Thésaurus
Documents disponibles dans cette catégorie (160)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
Liveseed : D2.2 Report on the Cross Visits
Ágnes BRUSZIK, Auteur ; Kaja GUTZEN, Auteur ; Frédéric REY, Auteur | BRUXELLES (Rue du Commerce 124, 1000, BELGIQUE) : IFOAM EU GROUP | 2020Le projet européen Horizon 2020 Liveseed vise à accroître la production de semences biologiques en Europe, en recherchant l'obtention de semences de haute qualité. Afin de favoriser les échanges de connaissances, quatre visites croisées étaient prévues. La première de ces visites a été organisée en France (en 2018), la suivante en Italie (en 2019), puis une autre aux Pays-Bas (également en 2019). Chacune d'entre elles a réuni entre 14 et 24 participants issus de différents pays. La dernière visite, qui devait se tenir en Allemagne et en Suisse, na pas pu être réalisée en raison de la pandémie de Covid-19, mais des échanges ont tout de même eu lieu à distance (les enseignements tirés de cette visite virtuelle font lobjet dun rapport à part entière). Ce document effectue une synthèse des différentes visites réalisées en présentiel. Globalement, ces visites ont offert une mine de connaissances sur des questions pratiques et techniques en lien avec la production de semences biologiques. Ces connaissances ont ensuite été valorisées de diverses manières : rapports, vidéos, résumés de pratiques, livrets, articles. Elles ont aussi été intégrées dans du matériel de formation et ont conduit à des discussions lors de tables rondes d'experts en Hongrie, Bulgarie, Roumanie, Pologne, Portugal, Espagne, Grèce, Lettonie, Autriche et France.
Meta-analysis of nutrient budgets in organic farms across Europe
Marie REIMER, Auteur ; Kurt MOLLER, Auteur ; Tobias Edward HARTMANN, AuteurLa fertilisation des exploitations biologiques est un sujet très discuté en Europe, en raison de la disponibilité limitée de fertilisants externes aux exploitations et de l'utilisation d'intrants controversés (ex : matière organique conventionnelle). Pour optimiser la fertilisation, il est nécessaire d'obtenir des données valides sur les besoins et les excédents en éléments minéraux à laide de bilans de fertilisation. Afin détablir une vue d'ensemble de ces besoins et de ces excédents à léchelle européenne, une méta-analyse a été réalisée à partir de 56 études indépendantes. Ces dernières portaient sur des bilans de fertilisation de fermes bio réalisés à léchelle de lexploitation ou de la parcelle. La méta-analyse a montré un déséquilibre pour la plupart des éléments minéraux : un surplus en azote (45 kg N/ha/an), en magnésium (16 kg Mg/ha/an) et en soufre (45 kg S/ha/an) ; un bilan équilibré pour le phosphore (0 kg P/ha/1 an) ; un déficit en potassium (- 12 kg K/ha/ an). De grandes différences ont été observées entre les exploitations. Elles pourraient en partie être expliquées par le type de ferme et la méthode de bilan utilisée. Les exploitations mixtes et spécialisées en grandes cultures affichent des bilans en N, P, Mg et S inférieurs à ceux des exploitations bovines ou en productions fruitières et légumières. En revanche, tous les types d'exploitations, exceptées les exploitations bovines, présentent des bilans déficitaires en K. Par ailleurs, les bilans de fertilisation menés à léchelle des exploitations sont plus élevés que ceux réalisés sur des parcelles. Des variations entre les pays pourraient également être mises en avant, mais les données entre pays sont peu comparables (types de fermes et méthodes de bilan de fertilisation différents).
Production de vaches bio dans le Massif Central en 2017
AGRICULTURES ET TERRITOIRES - CHAMBRE D'AGRICULTURE DE BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE, Auteur ; COOP DE FRANCE RHÔNE-ALPES AUVERGNE, Auteur ; INTERBIO NOUVELLE-AQUITAINE, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2020Réalisée dans le cadre du projet BioViandes Massif Central, cette fiche synthétise les résultats d'une étude menée en 2018 sur l'offre en vaches bio sur le Massif Central. Les résultats proviennent denquêtes réalisées auprès dopérateurs économiques du Massif Central, sur leurs données de 2017. Léchantillon analysé, denviron 4 400 têtes, est composé à plus de 50% de vaches charolaises ou limousines, et dun tiers de vaches de races mixtes et laitières. Les conformations et les notes détat dengraissement des vaches à labattage sont présentées, ainsi que des observations des acteurs de la filière. Pour les vaches de races allaitantes, les notes R3 et U3 correspondent à une forte demande. Un graphique indique les prix constatés des vaches bio issues de léchantillon 2017, ainsi que leur évolution sur lannée. Il montre une variation selon létat dengraissement, la conformation, la saisonnalité et la planification. Le prix médian constaté, tout état corporel confondu, varie de 4,00 à 4,30 pour les vaches charolaises, et de 3,80 à 4.50 pour les races rustiques.
Profil de sol à la fourche bêche : Savoir le réaliser et linterpréter
Frédérique ROSE, AuteurLe diagnostic à la fourche bêche est un outil simple et rapide pour évaluer la qualité et le fonctionnement de son sol. Vincent Masson, de la société de conseil et de distribution Biodynamie Services, décrit les grands principes de ce diagnostic et présente quelques questions fondamentales à se poser lorsque lon étudie un sol. Avant de se concentrer sur le sol lui-même, il est nécessaire dobserver la parcelle (diversité du couvert végétal...). Il est ensuite possible dextraire des mottes de terre à laide dune fourche bêche, à la fois dans les passages de roues du tracteur et en dehors de ces passages (il est important de choisir des zones avec des flores comparables). La manière dont les mottes sextraient apporte des informations : résistance pour les racines, bloc compact ou émietté... Les mottes peuvent ensuite être observées selon trois parties : superficielle (0-12 cm), médiane (12-25 cm) et profonde (25-40 cm). Il convient ensuite de faire appel aux sens : regarder la couleur, repérer la présence de vers de terre, de résidus de matière organique, apprécier la structure du sol via la forme des agrégats (aération du sol), évaluer la porosité (en cassant des mottes), la santé du sol (en sentant la terre), sa texture (test du boudin de terre), son humidité Un encart décrit un autre test : le test bêche. Ce dernier, développé par lIsara, permet ainsi un diagnostic de létat structural du sol.
Rentabilité : Calculer son prix de revient pour positionner sereinement sa stratégie commerciale
Coralie PIREYRE, AuteurIl existe de très nombreux outils pour calculer les coûts de production, mais peu calculent les prix de revient en intégrant le temps de travail. Depuis dix ans, la FNAB forme ses adhérents au calcul du prix de revient, afin qu'ils puissent mieux déterminer leurs prix de vente. Dans les systèmes de construction des prix classiques, lenvironnement, lemploi et le revenu des agriculteurs ne sont souvent pas pris en compte. Ils deviennent alors des variables dajustement. Pour permettre à un agriculteur davoir une rémunération satisfaisante, il faut trouver un équilibre entre les prix du marché et la réalité des fermes bio. Pour parvenir à cet équilibre, il faut connaître toutes les composantes de son prix de revient. Il est alors important de quantifier le temps de travail, même sil est difficile de laffecter à un atelier précis ou de séparer le temps « pro » et « perso ». Il faut également prendre en compte lentraide (parent, conjoint ). Une valeur (ex : smic) est ensuite associée à ce temps et intègre le prix de revient. Il est aussi important danticiper la possibilité de réparer ou de remplacer un matériel en lintégrant dans le prix de revient, et de prendre aussi en compte les volets « foncier » et « risques ».
Synthèse 2020 : Diagnostics Biodiversité en Lot-et-Garonne
Séverine CHASTAING, Auteur ; Hélène ROUFFAUD, Auteur ; Mérédith FALCHETTO, Auteur ; ET AL., Auteur | AGEN CEDEX (271 Rue de Péchabout, 47 008, FRANCE) : CHAMBRE D'AGRICULTURE DE LOT-ET-GARONNE | 2020Ce document, réalisé par la Chambre d'agriculture de Lot-et-Garonne, présente un outil de diagnostic permettant de mesurer, à un instant donné, la biodiversité dune parcelle ou dun groupe de parcelles, au regard des pratiques agricoles et de relevés spécifiques de la faune et de la flore. Les résultats obtenus avec cet outil, en 2020, sur des parcelles situées dans le Lot-et-Garonne sont fournis. Les données nécessaires pour ce diagnostic sont obtenues via une enquête auprès de lagriculteur (pour connaître ses pratiques), une étude préalable du parcellaire (via les déclarations PAC), ainsi que des mesures au champ. Loutil de diagnostic, reposant sur un classeur Excel, traduit ces données en graphiques explicites pour les agriculteurs. Il produit également un score global reflétant la performance de lexploitation en matière de biodiversité. En 2020, cet outil a été testé sur douze parcelles (six en grandes cultures et six en arboriculture) appartenant à différents agriculteurs du Lot-et-Garonne. Certaines de ces parcelles sont conduites en bio. Les principaux résultats obtenus sont présentés et discutés. Ces diagnostics ont permis de mettre en avant les points forts et les points faibles de cet outil et didentifier des axes damélioration.
Transdisciplinarity in agroecology: practices and perspectives in Europe
Claudia FERNANDEZ GONZALEZ, Auteur ; Guillaume OLLIVIER, Auteur ; Stéphane BELLON, AuteurL'agroécologie, en tant que science permettant la conception et la gestion de systèmes alimentaires durables, reprend les approches épistémiques, méthodologiques et pratiques de la transdisciplinarité. Cependant, il n'existe pas de compréhension unanime de ces approches et peu d'études examinent la manière dont elles sont mises en uvre. La transdisciplinarité est définie comme des pratiques de collaboration et d'intégration des connaissances entre des scientifiques et dautres acteurs non scientifiques. Des approches transdisciplinaires sont déjà mises en uvre en Europe, notamment dans le domaine des systèmes alimentaires. Lobjectif de cette étude est d'analyser la part des travaux européens portant sur lagroécologie et revendiquant une approche transdisciplinaire, afin détudier leur conception, ainsi que leur fonctionnement. Pour cela, une analyse a été menée sur le contenu des publications liées à ces travaux et des entretiens ont été réalisés avec certains auteurs. Les résultats montrent que, bien qu'il existe une littérature croissante sur la transdisciplinarité en Europe, la proportion de publications alliant transdisciplinarité et agroécologie reste encore faible par rapport à l'ensemble des publications en agroécologie. Par ailleurs, même si une aspiration globale favorise lutilisation de ce type dapproche pour parvenir à une justice cognitive et à la construction horizontale des connaissances, la transdisciplinarité n'est pas toujours utilisée avec le même impact. Quatre grands types dapproches ont été identifiés, allant dune véritable co-création de connaissances à des collaborations inégales entre scientifiques et parties prenantes. En tant que domaine naissant et prometteur, la transdisciplinarité en agroécologie doit être encouragée dans la recherche européenne.
Using eco-schemes in the new CAP: A guide for managing authorities
N. LAMPKIN, Auteur ; M. STOLZE, Auteur ; S. MEREDITH, Auteur ; ET AL., Auteur | BRUXELLES (Rue du Commerce 124, 1000, BELGIQUE) : IFOAM EU GROUP | 2020La Politique Agricole Commune (PAC) a un impact considérable sur la façon dont nous produisons des aliments en Europe. Elle est actuellement en cours de révision. Ce nouveau modèle est une occasion pour mieux tenir compte des spécificités agricoles régionales mais, en contrepartie, il faut réussir à préserver l'aspect commun de la PAC. Cette réforme devrait également aboutir à lintroduction de nouvelles conditionnalités (éco-régimes) dans le premier pilier. Ce nouvel instrument, financé à 100% par l'UE, pourrait aider les agriculteurs à introduire de nouvelles pratiques et à évoluer vers des modèles agricoles plus durables. Si ces éco-régimes sont bien conçus, ils pourraient constituer un premier pas vers la rémunération de la préservation des biens communs et des services environnementaux. Léco-régime représente également une opportunité importante pour les agriculteurs bio, puisque les fonds du second pilier sont sévèrement réduits, ce qui met en danger l'avenir des mesures de conversion et de maintien de lagriculture biologique. Ce guide, qui a été élaboré à l'intention des décideurs politiques, apporte des éléments sur : 1 - Qu'est-ce que l'architecture verte et son rôle dans les plans stratégiques de la PAC ? ; 2 Comment concevoir et mettre en uvre des éco-régimes efficaces et efficients ? ; 3 - Quels types d'interventions peuvent être utilisés dans les éco-régimes ? ; 4 Le suivi et lévaluation des éco-régimes. Il contient également des recommandations sur les priorités politiques et les opportunités.
Vergers et cultures associées en systèmes agroforestiers : Ensemble de cinq fiches « Agroforesterie fruitière »
ITAB, Auteur ; GRAB, Auteur ; CHAMBRE D'AGRICULTURE DE LA DRÔME, Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2020Les systèmes agricoles sont amenés à réduire drastiquement leur dépendance aux produits phytosanitaires, tout en restant performants. Les connaissances scientifiques tendent à montrer quun mélange imbriqué de différentes espèces cultivées, sur une même surface, conduirait à de meilleurs résultats en termes de stabilité, de résilience, de productivité et de gestion des bioagresseurs. Dans ce contexte, lagroforesterie fruitière apparaît comme un système prometteur. Pour confirmer cette hypothèse, deux expérimentations en agroforesterie fruitière biologique complémentaires ont été mises en place sur les sites de la Durette (Vaucluse) et de la plateforme TAB (Drôme). Si ces systèmes expérimentaux visent la réduction de la dépendance aux intrants, chacun dentre eux répond à des attentes et à un contexte spécifique. Celui de la Durette a pour production principale le maraîchage, tandis que celui de la plateforme TAB portée sur l'arboriculture et les grandes cultures. Ces cinq fiches présentent : 1 le projet ; 2 le dispositif TAB ; 3 le dispositif de La Durette ; 4 lévaluation effectuée avant la mise en place des systèmes agroforestiers (pour éviter les erreurs de conception) ; 5 lévaluation des performances de ces systèmes agroforestiers. Elles ont été réalisées dans le cadre du projet DEPHY EXPE VERtiCAL. Ce dernier a permis la conception de systèmes diversifiés associant des arbres fruitiers, des cultures (grandes cultures, semences, légumes, PPAM) et des infrastructures écologiques, en vue dune réduction de 50 à 80% de lutilisation des phytosanitaires. Ces dispositifs sont maintenant évalués par le projet EMPUSA.
Analyse des freins à linstallation en élevage bovin lait des personnes non issues du milieu agricole
Le constat est là : peu de porteurs de projet dinstallation sont à la recherche de fermes laitières, alors que cette production est prédominante en Ille-et-Vilaine. Ce désintérêt pour lélevage laitier est encore plus marqué parmi les porteurs de projets non issus du milieu agricole (NIMA), souvent plus attirés par les productions végétales. Pourquoi ? Dans le cadre du projet « Encourager linstallation/transmission en production laitière en agriculture durable en Bretagne », une étude a été menée, en 2018, sur les freins à linstallation en bovins lait des NIMA. Cette étude, basée sur des entretiens menés auprès de 12 NIMA à divers niveaux davancement de leurs projets, projets en bovins lait ou non, a permis de montrer que la construction du choix de production pour ces personnes dépendait de 4 grands types déléments : la dimension éthique et politique du choix de production (amélioration de la société, proposition dalternative au modèle dominant ), la dimension du mode de vie impliqué par le choix de production (image dun volume horaire important en élevage laitier, par ex.), laccessibilité technico-économique du choix de production (les élevages laitiers sont vus comme trop grands et demandant un investissement trop important), et lacceptabilité sociale de la production choisie (lélevage nest pas toujours bien perçu). Les NIMA ont aussi des difficultés à se projeter dans lélevage bovin lait, pour diverses raisons : absence déleveurs sur des systèmes bio-herbagers dans leur « champ de vision », méconnaissance des bovins ou absence dexemples de reprises en bovins lait portées par des NIMA. Plusieurs préconisations peuvent être faites à lissue de cette étude, autour de 4 grands axes : faire évoluer les perceptions sur lélevage bovin lait, rendre plus accessible la découverte du métier, permettre le changement de choix de production pour le NIMA et transformer limage médiatique des éleveurs laitiers.
Comparaison de variétés de céréales à paille en agriculture biologique : Protocole et modes opératoires : 2019
Robin GUILHOU, Auteur ; Hélène SICARD, Auteur ; Laurence FONTAINE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2019Ce document a pour vocation d'aider les expérimentateurs dans la mise en place des essais de comparaison variétale de céréales à paille conduites en agriculture biologique. Sont fournis des repères pour choisir la parcelle et pour construire le dispositif d'essai, ainsi que le détail des observations et mesures à réaliser. Les notations détaillées concernent : la parcelle d'essai, les critères de rendement et qualité, les notations sur la plante elle-même et les notations sur les bioagresseurs. Ce document vise également à harmoniser les observations et mesures réalisées par les différents organismes menant ces essais, de façon à faciliter le regroupement des résultats et leur analyse en commun.
Comprendre son sol pour optimiser ses pratiques agricoles
Manon RUFFY, AuteurLe GAB 85 propose des formations intitulées « Comprendre son sol pour optimiser ses pratiques agricoles ». Lobjectif est de revoir les bases de lagronomie et du fonctionnement du sol, ainsi que dacquérir des méthodes et des outils de diagnostic simples, afin de permettre aux agriculteurs dêtre plus autonomes pour observer et analyser un sol. Après avoir défini ce quest un sol, les caractéristiques des différents constituants du sol sont détaillées, ainsi que leurs impacts dun point de vue agronomique : roches mères, éléments passifs, éléments actifs, éléments minéraux, éléments organiques, humus stable, matières organiques fugitives (MOF). Des exemples de pratiques favorisant lhumification ou, au contraire, favorisant la minéralisation, sont également apportés. Une méthode est ensuite décrite, point par point, pour observer un sol : 1 - caractériser la roche mère (réserve en calcaire, dureté daltération, composition) ; 2 décrire le climat (lessivant ? minéralisant ?) ; 3 détailler la topographie de la parcelle et la circulation de leau (hydromorphe ? drainant ?) ; 4 réaliser un profil pédologique (texture, compaction, circulation de leau, développement racinaire ). Une série de tests est aussi proposée pour aider à caractériser un sol : test du « boudin » (argiles) ; alcool à 99 % (argiles à feuillet/vie microbienne) ; eau (lessivage) ; eau oxygénée (MOF) ; acide chlorhydrique (calcaire). Un encart est également réservé à lobservation de plantes bio-indicatrices.
Dossier : Le bilan fourrager, une nécessité pour les années à venir
Cindy SCHRADER, AuteurDans un contexte de changement climatique, les éleveurs sont amenés à gérer de plus en plus finement leurs stocks de fourrages. Le bilan fourrager prévisionnel est un outil utile pour bien maîtriser son système et anticiper un déficit en fourrage. Jean-Pierre Guernion, éleveur laitier bio au GAEC des mouettes rieuses (Côtes dArmor), explique pourquoi et comment établir ce bilan en se basant sur sa propre expérience. Chaque année, il réalise deux bilans fourragers sur sa ferme : un en septembre, au moment de la récolte du maïs, et un en sortie dhiver. Celui de septembre est, pour lui, le plus important car il va déterminer les fourrages à acheter et la gestion des animaux durant lhiver. Celui de mars permet de faire un point avant les ensilages dherbe et de mieux appréhender lété. La réalisation de ces bilans lui permet de mieux comprendre son système, de lanalyser, détablir des références (ex : il sait que ses prairies lui apportent entre 1,5 et 2,5 TMS/ha durant les sept mois dhiver), mais aussi surtout de prévoir ses achats et de se rassurer. La méthodologie à appliquer est détaillée et illustrée à laide de ses bilans fourragers de 2018. Des références sont également disponibles afin de réaliser soi-même son bilan (ex : poids moyen des balles rondes, densité de lensilage de maïs, etc.).
Les éléments influençant les futurs cédants dans la perception de la transmissibilité de leur ferme laitière
Aujourdhui, la moitié des chefs dexploitation agricole ont plus de 50 ans et près de 60 % dentre eux ne savent pas encore qui leur succèdera. Lhypothèse peut être faite que nombre de futurs retraités pensent leur ferme non transmissible. Pour mieux comprendre pourquoi et comment agir, une étude a été menée, en 2018, sur la question des éléments influençant les futurs cédants dans leur perception de la transmissibilité de leur ferme, dans le cadre du projet « Encourager linstallation/transmission en production laitière en agriculture durable en Bretagne ». Basée sur des entretiens auprès de 12 éleveurs en bovins lait (dont 4 en AB), installés en Ille-et-Vilaine, futurs retraités et à la tête dune petite ou moyenne ferme (surface inférieure à 58 ha), cette étude a permis dapporter des éléments sur la vision du cédant sur la transmissibilité de sa ferme. Quatre grands facteurs interviennent dans la construction de cette vision : la perception qua le cédant de sa ferme, sa perception de son territoire et de ses dynamiques dinstallation-transmission, sa vision du métier et sa représentation des repreneurs et du lien de responsabilité qu'il peut avoir envers eux. Des acteurs extérieurs influencent aussi le cédant : la famille, les professionnels para-agricoles, les groupes de pairs et les réseaux, les repreneurs, les propriétaires terriens, les voisins ou encore le contexte macro véhiculé par les médias. Mieux connaître linfluence de ces éléments peut permettre dagir, par exemple en aidant le cédant à changer de vision pour sa ferme, ou en jouant sur lenvironnement, pour faire évoluer les représentations de tous, en valorisant notamment les transmissions réussies pour « inverser le discours sur les petites fermes ».
Encore trop peu utilisés : Variétés, systèmes agronomiques, techniques
Katharina SHEUNER, AuteurClaudia Daniel, chercheuse au FiBL (Suisse) dans le domaine de la lutte contre les ravageurs, travaille sur des systèmes agricoles bio conçus pour pouvoir autoréguler leurs ravageurs et leurs maladies. Pour cela, les variétés, les systèmes agronomiques et les techniques agricoles sont de véritables leviers. Cependant, avoir recours à des produits UAB pour résoudre un problème est compréhensible lorsque lon se place dans une logique de sécurisation des rendements, mais il faut tout de même garder à lesprit que ces traitements UAB déstabilisent aussi les agroécosystèmes. Par exemple, le FiBL a créé, en 2006, un verger de pommiers bio conduit sans aucun produit phytosanitaire. Au bout de six ans, suite à une rupture de la résistance à la tavelure, léquipe a décidé de traiter avec des produits UAB (soufre, argile, bicarbonate de potassium). Ces traitements ont fortement diminué la diversité dinsectes jusquà atteindre celle dun verger intensif. Afin dinciter à limiter lutilisation de ces produits et à concevoir des systèmes qui se régulent, le FiBL a développé une pyramide qui permet davoir une approche progressive de la protection phytosanitaire en bio. Cet outil détaillé dans larticle est basé sur cinq niveaux croissants de procédés de protection.