Thésaurus
Documents disponibles dans cette catégorie (340)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
Index Acta 2024 : Protection des cultures
Pour son Index 2024, l'ACTA propose une édition spéciale qui regroupe les données des deux livres de référence (Index Biocontrôle et Index Phytosanitaire). Au sommaire : - La protection des cultures (définitions, grands principes) ; - Les outils à connaître (outils du plan Écophyto, centres de ressources, outils d'aide à la décision, ouvrages de référence) ; - Les substances actives (macro-organismes, substances de base, biocides à usage agricole, substances phytopharmaceutiques) ; - La réglementation (historique, réglementations européennes, mise en marché, conseil et distribution, utilisation des produits, focus biocontrôle, protection de l'environnement et de la santé humaine) ; - Une liste de contacts et d'adresses utiles (acteurs institutionnels, structures de conseil et d'expérimentation, firmes phytosanitaires...). Certains des produits proposés en lutte biologique, bio-contrôle, etc. sont utilisables en AB.
Prix des fruits et légumes bio et non bio en GMS : L'écart se resserre
OPTI-MIX, AuteurEn septembre 2023, en GMS, l'écart de prix entre le panier de 12 fruits et légumes bio et conventionnels s'élevait à 41 %. En mars 2024, cet écart a diminué significativement, pour atteindre les 24 %, du fait d'une baisse du prix des fruits et légumes bio (-9,4 % sur 6 mois) et de l'augmentation du prix des fruits et légumes conventionnels (+3,2 % sur 6 mois).
Skyr et kéfir laitier, deux valeurs sûres ; Skyr et kéfir : Les 2 boosters du rayon frais
Angélique HOULBERT, Auteur ; Bernard OLLIÉ, Auteur ; BIO-LINEAIRES, AuteurLe skyr et le kéfir de lait sont deux produits fermentés aux multiples bénéfices santé. Depuis 4 ans, ces produits rencontrent un succès d'autant plus remarquable que, dans un contexte inflationniste, la demande en produits laitiers est en baisse (croissance de + 500 % pour le skyr entre 2021 et 2023). En magasins spécialisés bio, le skyr représente 0,6 % du marché du frais et le kéfir près de 1 %.
Une agriculture intégrant pleinement les fourrages pour reconnecter culture et élevage, améliorer la circularité et favoriser les services écosystémiques
A. FRANZLUEBBERS, Auteur ; G. MARTIN, AuteurL'agriculture a connu des changements technologiques et culturels majeurs au cours du siècle dernier. Pour certains, les derniers ont eu des effets bénéfiques avec des gains de productivité, une réduction des besoins en main-d'œuvre et une diminution de l'insécurité alimentaire. Cependant, le développement d'exploitations agricoles de plus en plus spécialisées et la déconnexion induite entre culture et élevage a également eu des conséquences négatives qui se sont traduites par : 1 - le déclin de la biodiversité ; 2 - la dégradation des eaux souterraines et de surface par des polluants agrochimiques ; 3 - la dégradation de la qualité des sols ; 4 - des émissions élevées de gaz à effet de serre provenant à la fois de systèmes de culture spécialisés très dépendants d'intrants et de systèmes d’élevage intensifs qui concentrent les rejets d’effluents ; 5 - un manque d'intégrité écologique entre les composantes de ces systèmes spécialisés. Les systèmes agricoles diversifiés utilisant des fourrages annuels et pérennes offrent la possibilité d'accroître les synergies écologiques entre les systèmes de culture et d'élevage. Les systèmes en polyculture-élevage peuvent boucler le cycle des nutriments, réguler naturellement les adventices, les insectes et les maladies, et partager les ressources selon une logique d’agroécosystème circulaire. Dans les exploitations spécialisées en grandes cultures, les couverts végétaux pourraient être utilisés comme des fourrages annuels pâturés, en mettant en place des mécanismes incitatifs adaptés. Par ailleurs, les fourrages plus pérennes, en rotation avec les cultures, ont une pertinence historique et sont une pratique éprouvée pour conserver les nutriments, améliorer la santé des sols et conserver, voire renforcer, la biodiversité. La transformation de l'agriculture par l’intégration culture-fourrage-élevage pourrait considérablement améliorer sa durabilité, ainsi que son intégrité écologique.
Amélioration de la qualité des repas en restauration collective : mobilisation des acteurs et premiers résultats
Julia GASSIE, Auteur ; Jérôme LERBOURG, Auteur ; Mathilde LEYGNAC, Auteur ; ET AL., AuteurDepuis le 1er janvier 2022, la loi EGAlim fixe à 50 % la part de « produits durables et de qualité », dont au moins 20 % de produits biologiques, dans la composition des repas servis en restauration collective. Cette mesure, qui concernait jusqu'alors la restauration collective du secteur public et des établissements ayant une mission de service public, a été complétée par la loi n° 2021-1104 du 22 août 2021 ; cette loi, dite loi Climat et résilience, élargit le champ des produits concernés, fixe un sous-objectif plus ambitieux de 60 % de produits durables et de qualité pour les viandes, ainsi que pour les produits de la pêche et de l'aquaculture et, pour finir, étend ces objectifs à la restauration collective privée à partir du 1er janvier 2024. Le ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire a commandé deux études pour mesurer l'atteinte des objectifs fixés à la restauration collective. Cette note de synthèse dresse le bilan des connaissances actuelles sur le secteur, en abordant notamment les taux d'approvisionnement en produits de qualité.
L’analyse de trajectoires d’exploitations pour anticiper les productions des élevages bovins allaitants biologiques à base d’herbe du Massif Central : Étude de 14 trajectoires d’élevages bovins viande biologiques – Résultats clés
Ce document offre une synthèse des résultats obtenus par Capucine Simon, élève ingénieure à AgroParisTech, qui a analysé, dans le cadre du projet BioViandes, les trajectoires d’évolution prises par des élevages bovins allaitants bio du Massif central depuis leur conversion à l’agriculture biologique. Pour cela, 14 élevages, qui finissent la majorité de leurs animaux à l’herbe et qui ont débuté au plus tard leur conversion en 2014, ont été étudiés : analyse de leur diagnostic de conversion (pour connaître leur système de production avant leur conversion à la bio), analyse de leurs données technico-économiques et réalisation d’enquêtes qualitatives pour comprendre les motivations et les déterminants des changements opérés sur les systèmes entre la conversion et la situation actuelle, ainsi que les difficultés rencontrées suite à la conversion. Cinq variables d’évolution ont été identifiées : le taux de finition des bovins, la consommation d’aliments concentrés, le choix de la race (race lourde vs race rustique), les débouchés (circuits longs vs circuits courts) et les investissements couplés à la charge de travail. Quatre trajectoires types ont aussi été mises en évidence, caractérisées chacune par des évolutions du taux de finition des animaux, en fonction des choix de race et de la prévalence (ou non), avant la conversion, de la vente directe. Ces quatre trajectoires peuvent être résumées de la manière suivante : A – dans la continuité du système, avec une commercialisation en filières longues ; B – un travail sur les débouchés pour valoriser les mâles de races rustiques, tout en développant l’autonomie ; C - la vente directe au cœur des choix d’évolution ; D - le changement de race au cœur des choix d’évolution.
Baromètre des produits biologiques en France – 2023 : Consommation et Perception : Rapport détaillé
L'Agence BIO s'est associée à L'ObSoCo (L'Observatoire Société & Consommation) pour établir le baromètre 2023 de la consommation de produits biologiques en France métropolitaine. Au sommaire de ce baromètre : 1 - Les habitudes alimentaires des Français (fréquence de consommation, part de bio dans l'alimentation, freins à la consommation, évolution des habitudes alimentaires...) ; 2 - Le rapport à l'alimentation (perception de l'alimentation, du « bien manger », rapport à la cuisine, place de la santé, perception de la qualité, considérations sociales et environnementales, arbitrages prix...) ; 3 - Représentations des produits bio (perception prix, perception des qualités environnementales des produits bio, valeur santé, valeurs gustatives, impact économique et social du bio, connaissances et confiance envers les labels...) ; 4 - Les circuits de distribution (perception de l'offre, attentes du consommateur...) ; 5 - Les consommateurs réguliers de produits biologiques (raisons de la consommation, ancienneté, familles de produits consommés, fréquence et lieux d'achat, évolution de la consommation bio depuis 1 an...) ; 6 - La consommation des produits biologiques demain (projection de l'évolution de la consommation alimentaire et non alimentaire bio dans les 6 prochains mois...) ; 7 - Le vin bio (consommation, critères d'achat, raisons de la consommation...) ; 8 - Portraits de Français selon leur rapport au bio (profils de consommateurs, typologie de la consommation bio...).
Baromètre des produits biologiques en France – 2023 : Consommation et Perception : Zoom Antilles
Ce document vient compléter les résultats de l'enquête réalisée par l'Agence BIO, en collaboration avec L'ObSoCo (L'Observatoire Société & Consommation), qui établit le baromètre 2023 de la consommation de produits biologiques en France, en fournissant un focus sur les Antilles (Guadeloupe et Martinique). Les données collectées sont mises en perspective entre les deux territoires antillais, ainsi qu'avec les données relatives à la consommation de produits biologiques en métropole. Au sommaire de ce baromètre : 1 - Les habitudes alimentaires des Antillais (fréquence de consommation, freins à la consommation, évolution des comportements alimentaires et des habitudes d'achat, lieux d'achat) ; 2 - Le rapport à l'alimentation (perception de l'alimentation, du « bien manger », arbitrages prix...) ; 3 - Représentations des produits bio (perception des qualités environnementales des produits bio, valeur santé, valeurs gustatives, impact économique et social du bio, perception relative au prix, niveau d'information sur le bio...) ; 4 - Les consommateurs réguliers de produits biologiques (raisons de la consommation, familles de produits, critères de choix...) ; 5 - La consommation de produits biologiques non alimentaires (consommation par famille de produits).
Bretagne et Normandie : Des vignerons bio à l’assaut de nouvelles régions
Louise JEAN, AuteurAvec le réchauffement climatique et les évolutions réglementaires, des vignerons s’implantent dans des régions où la viticulture n’était traditionnellement pas présente. Des projections montrent, en effet, qu’aux environs de 2100, le climat bordelais se retrouverait en Bretagne. Une étude Inrae montre aussi qu’en 2070-2100, le merlot, cépage du Sud-Ouest, pourrait être cultivé à peu près partout dans l’Hexagone. Parallèlement, d’un point de vue réglementaire, il est désormais possible de s’installer en dehors des zones traditionnelles. Cette conjonction pousse de nouveaux viticulteurs bio à se lancer, comme Édouard Capron, dont le vignoble est basé en Normandie, ou encore Laurent Houzé et Loïc Fourure, qui gèrent chacun un domaine localisé en Bretagne. Ces trois vignerons reviennent sur leur gestion des maladies cryptogamiques et sur les difficultés causées par leur isolement (pas ou peu de possibilités d’échanger entre pairs, pas ou peu de prestataires, de fournisseurs ou d’appui technique localement…). Deux associations ont d’ailleurs vu le jour en Bretagne afin de faciliter les échanges entre les nouveaux vignerons implantés dans ce territoire : l’une pour les amateurs, l’ARVB (Association pour le renouveau des vins de Bretagne), et l’autre pour les professionnels, l’AVB (Association des vignerons bretons).
Des collectifs engagés pour la bio : De la Luciole à Bionacelle : Récits et témoignages
Emmanuelle AUGER, Auteur ; Pierrick DE RONNE, Auteur ; Damien PERRET, Auteur | ANNONAY (55 Avenue de l'Europe, 07 100, FRANCE) : SCOP BIONACELLE | 2023Cet ouvrage retrace l'histoire de la coopérative Bionacelle Annonay et de ses trois magasins bio (Bionacelle, Bourguibio et Les Arcades) situés en Ardèche et dans la Loire. Le premier magasin a ouvert en 2002. Bionacelle est devenue une société coopérative et participative (SCOP) en 2014, comprenant deux associés extérieurs dont Biocoop. L'ouvrage aborde, notamment, les missions de la coopérative, ses engagements et les différentes étapes de son évolution, au travers des témoignages de ses membres passés et actuels.
Colloque Changements climatiques à Blois : Comment s'adapter aux aléas du climat ? ; Évolution du climat : Ajuster les conseils sur le terrain
Jean-Martial POUPEAU, AuteurUne centaine de personnes étaient présentes au colloque organisé par Bio Centre, en février 2023, sur les changements climatiques en grandes cultures bio, sur leurs impacts et sur les adaptations et atténuations possibles. Le premier levier agricole est d'avoir un sol qui fonctionne bien, notamment au niveau de sa capacité de rétention d’eau. Outre la limitation des labours, la généralisation des couverts est un autre levier important. L’agroforesterie est également un moyen de s’adapter. François Marchand, céréalier bio en Meuse depuis 2013 sur 172 ha, pratique l’intensification végétale avec le trèfle violet et recourt le moins possible à la charrue pour augmenter la teneur en matière organique de ses sols. Cette technique lui permet de capitaliser non seulement l’azote et la potasse, mais aussi la biomasse microbienne du sol et de gagner ainsi en porosité pour une meilleure infiltration de l’eau. Il apporte également du bois broyé. Depuis quelques années, il est amené à semer son trèfle beaucoup plus tôt. Victor Fouchault, en système céréalier-ovin plein air intégral dans le Loir-et-Cher, mise son système sur l’implantation d’une prairie de 2 ans après 3 années de céréales. Il pratique également le non labour et il note que la structure et la portance de son sol se sont améliorées. Francis Gitton, céréalier bio dans le Cher, pratique également le non labour et implante le blé dans un couvert permanent de luzerne ou de lotier pour garder le sol couvert le plus longtemps possible. Par ailleurs, selon Olivier Chaloche, céréalier bio dans le Loiret, pour réussir un couvert, il faut vraiment le considérer comme une culture à part entière. Eudes Aarnink, d'Isara Conseil, préconise de mélanger les espèces pour les couverts et de ne pas trop les idéaliser non plus. Avec le réchauffement climatique et les bouleversements qui vont de pair, les conseillers sont, eux aussi, amenés à revoir leurs préconisations : test de nouvelles cultures, avancée des dates de semis et de récolte, mise en place de nouvelles variétés, proposition de plusieurs itinéraires techniques avec plusieurs options selon les scénarii météorologiques, panachage des dates de semis pour limiter les risques, anticipation des façons culturales…
Et demain ? L'élevage du Massif central face aux changements climatiques et sociétaux
Maxime MONCAMP, Auteur ; Orlane LEU, Auteur ; Albane STOFFEL, Auteur ; ET AL., AuteurL’agriculture du Massif central fait face, aujourd’hui, à l’évolution rapide de son contexte agro-climatique, économique et sociétal (pluviométrie, rendements, prix des intrants et prix des produits, PAC, tolérance réduite à la pollution agricole, etc.). Les agriculteurs du réseau ADMM (Agriculture Durable de Moyenne Montagne) représentés, notamment par des éleveurs herbagers et pâturants, ont souhaité mieux cerner les aléas climatiques et leurs probables évolutions, ainsi que les réponses envisageables à court et moyen terme. Ils souhaitaient aussi pouvoir comprendre les évolutions sociétales, afin de mieux les intégrer dans la conception de leurs systèmes de production (réduction des pollutions, puits de carbone, qualité des produits, conditions de travail des personnes, etc.). Dans un premier temps, ce document fait un état des lieux des différents scénarios autour des enjeux territoriaux, en lien avec les demandes sociétales et avec les enjeux liés au dérèglement climatique dans le Massif central. Ensuite, au travers de plusieurs enquêtes dans des fermes du réseau ADMM, l’étude met en avant des pistes d’adaptation et les actions menées par le réseau ADMM pour permettre aux agriculteurs de mieux appréhender les conséquences du réchauffement climatique et d'accroître la résilience et la durabilité des fermes.
En direct de l’Inao : Lapins bio : les règles de l’élevage évoluent
Léa ROUZEYROL, AuteurDepuis le 1er janvier 2022, l’élevage de lapins (cuniculture) biologiques est encadré par le règlement européen bio 2018/848. Le cahier des charges français, qui était jusqu’alors en vigueur, est ainsi devenu caduc. Les lapins doivent être logés en groupes pour répondre à leur instinct grégaire. Néanmoins, pour des raisons de bien-être animal, les mâles et les femelles (gestantes ou reproductrices) peuvent être isolés durant une période limitée, en gardant un contact visuel avec leurs congénères. Deux types de bâtiments sont autorisés en bio : les bâtiments mobiles installés dans les pâtures et les bâtiments fixes y donnant accès. Ces abris doivent respecter des surfaces minimales et des fourchettes de densités de peuplement (ces dernières sont maintenant plus faibles que celles qui étaient imposées par le cahier des charges français, ce qui demande quelques adaptations aux éleveurs). Ces logements doivent avoir une hauteur minimale permettant aux lapins de se tenir debout les oreilles dressées, avoir suffisamment de cachettes sombres pour que les animaux puissent s’y réfugier, et disposer de matériaux à ronger (bien que cette mesure fasse débat, car les lapins sont des lagomorphes et non des rongeurs). Enfin, l’alimentation doit reposer principalement sur le pâturage (le nouveau cahier des charges impose au moins 60 % de fourrage grossier dans l’alimentation des lapins bio).
Dossier : Distribution bio spécialisée, où en est-on ?
Antoine LEMAIRE, Auteur ; Laura DUPONCHEL, AuteurCe dossier dresse un panorama des acteurs de la distribution bio spécialisée, en France et en Belgique, qu'ils soient indépendants, organisés en réseaux, en franchises, en coopératives ou sous forme de groupements d'indépendants. Il met en évidence les évolutions depuis l'édition de 2020 (nombre de points de vente, surfaces, chiffres d’affaires, parts de marché, etc.). Ce panorama inclut, pour la première fois, une présentation des acteurs de la distribution en Restauration Hors Domicile (RHD).
Marché du vrac : La crise, et après ?
Chloé LIARD, AuteurTout comme les rayons, les magasins vrac connaissent une baisse de fréquentation. En effet, avec l'inflation, les ménages ont commencé à adopter des stratégies d'adaptation avec, en tête, l'arbitrage prix. Pour le vrac, l'argument du choix de la quantité, caractéristique de ce mode de consommation, est un atout, et même une opportunité à saisir, à l'heure où le consommateur évite le superflu, d'autant plus que, après deux années difficiles, la tendance du marché du vrac en 2023 est redevenue positive.