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Environmental sustainability of conventional and organic farming: Accounting for ecosystem services in life cycle assessment
Lieselot BOONE, Auteur ; Isabel ROLDAN-RUIZ, Auteur ; Jo DEWULF, Auteur ; ET AL., AuteurAujourd'hui, un débat est en cours sur la durabilité environnementale des produits issus de l'agriculture biologique. Pour comparer les performances des systèmes agricoles conventionnels et biologiques en ce qui concerne l'impact environnemental et la productivité, loutil complet dévaluation environnementale « analyse du cycle de vie » peut être utilisé. Les systèmes d'agriculture biologique ont habituellement besoin de plus de terres pour générer la même quantité de produits de base (par exemple, des aliments) et, par conséquent, par unité de produit, leurs meilleurs résultats environnementaux pourraient être contrebalancés. Cependant, en se concentrant uniquement sur les unités de produits récoltés, le rôle multifonctionnel de l'agriculture est négligé : l'agriculture ne fournit pas seulement des produits de base, mais fournit également de nombreux services écosystémiques (SE) à la société (pollinisation, décomposition de résidus végétaux, etc.). Cette étude propose une procédure dallocation basée sur lévaluation des agroécosystèmes afin de répartir limpact environnemental sur lensemble des produits agricoles (c'est-à-dire les produits de base et les autres SE). Des coefficients dallocation sont calculés pour les systèmes de culture conventionnels et biologiques. Lapplication de ces coefficients montre que, pour environ la moitié des produits alimentaires étudiés (dont le maïs et la pomme de terre), lagriculture biologique présente des avantages environnementaux évidents en termes de consommation de ressources par rapport aux méthodes de culture conventionnelles. Cette méthode dallocation permet une comparaison plus complète de la durabilité environnementale des aliments biologiques et conventionnels.
Evaluation des procédés de transformation alimentaires biologiques : Méthodologie
Afin daider les transformateurs de produits biologiques à choisir leurs procédés de transformation, les partenaires du RMT Actia Transfobio ont travaillé à lélaboration dune méthodologie permettant doptimiser des procédés de transformation pour augmenter la qualité du produit transformé, et de comparer différents procédés entre eux. Lobjectif final étant de satisfaire les attentes des consommateurs vis-à-vis des produits bio et de respecter les fondements de lagriculture biologique. Cette méthodologie se base sur une évaluation multicritère, qui vise à caractériser lévolution (dégradation, amélioration ou conservation) de la qualité du produit au cours des différentes étapes de transformation. Elle tient aussi bien compte de la qualité sanitaire du produit, que de sa qualité nutritionnelle, sensorielle, environnementale, économique et sociale. A lissue de cette évaluation, des itinéraires de fabrication optimisés en fonction des contraintes de lopérateur sont établis. Concrètement, les différentes étapes à mettre en uvre sont de : 1 - définir les limites du système à étudier en établissant le diagramme de fabrication du produit ; 2 - définir les critères de qualité du produit et leurs différents indicateurs ; 3 - collecter des données sur les différents procédés de transformation possibles ; 4 - identifier les étapes critiques au cours desquelles les qualités du produit peuvent être dégradées. Un itinéraire technologique optimisé peut alors être identifié.
Evaluer lévolution agro-écologique de fermes liées à des unités de méthanisation
Stéphanie BONHOMME, Auteur ; Elsa EBRARD, AuteurMéthaLAE (Méthanisation Levier pour lAgro-Ecologie) est un programme, coordonné par Solagro, qui a pour objectif dapporter un regard scientifique sur les impacts de la méthanisation sur les exploitations agricoles et sur les territoires, sur les plans techniques, environnementaux, économiques et sociétaux. Pendant trois ans, 46 exploitations représentant 23 méthaniseurs (19 individuels et 4 collectifs) ont été enquêtées. Les évolutions agronomiques, environnementales et socio-économiques ont été suivies en se basant sur une méthode de recueil de données qualitatives et quantitatives mise en place par Trame. Une typologie socio-économique des exploitations a été développée selon leurs liens avec lunité de méthanisation : le lien juridique, le lien au capital de lunité, le lien au gisement et le lien au mode dexploitation de lunité. Les résultats socio-économiques diffèrent visiblement selon la typologie des exploitations. Globalement, lanalyse des données a permis de faire ressortir un certain nombre dévolutions pressenties. Par rapport aux pratiques de fertilisation, les apports en azote organique augmentent pour 30 exploitations contre 14. Ce qui nest pas seulement lié au digestat issu du processus de méthanisation mais aussi aux changements de pratiques qui sensuivent. Dautres résultats, comme une plus-value en termes dorganisation du travail, le développement du bien-être animal, la facilité daccès à linnovation, peuvent être associés à un fonctionnement en lien avec une unité de méthanisation. Par ailleurs, les projets de méthanisation contribuent à une meilleure acceptabilité des pratiques agricoles par les riverains.
Exposure to pollen-bound pesticide mixtures induces longer-lived but less efficient honey bees
Alberto PRADO, Auteur ; Maryline PIOZ, Auteur ; Cyril VIDAU, Auteur ; ET AL., AuteurCette étude a pour objectif de quantifier les impacts des mélanges de pesticides sur les abeilles domestiques, en analysant le comportement et la physiologie de celles-ci lorsqu'elles sont exposées à de faibles doses de produits (mélange de fongicides, dherbicides et dinsecticides). Pour cela, un dispositif expérimental a été mis en place en Midi-Pyrénées, Provence-Alpes-Côte dAzur et Rhône-Alpes, en 2017. La première étape de létude a consisté à identifier les mélanges de pesticides couramment rencontrés dans la nature. Des abeilles ont ensuite été mises en contact avec ces produits par le biais de pollens contaminés, et ce, durant leurs premiers jours de vie adulte. Le vol des abeilles, leur métabolisme énergétique, leur comportement concernant la recherche de nourriture et le dynamisme des colonies ont pu alors être analysés et comparés à ceux dabeilles témoins. Le matériel et la méthode mis en place pour réaliser cette expérience sont très largement détaillés. Les résultats ont montré que lexposition à ces doses légères entrave la recherche de nourriture chez ces insectes (l'apparition de lactivité de recherche est retardée et son exécution est ralentie). Comme la longévité dune abeille est fortement liée à cette activité qui lui puise beaucoup dénergie, les abeilles contaminées vivent plus longtemps que les abeilles témoins. Cette altération du comportement est dailleurs précédée dune perturbation du métabolisme énergétique.
La prairie dans tous ses états : 2. Évaluer la production de fourrages et la fourniture de services écosystémiques
M. DURU, Auteur ; J-P THEAU, Auteur ; O. THEROND, Auteur ; ET AL., AuteurLes prairies présentent une grande diversité de végétations en fonction de leurs conditions pédoclimatiques et de leurs modes de gestion. Lanalyse de la littérature montre que leur production de fourrages (niveau et temporalité de la production), leur potentiel de séquestration du carbone, ainsi que leur pollinisation dépendent de la composition fonctionnelle de leur végétation. Ainsi, lidentification des types fonctionnels des principales espèces présentes sur une prairie permet de classer cette dernière selon son niveau de production de fourrage et les services écosystémiques rendus. Ces types fonctionnels sont définis à partir de la stratégie des espèces végétales : vitesse de croissance (lente ou rapide) et temporalité de la production (centrée sur le printemps ou plus étalée). Des indices, calculés à partir dun relevé botanique simplifié, sont proposés dans cet article pour caractériser cette composition.
Prix agricoles en berne et inflation en rayon
CONFÉDÉRATION PAYSANNE, Auteur ; UFC-QUE CHOISIR, Auteur | BAGNOLET (104 Rue Robespierre, 93 170, FRANCE) : CONFÉDÉRATION PAYSANNE | 2019La loi Agriculture et Alimentation intègre deux mesures emblématiques pour relever le revenu agricole : le relèvement du seuil de revente à perte (SRP) à 10 % pendant 2 ans et le rééquilibrage des conditions de négociations commerciales. Un an après lentrée en vigueur de cette loi, lUFC-Que Choisir et la Confédération Paysanne tirent un bilan de ces mesures. Pour ce qui est de limpact du relèvement du SRP, létude présentée dans ce document montre une inflation de +0.83 % en moyenne des prix alimentaires pour le consommateur, entre janvier et février 2019 au moment du relèvement du SRP, avec des hausses plus marquées en hypermarchés, ou encore sur les grandes marques nationales. Cette inflation, sur les 2 ans de mise en place de ce relèvement du SRP, représente de lordre de 1.6 milliard d'euros de dépenses en plus pour les ménages, sans répercussion de hausse de prix pour les producteurs. Pour ce qui est de la question des négociations commerciales, on ne peut pas noter de rééquilibrage en faveur des agriculteurs : la distribution impose toujours ses exigences, ne prend pas en compte les prix de revient à la production (même par exemple pour le lait bio). Ces éléments amènent les auteurs à demander labandon immédiat du relèvement du SRP, la transparence totale dans la construction des prix via la publication des niveaux de marges nettes réalisées, le rééquilibrage des négociations commerciales via la publication des conditions de ces dernières, des contrôles officiels et lapplication de sanctions en cas de non-respect de la loi, et enfin un dispositif pour déterminer des prix agricoles rémunérateurs traduisant les efforts qualitatifs des exploitants aussi bien aux niveaux sanitaire, environnemental que nutritionnel.
Quels effets bénéfiques du pâturage sur la santé animale ? Première approche à partir de suivis délevages bovins laitiers par des vétérinaires conventionnés
P. SULPLICE, Auteur ; Jean-Pierre MANTEAUX, Auteur ; Audrey MICHAUD, Auteur ; ET AL., AuteurUne première approche proposée par un groupe de vétérinaires conventionnés tente de mettre en évidence un effet du pâturage sur la santé des animaux. Pour cela, un indice de pâturage a été mis au point ; il permet de qualifier objectivement le système délevage en fonction de la part dherbe pâturée dans lalimentation annuelle des troupeaux. Létude conduite sur 102 exploitations bovines laitières de la Loire et du Rhône (24 en bio et 78 en conventionnel) montre que laugmentation de la part dherbe pâturée correspond à une intensification moindre du système de production. Les interventions des vétérinaires (notamment les actes liés aux aspects digestifs et métaboliques), la consommation globale en médicaments (en particulier les médicaments curatifs) et la fréquence des boiteries sévères des onglons ont tendance à décroître lorsque la part de pâturage augmente. La longévité des animaux progresse avec lindice de pâturage et la mortalité périnatale diminue. Les limites de cette première approche (baisse de la production laitière, le cahier des charges bio qui limite la prise de médicaments allopathiques, etc.) sont présentées.
Rapport de stage : Peut-on mettre en place un transfert régulier de données entre la base française et européenne ?
Ce rapport de stage a été réalisé dans le cadre de la licence professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement" à l'occasion d'un stage effectué à ABioDoc. La gestion documentaire permet de mieux valoriser des documents et de faciliter la diffusion des connaissances entre les acteurs. Pour les documents traitant de la bio, il existe deux bases de données documentaires en Europe : la Biobase d'ABioDoc (à léchelle française) et Organic Eprints (base de données européenne dédiée plus spécifiquement à la recherche et à lexpérimentation en AB). Organic Eprints peut être enrichie par les acteurs européens de la bio (préférentiellement en anglais). Certains pays sont plus investis que dautres dans son enrichissement. La France narrive quen 8ème position en nombre de publications. En 2016, en concertation avec lITAB, ABioDoc a commencé à étudier le moyen denrichir Organic Eprints afin de mieux valoriser les documents français. Pour éviter une double saisie, ABioDoc souhaitait mettre en place un transfert automatique de certaines de ses données vers Organic Eprints. Au vu des différentes impasses techniques liées à cette automatisation, ABioDoc a ensuite opté pour la saisie manuelle et a travaillé sur le processus dindexation. Ce rapport de stage décrit la méthodologie employée pour y parvenir.
Renforcer les liens entre élevage et paysage au service du bien-être de la société. Éléments de réflexion et premières pistes pour laction
Yves MICHELIN, AuteurDans FOURRAGES (N° 239 - Les bénéfices variés de l'élevage à l'herbe (II) Septembre 2019) / p. 253-264 (12)Aujourd'hui lélevage est souvent évoqué à travers ses impacts négatifs sur lenvironnement, la santé et sa mauvaise prise en compte de la question du bien-être animal ; on lui reproche également de négliger les liens qui existent avec les territoires de production et les paysages. Pourtant, une meilleure compréhension de ces relations pourrait contribuer à améliorer la perception de cette activité et aider à résoudre la grave crise systémique que traverse lélevage. A partir de la description de quelques exemples contrastés et dune revue partielle de littérature, ce texte propose une première base de réflexion méthodologique fondée sur une analyse systémique des interactions entre élevage, paysage et qualité de vie qui intègre les dimensions économiques, sociales, politiques aux échelles emboîtées de la ferme, des paysages locaux et des territoires globaux. Il identifie également des verrous et des leviers, et propose dutiliser le paysage comme un des moyens de reconnecter lélevage avec la société pour améliorer sa durabilité dans toutes ses composantes.
Réseau DEPHY Ferme Légumes-Fraise-Framboise : Bilan de campagne 2018 : Approche nationale par espèce
Cathy ECKERT, Auteur ; Nicolas CHARTIER, Auteur ; Maxime LIÉNARD, AuteurLe réseau DEPHY Ferme utilise loutil bilan de campagne pour effectuer un suivi annuel des pratiques culturales utilisées. Ce temps déchange privilégié entre lingénieur réseau et le producteur est également loccasion de collecter des données relatives aux pratiques employées par les agriculteurs et à la pression des bioagresseurs (à léchelle régionale et individuelle). En 2018, une méthodologie danalyse de ces données a été établie à partir des données de quatre réseaux DEPHY Ferme situés dans le Sud de la France. En 2019, cette méthode a été déployée sur une quinzaine de réseaux et a permis de récolter et de traiter des informations par espèce cultivée. Ces informations concernent aussi bien la pression biotique que le degré de satisfaction des agriculteurs par rapport aux méthodes alternatives et aux rendements espérés. Cet article décrypte la démarche mise en place en s'appuyant sur lexemple dune espèce légumière : la salade. Il apporte notamment des informations sur les méthodes utilisées en agriculture biologique pour lutter contre les adventices, les ravageurs et les maladies de cette culture (les méthodes sont décrites séparément selon que les salades sont cultivées sous serre ou en plein champ). Des éléments chiffrés sur lefficacité de ces méthodes sont également apportés.
Le réseau national Dephy Expe Ecophyto pomme : Le bilan de six années de recherche (2012-2017)
Franziska ZAVAGLI, Auteur ; Joël FAVAREILLE, Auteur ; Michel GIRAUD, Auteur ; ET AL., AuteurPour réduire lemploi des produits phytosanitaires en vergers de pommiers, les principaux leviers mobilisés sont la résistance variétale, la prophylaxie, le biocontrôle, les outils daide à la décision, la modulation des doses, les techniques de pulvérisation, la protection physique (filet AltCarpo, bâches anti-pluie), la mécanisation (désherbage mécanique), la lutte biologique. Les systèmes économes étudiés sont conduits en protection fruitière intégrée ou en agriculture biologique (AB). Sur une moyenne de cinq campagnes, 12 systèmes (sur 19) ont atteint un pourcentage de réduction de lIFT chimique total de plus de 50 % par rapport à une modalité dite de « Base ». Les deux systèmes ayant obtenu le meilleur pourcentage de réduction sont conduits en bio et atteignent plus de 91 % de réduction, car la majorité des IFT des systèmes biologiques étudiés sont issus du biocontrôle. Par ailleurs, uniquement sept systèmes sont considérés comme des systèmes économes et performants (SPCEP2). Parmi ceux-là, seuls les trois systèmes conduits en AB présentent un produit brut égal ou supérieur aux charges engagées.
Réussir un projet collectif : Travailler par étapes en considérant le facteur humain
SYMBIOSE, AuteurLes projets collectifs séduisent de plus en plus d'acteurs qui s'impliquent, avec les producteurs, pour construire des systèmes alimentaires durables et en phase avec les enjeux de la filière bio. Les producteurs trouvent dans ces projets plusieurs avantages, comme mutualiser des ressources, favoriser l'échange de compétences, dégager un revenu supplémentaire, etc. Pour concevoir un projet collectif, 3 étapes importantes : l'émergence du projet, corrélée aux objectifs à atteindre ; l'étude de faisabilité, qui met en évidence le potentiel de réussite du projet ; et la mise en uvre (qui valide la poursuite du projet, en déterminant notamment le montage et le financement) ou la clôture, qui acte l'abandon du projet. L'ambition de développer une activité à plusieurs reste cependant très dépendante du facteur humain. "Il faut être prêt à donner de son temps", soulignent Ronan Le Gall et Mickaël Berthelot, maraîchers et porteurs d'un projet de conserverie bio en Ille-et-Vilaine. Katell Lorre (grandes cultures bio), membre du collectif de producteurs La Binée Paysanne (22), et Marie-Claire Louis, maraîchère et membre d'un projet collectif en émergence (point de vente) dans le Morbihan, apportent leurs témoignages sur cette dimension humaine.
S'adapter au changement climatique
Adrien LASNIER, Auteur ; Guy DUBON, AuteurCertains impacts du changement climatique se font déjà ressentir sur les cultures : augmentation des températures, aléas climatiques intenses et fréquents, augmentation des ravageurs Selon le dernier rapport du Giec (Groupe intergouvernemental sur lévolution du climat), la dégradation des sols et le réchauffement climatique sont deux phénomènes liés : la croissance de lutilisation des terres aggrave le réchauffement climatique et ces sols stockent moins de CO2. Ce phénomène devrait menacer à terme la souveraineté alimentaire de régions entières. Le Giec préconise une refonte de nos systèmes alimentaires en consommant plus de produits végétaux et animaux durables. Toutefois, selon une étude de lAcadémie américaine des sciences (PNAS), les récoltes de légumes mondiales pourraient chuter de 30 % dici la fin du siècle. LAdeme (Agence de lenvironnement et de la maîtrise de lénergie) a publié, en septembre 2019, un guide méthodologique pour développer une stratégie dadaptation au changement climatique à léchelle dune filière agroalimentaire. Cette méthode est actuellement expérimentée sur les filières pommes en Pays-de-la-Loire, bovins viande en Bourgogne et maïs en Occitanie. En parallèle, un second article présente Oracle, lObservatoire régional sur lagriculture et le changement climatique de Nouvelle-Aquitaine.
ServicesAuxil2 et ARENA : des projets de suivi de la régulation naturelle par les auxiliaires en grandes cultures
Alexia BARRIER, AuteurLes auxiliaires, en sattaquant aux ravageurs des cultures, sont un moyen de lutte biologique. En Pays de la Loire, dans le cadre du projet ServicesAuxil2, une étude a été menée sur 60 parcelles entre 2014 et 2016. Cette étude a pour but détudier les régulations naturelles en grandes cultures et les éléments favorables aux auxiliaires. Des couples ravageurs-auxiliaires (pucerons-aphidiphages et limaces-carabes) ont été suivis par comptage. Les résultats obtenus pour le couple limaces-carabes montrent une meilleure répartition des différentes espèces de carabes en milieu fermé (bocage) quen milieu ouvert (plaine, openfield). Un deuxième résultat fait ressortir la forte influence de la bande enherbée, à la fois refuge et ressource alimentaire, car certaines espèces de carabes se trouvent presque exclusivement au bord de la bande enherbée. Enfin, la régulation naturelle des limaces ne présente aucune corrélation, dans cette étude, avec la présence de carabes mais semble plutôt liée à la météo. Globalement, un paysage diversifié et des infrastructures agro-écologiques semblent favorables aux auxiliaires des cultures et à la biodiversité plus généralement. Le projet ARENA (Anticiper les REgulations Naturelles, 2017-2020) approfondit et complète cette étude.
Des tests simples pour connaître l'activité du sol
Xavier DELBECQUE, AuteurDes tests simples et peu coûteux peuvent être réalisés afin dobtenir des informations sur le fonctionnement de son sol. Trois dentre eux sont détaillés dans cet article : celui du slip, celui du teabag (sachet de thé) et le bait lamina. Ils suivent la même logique : enterrer un objet et regarder sa dégradation, pour mesurer indirectement lactivité biologique dun sol. Le test du slip consiste à peser un slip en coton, à lenterrer verticalement, puis à attendre deux à trois mois. Il faut ensuite le déterrer, le laver à leau claire, le sécher et le peser à nouveau afin de constater sa dégradation. Comme il ne permet pas dobtenir des valeurs absolues, il est plutôt utilisé pour comparer lactivité de plusieurs sols. Le test du teabag repose sur le même principe. Il permet par contre de mesurer uniquement lactivité de la microfaune (le sachet en nylon empêche la macrofaune de dégrader le thé). Ce test a été standardisé, mais il est plus compliqué à mettre en uvre car il demande une balance de précision. Le test bait lamina est plus court (15 jours) et quantifie plutôt lactivité de la macrofaune, notamment celle des vers de terre. Un bâtonnet constitué de 16 trous remplis dappâts est planté dans le sol. Les résultats sont binaires : 1 si le trou a été dégradé et 0 sil ne lest pas. Les bâtonnets sont vendus 3,20 pièce par EnviBioSoil.