éléments montre limportance dun accompagnement de ces systèmes sur des points clés : la qualité des fourrages, lefficience des pratiques alimentaires, la maîtrise des coûts de production et la stratégie commerciale.
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Dossier : Les circuits courts court-circuitent la distribution
Myriam GOULETTE, Auteur ; Christophe REIBEL, Auteur ; Laurence GUILEMIN ; ET AL.Demande des consommateurs, mouvement de fond chez les producteurs : les circuits courts se développent avec la multiplication des points de vente collectifs, des AMAP, de la vente à la ferme, en France mais aussi dans toute l'Europe. En introduction, le dossier revient sur les mesures du plan annoncé par Michel Barnier, le 14 avril 2009, pour favoriser le développement des circuits courts ; les modes de commercialisation en circuit court, ainsi que sur les disparités en Europe quant à leur développement (Allemagne, Royaume-Uni, Autriche, Espagne, Pays-Bas). En France, beaucoup reste à faire, mais les consommateurs, le secteur public et institutionnel et les producteurs eux-mêmes plébiscitent ce mode de vente. Le dossier fait ensuite état d'expériences où se construit la relation producteur/consommateur et où sont valorisées les productions agricoles : - Politique : Des collectivités s'engagent pour une agriculture périurbaine (c'est le cas à Besançon (Doubs), à Lille (Nord), à Marmande (Lot-et-Garonne), à Auxonne (Bourgogne)) ; - Ile-de-France : Les paniers entrent en gare (dans trente gares franciliennes, à l'initiative de la Chambre d'agriculture d'Ile-de-france et du Transilien SNCF, l'opération "paniers fraîcheurs" permet à des maraîchers de la région de vendre leurs légumes en paniers et en direct) ; - Des paniers pour les salariés (les jardins du Ried, en Alsace, livrent entre 100 et 250 paniers composés de neuf produits aux employés d'un fabricant de cuisines ; 100 à 150 paniers à un producteur d'appareillage électrique...) ; - Lot-et-Garonne : Le camion fruitier de Prayssica sillonne les campagnes (la coopérative Prayssica commercialise et met en avant la qualité des fruits de coteaux avec un camion fruitier posté dans différentes bourgades du département) ; - Charente-Maritime : En direct dans toute la France (les noisettes transformées en huile s'écoulent sur les marchés et jusque dans les restaurants étoilés) ; - Tarn : Terra local pour rester au pays (A Gaillac, dans le Tarn, sur la route d'Albi, une nouvelle boutique de producteurs a vu le jour, avec pour objectif de favoriser l'installation de jeunes producteurs) ; - AMAP : "Les producteurs veulent être maîtres de leur avenir" (entretien avec Gaëtan Vallée, coordinateur régional Alliance Provence, réseau des Amap de Provence-Alpes-Côte d'Azur).
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Dossier : Elevage bovin allaitant
C. BOUCHER, Auteur ; Marie-Cécile SEIGLE-BUYAT, Auteur ; Camille PEYRACHE, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier, à travers des témoignages de conseillers, dacteurs de laval ou dagriculteurs, aborde les facteurs clés à retenir sur lélevage bovin allaitant bio. Ce dernier est une production en développement (+ 15 % du nombre des abattages entre 2013 et 2014), en lien avec une demande croissante en viande bio de la part du consommateur. Si les perspectives sont bonnes, léleveur doit néanmoins veiller à bien mûrir son projet, par exemple au moment de la conversion. En Rhône-Alpes, pour aider les nouveaux éleveurs bio, les acteurs du développement peuvent apporter le conseil nécessaire, notamment à travers le diagnostic de conversion. La question de lautonomie alimentaire est aussi fondamentale, en lien avec la recherche dune bonne valorisation de la ressource fourragère. Ceci est particulièrement important du fait dun autre enjeu majeur pour cette production : la finition. En effet, pour aller au bout de la démarche bio, mais aussi améliorer ses revenus, la finition dun maximum danimaux en bio est un plus, à condition de produire des animaux finis de qualité, répondant aux besoins de la filière, avec une bonne autonomie de lexploitation. Diverses options soffrent à léleveur : finition des vaches de réforme, veaux rosés, bufs, circuit court, circuit long. Les témoignages repris ici illustrent cette diversité, mais soulignent aussi limportance danticiper, notamment en filière longue. Ainsi, avant même la fin de sa conversion, il faut avoir préparé sa commercialisation. De même, des acteurs de laval, notamment à travers des primes, incitent les producteurs à anticiper sur la sortie de leurs animaux, le tout pour permettre un développement harmonieux de la filière.
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Dossier : Elevage : Le cheval fait son retour à la ferme
F. DENET, Auteur ; C. JAHNICH, Auteur ; B. SIMONCe dossier consacré au cheval aborde la traction animale et les débouchés, en Auvergne, pour l'élevage de chevaux de trait ou de chevaux destinés à des concours : - Matériel (Prommata est une association, installée dans l'Ariège, qui a mis au point un équipement polyvalent, aussi bien utile au maraîcher, au vigneron qu'à l'arboriculteur. La nouveauté du matériel conçu, en comparaison des matériels d'autrefois, réside dans le système Crochaxe, qui permet de changer d'outil sur le matériel de base) ; - Traction animale (Jérémy Burlaud, maraîcher à La Celle (03), installé sur un hectare, dont 1 000 m² de serres, a pu disposer de six mois pour maîtriser l'utilisation des chevaux. Il témoigne de la qualité de travail que recèle l'utilisation d'un cheval et des charges minimes de fonctionnement) ; - Elevage de chevaux de trait (La mixité "élevage de chevaux de trait / élevage de bovins" est la règle pour la très grande majorité des éleveurs de chevaux de trait du Puy-de-Dôme et d'Auvergne, car la production seule de chevaux de trait ne permet pas d'en vivre. Michèle Gérémy, présidente de l'association des éleveurs du Puy-de-Dôme, revient sur les débouchés pour l'élevage de chevaux de trait et notamment sur celui de l'utilisation des chevaux de trait, encore balbutiant en Auvergne) ; - Elevage de Welsh cob de type D (Emilie Camail après des études en production animale, s'est installée à 22 ans, sur une douzaine d'hectares, en élevage équin avec des Welsh cob de type D, soit les plus grands représentants de la race du Welsh. Elle valorise ses chevaux en concours de modèles et allures).
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Dossier : Élevage, précieuse biodiversité animale
Julia BESSIN, Auteur ; Nelly PEGEAULT, Auteur ; L. MARKEY, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier comprend plusieurs articles : - La biodiversité animale à la ferme. Avant de devenir éleveuse de brebis laitières dans l'Ain, Julia Bessin a réalisé, dans le cadre de ses études d'ingénieur en agronomie, un mémoire sur le maintien de la biodiversité animale domestique. Elle est allée à la rencontre de nombreux éleveurs afin de saisir toute la complexité des questions liées à la gestion des races animales, des mécanismes de sélection qui sont au point de départ de la perte de diversité génétique et des raisons qui poussent certain éleveurs à préférer des races rustiques ; - "C'est la race qui fait l'élevage". Jocelyne Porcher, ancienne éleveuse, est sociologue, directrice de recherche à l'INRA de Montpellier. Elle s'intéresse aux relations homme / animal dans le milieu de l'élevage. Elle explique dans quelles conditions, selon elle, l'élevage bio peut être l'élevage du futur ; - Races à faibles effectifs : de la conservation à la valorisation. Lucie Markey, de l'Institut de l'Élevage, montre comment le maintien d'un équilibre entre ces deux éléments essentiels et complémentaires de la sauvegarde d'une race est une recherche constante de la part des gestionnaires des races à petits ou très petits effectifs ; - Sauvegarder pour pérenniser : L'action du Conservatoire du Patrimoine Biologique en Midi-Pyrénées ; - Que seraient devenues les montagnes d'Auvergne sans la Ferrandaise ? Jean-François Ondet, Président de l'association "La Ferrandaise" et éleveur au Mont-Dore (63), apporte son témoignage ; - Plaidoyer pour la création d'un collectif autour de la biodiversité et de la sélection animales. Patricia Biau, en charge de la révision des cahiers des charges "élevages" pour Nature & Progrès, fait le point sur l'érosion de la diversité génétique des animaux et l'érosion de l'autonomie des éleveurs.
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Dossier Elevages : Débroussaillage des sous-bois et valorisation des matières ligneuses : Le projet du GIEE du Larzac pour l'agro-sylvo-pastoralisme
Elodie BERNARD, AuteurNicolas Brahic est éleveur de porcs de plein air intégral bio sur le Larzac méridional depuis 2007. Son domaine était alors constitué en grande partie d'une forêt steppique fermée par une broussaille envahissante qui la rendait inaccessible aux animaux. Il a su faire de ce handicap un atout. Il a mis au point une machine permettant de récolter mécaniquement, et dans le respect de l'écosystème, arbustes et broussailles, puis de les broyer et de récupérer le broyat. Mis en tas, celui-ci, constitué à 80 % de buis, forme au bout de quelques mois un pré-compost. L'éleveur était convaincu que ce produit avait un véritable intérêt. C'est ainsi qu'en 2012, Nicolas Brahic a créé la société Buxor. Avec un groupe d'agriculteurs et d'éleveurs convaincus, il a constitué le groupement Larzac pour l'Agro-sylvo-pastoralisme, reconnu GIEE en mai 2016. Le projet qu'il conduit, intitulé "Débroussaillage des sous-bois et valorisation des matières ligneuses", vise à identifier des pratiques de débroussaillage favorables à un écosystème sauvage équilibré. Plusieurs débouchés du pré-compost Buxor ont été mis en place : utilisation en maraîchage et en viticulture pour amender le sol, en élevage pour remplacer la paille des litières).
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Dossier : Energie : Les territoires sur la voie de la transition
LaRevueDurable, Auteur ; Tom TIRABOSCO, Auteur ; Jérôme FAESSLER, Auteur ; ET AL., AuteurPour préparer l'avenir et sortir au plus vite de l'ère éphémère du pétrole et, d'une manière générale, des énergies fossiles, un mouvement, dit de la transition, balbutie à peine en Europe francophone, mais affiche une belle vigueur outre-Manche et dans la plupart des pays anglo-saxons. Le mouvement de la transition part de l'idée que consommer moins d'énergie et, du coup, émettre moins de gaz à effet de serre est le meilleur moyen d'apprendre à vivre mieux... D'où la nécessité de tisser des liens de solidarité et de coopérer avec les pouvoirs publics. Réciproquement, de nombreuses collectivités publiques s'activent pour favoriser sur le territoire dont elles ont la charge des pratiques énergétiques plus sobres. Partant notamment d'actions développées en Europe (Suisse, Allemagne...) ou en France, le dossier aborde plusieurs aspects du mouvement dit de la transition et de la consommation de l'énergie sur les territoires : - Situation de l'énergie dans les territoires ; - Illustration ; - Sortir du déni ou du dépit, rejoindre l'élan collectif ; - Les initiatives de transition renforcent la résilience des territoires ; - La transition débarque en Europe francophone ; - Transition : principes de base pour un décollage en France ; - Négocier ensemble le virage de l'énergie ; - Vers des villes à basse consommation d'énergie et haute qualité de vie pour tous ; - Les bons plans climat-énergie des collectivités françaises ; - Plans climat : à chaque échelle sa mesure ; - A Genève, on planifie l'avenir énergétique du canton ; - Pistes pour valoriser de façon intensive les énergies renouvelables sur un territoire ;- Mannheim teste les réseaux électriques intelligents ; - Vers un urbanisme en harmonie avec le soleil, le vent, les arbres, l'eau... et les citadins ; - Les villes se cherchent une place au soleil ; - Guide.
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Dossier : L'énergie verte de nos campagnes
L'usage de la biomasse (toutes les matières organiques d'origine végétale qui n'ont pas pour destination première la production alimentaire) participe à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, à la diminution de la dépendance de l'homme au pétrole et au carbone fossile. Une autre caractéristique de la biomasse est sa diversité et sa disponibilité diffuse sur l'ensemble du territoire. Plusieurs problématiques sont abordées : - Une ressource très diverse, abondante mais sous-exploitée ; - Un réseau de chaleur urbain alimenté par des résidus de lin ; - Choisir entre les plantes existantes ou exotiques ; - Se chauffer avec les déchets de ses céréales ; - Les coopératives ont de l'énergie à revendre ; - L'Allemagne garde le pied sur l'accélérateur.
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Dossier : La filière bio accélère son développement
Sophie BOURGEOIS, Auteur ; Virginie QUARTIER, Auteur ; François D'ALTEROCHE, AuteurLélevage bovin a vu, et voit encore aujourdhui, une importante vague de conversions en AB, en bovin allaitant dès 2014 et en bovin lait surtout depuis fin 2015, en lien notamment avec la crise en conventionnel et des prix de vente en AB attractifs. Les filières sont donc en ordre de bataille pour accueillir et permettre une bonne valorisation des fruits de ces conversions, dautant plus que le marché est au vert avec une demande croissante en viande bio de la part du consommateur. Mais, pour poursuivre une bonne structuration des filières, permettant une bonne valorisation en AB de tous les bovins bio aujourdhui et à lavenir, il faut veiller à certains points. Ainsi, les agriculteurs ayant un projet de conversion doivent très vite réfléchir à la valorisation de leur viande bio et, de façon générale, les éleveurs doivent sinvestir dans le développement des filières. Ces dernières demandent un approvisionnement régulier en viande de qualité, doù limportance de la planification ou encore de la contractualisation. Autre enjeu majeur : la finition de la voie mâle. Il ny a pas de marché pour de la viande bio maigre. Les opérateurs travaillent donc à développer les marchés pour le veau rosé clair (par exemple, pour les GMS ou les boucheries), le veau rosé (en particulier pour la restauration collective) ou encore les bufs. Pour ces derniers, le défi est de gagner en précocité pour abaisser lâge dabattage à moins de 3 ans. De plus, le prix élevé des céréales en AB fait que la finition à lherbe est aussi un objectif important. Ceci amène à sinterroger sur les critères de sélection en race à viande ou encore sur lintérêt dintroduire des races précoces, valorisant mieux lherbe, comme lAngus.
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Dossier - La filière "Lait Bio" en Bretagne : où en est-on ?
Goulven OILLIC, AuteurCe dossier présente un état des lieux de la filière « Lait Bio » en Bretagne, des producteurs aux transformateurs. En 2010, la région Bretagne est la deuxième en nombre de vaches laitières biologiques avec une augmentation du cheptel constante depuis 2006. La référence laitière moyenne livrée est également en progression et, en 2010, la collecte de lait bio en Bretagne représentait 21 % de la collecte nationale. Aujourd'hui, six structures se partagent cette collecte et le nombre d'opérateurs de la filière progresse. Les filières courtes sont également de plus en plus présentes et elles ont commercialisé 2 millions de litres en 2011. Toutefois, les grandes surfaces restent le principal débouché avec la commercialisation de 81 % du lait conditionné et de 61 % des autres produits laitiers. De nombreuses exploitations en conversion obtiendront leur certification en 2012, le marché devra alors s'adapter et l'équilibre entre l'offre et la demande pourra probablement être atteint.
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Dossier : La filière lait bio entame une nouvelle mutation
Stéphanie PAGEOT, AuteurL'observatoire du CNIEL prévoit une augmentation de la production de lait bio de + 64 % d'ici la fin du premier semestre 2012. Dans ce contexte de forte croissance, il est important que les producteurs se regroupent, pour organiser l'offre de lait bio. Des associations se créent au sein des laiteries, et des réflexions sont menées pour développer des associations à l'échelle nationale, voire européenne. En effet, le modèle d'organisation de producteurs 100 % bio attire de nombreux producteurs. Certains optent pour la valorisation en circuit court (vente directe et restauration collective).
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Dossier : Luzerne
Jean-Martial POUPEAU, AuteurCe dossier aborde divers points relatifs à la luzerne en agriculture biologique. Le premier article porte sur le développement croissant de cette culture en AB alors qu'on observe un déclin de son utilisation en conventionnel. Sont abordés ensuite la production de luzerne déshydratée et son fort potentiel au niveau santé animale et autonomie alimentaire du troupeau. Par ailleurs, un article présente l'intérêt en grandes cultures de cette plante qui constitue une excellente tête d'assolement, apportant beaucoup d'azote et une bonne réponse dans l'élimination des chardons. Mais la luzerne peut aussi être commercialisée en foin, enrubannée ou en vente sur pied. Un article présente divers témoignages d'agriculteurs sur ce thème et montre l'intérêt, alors, de bien valoriser en direct, par le développement de partenariats avec des éleveurs. La luzerne peut aussi être semée en mélange et constituer, avec le développement du séchage en grange, un foin de grande qualité, ce que montre les témoignages de deux agriculteurs repris dans le dernier article du dossier.
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Dossier : Maillage et valorisation des territoires
La naissance de "Biolait" en 1994, son évolution et son fonctionnement actuel sont abordés dans l'article "Les premières années de Biolait...". Puis, plusieurs témoignages (notamment de producteurs laitiers bio) montrent le rôle et la place de Biolait dans le paysage laitier bio en Bourgogne où depuis le 1er janvier 2008, la collecte de lait bio par Biolait est de retour. Un autre article "Une laiterie qui travaille avec nous..." est consacré à la société Lactabio qui est née en octobre 2000, à l'initiative de son gérant Adnan Jaoui, ainsi que de Didier Gérentes. Lactabio regroupe le savoir-faire de laiteries et de fromageries traditionnelles à travers une gamme de produits laitiers issus exclusivement de l'agriculture biologique. La société commercialise des produits laitiers sous la marque Lactabio dans le réseau Biocoop, et en mars 2005, elle crée une nouvelle marque : Vilactée, qui étoffe sa gamme pour servir d'autres magasins spécialisés. Lactabio a souhaité, dès le départ, soutenir l'action de Biolait.
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Dossier : Méthanisation : Du gaz à tous les étages
F. DENET, AuteurLa méthanisation peut répondre à de nombreux objectifs. Partant de l'initiative de différentes structures, le dossier témoigne : - Expérimentation : un petit méthaniseur au lycée (une unité de taille réduite a été installée au lycée agricole d'Yssingeaux, en Haute-Loire) ; - Autonomie : une fromagerie à valeur d'exemple (l'Aduhme, Agence locale des énergies et du climat, du Puy-de-Dôme, a organisé la visite de la coopérative fromagère des Cévennes, en Lozère) ; - Une unité de méthanisation prochainement à Lezoux, dans le Puy-de-Dôme (le méthaniseur qui va prochainement voir le jour, à Lezoux, permettra de produire de l'électricité et de la chaleur tout en réutilisant une partie des déchets en fertilisation). Des encarts sont consacrés à plusieurs points : Témoignage de Matthieu Jamme, chef de l'exploitation du lycée agricole d'Yssingeaux ; Entretien avec Cyril Masson, membre de l'association Valpronat (Valorisation des produits naturels) ; Zoom sur la méthanisation...
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Dossier : Prairies : Valoriser la diversité de la ressource fourragère, sujet d'étude du nord au sud
Jean-Marc GALTIER, Auteur ; Arnaud POUSTHOMIS, Auteur ; Myriam BERTHOMIEU, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier, à travers des projets de recherche ou des témoignages issus de l'Aveyron, présente l'importance d'une bonne gestion de la ressource fourragère, d'autant plus face aux aléas climatiques et dans un contexte de crise financière. Ce dossier compte trois grands thèmes : i) la présentation des premiers résultats du suivi d'un réseau de 32 parcelles tests, implantées chez des agriculteurs sud-aveyronnais en luzerne, luzerne/fétuque ou encore en mélanges prairiaux ; ii) l'intérêt des systèmes « économes et de terroir » en particulier en zone Roquefort, avec la présentation d'une ferme caractéristique de cette approche ; iii) une synthèse des résultats d'un projet mené entre 2007 et 2010 portant sur le suivi de fermes en AOC (bovins lait) et qui avait notamment montré l'impact négatif d'une gestion non optimisée de la ressource fourragère. Ce dossier inclut aussi un résumé de l'analyse de données sur trente ans issues de 11 stations météorologiques du Grand Sud Est sur l'évolution climatique.
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Dossier de presse : La Bio en fête pendant 2 semaines : Printemps Bio du 1er au 15 juin 2007
Du 1er au 15 juin 2007 dans toute la France, l'ensemble des professionnels de la bio se sont mobilisés pour la huitième édition de la quinzaine nationale d'information et de valorisation des produits issus de l'agriculture biologique. L'évènement permet aux Français de se familiariser avec les principes, valeurs et techniques de l'agriculture bio et... aux saveurs des produits bio. Dans toutes les régions de France, des centaines d'évènements ont eu lieu : des fermes ouvertes, des dégustations en magasins, des animations dans les écoles, des conférences, des repas bio en restauration collective,... A l'occasion de cet important évènement, l'Agence Bio a sorti ce dossier de presse : 1- Printemps Bio 2007 : Deux semaines pour tout savoir sur la Bio ; 2- Baromètre Consommation Agence Bio 2006 : Plus de 4 Français sur 10 consomment des produits bio au moins une fois par mois et 7% tous les jours ; 3- ABC de la Bio ; - L'Agence Bio en quelques mots. (Sites internet : www.agencebio.org et www.printempsbio.com).
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Dossier : Relation Humain / Animal
Philippe BOURGEOIS, Auteur ; Emmanuel DESSENNE, Auteur ; Marie-Christine FAVÉ, Auteur ; ET AL., AuteurLe bien-être animal a parfois été mis à mal lors de l'intensification des fermes. Aujourd'hui, il faudrait remettre en question notre agriculture et notre élevage pour qu'une véritable prise en compte de l'animal puisse émerger. Il n'existe certes pas une, mais des solutions diverses, pour améliorer le bien-être des paysans et de leurs animaux, comme le montrent les témoignages présentés dans ce dossier : - Bien naître... à la Ferme de la Renaissance ; Emmanuel Dessenne, éleveur laitier bio (35) partage sa vision d'un élevage "naturel" et de l'importance de comprendre le comportement de ses animaux ; - Animots-A-Mi-Mots® : Comprendre et être compris des animaux (par Marie-Christine Favé, vétérinaire et formatrice en relations éleveurs / animaux) ; - Communiquer pour donner du sens ; Anne-Claude Borel, éleveuse bio dans les Hautes-Alpes, a participé à une formation en communication animale ; - La valorisation des veaux mâles Jersiais ; Jean-Luc Gourin (56) fait évoluer son troupeau vers 100 % de Jersiaises et explique comment il gère la valorisation des veaux mâles ; - Échanges avec Unebio au sujet de la filière veaux ; - Ce que les vaches nous disent sur leur santé ; Benjamin Desbois, aujourd'hui éleveur, considère la santé animale comme le résultat d'un engagement fort de l'éleveur auprès de ses animaux ; - La vie, la mort, comment ? ; "Les vaches doivent avoir une belle vie pour partir bien", explique Marie-Ange Ravat, éleveuse bio (71) ; avec un encart "Aimer et tuer ses animaux", par Sébastien Mouret, sociologue, INRA de Montpellier ; - Travailler sereinement tout en respectant nos animaux ; Yann Begaud (17), éleveur ; - Un bonheur de les voir pâturer ; Témoignage de Stéphane Naudé ; - L'écornage : Rappel du cahier des charges AB ; témoignage de Franck et Nathalie Delagnes, éleveurs bio dans l'Aveyron ; - Nous avons fait le choix de ne pas écorner (témoignage de Raphaël Prignot) ; - Si l'élevage sauvait la planète ?
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Dossier - Rencontre avec... Zoom sur le "Pôle Viande Bio Bretagne"
BIO BRETAGNE INFO, AuteurAfin d'accompagner les nouvelles conversions et valoriser les animaux et les viandes dans les meilleures conditions, les partenaires historiques Bretagne Viande Bio, Monfort Viandes et Unebio mutualisent leurs moyens au sein du "Pôle Viande Bio Bretagne", organisation créée en 2010. Bretagne Viande Bio (BVB) est une association dont l'objectif est d'offrir de nouveaux débouchés à la viande bio. La marque BVB est une marque déposée qui garantit le respect du cahier des charges de l'agriculture biologique. BVB regroupe aujourd'hui 350 éleveurs, répartis sur les 4 départements bretons dans 5 productions (bovins, veaux sous la mère, porcs charcutiers, agneaux, lapins) pour un meilleur suivi de la filière ; plusieurs boucheries artisanales ; un saisonnier ; un transformateur. La restauration collective est un débouché privilégié par BVB pour poursuivre son développement. La société Montfort Viandes s'est spécialisée, en 1995, dans l'abattage, la découpe et la transformation de bovins biologiques en partenariat avec Bretagne Viande Bio. En acquérant la marque Valtero, cédée par le groupe Bigard, la société poursuit sa politique d'investissement industrielle et commerciale, en se positionnant sur le haut de gamme. Unebio est détenu, sur le modèle coopératif, par 12 structures d'éleveurs bio, en fonction de leur engagement de livraison d'animaux. Les éleveurs, au travers de leurs groupements régionaux dont Bretagne Viande Bio, ont choisi de créer cette société pour piloter au quotidien les valorisations de leurs productions animales. Unebio est ainsi devenu la première entreprise française de commercialisation de viandes biologiques.
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Dossier sécheresse
Stéphanie ESNEAULT, Auteur ; BIO NORMANDIE, AuteurAu printemps 2011, la situation de sécheresse a été confirmée sur une bonne partie du territoire français. Pour y faire face, le Comité national de l'agriculture biologique de l'INAO (Institut national de l'origine et de la qualité), qui s'est réuni le 9 juin 2011, a précisé les conditions d'octroi des dérogations pour la campagne 2011/2012. Il est indispensable que les éleveurs anticipent leurs achats de fourrage et leurs éventuelles demandes de dérogation. Dans ce dossier, des conseils de plusieurs ordres sont donnés : Conseils aux éleveurs ; Avis aux coopératives et céréaliers bio : Valorisation des jachères ; Cadre des dérogations pour la campagne 2011/2012 défini par l'INAO ; Rappel quant à l'usage de la mélasse. Par ailleurs, est rapporté un bilan Météo France (http://climat.meteofrance.com) de la situation (au 16 mai 2011) : Conditions depuis le début du mois de mars ; Situation en Europe ; Sécheresses et changement climatique.
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Dossier : Les systèmes de culture en élevage laitier bio
Fabienne GICQUEL, Auteur ; Rémy GICQUEL, Auteur ; Antoine RIBES, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier consacré au pâturage rassemble des témoignages d'éleveurs bio, de techniciens en agriculture bio et d'agronomes : - Du colza plusieurs fois valorisé (EARL de la Cavalerie (56)) ; - Non-Labour depuis 20 ans en zone séchante (GAEC Ribes (07)) ; - La polyculture pour plus de pâturage (GAEC des Jacquelocs (02)) ; - Autonomie et biodynamie au pays des menhirs (Christine Guemene (35)) ; - Acheter du foin de luzerne, une logique agronomique et territoriale (Philippe Jaunet (49)) ; - Produire et valoriser ses protéagineux à la ferme (42) ; - Implanter de la féverole dans le maïs, un moyen peu contraignant pour apporter de la valeur azotée à mes fourrages (Gauthier Rouzé (22)) ; - En Vendée ? On la prénomme "prairie céréalière" : Objectif : pâturage d'été, grain, paille (Luc Friconneau (85)) ; - 2 juillet, Maine-et-Loire : Journée Blés paysans bio ; - Plus de biodiversité pour plus d'autonomie ? Les maïs population au banc d'essai en Ardèche (Rémi Masquelier (Agri Bio Ardèche)) ; - La betterave : une expérience récente qui porte déjà ses fruits sur la santé des vaches (EARL Hardy (53)) ; - Faire des méteils à 1100 mètres d'altitude, c'est possible ! (Joël Tournadre (15)) ; - Planter ses betteraves plutôt que de les semer (GAEC Ker Bregere (35)) ; - Un élevage les pieds sur terre (Jacques Caplat, agronome) ; - Maximiser les périodes productives de ses prairies en gérant durablement les sols (EARL du Buisson (72)).
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Dossier : Transformer à la ferme
Valoriser les matières premières, diversifier les sources de revenus et répondre à une demande de proximité incitent un nombre croissant d'agrobiologistes à créer des ateliers de transformation à la ferme. Selon l'Agence bio, environ 20 % des producteurs notifiés ont choisi cette voie. Le dossier donne suite à l'enquête débutée dans le Biofil précédent. Des exemples d'initiatives sont donnés sur la fabrication de pain, de fromages, de boissons, de produits carnés, avec des données sur les investissements nécessaires, les contraintes réglementaires
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Dossier Transrural : Des agriculteurs investis dans la filière bois-énergie
Michael CHARIOT, AuteurOn ne dira jamais assez les multiples avantages du maintien des arbres et des haies dans les paysages agricoles : biodiversité assurée, recyclage de la matière organique, limitation de l'effet de serre, de l'érosion Pour rentabiliser ces plantations, les filières bois énergie sont une des solutions, mais elles demandent à être organisées, pour susciter une demande à la hauteur de l'offre locale. Le rôle des collectivités est primordial, avec la mise en place de chaudières collectives pour des infrastructures publiques ou privées : mairies, écoles, bâtiments, etc. Cet article donne plusieurs adresses d'associations qui oeuvrent à la mise en place de ces filières : ADEAS, FR CIVAM, RAD
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Dossier : La valorisation énergétique de la biomasse
Ce dossier, consacré à la valorisation énergétique de la biomasse, donne un tour d'horizon pour 5 pays : - Royaume-Uni : Un démarrage timide, mais de grandes ambitions pour le futur ; - Espagne : Biocarburants : une explosion de projets espagnols, notamment pour le biodiesel ; - Allemagne : La valorisation en Allemagne de la biomasse ; - Italie : La revalorisation des biomasses en Italie ; - Hongrie : Utilisations énergétiques de la biomasse en Hongrie.
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Dossier : Valoriser les brousailles
Denis GAUTIER, Auteur ; Christine GUINAMARD, Auteur ; Damien HARDY, AuteurDans les régions pastorales du Sud de la France, les parcours embroussaillés limitent les charges alimentaires et valorisent le territoire. Dans ces parcours, les broussailles sont à respecter car elles apportent sécurité et souplesse pour l'alimentation. Offrant le couvert mais aussi un abri pour l'herbe comme pour les chèvres, les arbres, arbustes et arbrisseaux préservent la diversité du parcours. Ce dossier présente une revue des techniques pour pâturer et entretenir les parcours embroussaillés et des reportages chez trois éleveurs pastoraux. Au sommaire : - Pastoralisme : Les broussailles, ça se bouffe pas, ça se mange ! ; - Gestion des parcours : Des règles à suivre pour mieux pâturer ; - Valorisation : Les parcours embroussaillés dans les systèmes d'alimentation ; - Chez Lucienne Cathala à La Rochegiron : Alterner bois et collines pour le bien-être des chèvres ; - Chez Bruno Gaubiac à Bernis : Maîtriser les broussailles sur le parcours ; - Jacques Mariani à Aghione : Des parcours différents en fonction des besoins.
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Dossier : Valoriser ses produits en circuits courts : Eclairages et témoignages sur un métier polyvalent
Bernard ARETTE, Auteur ; Daniel MARRE, Auteur ; Michel BINET, Auteur ; ET AL.Ce dossier fait le point sur la valorisation des produits en circuits courts. Les résultats d'une étude menée par la Chambre régionale d'agriculture de Midi-Pyrénées permettent de mieux appréhender le poids socio-économique de la filière dans cette région. Pour les porteurs de ce type de projet, des conseils et un recueil des bonnes questions à se poser avant de se lancer sont proposés et les contraintes réglementaires en matière d'hygiène et de sécurité sont ensuite présentées. Des exemples de valorisation des produits en circuits courts permettent d'illustrer le développement de cette filière et peuvent servir de points de repère. Il s'agit d'un atelier de transformation fromagère, d'un atelier de transformation fermière de produits carnés, de la création de structures collectives de vente en circuits courts et d'un projet de transformation de produits à base de châtaignes.
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Dossier : Valoriser la viande bovine en circuits courts
FEUILLE DE CHOU BIO (LA), AuteurEn Lorraine, il existe peu de références concernant la valorisation de la viande bovine dans les circuits courts, alors que de nombreux éleveurs en bovins pratiquent la vente directe. L'EPL (Établissement Public Local) agricole de la Meuse a réalisé une étude sur le sujet. Après un diagnostic des exploitations (enquête réalisée auprès de 26 éleveurs de la région, dont 11 en bio), le travail a donné lieu à la rédaction de 3 fiches synthétiques portant sur : - la composition de la carcasse et des produits réalisables ; - la localisation des prestataires avec leurs spécialisations ; - les canaux de commercialisation envisageables. Le dossier propose tout particulièrement un focus sur la valorisation de la carcasse, puis sur les différents produits, autres que les pièces bouchères classiques, pouvant intéresser les clients en circuits courts. Il renseigne également sur les ateliers de découpe et de transformation présents sur le territoire lorrain (y compris bio) et sur les formations "agroalimentaire fermier".
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Dossier : Viandes bovines bio
ALTERNATIVES BIO, AuteurCet article traite du marché de la viande bovine biologique avec des témoignages à la fois d'éleveurs, d'abattoirs et de coopératives de transformation, avec un focus sur la région Rhône-Alpes. Le contexte de la filière viande bovine bio est d'abord présenté, avec les diverses évolutions de ces dernières années, notamment l'augmentation de 8% du nombre de bêtes abattues entre 2009 et 2010. Un focus est ensuite réalisé sur la région Rhône-Alpes. Dans cette région, l'abattage n'est plus un frein puisque désormais 14 abattoirs sont certifiés AB sur 28 présents au total. Différentes expériences et témoignages Rhône-Alpins sont mis en avant : le cas d'éleveurs qui se sont organisés pour fournir la restauration collective, la filière steaks hachés locale développée par l'ARDAB (Groupement des agriculteurs bio de Rhône et Loire) ou encore la démarche d'un abattoir repris par des éleveurs ou l'expérience de deux bouchers bio. Cet article est complété par la présentation de structures nationales comme Unébio qui travaillent quotidiennement pour contribuer au développement du marché de la viande biologique sur le territoire.
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L'éco-territoire de marque
Stéphane PERRAUD, Auteur"Biovallée", c'est le nom du projet qui doit faire de la vallée de la Drôme un éco-territoire. La marque Biovallée a été déposée en 2002. L'ambition est d'associer tous les acteurs locaux autour de la marque éponyme, que chacun peut s'approprier et faire évoluer. Elus, chefs d'entreprise, artisans, agriculteurs, artistes et habitants ont décidé de jouer le jeu. Présentation : Tout a commencé par la rivière ; Pionniers du bio ; Une démarche collective ; Redynamiser l'emploi.
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Elevages allaitants bio en Bretagne (Résultats du réseau d'élevages de 2000 à 2007)
Dans le cadre du réseau élevage, les Chambres d'agriculture de Bretagne et l'Institut de l'élevage ont réalisé des suivis d'élevages allaitants en agriculture biologique. Cette synthèse porte sur les 7 élevages suivis de 2000 à 2007. On y trouve des tableaux présentant : - Les structures de production : les surfaces ; le cheptel, qui varie beaucoup selon les élevages ; la valorisation des animaux mâles, essentiellement en broutards conventionnels ; - Les résultats de reproduction : ils s'améliorent globalement même s'il existe de grosses disparités entre les élevages ; - Les périodes de vêlages : elles sont relativement stables dans le temps et ne sont pas groupées ; - L'autonomie alimentaire des élevages : en fourrage, elle est stable, le taux moyen d'autonomie est de 87%, le foin est le principal fourrage récolté ; en concentré, les éleveurs recherchent plus d'autonomie, les quantités de concentrés consommées sont stables et relativement faibles ; - La valorisation des animaux qui diffère selon les élevages ; - La production de viande vive ; - Les charges opérationnelles, en moyenne 330 par vache ; - Les charges de structure, en moyenne 945 par vache ; - Les résultats économiques obtenus sur la SAU.