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Acquérir de l'expérience grâce au stage
Fabrice BUGNOT, AuteurLe Plan de professionnalisation personnalisé donne la possibilité aux candidats à l'installation en agriculture d'effectuer un stage sur une exploitation ou dans une entreprise agricole. L'objectif est d'acquérir une expérience pratique, complémentaire aux formations plus théoriques. Le candidat prend alors le statut de stagiaire et bénéficie d'une bourse. L'agriculteur peut, quant à lui, recevoir une indemnité. Pourtant, ce dispositif est peu mobilisé. Des flous juridiques importants autour de ce statut et le faible nombre d'agriculteurs agréés (maîtres exploitants) peuvent expliquer cela. Les porteurs de projet semblent aller plus facilement vers une expérience concrète de terrain via du travail saisonnier, du bénévolat, ou encore du wwoofing.
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Agriculture et environnement : les indicateurs
Ce document propose un premier groupe d'indicateurs permettant de suivre les relations entre agriculture et environnement. Il dresse un bilan de l'état des ressources et des milieux affectés par l'agriculture. Il quantifie les pressions exercées par cette activité et fait un suivi des réponses correctives mises en oeuvre. Il souligne également les effets externes positifs de l'agriculture sur l'environnement et l'espace rural.
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L'agriculture soutenue par la communauté
L'agriculture soutenue par la communauté (ASC) est un concept de mise en marché basé sur un partenariat ferme-citoyen. Qu'ils s'agissent d'agriculture soutenue par la communauté (ASC) au Québec, d'association pour le maintien de l'agriculture paysanne (AMAP) en France ou de groupe d'achats solidaires de l'agriculture paysanne en Belgique, ces modes de commercialisation sont des exemples d'une agriculture qui soutient l'économie locale et offre aux producteurs un prix juste et un revenu décent. Ce livre aborde tous les aspects de l'ASC au Québec. Équiterre a établi à partir de 1995 un réseau de fermes biologique afin d'offrir non seulement des produits sains au consommateur, mais également de favoriser des pratiques culturales biologiques qui contribuent à la biodiversité des écosystèmes. Le livre aborde plusieurs sujets dont : les systèmes de production, les compétences, les paniers ASC, la mise en marché et la structure de distribution, la fixation des prix et le partage de risques. Plusieurs exemples concrets (chiffres, tableaux, exemple de paniers, coûts, etc.) accompagnent les témoignages de producteurs faisant partie du réseau.
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L'alpage au pluriel
Guillaume LEBAUDY, Auteur ; Bruno MSIKA, Auteur ; Bruno CARAGUEL, Auteur ; ET AL., Auteur | AVIGNON (19 Rue Agricol Perdiguier, 84 000, FRANCE) : CARDÈRE ÉDITEUR | 2015
Les espaces pastoraux se distinguent par leurs modes de collaboration originaux où le contrat de travail constitue un enjeu central de la coopération entre berger-e-s et éleveur-se-s. Singulier, l'alpage est aussi objet d'approches plurielles, sources de débats, de tensions, voire de conflits. De ces relations dynamiques, comment en tirer des moteurs d'innovations et de prospectives, pour que la pérennité de l'alpage en tant qu'outil collectif ne soit pas menacée ? Le "métier" est soumis à des contraintes externes fortes : rude loi du marché, tracasseries administratives, conséquences de la prédation sur les troupeaux, du côté éleveur ; exigences techniques croissantes, prédation en alpage, relation avec les touristes et randonneurs, horaires de travail, risques professionnels, habitat en site isolé, forte saisonnalité du métier, précarité socioprofessionnelle, du côté berger. Mais, l'écart culturel se creuse entre le groupe social des gardiens de troupeaux et celui des éleveurs. Le risque de perte des savoirs et des compétences, sentiment partagé par les éleveurs et les bergers, est une question cruciale. Les éleveurs employeurs ne doivent-ils pas mieux formuler leurs exigences, définir des profils de poste précis, les objectifs à atteindre et les critères d'évaluation de leurs salarié-e-s, ainsi que les marges de progrès ? Ouvrage collectif proposant un regard multiple sur l'alpage (historique, descriptif et prospectif), dans le champ des sciences humaines et sociales, l'Alpage au pluriel apporte des voix plus distanciées à la problématique de la relation centrale éleveurs-bergers. Les 27 contributeurs de cet ouvrage sont des berger-e-s (et enfants de), un éleveur, un aide-berger, des agents de développement local, d'accompagnement et de représentation professionnelle (services pastoraux, Mutualité sociale agricole, groupements pastoraux, associations de bergers), des scientifiques (historiens, géographes, sociologues, ethnologues, botaniste), un éditeur en pastoralisme.
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Alternatives agricoles et auto-suffisance alimentaire
A. DJIGMA ; E. NIKIEMA, Auteur ; D. LAIRON, Auteur ; ET AL. | BONN (Charles-de-Gaulle-Strasse 5, 53113, ALLEMAGNE) : IFOAM - ORGANICS INTERNATIONAL | 1989
Communications de la septième Conférence Scientifique Internationale de l'IFOAM, qui s'est tenue, du 2 au 5 Janvier 1989 à Ouagadougou. Au coeur de l'Afrique, au BURKINA FASO, dont la partie nord se trouve dans le Sahel, le Gouvernement et les Responsables agricoles ont choisi de généraliser les pratiques de l'agro-écologie. Et, comme en atteste la présence de certains d'Africains à cette conférence, et la création au cours de celle-ci d'un réseau africain d'agro-écologie, l'intérêt pour l'agriculture biologique se répand très largement sur le continent. L'évidence s'impose : les contraintes du milieu qui se dégrade, les très faibles revenus, le manque de moyens financiers et industriels imposent la mise en place de stratégies appropriées pour la lutte contre la désertification et pour le développement des productions indispensables à l'auto-suffisance alimentaire. Ainsi, au cours de cette conférence, différents thèmes ont été traités : - Travaux de développement : 1. Ressources humaines, techniques traditionnelles et auto-développement (les femmes agricultrices et le transfert de technologies, le développement des systèmes de cultures appropriées dans les pays en voie de développement, une expérience de maraîchage biologique dans les Niayes, les 6-S et le développement coopératif...), 2. Agro-écosystèmes, technologies appropriées et éco-développement (problèmes nutritionnels et systèmes agricoles au Nord-ouet du Cameroun, pour une recherche-formation-action sur la fertilité des sols...) ; - Recherche et expérimentations : 1.Eau et désertification (techniques d'économie d'eau en agriculture et leurs incidences sur le bilan hydrique des cultures, analyse énergétique d'un périmètre irrigué à Kaedi...), 2. Systèmes de culture biologique (développement des techniques de l'agriculture biologique dans les exploitations de canne à sucre...), 3. Biologie du sol et fertilisation organique (le frankia comme bio-fertilisant pour le riz en terrain humide, la matière organique : potentialités et possibilités de valorisation au Burkina Faso...), 4. Lutte biologique (protection naturelle des cultures : une approche de collaboration avec les petits exploitants du Cameroun, lutte contre les insectes nuisibles avec des substances végétales extraites du neem...), 5. Qualité nutritionnelle et conservation des aliments (utilisation des tourteaux de graines de neem et de deux huiles végétales pour la protection des graines de niébés contre les bruches, production artisanale de sucre complet à partir de canne à sucre de culture biologique...).
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Apprendre à innover dans un monde incertain : Concevoir les futurs de l'agriculture et de l'alimentation
Emilie COUDEL, Auteur ; Hubert DEVAUTOUR, Auteur ; Christophe-Toussaint SOULARD, Auteur ; ET AL., Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2012
L'agriculture est aujourd'hui interpellée par la société, qui exige bien plus qu'une simple production alimentaire : aliments de qualité, services environnementaux, insertion de populations marginalisées, revitalisation des territoires ruraux, développement de productions énergétiques... Cette ouverture des futurs agricoles incite les acteurs ruraux à expérimenter de nouveaux systèmes de production et valorisation, faisant ainsi preuve de créativité et d'obstination pour exister face aux modèles de développement dominants. Parallèlement, ces modèles dominants fondés sur la production de masse à moindre coût continuent à s'étendre, avec les promesses d'un futur basé sur les technologies vertes. Ces évolutions posent des questions. Quel type de développement durable les sociétés veulent-elles ? Comment choisir les innovations qui leur permettront d'y parvenir ? Quels rôles peuvent jouer la recherche et les politiques publiques pour favoriser l'émergence de ces innovations ? Au-delà de l'analyse des options techniques, cet ouvrage s'intéresse aux innovations sociales et institutionnelles. Il démontre que l'innovation est le résultat d'une confrontation entre des visions portées par des acteurs aux intérêts parfois divergents. Il n'y a pas de chemin unique vers un développement durable, il faut à la fois encourager l'émergence et la coexistence de différents modes d'agriculture et de systèmes alimentaires. Le succès ne dépendra pas uniquement de notre capacité à repenser les modèles existants mais également de notre volonté à nous engager dans un processus d'apprentissage dont nous sortirons forcément transformés.
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Les artisans de la simplicité volontaire
Emmanuelle MAYER, AuteurSophie Banzet, jardinière, et Yann Marot, tourneur sur bois, se sont installés en 2004 dans une ancienne ferme au nord de la Creuse. Ils rénovent rapidement un atelier pour que Yann continue son activité. Sophie suit un BPREA lors duquel son projet horticole évolue vers les plantes médicinales avec une diversification en pain bio pour profiter du four présent sur la maison. Elle se forme chez des paysans boulangers du secteur et profite d'un accompagnement de la coopérative d'activité Cesam-Oxalis pour se perfectionner. Sur le marché, le succès du pain est immédiat. Dans une optique d'accueil et de partage sur leur lieu de vie, ils reçoivent des wwoofers ( le wwoof - worldwide opportunities on organic farms - permet à des jeunes du monde entier de séjourner dans des fermes bio ou des lieux de vie écologiques en échange d'un coup de main) qui les aident beaucoup au jardin, sont membres d'Accueil Paysan, partagent le fournil avec un autre boulanger et ont mis les machines à bois en copropriété avec d'autres personnes qui viennent réaliser leurs meubles avec l'aide de Yann.
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L'attitude des européens à l'égard de la sécurité alimentaire, de la qualité de l'alimentation et de l'environnement rural : Rapport : Eurobaromètre spécial 389
Les données recueillies dans le cadre de cette enquête Eurobaromètre spécial permettent d'identifier l'attitude du public en matière d'achat de denrées alimentaires, d'évaluer le niveau de connaissance des labels de qualité et les perceptions concernant le lien entre l'agriculture et la préservation de l'environnement naturel et rural. L'enquête présentée a été conduite par le réseau TNS Opinion & Social dans les 27 Etats membres de l'Union européenne, entre le 10 et le 25 mars 2012 (26 593 répondants)... Les résultats font ressortir les préoccupations des citoyens (exprimées en %) : nécessité de production suffisante de produits alimentaires pour répondre aux besoins de la population mondiale (76 %) ; capacité de production alimentaire nationale de l'UE et de ses Etats membres pour répondre aux besoins de leurs populations (94 % en Grèce, 11% au Danemark et aux Pays-Bas) ; niveaux de préoccupation à l'égard de la production alimentaire nationale et de préoccupation à l'échelle européenne étroitement liés (83 %). Pour la majorité des citoyens européens, l'UE devrait : aider les autres pays à accroître leur production alimentaire (84 %), accroître sa production alimentaire pour moins dépendre des importations provenant d'autres pays (81%), produire plus de denrées alimentaires pour pouvoir répondre à la demande croissante des consommateurs à l'intérieur et hors de l'UE (77 %). La qualité (96 %), le prix (91 %) et l'origine des denrées alimentaires (71 %) sont considérés comme des aspects importants dans la plupart des Etats membres. Les jeunes citoyens de l'UE sont moins attentifs à la qualité et à l'origine des produits (60 %). 47 % des citoyens européens considèrent que la marque du produit est importante. 67 % vérifient si les produits qu'ils achètent possèdent un label de qualité. Seule une minorité de citoyens européens connaît les logos des systèmes de qualité alimentaire de l'UE. Une majorité de citoyens européens estime que l'agriculture contribue à la beauté des paysages (86 %), aide à préserver et protéger les zones rurales (89 %) et est bénéfique pour l'environnement (81 %).
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En Autriche, des agriculteurs bio s'associent à un centre thermal pour préserver leur activité
La commune de Harbach comptait 2000 habitants au début du siècle : il n'en reste que 700 aujourd'hui. Depuis quelques années, pour enrayer ce déclin, la municipalité a décidé de lancer un centre thermal de 500 lits. Au-delà de ce projet d'infrastructure, les agriculteurs de la commune sont incités à se reconvertir à l'agriculture biologique, afin de recréer un environnement propre. 60 % de la SAU est aujourd'hui en bio. Récit de cette expérience de développement durable.
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Les avis du CESE : Entre transmettre et s'installer, l'avenir de l'agriculture !
Assurer le renouvellement des générations d'agricultrices et d'agriculteurs est un défi essentiel à relever. En effet, le rythme actuel des installations en agriculture (13 000 en 2019) ne permettra même pas de compenser les cessations dactivités massives prévues dans les années à venir (un tiers des paysannes et des paysans ont plus de 55 ans) ; un quart des exploitations pourraient ainsi disparaître en 5 ans seulement. Or, pour garantir la sécurité alimentaire dans les prochaines décennies, assurer le dynamisme des zones rurales et réussir les transitions écologique, climatique, énergétique, économique et sociale qui simposent, la présence de très nombreux agriculteurs et salariés agricoles, répartis sur lensemble des territoires, est indispensable. Le renouvellement des générations, qui doit favoriser les évolutions indispensables de lagriculture, constitue le thème "pivot" de cet avis du CESE (Conseil économique, social et environnemental). Après avoir établi un état des lieux de la situation de lagriculture française, en particulier sous langle démographique, ce document analyse tant les dispositifs visant à favoriser linstallation et la transmission, que les freins constatés. Sur cette base, il formule des propositions concrètes pour faire en sorte que celles et ceux qui souhaitent exercer ces métiers y parviennent, afin dassurer lavenir de notre agriculture. Dans le cadre de la préparation du document, une journée déchanges entre des candidates et candidats à linstallation, des nouvelles et nouveaux installés, ainsi que des cédantes et cédants a été organisée. Elle a regroupé une vingtaine de participants dont les expériences ont permis denrichir cette étude. Plusieurs témoignages de participants incarnant les problématiques abordées figurent dans des encadrés.
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Un berger dans mon école
"Le 17 mai dernier, au Grand-Bornand (Haute-Savoie), près de 1200 enfants accompagnés de leurs instituteurs sont venus partager une journée consacrée à la découverte du pastoralisme. Mise en oeuvre en partenariat avec l'Education Nationale et les organisations professionnelles agricoles, l'opération ""Un berger dans mon école"" vise à initier les enfants, dès leur plus jeune âge, à ces aspects culturels aussi bien qu'à la vie au quotidien des bergers. "
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La Bio : Une agriculture fertile en emplois et qui contribue à la vitalité des campagnes
AGENCE BIO, AuteurLes produits bio ont de plus en plus de succès auprès des consommateurs et la filière se mobilise pour répondre à la demande. Ce dynamisme entraîne maintien et création d'emplois en production, transformation et distribution, contribue à dynamiser le tissu rural, à préserver la biodiversité et à diversifier les paysages des campagnes françaises. La lettre d'information de l'Agence Bio fait état de la situation de la consommation bio et de la progression du nombre de professionnels de la bio. En outre, sont évoqués plusieurs points : le besoin naturel de main d'uvre dans le secteur de l'agriculture bio ; le succès des produits bio dynamisant le milieu rural ; la place faîte à la biodiversité et à la multitude des paysages ; les emplois dans le secteur de la commercialisation des produits bio ; les fondamentaux durables de la bio. Des entretiens évoquent la situation de producteurs ou de transformateurs : parcours de Bernard Gaborit, producteur de lait bio (49) ; reprise de la chocolaterie Dardenne (34) ; création d'Inovfruit (24), entreprise de transformation de châtaignes ; l'activité du village de Correns (83).
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Bio-portrait : La Savonnerie du Cèdre
Camille VERON, AuteurA Kilstett, en Alsace, Frédéric découvre la savonnerie en tant que hobby, avant de suivre des formations et de réaliser une reconversion professionnelle en montant la Savonnerie du Cèdre, en août 2019. Sa sur Sylvie, qui travaillait dans le bâtiment, le rejoint, et ils montent à deux un petit laboratoire. Convaincus par les valeurs de Nature & Progrès, ils y adhèrent dès le début et vendent leurs produits labellisés sur les marchés et dans les boutiques bio. Ils doivent encore développer leur activité pour en vivre, mais cela leur semble bien parti. Partant dexpériences et de sensibilités différentes, ils racontent, lun et lautre, comment ce nouveau projet de vie a changé leur perception de lagriculture biologique (ainsi que celle de leur famille) et comment il a apporté une cohérence entre leur vie personnelle et leur vie professionnelle.
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La "biodiversité", nouvel enjeu des céréaliers
Des beaucerons parient sur une agriculture plus respectueuse de l'environnement. La plantation de haies en est un élément spectaculaire. Exemple : Etienne Pelard, qui exploite 200 ha (divisés en 2 blocs de 120 et 80 ha), a entièrement remodelé son parcellaire. Il a constitué des ensembles d'une vingtaine d'ha, délimités par des haies de 6 m de large, elles-mêmes bordées de part et d'autre de bandes enherbées de 10 m ; ajouté à cela une modification du système d'exploitation : rotation allongée, introduction de cultures comme le colza, labour supprimé au profit du travail superficiel. Les résultats sont déjà significatifs au niveau environnemental (qualité des paysages, limitation de la pollution et des risques d'érosion, augmentation des espèces et du nombre d'indicateurs de la biodiversité - gibier, oiseaux, carabidés prédateurs des nuisibles de l'agriculture... Avec deux années de recul, ces agriculteurs peuvent déjà affirmer qu'il est possible de concilier performances et qualité de vie.
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Des boulangers hors cadre en Pays de Caux
Christophe TREHET, AuteurL'article décrit l'installation récente de deux jeunes boulangers qui produisent du pain au levain bio dans un vieux moulin de Seine-Maritime. Pour ces jeunes boulangers, la « tradition française » en boulangerie est en train de s'industrialiser avec des pains classiques fabriqués avec un seul type de levure. Ils opposent à cette vision un levain caractérisé par une multitude de microorganismes, qui confèrent au pain un goût riche et prononcé, une meilleure qualité nutritionnelle et une conservation plus longue. Pour l'heure, ils peinent encore à dégager un salaire décent, dans un département où la bio est encore confidentielle. Cependant, les marchés et autres AMAP devraient y remédier.