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Une transmission parents-enfants dans le Nord
Maxime COURTIN, Auteur ; Irina COURTIN, AuteurMaxime Courtin s'est installé en 2014, sur une petite ferme bio dans l'Avesnois, à la suite de ses parents, installés, eux, depuis 1980. Il a axé l'activité de la ferme autour de la transformation fromagère et la valorisation des produits en circuits courts. Il revient sur son parcours et décrit son installation sur la ferme familiale. Les actions mises en place, en particulier pour réduire les charges (eau, électricité, intrants) et développer la production malgré le manque de place et des installations vétustes, n'ont pas toujours été bien comprises par ses parents, mais l'aide et le conseil d'autres agriculteurs ont été de réels "plus" tout au long de cette période.
Valorisation du bocage
Sophie QUENTIN, AuteurCe dossier comprend trois articles. Le premier expose les intérêts de la conservation et de lentretien des haies (abri naturel, entretien du sol, régulation de limpact du climat). Le second présente la MAE « Entretien des haies localisées de manière pertinente » sur le territoire du Longeron (Pays de la Loire) et les conditions dattribution. Le troisième présente les types de valorisation possible des haies comme source dénergie, en donnant lexemple de Pascal Sachot, membre du GAEC Le Granit (Vendée). Il valorise le bois issu de ses haies et dune forêt de châtaigniers en bois de chauffage (pour lui, pour la commune et pour des particulier) et en piquets.
Bretagne : Innova'Bio prime la valorisation
Frédéric RIPOCHE, AuteurA l'occasion de l'édition 2016 du salon La terre est notre métier, en Ille-et-Vilaine, Agrobio 35 a décerné trois prix à des projets innovants du Grand Ouest. Tous les trois récompensent des démarches de valorisation de produits. Le 1er prix a été décerné à la société Mussella, qui valorise les coquilles de moules issues de la mytiliculture en amendement calcique utilisable en AB. Le 2nd prix a été remis à l'Agence unique, qui transforme les surplus maraîchers bio, ces produits transformés étant ensuite vendus par les producteurs ou des commerçants dans des circuits courts. Le 3ème prix a récompensé le camion "Vrac volant" qui, à l'initiative de la coopérative rennaise Scarabée-Biocoop, va proposer des produits bio en vrac sur cinq marchés de quartiers "populaires" de l'agglomération.
Dossier : Elevage bovin allaitant
C. BOUCHER, Auteur ; Marie-Cécile SEIGLE-BUYAT, Auteur ; Camille PEYRACHE, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier, à travers des témoignages de conseillers, dacteurs de laval ou dagriculteurs, aborde les facteurs clés à retenir sur lélevage bovin allaitant bio. Ce dernier est une production en développement (+ 15 % du nombre des abattages entre 2013 et 2014), en lien avec une demande croissante en viande bio de la part du consommateur. Si les perspectives sont bonnes, léleveur doit néanmoins veiller à bien mûrir son projet, par exemple au moment de la conversion. En Rhône-Alpes, pour aider les nouveaux éleveurs bio, les acteurs du développement peuvent apporter le conseil nécessaire, notamment à travers le diagnostic de conversion. La question de lautonomie alimentaire est aussi fondamentale, en lien avec la recherche dune bonne valorisation de la ressource fourragère. Ceci est particulièrement important du fait dun autre enjeu majeur pour cette production : la finition. En effet, pour aller au bout de la démarche bio, mais aussi améliorer ses revenus, la finition dun maximum danimaux en bio est un plus, à condition de produire des animaux finis de qualité, répondant aux besoins de la filière, avec une bonne autonomie de lexploitation. Diverses options soffrent à léleveur : finition des vaches de réforme, veaux rosés, bufs, circuit court, circuit long. Les témoignages repris ici illustrent cette diversité, mais soulignent aussi limportance danticiper, notamment en filière longue. Ainsi, avant même la fin de sa conversion, il faut avoir préparé sa commercialisation. De même, des acteurs de laval, notamment à travers des primes, incitent les producteurs à anticiper sur la sortie de leurs animaux, le tout pour permettre un développement harmonieux de la filière.
Dossier : La filière bio accélère son développement
Sophie BOURGEOIS, Auteur ; Virginie QUARTIER, Auteur ; François D'ALTEROCHE, AuteurLélevage bovin a vu, et voit encore aujourdhui, une importante vague de conversions en AB, en bovin allaitant dès 2014 et en bovin lait surtout depuis fin 2015, en lien notamment avec la crise en conventionnel et des prix de vente en AB attractifs. Les filières sont donc en ordre de bataille pour accueillir et permettre une bonne valorisation des fruits de ces conversions, dautant plus que le marché est au vert avec une demande croissante en viande bio de la part du consommateur. Mais, pour poursuivre une bonne structuration des filières, permettant une bonne valorisation en AB de tous les bovins bio aujourdhui et à lavenir, il faut veiller à certains points. Ainsi, les agriculteurs ayant un projet de conversion doivent très vite réfléchir à la valorisation de leur viande bio et, de façon générale, les éleveurs doivent sinvestir dans le développement des filières. Ces dernières demandent un approvisionnement régulier en viande de qualité, doù limportance de la planification ou encore de la contractualisation. Autre enjeu majeur : la finition de la voie mâle. Il ny a pas de marché pour de la viande bio maigre. Les opérateurs travaillent donc à développer les marchés pour le veau rosé clair (par exemple, pour les GMS ou les boucheries), le veau rosé (en particulier pour la restauration collective) ou encore les bufs. Pour ces derniers, le défi est de gagner en précocité pour abaisser lâge dabattage à moins de 3 ans. De plus, le prix élevé des céréales en AB fait que la finition à lherbe est aussi un objectif important. Ceci amène à sinterroger sur les critères de sélection en race à viande ou encore sur lintérêt dintroduire des races précoces, valorisant mieux lherbe, comme lAngus.
Dossier : Valoriser la viande bovine en circuits courts
FEUILLE DE CHOU BIO (LA), AuteurEn Lorraine, il existe peu de références concernant la valorisation de la viande bovine dans les circuits courts, alors que de nombreux éleveurs en bovins pratiquent la vente directe. L'EPL (Établissement Public Local) agricole de la Meuse a réalisé une étude sur le sujet. Après un diagnostic des exploitations (enquête réalisée auprès de 26 éleveurs de la région, dont 11 en bio), le travail a donné lieu à la rédaction de 3 fiches synthétiques portant sur : - la composition de la carcasse et des produits réalisables ; - la localisation des prestataires avec leurs spécialisations ; - les canaux de commercialisation envisageables. Le dossier propose tout particulièrement un focus sur la valorisation de la carcasse, puis sur les différents produits, autres que les pièces bouchères classiques, pouvant intéresser les clients en circuits courts. Il renseigne également sur les ateliers de découpe et de transformation présents sur le territoire lorrain (y compris bio) et sur les formations "agroalimentaire fermier".
Filière animale : Ovins
Aurélien TOURNIER, Auteur ; Armelle LACÔTE, Auteur ; Chrisitine DÉZERT, AuteurTrois articles sur les ovins bio sont présentés : - "Copagno veut développer sa filière bio". Copagno est une coopérative spécialisée dans le commerce d'agneaux et de brebis, implantée essentiellement dans les 4 départements d'Auvergne (43, 63, 15, 03). Depuis les années 1990, elle s'est tournée vers le bio. Pour le moment, ce sont 11 des 318 éleveurs adhérents qui sont en AB. Copagno souhaite développer ce segment ; - "Gaec Les Délices du berger : Une valorisation en AB et en ovin lait bien conduite". Stéphane Dupraz et Cathy Dupuit sont les deux associés de cette ferme de Haute-Savoie, membre du réseau des Fermes de démonstration bio de Rhônes-Alpes, où ils élèvent un troupeau de brebis bio dont ils transforment le lait ; - "Ovins bio : Une petite filière qui grandit vite". Les chiffres montrent un réel dynamisme de la filière ovin bio France. Le Casdar Agneaux bio, projet de recherche et de développement piloté par l'ITAB, vise à développer la production d'agneaux bio grâce à des actions concertées et durables sur l'ensemble de la filière. Aujourd'hui, avec 16 030 et 13 774 ovins viande bio respectivement en Rhône-Alpes et en Auvergne, la nouvelle grande Région se trouve dans le trio de tête des effectifs en ovins bio.
Rencontres en terres allemandes
CFPPA DE MIRECOURT, AuteurDans le cadre de leur formation, neuf élèves du certificat de spécialisation ovin de Mirecourt ont réalisé un voyage d'étude dans le Sud-Ouest de l'Allemagne. Les élevages ovins y sont le plus souvent de petite taille et conduits de manière extensive. Pour valoriser au mieux leur production, certains ont su développer des solutions innovantes. Les étudiants ont ainsi rencontré, par exemple, Manfred Voingt, éleveur-berger transhumant. Il utilise des parcelles communales, puis fait paître ses bêtes sur des parcelles privées avec l'accord des propriétaires. Il commercialise ses agneaux en vente directe grâce à un mini-abattoir agréé qu'il a pu installer sur son exploitation. Helge Krämer, lui, a pour projet de créer un petit atelier ovin pour transformer son lait de brebis bio... en glaces.
The Little Milk Company : une initiative de commercialisation collective par des producteurs laitiers bio en Irlande
LETTRE FILIÈRES FNAB - LAIT, AuteurEn Irlande, on compte seulement quelques centaines de producteurs laitiers bio. Les prix du lait fixés par les collecteurs n'étant pas suffisants, des éleveurs se sont réunis pour mettre en place un système original de valorisation en lien avec des artisans fromagers. En 2011, un groupe de 10 producteurs de lait bio de différentes régions d'Irlande a créé, avec le soutien de fonds européens, nationaux et locaux, The Little Milk Company, une entreprise collectant le lait bio pour la transformation fromagère. Ils ont employé des personnes spécialisées dans le développement de produits, la vente et le marketing, afin de pouvoir continuer à se concentrer sur la production, tout en maîtrisant complètement la valorisation commerciale. Après un démarrage un peu difficile, dû notamment à un retard de trésorerie, cette structuration s'avère efficace pour réduire la vulnérabilité des fermes laitières bio irlandaises vis-à-vis des fluctuations de prix et augmenter la rentabilité de ces fermes, en particulier dans le contexte de la fin des quotas laitiers.
La vache rouge polonaise : La race typique des montagnes Beskid Wyspowy
Tomasz SAKOWSKI, Auteur ; Rainer SUPAN, AuteurLa vache rouge polonaise descend du type sauvage "Bos brachyceros", qui vivait dans la partie Est de l'Europe centrale et en Scandinavie. Elle représentait, entre les deux guerres, plus de 25 % du troupeau polonais. En 1969, les autorités chargées de la gestion du troupeau polonais ont décidé de remplacer la vache rouge par des races plus productives, et le nombre de vaches rouges polonaises a considérablement diminué. Pourtant, la vache rouge polonaise est une race autochtone particulièrement adaptée aux conditions de vie et de production de ce pays : grande résistance, très bonne santé, longévité, excellente fertilité, vêlages faciles et, de plus, lait d'une valeur biologique supérieure. Elle présente, en outre, une aptitude pour des conditions environnementales difficiles, une tolérance dans la sélection des fourrages et une habileté à réduire la production pour mieux passer le cap de la saison difficile. Aujourd'hui, des éleveurs souhaitent préserver l'élevage de cette race, alors que beaucoup d'autres éleveurs polonais ont pour objectif de créer une nouvelle race par croisement de vaches rouges polonaises, danoises, suédoises et norvégiennes. La production biologique pourrait être une nouvelle voie pour les éleveurs de vaches rouges polonaises, qui multiplient les actions (création d'une coopérative, participation à un important concours agricole...) pour essayer de valoriser les vaches rouges polonaises locales.
Un abattoir collectif qui gagne de l'argent
Annick CONTÉ, AuteurEn 1996, les éleveurs du Beaufortain (73) ont failli perdre leur abattoir de proximité. Mais, c'était sans compter avec la détermination de la coopérative "La Laitière du Beaufortain", qui a réussi à convaincre la communauté de communes de fournir le terrain et de financer la moitié de l'investissement nécessaire à la construction d'un abattoir aux normes, apportant elle-même l'autre moitié du financement. La Sica viande du Beaufortain assure la gestion complète de la structure : finances, personnel, amont éleveurs, effluents, maintenance... Cette structure de commercialisation a été créée dans la foulée par 36 agriculteurs. Elle rachète les animaux à l'abattoir qui appartient à la communauté de communes, commercialise la viande et redistribue toute la plus-value aux éleveurs, leur permettant ainsi de bien valoriser leurs vaches de réforme.
Accompagner les éleveurs de races à petits effectifs ; Races à petits effectifs : un outil de diagnostic du collectif
Marion VANDENBULCKE, Auteur ; Denis OLLIVIER, AuteurSauvegarder des races anciennes est un besoin patrimonial, mais surtout de conservation de biodiversité. On recense aujourd'hui, en France, 65 races à très petits effectifs et de plus en plus d'éleveurs s'y intéressent. Des aides existent pour conserver ces races (MAE-PRM = mesure agro-environnementales de prime aux races menacées). Par ailleurs, lorsque les éleveurs veulent vendre les produits issus de ces animaux, ceux-ci étant nécessairement en faibles volumes, ils n'intéressent guère la grande distribution, ni même les bouchers : seules les filières de vente directe sont donc concernées dans un premier temps. Un projet Casdar intitulé Varape (valorisation des races à très petits effectifs) vient de produire un guide méthodologique à cet effet, plus de réflexions que de recettes. Un second article détaille le fonctionnement de ce guide, utile pour ne pas se perdre dans le dédale des points à aborder. Un animateur extérieur est souvent requis pour décliner ce guide avec les éleveurs. Pour plus d'informations : www.varape.idele.fr
Chauffage : Une filière bois-énergie au service de l'économie locale
Sophie CHAPELLE, AuteurLe bois-énergie, issu notamment de l'entretien des haies, permet de produire de l'énergie à la ferme. L'exemple présenté dans cet article se passe aux confins de la Creuse, de l'Indre et du Cher, où des agriculteurs se sont organisés en SCIC (société coopérative d'intérêt collectif) en 2011, pour conserver les haies, et pour en exploiter les résidus d'entretien. Cette SCIC, appelée Berry Énergies Bocages, associe particuliers, paysans et collectivités, donc du producteur au consommateur, en passant par les élus locaux, eux-mêmes utilisateurs dans leur chaufferie collective de bâtiments publics (comme à Neuvy-Saint-Sépulchre 1700 habitants -, où gendarmerie, gymnase, collège... sont raccordés à ce type de chaufferie). Comme il existait déjà une CUMA, l'investissement a été minime (seul le déchiquetage a été sous-traité à une autre CUMA voisine). 100 mètres de haies permettent de produire entre 30 à 50 m3 de plaquettes (une maison en consomme annuellement autour de 40 m3). A titre d'exemple, la ferme de 73 ha d'un des membres peut vendre 150 m3 par an. Par ailleurs, les adhérents de la SCIC ont mis en place une charte de défense des haies, où il est clairement stipulé qu'il est interdit d'arracher une haie à partir de laquelle on a fait des plaquettes que l'on a vendues.
Comment valoriser les zones humides ?
Benoît POSSÉMÉ, AuteurLes zones humides sont porteuses d'enjeux forts, comme le maintien de la biodiversité ou de la qualité de l'eau, ou encore la régulation des inondations. Les agriculteurs sont souvent des acteurs majeurs de leur gestion. En Bretagne, 60 % des zones humides sont agricoles. Aussi, un réseau breton comptant 20 fermes de référence-zone humide a été mis en place pour quatre ans. Le but est multiple : produire des références, identifier des pratiques et, de là, favoriser l'émergence de solutions pour une valorisation, en particulier économique, de ces parcelles. Les premiers résultats issus de ce réseau montrent que la grande majorité des parcelles en zones humides sont valorisées à la fois par le pâturage et par la fauche, qu'elles contribuent à l'autonomie fourragère et qu'elles peuvent être un lieu de dépannage. Mais, la gestion de ces parcelles est complexe (ex : petite surface). Cela contribue à leur abandon progressif. Par ailleurs, une étude faite sur les données économiques de 115 fermes laitières du Finistère montre que la productivité moindre de ces parcelles peut impacter les marges brutes des exploitations.
Concours Lépine 2015 : Une invention en lien étroit avec l'agriculture
Victor SIMEON, AuteurEn 2015, c'est une innovation pour le secteur agricole, le Granulateur Mobile H-énergie, qui a reçu le prix du Président de la République du concours Lépine. Mis au point par trois amis alsaciens, ce dispositif mobile vise à transformer en biomasse combustible les coproduits de l'agriculture, comme les sarments de vigne ou les tiges de maïs, et ce, directement sur les exploitations agricoles. Il permet ainsi de valoriser énergétiquement ces coproduits, tout en supprimant les coûts d'achats de combustibles pour les agriculteurs et les émissions de gaz à effet de serre liées au transport.